Découverte Inattendue 5 - D'Autres Plaisirs Inconnus

Je me tortille sur mon siège, persuadé que tous les gens que nous croisons ou dépassons savent que je viens de me faire débaucher au-delà de l’imaginable par un homme – un homme ! – de deux fois mon âge, marié et père de deux s de surcroît. Je les imagine me traiter de traînée, de pute, de pédé, se moquer de moi… Mais s’ils avaient connu le plaisir que moi j’ai connu depuis hier soir, ils réviseraient leur opinion. Oh, oui. Ils seraient même jaloux, j’en suis sûr !

C’est la fin de l’après-midi. Monsieur, qui habite à la campagne, me ramène chez moi, près du centre-ville. Sa voiture file maintenant le long du boulevard principal de la ville, nous arriverons bientôt. À une intersection, Monsieur me dévisage de son regard dur que je commence à connaître et même, il me semble, à apprécier.

– Tu habites seul ?

– Oui, c’est assez petit, mais…

– As-tu une voiture ? J’imagine que non.

– Non, Monsieur, je n’en ai pas. Je me déplace surtout en vélo ou en autobus.

– Ça ira. Ton numéro de téléphone, maintenant, donne-le-moi.

– 418-562-XXXX. Monsieur.

– La plupart de mon temps, je le consacre à ma femme, à mes s et à mon boulot. Lorsque j’aurai du temps de libre ou que j’aurai envie de me vider, je t’appellerai, et tu devras être prêt en moins d’une heure.

– En moins d’une heure ? C’est que…

– Tu veux encore avoir droit à ça ? demanda-t-il brusquement en prenant ma main et en la plaquant sur son paquet volumineux même au repos.

Ses pantalons le moulaient bien et, sous mes doigts fins, je pouvais sentir la mollesse de ses couilles imposantes, la proéminence de son gland, la chaleur que dégageait l’ensemble…

– Oui, Monsieur, je serai prêt, couinai-je faiblement, admettant mon impuissance à résister à un tel argument. J’espère que vous trouverez du temps pour moi…

Mais qu’est-ce qu’il me prend de dire des choses comme ça, du genre qu’une pute dirait à son mac ? Je ne suis pas une pute ! Et je suis encore un être humain, j’ai encore une volonté propre, j’existe bel et bien sans cet homme que je connais seulement depuis vingt-quatre heures, non ? Non ?

– Une dernière chose : comment tu t’appelles ?

– Jean-François, Monsieur, répondis-je.



J’étais stupéfait de réaliser qu’après tout ce que cet homme m’avait fait et fait faire dans les dernières heures, il ne connaissait toujours pas mon nom. En même temps, c’était étrangement satisfaisant de penser que dorénavant, je n’étais plus qu’un simple objet de plaisir. Je devenais quelqu’un pour lui. Certes, j’étais entièrement dédié à son plaisir, comme il me l’avait bien fait comprendre, mais cette infime personnalisation me semblait à cet instant une touchante marque de reconnaissance.

– Voici ta trousse de salope, dit-il en me tendant un sac de tissu pourpre. J’y ai mis ce dont tu auras besoin pour débuter ton éducation, y compris des instructions détaillées. Si tu m’apportes satisfaction, nous la compléterons, sinon tu me la remettras. Ne l’ouvre pas tout de suite.

Avant même d’en découvrir le contenu, je savais que cette trousse me plairait et que je ferais tout pour apporter satisfaction à celui qui me l’avais remise. Car m’abandonner à cet homme me semblait désormais un chemin à la fois naturel et mystérieux; j’étais curieux de voir jusqu’où cette relation inenvisageable une journée plus tôt allait pouvoir me mener. Chez lui, il m’avait certes initié aux plaisirs entre hommes, mais il m’avait surtout appris que la soumission était pour le moi le moyen par excellence d’accéder à mon plaisir. J’étais fait pour susciter du désir et procurer du plaisir, c’était en apparence un peu avilissant, mais je savais désormais qu’au plus profond de moi, c’est ce que je désirais, ce qu’il me fallait. Je me sentais désormais nouveau et comme délivré d’un poids lourd à porter. Jamais je ne m’étais senti aussi bien, aussi apaisé qu’en devenant sien et en le laissant prendre possession de mon corps, tantôt avec la douceur de l’amant attentionné, tantôt avec la brutalité du mâle dominant par laquelle il démontrait clairement son ascendant sur moi, opposant ma faiblesse à sa virilité, ma vulnérabilité à son pouvoir. Mon esprit était fait pour être dirigé et mon corps pour être envahi, utilisé, possédé…

