18 Incandescent. Jérémie, Le Joint Et Moi
(Cet épisode est dédié à ceux qui pensent que parfois ça ne baise pas assez dans mes textes, mdr)
Le lundi après cette nuit en discothèque terminée dans la voiture de Jérémie avec sa queue giclant copieusement dans ma bouche, je le retrouvai en cours. Mes sens en éveil après cette petite gâterie si excitante, je fus très déçu de voir que le beau brun nenvisageait pas de révisions ce jour là. Le mardi non plus.
Ce ne fut que le mercredi matin quil manifesta son intention de me retrouver aux chiottes du troisième étage entre midi et deux
sa chambre détudiant étant inaccessible, son frère squattait une semaine chez lui. Je my rendis juste après la fin des cours de la matinée et il me rejoignit discrètement peu après.
Dans la même cabine que la dernière fois, il me fit mettre à genoux, il ouvrit rapidement la braguette, pressé et inquiet dêtre découvert comme un mec qui se dit hétéro et qui se fait sucer par un pd en cachette; il en sortit un sexe déjà bien avancé sur la route de lérection et le posa sur mes lèvres. Celles-ci souvrirent avec un bonheur non dissimulé et un instant après son gland touchait au fond de mon palais. Et comment aurait-t-il en être autrement avec ce mec, avec ce physique insoutenablement beau, ce torse aux proportions parfaites sur qui, une nouvelle fois, un t-shirt blanc avec un col en V plutôt ample se moulait avec une précision, avec un panache et un éclat à brûler les yeux ?
Je le suçais avec un bonheur extrême, les images de samedi dernier dans la voiture se superposant à limage en direct avec pour résultat celui den découpler la puissance érotique. Je me fis un honneur de bien astiquer son gland, le titillant dabord avec le bout de ma langue, enroulant ensuite cette dernière bien autour de ce bout de sexe magique, léchant ce gland turgescent dans tous les sens, avec des appuis tour à tour plus légers et extrêmement marqués; je modulais ainsi la montée de son plaisir masculin et je le sentais frissonner successivement dexcitation et de frustration.
Putain, quel bonheur de commencer à ressentir une telle compétence dans la maîtrise du plaisir dun jeune mâle de ce genre
et cette entente tacite qui sétablissait entre nous
ses mains qui se faufilent à travers le col de mon t-shirt et se glissent sous le coton jusquà atteindre mes tétons
ma fellation qui prend alors une nouvelle dimension
son sursaut alors que le mouvement de ma bouche saccélère
mes mains qui lui rendent la pareille autour de ses tétons, le faisant sursauter à nouveau et lapprochant dangereusement de léjaculation
une escalade excessivement plaisante vers des sommets de plaisir, une action parfaitement menée, un travail déquipe rodée, une harmonie extrême, au point que, devinant quil allait arriver trop tôt à transformer lessai, je mis alors un grand coup de frein sur laction de jeu : je retirais mes mains de son torse, je délaissais sa queue pour me consacrer à un retour en terre (presque) inconnue, cet endroit magique, jai nommé ce petit creux entre la naissance de la queue et celle des bourses dont javais il y a peu découvert lexistence, cet endroit si généreux deffluves qui ne sont pas sans donner une certaine idée du bonheur absolu.
Oh combien furent-t-elles chargées démotions les retrouvailles avec ce petit coin de Paradis caché au milieu du sexe dun beau garçon
je restais un bon petit moment à humer ce petit bout de peau, tout en continuant à branler sa queue pour le faire patienter vis-à-vis de labsence de ma bouche et de ma langue autour de son sexe. Je savais quil naimait pas trop que je délaisse son gourdin pour partir dans ce genre de trip
mais putain, là était précisément mon pied et je comptais bien en prendre un peu, à ma façon
Jétais tellement enivré par toutes ces odeurs délicates que mes paupières tombèrent toutes seules, lesprit ravi et transporté si loin
attiré comme un aimant par cet endroit caché et mystérieux, je finis par y approcher mon visage au point que le bout de mon nez en effleura la peau douce et chaude.
Putain de mec
ce corps divinement beau semblait vraiment conçu dans le but exclusif de faire lamour
de prendre et de donner du plaisir
son allure, son attitude virile, sa sexualité débordante, son regard, tout en lui puait littéralement le sexe
Faut vraiment admettre que j'adorais son odeur corporelle: cétait un truc à me faire craquer direct dès que je mapprochais de sa peau, c'était comme si son corps tout entier sentait l'amour. Et enfin, cette sensibilité de tout son épiderme, dans les moindres recoins, à des caresses, à des contacts inattendus
Ce mec semblait vraiment aimer tout ce que je lui faisais
dans les limites quil avait fixées dès notre première révision évidemment
cette limite étant la célébration de la supériorité de sa virilité, célébration dans laquelle je mengouffrais chaque jour un peu plus avec un bonheur qui ôtait toute raison à mon esprit, dans un abandon total à livresse provoquée en moi par ce garçon.