D’ailleurs, après que je me fus verbalement livré à lui afin d’avoir droit à sa semence une fois de plus, promettant avec insouciance de répondre à chacune de ses demandes et affirmant que désormais « ma bouche et ma chatte » lui appartenaient, Monsieur Marc n’avait pas hésité à me pousser un peu plus loin au cours des deux dernières heures que nous avions passées ensemble chez lui.


Une fois que j’eus avalé l’entièreté de son sperme toujours aussi épais et abondant, nous avions passé quelques minutes à nous détendre, lui lisant son journal tandis que je nettoyais son magnifique sexe encore à moitié dur avec de petits coups de langue qui durèrent bien plus longtemps que ce que nécessitait une telle opération. Je crois bien que cela ne déplaisait à aucun de nous. Monsieur Marc parut ensuite se lasser de sa lecture :

– Je t’aime bien, tu sais. Tu fais preuve d’une dévotion qui n’est en rien e, comme si tu nous idolâtrais, moi et ma queue. Non, non, ne t’arrête pas; écoute seulement et continue à lécher, tu le fais bien. Quand je t’ai choisi, au bar, je m’attendais à te débaucher un peu, puis je croyais que tu ferais ta vierge effarouchée et que tu partirais sans demander ton reste, comme la plupart des mecs font la première fois. Mais dans la voiture tu m’as sucé avec tellement de bonne volonté et tu m’as bu avec un plaisir tellement visible, c’est à ce moment que j’ai compris que tu étais fait pour ça. Tu ne le savais peut-être pas à cet instant, mais moi, si. Je me suis dit : « Lui, c’est vraiment une salope en devenir, il a tout ce qu’il faut. Il faut simplement qu’il soit encadré, dirigé d’une main ferme pour pouvoir véritablement s’épanouir, exploiter le potentiel qui dort encore en lui. » Et en ce moment, à voir avec quelle ardeur et quelle passion tu t’occupes encore de ma queue même si j’ai déjà joui et que je ne bande pas, je sais que je ne me suis pas trompé. Je ferai de toi une salope, crois-moi. Je t’éduquerai, je te dresserai, je te dompterai, même, s’il le faut, pour que tu en veuilles toujours plus. Est-ce tu comprends ce que je te propose ?

Tous ces mots qui auraient semblé à plus d’un dégradants, moi, je trouvais au contraire qu’il s’agissait de compliments. Oui, vraiment, j’étais flatté que cet homme hors du commun m’eut choisi, moi parmi tous les autres, parmi toutes les autres – sauf sa femme et sa secrétaire, Sophie, mais tout de même.
..

– Mais que voulez-vous dire par « une salope », Monsieur… ?

– Tu le découvriras en temps et lieu, ma belle. Il faut que tu me fasses confiance, et je te ferai découvrir des plaisirs que tu n’as jamais soupçonnés.

– Oui, Monsieur, je comprends et… et… j’accepte…

– Bien, bien. Puisque nous sommes sur une lancée aujourd’hui, ne nous arrêtons pas ! Tu me l’as dit toi-même, ton corps m’appartient. Et je compte bien faire le tour du propriétaire aussitôt que possible, c’est-à-dire maintenant. Tu m’as bien montré que tu savais procurer du plaisir avec ta bouche et ton cul, mais il me reste à savoir si tu es prêt à t’abandonner complètement à moi, à me donner le plein contrôle. Va ouvrir le tiroir en bas à gauche de la commode, nous allons maintenant commencer ton éducation pour de vrai.