Plus tard dans ma vie je rencontrerai dautres mecs : certains se révéleront très chatouilleux à certains endroits ou alors pas très sensibles à dautres
Jérém pour sa part, cétait le bonheur absolu de ce coté là
le bonheur de découvrir jour après jour que chaque centimètre de sa peau était sensible au plaisir
aucun endroit de son corps ne métait interdit et toute expérience tactile était envisageable et lui procurait du plaisir, de lexcitation. La jeune salope que jétais sen donnait à cur joie, et nageait en plein bonheur à chaque fois quelle découvrait un endroit inédit, un frisson inconnu par son amant.
Jamais après lui, je ne trouverai une telle complicité denvies, dattitudes, de plaisirs avec un garçon. Que ce soit cette entente parfaite à niveau sexuel qui était notre seul relationnel à cette époque ou la relation qui viendra plus tard entre nous, beaucoup plus complexe et dans laquelle le sexe ne sera plus le seul ingrédient (tout en demeurant un élément excessivement important) je nai retrouvé à ce jour cette perfection, cette plénitude.
Très ému de lui avoir fait découvrir cette nouvelle sensation, je sentis que ma langue avait envie de soctroyer elle aussi sa part de bonheur. Elle sortit de ma bouche et alla lécher ce petit endroit magique, dabord tout doucement, ensuite avec plus de vigueur pour finir avec des passages amples et bien mouillés étalées généreusement tout autour de ses couilles et le bas de son mat.
Le mec sembla retirer un plaisir inattendu du travail inédit de ma langue autour de ses bijoux de famille, travail associé à celui jamais interrompu de ma main faisant des va-et-vient sur sa queue ; un plaisir tellement intense que je ne tardai pas à sentir son bas ventre se contracter dans le mouvement typique annonçant larrivée de lorgasme. Une venue qui fut si soudaine, ses gémissements tellement contenus, que je neus que le temps de relever ma tête pour voir le premier jet séchapper du bout de son gland et retomber dans le dos de mon t-shirt. Le deuxième arriva et sabattit entre ma joue et la commissure de mes lèvres; jarrivai à enfourner sa queue pour recueillir les suivants sur ma langue avant de les faire glisser lentement dans ma gorge.
Pendant que je finissais de le faire jouir, je sentais son jus dégouliner lentement sur ma joue et me chatouiller la peau. Une fois son dernier jet expulsé, il retira sa queue de ma bouche ; il appuya ensuite son gland sur ma joue et, sen servant comme d'un pinceau, il ramena vers mes lèvres la giclée abondante et épaisse que javais ratée un peu plus tôt. Je levais les yeux pour le regarder faire
putain de mec tellement viril, se deux mains dirigeant sa queue tendue pour me faire avaler son jus, sy reprenant à plusieurs reprises, jusquà me faire profiter de la toute dernière goutte. Docile et soumis, je nettoyais avec ma langue ce jus à fur et à mesure que sa queue le ramenait à mes lèvres. Je terminai par astiquer sa queue de fond en comble, me poussant à aller chercher dans le tissu de son boxer les quelques traces de jus que mon manque de réactivité mavait fait rater.
Ce fut à Jérémie dy mettre un terme, bien trop tôt à mon goût, à ce moment dextase. Il recula son bassin, léloignant ainsi de mon visage, il remonta son caleçon pour y ranger sa queue, ce qui nétait pas une mince affaire puisque elle navait toujours pas débandé ; il reboutonna le jean et sortit de la cabine en premier, me laissant là à genoux, sans un mot, sans un regard, la joue encore souillé par des traces humides de son jus de mâle, la bouche copieusement tapissée de ce goût si fort, si agréable de jeune mec.
Qu'est ce qu'elles étaient bonnes ces pipes inattendues
certes mon ti cul frémissait de désir et d'envie... mais alors, quel bonheur davaler son jus de mec
un bonheur, une envie grandissants, insoutenables
javais constamment envie de le prendre dans ma bouche, de le sucer, de le sentir prendre son pied, de sentir ses jets chauds percuter mon palais
sentir et garder son goût dans la bouche pendant le plus longtemps possible
comme laprès midi de ce mercredi là, quand il me fut impossible de me concentrer sur mes cours tellement son goût persistait dans ma bouche, la trique dans mon caleçon, mes yeux rivés sur lui assis juste devant moi, pensant à sa queue, à sa façon de me remplir la bouche, à sa queue qui nettoie ma joue, hummmm, une envie déchirante de lui sauter dessus et de le faire jouir encore et encore
Hélas, mon envie ne pouvait sexprimer que si le beau brun en disposait. Je vous le donne en mille, voilà que le lendemain le beau brun choisit de ne pas en disposer. Sexy comme toujours, la chaleur du mois de juin aidant, poussant le vice jusquà arriver en cours avec un débardeur noir dune beauté à me donner des palpitations assorti à un short qui découvrait ses mollets et le bas de ses jambes légèrement poilu mais si puissants et harmonieux à la fois
sans parler de ces putain de lunettes noires de bogoss quil chaussait dès quil sortait dans la cour, lunettes portées au dessus de sa coiffure aux cheveux courts le restant du temps
putain de mannequin à claques
je pense que si Lagarfeld tavait connu à cette époque, tu aurais été sa muse à la place de cette tête de nuds de Baptiste
Et si le jeudi ce fut jour de disette, le vendredi ce fut à nouveau jour de révisions. Chez lui. Le frangin était enfin parti. Dommage
jaurai bien voulu le voir le frérot de mon bel amant
est ce quil serait si beau, sexy et con que Jérém ? Est-ce quil baiserait aussi les mecs, en plus des nanas, comme son grand frère ? Si depuis le samedi, quand Jérém mavait annoncé quil dormait dans son apart, mes fantasmes avaient eu bon train, je savais bien que ce jour là je naurai pas la réponse à mon questionnement.