Quelque peu hésitant quant à ce à quoi j’allais cette fois être soumis, je me dirigeai tout de même vers le meuble en question, m’agenouillai devant le tiroir et ouvris ce qui s’avéra être un véritable coffre aux trésors. Le tiroir contenait quantité de jouets érotiques qui allaient du plus simple des godes en silicone aux menottes en passant par plein de bracelets et de colliers de cuir, de doubles godes, de cravaches qui me firent craindre le pire, moi qui n’avait eu auparavant l’occasion d’en voir uniquement et fugitivement dans quelques scènes de films pornographiques…

– Rassure-toi. Rien de ce que je te ferai ne sera que douloureux. Mais avec moi tu apprendras que la contrainte et parfois même la souffrance constituent des chemins privilégiés vers un plaisir décuplé. Et puis, ne m’as-tu pas promis de faire ce que je te demanderai ? Je te l’ai dit, tu dois apprendre à me faire confiance.

– Oui, Monsieur…

– Alors, apporte-moi les choses suivantes : le plus petit bracelet de cuir que tu trouveras, les pincettes reliées par une petite chaîne, la large bande de tissu noir, une boule de métal, une chaînette, la boule de caoutchouc rose fixée à une lanière et, pour finir, deux godes de ton choix.


Étourdi par la quantité d’informations et la profusion d’accessoires qui se trouvaient devant moi, j’eus bien de la difficulté à rassembler tous les objets que m’avait demandés Monsieur Marc. Quand vint le temps de choisir les deux godes, j’hésitai à peine, optant rapidement pour un dildo réaliste noir assez gros et une sorte de long gode rouge dont chaque extrémité était orné d’un gland. J’allai ensuite déposer tous les jouets sur le lit près de mon Maître.

– Reste debout, bras croisés dans le dos. Tiens-toi droit. Voilà, comme ça. Attends-moi, je reviens.

Monsieur Marc sortit alors de la chambre brièvement pour revenir avec une petite caméra vidéo montée sur un trépied.

– Ne t’inquiète pas, jamais les photos ou les vidéos que je fais ne sortiront de cette maison sans ta permission. Je n’ai pas non plus l’intention de m’en servir pour te menacer ou te faire chanter, ce n’est pas mon genre. De toute façon, tu es déjà très docile, que voudrais-je de plus ? Si je te filme, là, c’est simplement pour que ma femme puisse profiter de cette séance, elle qui aime tant ce genre de jeux.

– D’accord, Monsieur, je comprends, répondis-je, en partie rassuré.

Monsieur prit alors le minuscule bracelet de cuir et profita du fait que je ne bandais plus pour le placer autour de mes couilles pour bien les séparer de mon sexe qui s’était aussitôt remis à durcir. Il me banda ensuite les yeux avec la pièce de tissu en faisant deux tours pour être bien certain que je ne voyais plus rien. Puis, une sensation fulgurante me traversa le téton gauche et aussitôt après le droit. Monsieur m’avait mis des pincettes sur les seins; il prit même soin de tirer à quelques reprises sur la chaînette qui les reliait pour s’assurer qu’elles étaient bien en place.

– J’avais remarqué que tu étais sensible des seins, comme ma femme. D’ailleurs, tes tétons sont très développés pour un gars, ça va me permettre de bien jouer avec eux. Une bonne salope doit aussi savoir prendre du plaisir, et montrer à son Maître qu’elle apprécie ce qu’il lui fait subir. Elle est soumise à ses désirs les plus primaires, c’est pourquoi elle a soif de sexe.

– Oui, Monsieur, c’est vrai. Même si vous venez de me baiser, j’ai encore envie de vous… J’ai envie de vous sucer encore et encore, j’ai envie que vous me baisiez de plus en fort !

– Mais cette fois, tu ne me suceras pas et je ne te baiserai pas non plus. Il faut que j’aie encore de l’énergie ce soir pour honorer ma femme comme elle le mérite. Tu dois apprendre à accepter que tu n’es pas mon premier souci, loin de là. Ma femme passera toujours avant toi.

– Je comprends, Monsieur.

– Maintenant, as-tu quelque chose à dire avant que tu perdes le droit de parler ?

– Quoi ? Euh… Je… Non, Monsieur, pas vraiment…

J’eus à peine le temps de terminer mon semblant de phrase que ma bouche se fit écarter par ce que je devinai être la boule rose munie d’une lanière. Autant elle m’avait semblé petite dans le tiroir, autant dans ma bouche elle me paraissait désormais énorme, distendant mes lèvres, m’empêchant définitivement de parler.

– Monte sur le lit, à quatre pattes, me dit Monsieur Marc en me donnant une claque sur les fesses.

Il relia ensuite je ne sais trop comment le bracelet enserrant mes couilles à la chaînette des pinces à seins et ajouta des poids à l’ensemble, ce qui me fit aussitôt pousser un cri de douleur : mes testicules étaient tirées vers le bas, comprimées comme jamais par la gravité avec sans doute un solide coup de main de la boule de métal que Monsieur m’avait demandée de lui apporter. De même, mes tétons étaient dangereusement étirés par cette traction et devaient ressembler aux trayons d’une vache. J’avais le souffle coupé tellement c’était la sensation était intense, bien qu’après seulement quelques secondes je n’étais déjà plus en mesure de déterminer s’il s’agissait uniquement de souffrance ou bien d’un étrange mélange de douleur et de plaisir qui, passant par mes couilles et mes tétons – deux parties de mon corps en général peu sollicitées lorsque je cherchais à me satisfaire – irradiait l’ensemble de mon corps.

– La douleur fait déjà peu à peu place au plaisir, n’est-ce pas ? Tu te surprends à aimer cela, hein ? Je te l’ai dit. Si tu me fais confiance, la souffrance te mènera au plaisir à tout coup. Et crois-moi, ce n’est que le début. Plus tard, c’est toi-même qui me supplieras de te ligoter, tu m’apporteras toi-même dans ta gueule la cravache avec laquelle je te dresserai.

Je l’entendis ensuite ouvrir un tiroir, puis revenir vers moi. Un liquide froid s’écoula alors entre mes fesses et des doigts en badigeonnèrent ma rondelle, sans toutefois y pénétrer. Ce fut plutôt l’extrémité d’un des godes qui se posa sur mon anneau et tenta d’y entrer. Le fait de ne rien voir, même s’il était très angoissant, rendait aussi les choses terriblement excitantes. Mon imagination travaillait à fond pour prévoir la suite des choses, mais chaque fois Monsieur parvenait à me surprendre.

– C’est vraiment impressionnant, je t’ai défoncé il y a à peine une heure et tu es déjà redevenu tout serré. Tu as un cul tellement élastique, c’est impressionnant ! Mais maintenant, laisse-moi entrer, détends-toi.

Aussitôt dit, aussitôt fait, je relâchai les muscles de mon cul pour laisser passer le gode. À ma grande surprise, toutefois, Monsieur Marc n’avait pas choisi le plus étroit des deux godes. C’était plutôt le monstre noir qui m’écartait brutalement mes petites fesses. De plus, cette fois, celui qui s’enfonçait en moi – ou plutôt celui qui le contrôlait – ne cherchait aucunement à prendre du plaisir en sentant les parois de mon cul; son unique but semblait être de m’écarter le plus possible, de tester mes capacités. La douceur n’était donc pas de mise. Déjà, à sa deuxième plongée, il était à moitié enfoncé en moi et je me sentais sur le point d’éclater tellement il était large. À la troisième, il rencontra une résistance dans son forage qui força Monsieur à insister quelque peu, à pousser plus fort pour que mon cul s’ouvre, ce qu’il fit d’un coup, sans que je contrôle quoi que ce soit. L’énorme gode toucha alors le fond de mon rectum, complètement enfoncé en moi, qui ne me retenais pas pour gémir de ce qui était pour l’instant essentiellement de la douleur.

– Tu dois le sentir, me murmura Monsieur en cessant ses mouvements et en me caressant le dos et les fesses, ce gode est plus imposant que ma queue, ce qui n’est pas peu dire. Mais tu l’as pris en entier sans trop chialer, je suis fier de toi. Le simple fait que tu l’aies choisi dans le tiroir m’en dit beaucoup à ton sujet. Tu portes en toi, inscrit dans tes gênes, le désir de plaire à un mâle et celui d’en vouloir toujours plus, peu importe les circonstances.