Maintenant quil était parti, je pouvais retrouver le beau brun sur son lit. Lorsquil ouvrit la porte, il était déjà torse nu. Quand je dis que ce mec aimait le risque, cest à ça que je fais allusion. On tape à ta porte, alors que tes gaulé comme un Dieu (du Stade). Je ne sais pas moi
moi à sa place je prendrais des précautions. Prend une assurance vie, passe un t-shirt. On ne sait jamais
tu pourrais te trouver en face de quelquun faible de coeur
là cest la crise cardiaque assurée
ou alors en face dune nana en rut
là, cest le viol assuré
ou alors devant un pd, et là, cest juste un regard admiratif, subjugué, hypnotisé, conquis, plein denvies et de bonnes intentions : oui, jaime à croire que le pd est la seule créature sur terre à pouvoir pleinement apprécier la beauté surnaturelle de ce genre de mec.
Sa peau mate sculptée sur un relief dabdos indescriptible dégageait une tornade deffluves masculins et de deo de mec
un mélange explosif qui envahit mes narines au même instant que limage se grava dans ma pupille incrédule. Putain de mec. Quand je dis que son corps tout entier sentait l'amour
Il ne se passa pas plus que trois secondes entre linstant où ma main quitta la poigné de la porte pour saisir la poignée bien raide de Jérém. Faut dire que le coquin, semblant plutôt impatient de prendre son pied, mavait bien avancé le travail ; la porte nétait pas encore refermée derrière moi que déjà il était dos au mur, la ceinture était défaite, la braguette ouverte, son jean et boxer blanc descendus à mi cuisse; mes genoux touchaient tout juste terre quand cette queue à la forme pétante, dressée dans toute sa splendeur au beau milieu de ce corps parfait, se présentait devant mes lèvres, gonflée de puissance et de virilité, suscitant en moi un désir devant lequel je capitulais sans résistance.
Me voilà devant ce manche puissant dressé devant ses tablettes de chocolat odieusement sexy, prêt et impatient dapprécier au plus juste le plaisir exquis, le bonheur immense, le privilège sans pareil d'avoir sa queue frémissante, frétillante et bien tendue dans ma bouche.
Jouvre mes lèvres et javale lentement son sexe au plus profond de ma gorge, millimètre après millimètre, mes lèvres serrant bien sur son passage, ma langue titillant dabord le gland et le bas de la queue en suivant. Je reste ainsi un instant, mon palais envahi par son sexe tendu, par sa virilité puissante. Sa main glisse sur ma nuque, imprimant une pression assez vigoureuse qui a pour effet denfoncer sa queue encore un peu plus profond dans ma gorge
je suis à la limite du haut le cur, mais je tiens bon, son bassin commence ensuite des petits mouvements de va-et-vient, ses deux mains désormais fermement posées sur ma nuque. Je lentend lancer, la voix étranglé par lémoustillement :
Putain de gorge profonde, tu l'as presque toute avalée
Ses mots crus résonnant comme de la pure poésie à mes oreilles. Ajoutant le geste à la parole, Jérém fait un truc de dingue : il sort sa queue de ma bouche, il me repousse lépaule, il se décolle du mur et me fait signe de prendre sa place. Me voilà loti comme notre toute première fois, la nuque prise en étau entre le mur et sa queue qui senfonce lentement dans ma bouche, qui glisse jusquà la garde sous lavancement sensuel de son bassin; après un instant de répit, son bassin commence à pilonner ma bouche avec une force et une rage que je ne lui avais jamais connues.
A cet instant, je ne gère plus rien
je ne suis quun trou dans lequel un beau male dominateur prend tout son pied. Son rythme change ensuite, devenant au fil de lenchaînement de ses coups de reins de plus en plus appuyé, Jérém serrant progressivement ses doigts autour de mes cheveux, imposant le rythme infernal dune pipe sauvage
il saisit mes cheveux si fermement quil ne se rend pas compte que ses doigts attnt aussi mon oreille ; ses mains, ses bras attirent ma tête et ma bouche sur son sexe, le tout coordonné avec ses coups de reins, dans une frénésie de baise dont le coté excitant navait dégal que dans ma difficulté de plus en plus insurmontable à reprendre le souffle, à différer cet instant de répit qui maurait permis de retrouver mes esprits
A un moment je nen peux plus, je manque dair, je le repousse violemment. Instinct de survie. Il revient illico, je le repousse encore, jai besoin de reprendre mon souffle.