J’acquiesçai faiblement, comme assommé par l’intensité de la pénétration que je subissais avec passivité. Chaque allée et venue du gode en moi me faisait un tantinet osciller et libérait ainsi des ondes de plaisir dans mes couilles et mes seins. Je savais confusément que cela me conduisait à associer la sodomie à un plaisir généralisé et donc, dans l’avenir, à la rechercher encore plus activement.

– Tu penses comme une salope, tu agis comme une salope, bref…, ajouta Monsieur en abaissant un instant mon bâillon-boule.

– Je suis une salope, prononçai-je doucement, comme sous le coup d’une révélation.

– Pardon ? Je n’ai pas entendu.

– Je suis une salope, Monsieur !

– Exactement, ma belle, tu as tout compris. Abandonne-toi maintenant. Laisse la douleur se transformer en plaisir et montre à ton Maître que tu aimes ce qu’il te fait.

Armé de son gode, Monsieur me bourra sans jamais s’arrêter pendant une dizaine de minutes, puis, au moment où je me sentais sur le point de défaillir tellement mon plaisir était démesuré bien qu’en même temps mêlé à une souffrance certaine, il s’arrêta net, laissant le braquemart de silicone au fond de mon cul.

– Regarde comme tu es belle comme ça, me dit-il en soulevant mon bâillon pour me montrer une photo de mon cul qu’il venait de prendre avec son téléphone. Cette grosse queue noire qui transperce tes petites fesses toutes blanches, c’en est indécent, c’est insensé, c’est magnifique. Si seulement je pouvais te laisser me sucer en ce moment, je le ferais, je te laisserais déguster ma semence pour te récompenser, mais ce n’est hélas pas possible.

Il me retira alors lentement l’énorme gode et, sans que je le veuille, mes fesses se tendirent vers l’arrière comme dans l’espoir de récupérer ce qui venait de leur échapper, mais ce fut peine perdue.

Je n’eus heureusement pas à rester vide bien longtemps. Quelques secondes plus tard, un autre gland de silicone – plus petit celui-là – se fraya sans difficulté un chemin dans la béance de mon cul. Je le sentais à peine, jusqu’à ce l’autre extrémité du même gode, aussi pourvue d’un gland, force pour venir rejoindre la première. Puis, Monsieur enfonça peu à peu le long gode replié en moi, ce qui m’arracha une série de hoquets de plaisir. La sensation était nouvelle et exquise; au lieu de simplement me transpercer comme le jouet précédent, celui-ci travaillait tout en largeur à écarter les parois de mon cul qui n’avait sans doute jamais été aussi élargi que maintenant. Le plaisir en était véritablement insoutenable et semblait n’aller qu’en grandissant, puisque même si mon orifice s’élargissait, le double gode, lui, cherchait toujours à reprendre sa position initiale et donc à l’élargir encore et encore.

Monsieur vit bien que j’étais transporté de plaisir même si l’écartement dont j’étais victime me provoquait aussi une certaine souffrance. Afin d’accen ces deux sensations à la fois, il entreprit de rougir copieusement mes fesses avec des claques sèches, sans appel. Chacune me faisait me cambrer avant de reprendre ma position initiale, ce qui avait pour effet de faire osciller de plus en plus le poids suspendu à mes couilles et à mes seins. Je finis par laisser échapper de longs feulements tellement cela faisait mal. Ce n’est qu’environ à la dixième claque qu’une agréable vague de chaleur traversa finalement mon corps pendant que mon anneau se contractait frénétiquement autour du double gode plantée en moi.

– Voilà, dit-il, je crois que tu es à point maintenant. Je vais aller prendre une douche. Reste où tu es, belle comme tu es, fière, le dos droit, les bras raides, ton cul rouge bien en évidence. À sa manière, une bonne salope se doit d’être forte : elle doit pouvoir endurer. Si tu lâches la position, si tu cèdes, je le saurai en regardant le film avec ma femme et je te punirai en conséquence lors de notre prochaine rencontre.

Sa douche dura bien une dizaine de minutes durant lesquelles je fus à quelques occasions près de lâcher prise tellement la douleur de mon cul écarté et de mes tétons et de mes testicules étirés était intense. Mais plusieurs fois, juste comme je croyais succomber, la douleur faisait place au plaisir sans que j’y comprenne quoi que ce soit et je me mettais alors à trembler et à gémir tout seul, à quatre pattes sur le lit, incapable de résister à ce plaisir certainement autant physique que psychologique, totalement soumis à cette douce .