Attend
! je lui crie tout bas. Je baisse à peine ma tête, le souffle court, en train de reprendre mes esprits. Les odeurs de mec qui se dégageaient de son bassin donnaient lassaut à mes narines et me firent bientôt retrouver lenvie de lavoir dans ma bouche. Je neus quà relever à peine ma nuque pour que le signe fut interprété comme un feu vert. Jentrouvrît à peine mes lèvres et sa queue sy glissa illico, recommençant ses allées et venues si puissants et violents.
Sans un mot, ses envies devenaient mes envies. Plus rien dautre existait pour moi que son plaisir à lui. Sans un mot, tout passant par son attitude, par des gestes dune virilité insoutenable, une autorité plus forte que sil sétait adressé à moi dans les termes classiques:
Prends la bien au fond...
Jérém semblait pris dans une telle tempête des sens que rien autour de lui navait plus de valeur
ce nétait quun bête enragée dont le seul but était de jouir, le plaisir montant le rendant complètement déconnecté de toute empathie et de toute conscience vis-à-vis de ses agissements. Fallait-t-il imaginer, comme jaimais le faire, que cétait la tempête des sens qui le rendait si sauvage et si brutal ? Ou bien, admettre quil prenait du plaisir à me traiter ainsi? Sa raison séclipsait-t-elle devant léruption du plaisir ou alors était-t-elle au service dun érotisme débridé teinté dune nuance de sadisme? Sa brutalité était-t-elle une conséquence de son état dexcitation ou une volonté délibérée ?
Quoi quil en soit, ce soir là Jérém était plutôt en forme, plutôt surexcité
je ne lavais jamais vu dans cet état là, même pas quand il avait un peu bu
on aurait dit que ça faisait une éternité quil navait pas baisé
peut être depuis la gâterie dans les toilettes du troisième ? Plus de 48 heures ? Aurait-t-il même oublié de se branler pendant cette insoutenable période dabstinence? Javais du mal à le concevoir, mais essayer dy croire augmentait encore mon excitation et maidait à supporter les assauts de plus en plus violents portés par sa queue dans ma bouche.
Au bout dun long moment de fellation de plus en plus sauvage et brutale, le mec se retira soudainement de mes lèvres. Je le vis se positionner face au mur juste à coté de moi, y appuyer ses mains, incliner son buste et cambrer ses reins
sa rondelle offerte ne laissait aucun doute quant à ses envies
quand la question est si clairement posée, la réponse ne peut être que précise et exhaustive. Je mapprêtais à mengouffrer dans cette partie de lintimité du beau mâle quand un autre détail anatomique capta mon attention.
La position du bassin telle que Jérémie lavait posée, faisait que ses bourses pendaient bien nettes dans son entrejambes, mettant en évidence le galbe délicat, émouvant et parfumé de ses testicules. La tentation était trop forte. Je décidai alors de le surprendre, quitte à me faire jeter. Ma langue se pose alors juste en dessus de ces bourses bien remplies et si invitantes, elle se met à lécher la raie du milieu, jouant avec ces couilles si douces et si lourdes, massant tour à tour lune et lautre, sengouffrant entre elles, les faisant monter, redescendre, jouant littéralement avec, pendant que mon nez respirait à plein régime les odeurs masculines sy dégageant.
Je guettais la réaction de mon jeune et fougueux amant vis-à-vis de ce changement de programme inattendu
mes craintes se dissipèrent aussi tôt, lorsque je sentis sa respiration se faire plus profonde et irrégulière, signe évident dune montée de plaisir assez conséquente. Je poussais mon effronterie jusquà en gober une et de la garder un instant bien au chaud sur ma langue
et comme là encore jeus limpression que mon initiative avait passé le crash test, je naurais pas supporté de ne pas réserver le même traitement à sa sur jumelle
faut être juste et cohérent dans la vie. Aller au bout des choses.
Une fois de plus, jétais arrivé à le surprendre, me voilà fier comme Artaban. Preuve en est que sa main gauche avait glissé sur sa queue pour entreprendre de la branler tout doucement. Je prenais vraiment du plaisir à jouer ainsi avec ses coucougnettes et javais envie de my attarder longtemps ; hélas, jétais en face dun garçon qui avait les idées plutôt claires quant à ses envies
alors, quand il avait un truc derrière la queue, il ne lavait pas ailleurs
le mec voulait que je moccupe de sa rondelle et un mouvement davancement de son bassin plutôt soudain sonna la fin de la recréation, cette récréation que je métais octroyée de façon unilatérale et quil devait estimer avoir bien assez longtemps tolérée, la fin de ce moment de pur bonheur passée à jouer avec ces jolies boules, ces boules que jaimais tant car elles nétaient pas moins que le cur même de sa virilité.
Il me commanda ainsi, sans un mot, rien quavec une communication corporelle qui ne laissait guère place aux interprétations, de bien lui lécher la rondelle, chose que je fis pendant un long moment et avec un entrain qui semblait le ravir au delà de toute espérance. Décidemment, Jérém avait lair survolté ce soir là
Plus tard je me rendis compte que dans la pièce planait une odeur qui ne métait pas vraiment inconnue, une odeur que je me souvenais avoir sentie la nuit du plan avec son cousin, une odeur que, associée à une cigarette grossièrement roulée, mi consumée et abandonnée sur la table de nuit, me fit comprendre quil sagissait de cannabis. Ce qui donnait à mes yeux des nouveaux éléments dexplication concernant lattitude déchaînée et limite brutale du jeune homme.