Le son de la douche s’arrêta enfin et, un peu plus tard, Monsieur revint dans la chambre où je l’entendis marcher autour de moi, comme pour observer sous toutes les coutures l’esclave qu’il convoitait. Peut-être avait-il pris la caméra vidéo et s’assurait-il ainsi de filmer la scène sous tous les angles possibles pour le bénéfice de sa femme ? Je n’en savais rien. Tout ce que je savais, par contre, c’est que mon corps n’en pouvait plus d’être tiraillé par toutes ces sensations contradictoires. Je craignais ce qui allait peut-être suivre autant que je le désirais de toutes mes forces.

– Tu sens comme je bande en te voyant comme ça ? dit-il soudain en frottant sa queue sur mon visage, puis en caressant mes lèvres distendues et recouvertes de salive avec son gland turgescent.

Je tremblais de tout mon corps tant l’envie d’avoir son sexe en moi était puissante. Il aurait pu me demander n’importe quoi, je l’aurais fait sans hésiter si ma récompense avait été de le sucer ou de me faire baiser par ce mâle hors du commun. Quelques secondes plus tard, quand il abaissa mon bâillon-boule et qu’un torrent de salive s’écoula de ma bouche trop longtemps scellée, je crus que mon désir allait être exaucé :

– Qu’est-ce que tu veux, petite salope ? Tu m’as l’air toute tendue…

– S’il vous plaît, Monsieur, baisez-moi ! Je vous en supplie, Monsieur, baisez-moi ou laissez-moi vous sucer au moins, j’ai besoin de sentir votre queue en moi…

En même temps que je le suppliai, je tentai de happer son sexe avec ma bouche, mais le fait que j’avais les yeux bandés n’arrangeait pas les choses. Je ne me souciais même plus de la douleur que me causait chaque mouvement, tout ce qui importait était de saisir cette bite, de la mettre au chaud entre mes lèvres pour qu’ensuite elle me défonce et me gratifie de sa semence chaude et goûteuse. Plus que l’esclave de cet homme, je devenais maintenant plus que jamais esclave de mes sens. Tout mon corps sans exception réclamait ce sexe.

– Quoi ? Tu veux encore que je t’encule ? Tu es vraiment la plus chaude des salopes. Allez, ma belle, approche ta bouche.

Fébrile, j’ouvris la bouche encore plus grande en attendant de sentir le sexe de mon mâle s’y frayer un chemin, mais je ne sentis que la boule de caoutchouc reprendre sa place entre mes lèvres. J’étais tellement frustré que je si j’avais pu j’aurais hurlé de colère. Il me fallait cette queue ! J’en avais besoin !

– Tu peux gémir tant que tu veux, ça ne changera rien. Tu dois apprendre qu’il y a une différence fondamentale entre ce que tu veux et ce à quoi tu as droit, c’est-à-dire ce que moi, je veux. Et comme j’ai tout ce que tu veux et que tu n’as rien que je ne peux trouver ailleurs, c’est toujours moi qui aurai le dessus. Toujours.

À ce moment, je respirais tellement fort que cela suffisait à faire bouger le poids suspendu sous moi et à me procurer à nouveau ce mélange de douleur et de plaisir qui était mon lot depuis la dernière heure et qui montait de plus en plus en moi, au point que je me sentais près d’exploser.

– Ma parole, tu souffles comme une truie ! Ne t’inquiète pas, je vais bientôt te libérer. D’abord, descends du lit et agenouille-toi à mes pieds.

Le simple fait de changer de position et de concentrer la traction sur mes seins fit monter en moi un plaisir tellement immense que je faillis jouir sans me toucher ! J’eus tout de même assez de lucidité pour obéir à mon Maître et me placer près de lui, non sans difficulté étant donné le bandeau que je portais toujours. Je sentis ensuite qu’on me passait quelque chose autour du cou, mais dans un ultime effort je réussis à ne pas montrer ma surprise.