Ma langue saffairait sur et dans son petit trou, goûtant à la peau fine et chaude de sa rondelle, se poussant de plus en plus loin dans son intimité la plus inviolée.
Putain, c'est terrible, vas y, continue, c'est trop bon !
Jérém était presque dans un état second. Décidemment la parole serait restée une denrée rare ce soir là. Sans prévenir, il éloigna ses fesses de ma bouche ; il se retourna et me présenta à nouveau ma queue devant ma bouche. Le mec qui navait jamais cessé de faire coulisser ses doigts sur son sexe était visiblement au bord de la jouissance. Il mavait dit « Prend ma queue, je vais jouir dans ta bouche, tu vas tout avaler » ça naurait pas été plus clair.
Au lieu de quoi, sans un mot, il avança son bassin, il appuya son gland sur mes lèvres tout juste ouvertes et un jet épais en jaillit ; il laissa glisser sa queue entre mes lèvres mettant quelques coups de reins plutôt vigoureux au terme desquels il finit déjaculer le reste de sa semence dans ma bouche.
Putain, quel bonheur de se faire dabord défoncer par un petit con sexy pareil! Un petit con qui jouit dans ma bouche, qui range ensuite sa queue dans son boxer, remonte son pantalon sans même se préoccuper dagrafer sa ceinture ou de passer un t-shirt, sans madresser le moindre regard, pour aller fumer en terrasse le reste de cette « cigarette » quil avait attrapée au passage sur sa table de nuit.
Il en revint cinq minutes plus tard. Ceci explique pourquoi six minutes plus tard jétais allongé sur le dos, un coussin sous mes fesses, le pieu de Jérém bien enfoncé dans mon fion, ses coups de reins me labourant de fond en comble et me procurant un bonheur sans égal. Voir le mâle en train de baiser dans toute sa splendeur, voilà lextase. Etre sa femelle, lélue de sa queue, voilà le statut que jambitionnais par dessus tout en ces moments dexcitation. Je le regardais là, dressé devant moi, son bassin sagitant autour de mon trou de balle, sa queue complètement enfouie en moi, ravi du contraste extrême auquel jassistais, le contraste qui décrit au même temps la complémentarité parfaite de nos sexualités, le contraste entre le plaisir excessivement masculin que ce mec était en train de prendre et mon plaisir à moi, un plaisir plus passif mais également intense, un plaisir quà priori na rien de masculin mais qui était bel et bien le mien, ce mouvement de lime et de bien être que sa queue procurait par ses passages répétés, par ses frottements réitérés sur les parois de mon anus, les coups mis au plus profond des entrailles sollicitées à bloc. Le plaisir de voir ce mec prendre son plaisir. Le mec aimait baiser et moi jaimais me faire baiser. Cétait bon et cétait beau, cétait le nirvana. Je mentendis gémir de plaisir. Comme une petite chienne en chaleur.
Vas y, couine comme une vraie petite pute
Cest bon, Jérém
je chuchotai
Plus fort
Cest trop bon ça, cest le pied
Vas y, plus fort encore, dis le que tu adore te faire défoncer par un mec qui a une bonne queue
Ah oui, putain, ta queue est fabuleuse
elle me donne un pied de ouf
Tas envie den prendre plein le cul
Oh, oui, vas y prend ton pied, autant que tu vois, et remplis moi
Je vais te remplir, oui, je vais te fourrer ta chatte de petite pute
Jadorais le voir en train de me baiser tout en minsultant, me traitant de salope; je fondais en matant les mouvements de sa petite chaîne sur la peau douce de ses pectoraux, je jouissais en regardant limage du plaisir se projeter sur lécran de son visage, dans sa respiration ; et son odeur, son parfum, tout un univers de sensations olfactives qui me shootait comme le plus puissant des joints
Ses coups de reins étaient de plus en plus amples et rapides, le plaisir que je retirais du passage déchaîné de sa queue était tel que je faillis jouir sans me toucher. Mon corps tout entier était secoué par la violence de ses assauts puissants et sans retenue.
Je vais te remplir
tu vas avoir le cul qui déborde avec tout ce que je vais te mettre
Je sentais, je voyais quil allait jouir. Ah, cet instant incroyable, si intense, si beau, si attendu, si excitant et si passager, qui nous happe quand on se rend compte quun beau garçon va se vider en nous
cest toute la beauté du monde qui se presse dans nos yeux à ce moment là, tout le bonheur possible pour notre esprit. Et quand on voit les spasmes traverser son corps, quand lorgasme fait évaporer son esprit, là on saccroche pour ne pas défaillir. Oui, je faillis tomber dans les pommes quand, en lisant entre des signes révélateurs ses paupières qui tombent, les lèvres qui souvrent dans un râle incontrôlé je vis littéralement passer sur son visage les giclées qu'il était en train d'injecter en moi.
Il saffala alors sur moi, épuisé, ventre contre ventre, sa peau sur le coton de mon t-shirt, son visage dans mon cou
Je sentais une telle chaleur, une telle plénitude générée par la présence de sa queue dans mon trou, par le bien être de sentir tout le poids de son corps sur moi, alors, quand je crus deviner les prémices des mouvements qui lauraient rapidement mené à sortir de moi, je ne pus mempêcher de lui lancer :
Sil te plait, reste encore un peu en moi
Je navais pas fini de parler quil se relevait déjà, me dominant de tout son torse et toute sa masculinité. Sa queue était toujours en moi.
Vas y, branle toi !
Programme inédit et surprenant quil mannonçait le lascar. Jentrepris alors dexécuter son souhait. Et alors, quel plaisir inattendu, quelle excitation extrême que de me branler, le fion envahi par la présence débordante de sa queue, rempli et fourré de son jus de mâle
comble du comble du bonheur et de lexcitation, javais même la sensation que Jérém éprouvait un certain plaisir à me regarder me branler ; encore mieux, jeus à plusieurs reprise limpression, pendant que je travaillais mon manche, quil continuait à mettre des coups de reins légers entre mes fesses
je giclai ainsi rapidement sur le bas de mon t-shirt, mon orgasme décuplé par la présence de Jérémie, ce fantasme sur pattes, cette virilité insoutenable et par la présence de sa queue en moi, mon anus se contractant autour de son sexe lors des éjaculations, me renvoyant ainsi une surprenante sensation dinvasion, doccupation de mon intimité qui faillit me faire partir en plein délire de gémissements.
Javais joui, je métais vidé dans un orgasme plutôt intense et copieux ; quà cela ne tienne, ses coups de reins navaient guère cessé, au contraire, ils reprenaient de lampleur
putain, il était à nouveau en train de me tringler, sans même avoir déculé
quelques minutes à peine après avoir joui
putain de mec !
Sa queue, lubrifiée par sa précédente éjaculation, glissait avec une facilité extrême entre mes fesses
il souleva mes jambes avec ses bras puissants, mes pieds posés sur ses épaules, me pilonnant avec une vigueur inédite et compétemment déroutante, quand on pense que le jeune étalon était à sa troisième galipette en quelques minutes à peine
Ses gestes étaient puissants, précis, virils. La queue bien au chaud dans mon intimité, il allait me féconder à nouveau
sa respiration était profonde, il soufflait comme un petit taureau en rut.
Il commença assez gentiment, mais ses va-et-vient prirent rapidement une ampleur et un déchaînement sans précédents
au bout dun moment, javais le cul endolori, presque en feu
mon excitation retombée après mon éjaculation toute récente, lémoustillement de le voir prendre son pied en moi ne suffisait plus à couvrir la douleur que gagnait de plus en plus mon bas ventre et mon ti trou
pour la première fois je me retrouvais à espérer que sa jouissance arrive vite pour que cesse le supplice
javais de plus en plus mal, mais je nosais pas lui demander darrêter
malgré ma volonté de le laisser aller au bout, mon visage devait montrer ma peine, car à un moment Jérém me lança dune voix rageuse :
Ten as déjà assez que je te démonte le cul
nest ce pas
tu vas me supplier darrêter
Je ne répondis pas.
Vas y, espèce de pute, tas envie de te faire défoncer mais tu ne tiens pas le coup, cest ça ? Vas y, dis le que tas envie de crier que tas le cul cassé et que tu me supplies darrêter..
Nouveau silence gêné et troublé de ma part.
Vas y, putain
Devant son insistance, je décidai enfin de le contenter.
Oui, ta queue est tellement puissante, tes tellement un vrai mec que jai le cul en feu, arrête sil te plait
Espèce de salope
Jen peux plus, tu es trop, tu mas épuisé
tu mas eu
Tu vais attendre encore un peu, ça va venir, je vais encore te fourrer comme tu le mérites
Je ne pouvais pas lui faire ça, lui empêcher de jouir une dernière fois.
Vas y, mec, vide toi encore dans mon ti cul
Et il jouit. Encore. En moi.
Tiens, prend ça, prend ça, encore, tu vas en avoir plein le
Sans quil puisse terminer sa phrase, je le vis senvoler à nouveau dans un grand râle de plaisir qui marquait également leffort physique produit pour atteindre ce nouvel orgasme, comme en témoignaient également létat de son front et celui de son torse, désormais dégoulinants de sueur
plein le cul
- arriva-t-il à articuler dans un dernier effort, les mots se perdant au fond de sa gorge privé de souffle, juste avant de dégager presque violemment mes chevilles de ses épaules et de saffaler à nouveau sur moi, complètement épuisé et privé de ses forces, appuyé ventre contre ventre, son visage dans le creux de mon cou, tourné vers mon épaule, sa queue toujours en moi
Le mec ne bougeait plus, pesant de tout son corps sur le mien, sa poitrine bougeant au rythme de sa respiration accélérée, son souffle chaud sur mon épaule
Je crois que là il va rester un moment
surtout si je ne lui demande rien
il a lair tellement épuisé quil va récupérer un instant avant de se relever
putain, putain, putain
il est tombé comme un lapin après le coït
il est là sur moi, son corps chaud et tout moite de sueur contre le mien, vulnérable, si beau quon ne peut pas le décrire
son corps vidé momentanément de toute sa virilité, privé de toute volonté, dans un état dépuisement et dabsence total, sa puissance sexuelle évaporé dans la jouissance que mon corps avait collecté dans tous les endroits où il avait bien voulu lexprimer. Lodeur de sa masculinité planait autour de lui, menveloppait et se répandait dans toute la pièce.