Monsieur me retira ensuite mon bandeau et je pus enfin saisir le monde avec mon sens le plus précieux, la vue. Je faisais face à la caméra, mais cela me rendait moins honteux que motivé à me donner plus complètement. Auprès de moi, Monsieur portait des vêtements d’été tout ce qu’il y a de plus naturel, excepté que son short beige était déformé par une érection monumentale. Il tenait à la main une sorte de laisse métallique que je suivis des yeux pour constater qu’elle était reliée à un collier de cuir rose qui enserrait mon cou gracile. Je pus aussi constater que mes tétons étaient bel et bien déformés et rougis par le traitement qu’ils avaient subis. Quant à mon sexe, il était si dur et si gorgé de sang qu’une simple touche de la main aurait probablement suffi à me faire jouir.

– Je pense que ma petite salope a envie de jouir, n’est-ce pas ? demanda Monsieur, plus à la caméra qu’à moi, tout en tirant sur la chaînette reliant mes couilles à mes seins, ce qui m’arracha un nouveau gémissement.

J’opinai frénétiquement de la tête, espérant cette fois que, faute d’avoir eu droit à son sexe, je pourrais tout de même être satisfait de cette manière.

– Eh bien, vas-y ma belle, branle-toi. Jouis sur mes pieds.

Sans me poser de questions, j’obéis à cet ordre. Il ne fallut que trois aller-retour de ma main sur ma queue pour que j’expulse ma semence sur le pied de mon Maître, qui resta de marbre durant ce temps. La jouissance fut excessivement puissante, mais tellement brève que j’en ressentis un peu de déception, me disant même que, tout compte fait, le mélange de plaisir et de douleur qui s’était étalé sur les deux dernières heures la surpassait probablement, ce qui semblait encore une fois confirmer que je m’épanouissais davantage dans la soumission.

Monsieur ne me laissa pas réfléchir plus longtemps à ces considérations et libéra brusquement ma bouche du bâillon-boule.

– Lèche maintenant. Allez, petite chienne, lèche le jus de chochotte que tu as craché sur mon pied, m’ordonna-t-il en tirant sur ma laisse comme on l’aurait fait pour un animal qui aurait tardé à obéir.

Sauf que moi, je ne tardai pas à obéir. J’étais bien dressé. Sans hésiter et oubliant le plaisir-douleur qui s’emparait à nouveau de mon corps revenu à l’horizontale, je me penchai vers son pied pour lécher les restes âcres de ma jouissance, je suçotai un à un les orteils de mon Maître jusqu’à ce qu’ils fussent immaculés, comme si chacun avait été une petite bite venant de cracher sa jouissance. À la fin, il prit même un malin plaisir à m’enfoncer son pied pour me voir me débattre avec ses orteils qui distendaient ma bouche. Ce n’est que lorsque je cessai de broncher qu’il arrêta son manège. Il me caressa ensuite la tête en me félicitant avant d’enfin me retirer les pinces à seins et le bracelet autour de mes couilles.

– Qu’est-ce qu’on dit à notre Maître qui nous a permis de jouir ?

– Oh, merci, Monsieur, répondis-je du fond du cœur en blottissant mon corps frêle contre ses jambes puissantes, mon visage à la hauteur de la déformation causée par son sexe.

– Va te laver, maintenant, dit-il en détachant la laisse mais en me laissant mon collier. Tu as trois minutes. Ensuite, je te ramène chez toi. Oh, attends un peu, j’ai oublié de t’enlever ton gode. Tourne-toi, montre ton cul à la caméra. Penche-toi, écarte les fesses. C’est ça, ajouta-t-il un instant plus tard en extirpant le double gode mon fondement. Ma foi, ce n’est plus un cul que tu as, c’est un hangar à bateaux ! Si j’avais le temps, j’y ferais entrer ma main. Tu me supplierais alors d’arrêter, puis tu m’implorerais de continuer, tu pleurerais de plaisir, tu perdrais complètement la tête. Mais dommage, ce sera pour une autre fois ! Allez, va te laver maintenant. On part dans dix minutes. Et garde ton collier jusqu’à ce que je te permette de le retirer. C’est pour bien montrer ce que tu es.

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