Mes sens étaient encore enchantés dans un tourbillon de sensations qui les accaparaient totalement, ravis par des sensations visuelles, tactiles, dodorat, de goût, douie qui me rendaient dingue.
Mais là, à ce moment précis, ce mec abandonné sur moi de tout son poids était une sensation qui balayait dun coup toutes les autres : cet abandon, cette petite mort qui suit lorgasme rendait à mes yeux ce mec attendrissant à un point que je ne peux même pas expliquer. Sur mon ventre je navais plus un étalon en rut, mais un garçon fragile à qui javais une envie folle de faire des câlins, de le serrer dans mes bras
et son cou à porté de ma bouche, cette tentation
trop envie de lui faire un bisou. De la folie.
Je passai ainsi un bon petit moment sans bouger, un moment qui sétira au point que je commençais à penser que Jérém sétait assoupi dans cette position. Sa respiration et son souffle étant les seuls éléments de vie dans la pièce plongée par ailleurs dans un silence complet. Et si cétait le cas, je commençais à en éprouver un bonheur sans précèdent, Jérém qui sabandonne sur moi, la tête dans le creux de mon épaule juste après mavoir fait lamour
juste après mavoir baisé, quoi
Je ny tenais plus
face à son immobilité prolongée, me convainquant quil devait vraiment être assoupi, je ne peux mempêcher de remonter mon bras libre pour lui caresser le bas de la nuque, là où ses cheveux son coupés si courts et où ils ont lair si doux
Ahhh, comble du bonheur, ma sensation était fondée
Sa peau et ses cheveux sont si doux à cet endroit que me doigts en sont surpris, mon coeur subjugué, ému, jai envie de pleurer tellement cest bon de le caresser, de sentir cette douceur tiède sous mes doigts
je sens mon cur semballer, une larme monte à mes yeux
ma poitrine a un sursaut léger qui ne trompe pas
je ne vais pas pouvoir me retenir
lémotion est trop forte alors que ma raison me dit « faut pas Nico, faut pas, faut pas quil te voit chialer
». Hélas, à ce moment là la raison navait plus darmes pour lutter contre le trop plein démotions qui débordait de mon cur
pendant que je mattardais dans ses cheveux le temps de deux ou trois passages légers de mes doigts, une larme perla de chaque coté de mes tempes
Toujours pas de mouvement de sa part. Malgré une envie irrésistible de le câliner et de le serrer dans mes bras, je ne mattarde pas davantage dans cette caresse du bout des doigts, jai trop peur de le réveiller et de le contrarier
De plus, jai besoin de me calmer, de faire retomber mes émotions et laisser sécher mes larmes avant quil ne se relève, je ne veux pas quil me voie dans cet état.
Pourtant, la cessation du contact avec cette région inexplorée de son corps, comme les premières secondes après la fin dune symphonie de Mozart dont on dit que cest encore du Mozart, ne fit pas cesser mon émotion et provoqua en moi un sursaut de tendresse irrésistible. Le souvenir du contact de mes doigts avec cette région de son anatomie, que je savais être hautement érogène et apaisant à la fois, par le correspondant sur ma propre anatomie, me procura une telle sensation de bonheur, un tel transport envers ce jeune homme abandonné sur moi que mon cur fut à nouveau débordé démotions, pris dune envie définitivement inéluctable de poser mes lèvres sur la peau mate de son cou.
Avec un petit mouvement de la tête, je ne résiste pas à la tentation
jeffleure à peine son épiderme que Jérém se relève de moi dans un regain de forces soudain et presque brutal. Il descend du lit, se poste devant moi, la queue à peine moins tendue, il me toise, lair mauvais, sans me lâcher du regard. Je baisse les yeux, attendant que lorage tombe. Je remarque alors des traces brillantes sur les abdominaux du beau garçon. Après sa dernière jouissance, il sest affalé sur moi, il est carrément tombé sur moi, et au contact de mon t-shirt trempé de mon jus il sen est souillé. Putain, sil le remarque ça va encore me tomber dessus
Lorage va se transformer en tempête
Au bout dun instant qui me parut durer une éternité, il me lance, froid et limite hostile :
Ne recommence plus jamais ça
Je ne métais pas trompé le soir après le départ de Guillaume, Jérém nest vraiment pas prêt pour ça. Plus tôt ce jour là, en jouant avec ma langue sur ses castagnettes, je métais fait la réflexion quaucun endroit de sa peau ne métait interdit dans la course vers son plaisir
hélas, fallait bien admettre quil y en avait bien certains qui létaient et que la mise à disposition de son corps à mon profit pour lui donner du plaisir sarrêtait à la base de son cou. Ce dernier, ainsi que ses cheveux, son visage, sa bouche, sa langue, voilà autant dendroits magiques dont laccès métait fermement interdit.
Il saisit alors de son jean, quil passa à vitesse grand V; il ramasse son paquet de cigarettes tombé par terre à coté du lit et il repart fumer en terrasse.
Pendant quil taffe, appuyé au pat le regard perdu en contrebas vers la rue, je me motive à prendre une douche. Sans lui demander. Il navait pas bronché la fois que son cousin sy était aventuré, je ne voyais pas parce que il en serait autrement avec moi.
Le passage sous leau chaude me fait un grand bien, je me sens revigoré et la douleur que je sens monter dans mon bas ventre, cette douleur que je sais par expérience va me tourmenter tout le week-end et me suivre pendant une bonne partie de la semaine suivante, sapaise provisoirement sous les bienfaits de cette tiédeur relaxante. En me baissant pour savonner mes jambes, je remarque dans le bac des traces rouges
je comprends de suite
la violence de ses assauts a fini par blesser mon ti trou. Je me disais bien quun jour cela devait arriver
Je me dis que ça ne doit pas être aussi grave et je continue à me doucher malgré la brûlure que je ressens à cet endroit. Je laisse couler leau assez longtemps, elle a un effet apaisant sur mon esprit également, comme si elle avait le pouvoir de nettoyer mon cur que je sentais sali après la violence des assauts de Jérém
Putain, jai vraiment eu mal
pourquoi je lui ai laissé faire ça
? Pourquoi cette rage de sa part ? Etait-elle vraiment due quau shit quil avait fumé avant et pendant notre partie de jambes en lair ? Cette douleur est elle supportable et légitime pour célébrer sa virilité ? Jusquà où suis je prêt à aller pour lui faire plaisir sexuellement ?
Je sors de la salle de bain quand Jérém passe la porte fenêtre. Il sarrête net et me laisse passer, sans un mot, sans me regarder. Je me rhabille à toute vitesse, sans trouver le moyen qui me paraisse opportun pour casser ce silence assourdissant.
Putain de mec, sexy et insupportable
appuyé au mur juste à coté de la porte fenêtre, torse nu, son regard à nouveau perdu dans la rue, il a lair si triste, si vidé quil en est touchant. Je suis déchiré entre lenvie de le frapper pour avoir été si violent avec moi et le désir fou de mapprocher de lui et de le serrer dans mes bras, malgré la violence quil a fait subir à mon corps et qui pulsait de façon de plus en plus insistante dans mon fondement
javais vraiment une envie déchirante de le prendre dans mes bras qui passait par dessus tout le reste
je me faisais violence pour me retenir, mon seul frein étant linsupportable certitude quil me repousserait, violemment qui plus est
Avoir tant de tendresse à donner, simaginer le bien quelle pourrait faire à celui à qui elle est destinée autant quà celui qui la dispense ; avoir en soi cette tendresse et la voir refusée, méprisée
quel gâchis et quelle tristesse ! Tant de tendresse à donner et un besoin si fort et déchirant den recevoir, ce ne serait quun tout petit geste qui me ferait me sentir autre chose que son trou, son vide couilles
javais mal dans mon corps et mal dans mon cur, javais envie de pleurer, javais besoin dun tout petit signe de sa part, une main sur lépaule, un sourire, même une poignée de main, un « au revoir » sans fuir mon regard
tout sauf cette froideur, cette absence quil menvoyait à la figure après mavoir utilisé pour se soulager
Javais à un point le cur lourd que je ne pus me résoudre à partir sans tenter un dernier truc :
Jérém
Quoi ? répondit-t-il, tout continuant à fumer sa deuxième cigarette, sans quitter la rue des yeux.
Jai envie de te prendre dans mes bras
Tu devrais y aller
On ta jamais fait un câlin ?
Je baise, je fais pas de câlins
Il sortit en terrasse et retourna sappuyer penché sur le rebord de la rambarde. La dernière image que jemporterai de cet après midi là était ce torse nu spectaculaire vu de dos penché en avant, se bras appuyés sur le rebord, ses beaux cheveux bruns dont mes doigts conservaient le souvenir tendre et ému, son jean scandaleusement bien taillé autour de ses fesses, le tatouage autour de son bras et cette chaînette sexy qui pendait à la verticale au dessus de son cou. Jérém sallumant une nouvelle cigarette. Tous simplement beau. Con, con comme un hétéro, mais si beau que ce nest insupportable.
En quittant sa chambre sans autre échange, je me dis que cette fois ci cen était fini pour de bon. Que jamais je naurai osé franchir à nouveau la porte de cette chambre. Ca faisait trop mal
trop mal de me tirer ainsi, sans un regard, sans un mot pour revenir me faire défoncer dès quil claquait les doigts
Lamour physique était génial, un feu dartifice, mais comme le chuchotait Gainsbourg :
oh mon amour... l'amour physique est sans issue.
Avec cette dernière image de Jérémie dans les yeux, ce sentiment de point de non retour, de solitude, de rupture définitive, son goût persistant dans la bouche, mon ti trou meurtri et de plus en plus douloureux, suintant lentement son jus dans mon caleçon, je me réfugiai sous la couette en serrant à moi cette chemise quil ne mavait jamais réclamée et dans laquelle je retrouvais dans les larmes tout son odeur, tour son souvenir.
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