Jeu De Foulard

Je viens te rejoindre sur le lit. Tu t’es assises, appuyée contre le mur, portant encore ce délicieux soutien gorge noir assorti à un string très tentant.

Tu m’interroges du regard en voyant que je dissimule quelque chose dans mon dos.

Je te présente alors mes mains.

- Ma chérie, je te propose un petit jeu

En voyant deux bandeaux, l’un rouge, l’autre noir, tu es inquiète.

- Rien de bien méchant, bien au contraire. Voici les règles : si tu choisis le bandeau rouge, je te le mets autour des yeux et ensuite, tu pourras me demander absolument tout… vraiment. Je m’exécuterai. Si tu choisis le bandeau noir, je te le mets autour des yeux, mais là, c’est moi qui décide de ce que je te ferai, absolument tout…

Tu me réponds d’une simple moue, sceptique, mais surtout, je pense que tu n’es pas rassurée.

- Lequel choisis-tu ma puce ?

Tu regardes les deux bandeaux. Tu hésites. Ta main passe au dessus des miennes.

Puis, tu choisis … le rouge.

- Ma douce chérie a choisi. J’exécute…

Tu me tournes alors le dos pour que je puisse facilement occulter tes yeux.

- Hé, et on ne triche pas ma puce ! Je vais doubler le tissu pour être sûr !

- Quoi ? Tu me crois de mauvaise fois mon Ange, me réponds-tu, taquine

- Je veux éveiller tes sens, je veux être la prolongation de tes mains, de tes doigts, de tes envies.

- Alors, qu’attends-tu mon coeur, j’ai hâte !

Je prends soin de bien te cacher les yeux, car je me dis qu’une fois allongée, tu risque de voir dessous. Mais je ne veux pas non plus trop le serrer.

Tes jolis yeux ont disparu. J’attends alors tes recommandations.

Tu tends les bras pour te repérer. Tu effleures mon corps

- Hé, ma puce, ce n’est pas du jeu !

- Pardon mon Ange, mais j’ai du mal à savoir où je suis

Tu touches le bord du lit, puis tu t’allonges de tout ton long

- Mon coeur, je ne serai pas contre un petit massage des jambes…

- A ta guise, ma puce

Je commence alors par le dessus de ton pied que je prends entre les mains, puis je remonte sur ta cheville.

Je saisis ton mollet et j’avance jusque sous ton genou. Je recommence trois ou quatre fois. Ensuite, je saisis ta cuisse que je masse avec douceur. L’autre jambe n’est pas en reste.


- Huum, que cela fait du bien… des mains sont si douces… Viens embrasser mon ventre !

Je m’allonge en partie sur toi, avec bien l’intention que tu sentes mon excitation. Je pose les lèvres sur ton nombril et je glisse la langue dedans… Je dessine de petits ronds dedans et autour. Puis, je m’en échappe et je viens embrasser le reste de ton ventre. Au début, surprise, chaque contact te fait contracter tes abdominaux. Un petit jeu s’installe entre ma bouche et eux… Te surprendre !

- Mes hanches t’appellent mon coeur

Sans un mot, je glisse sur le côté. Je te mordille tendrement…

- Mon chérie, je sais qu’ils sont cachés, mais tu as le droit de t’occuper de mes seins aussi.

Du coin de l’oeil, j’observe ta poitrine, encore dissimulée sous le soutien gorge. Mes baisers me guident vers eux… Je m’attarde sur le dessus tandis que d’une main, j’en libère une partie. Je ne lui laisse aucun répit et je le consomme aussitôt. Je prends le bout de tes tétons entre mes lèvres. J’attends une remarque, une autre demande, mais rien. Qu’à cela ne tienne, la nature t’a dotée de deux seins : il m’en reste encore un. Bientôt, ton soutien gorge n’est désormais qu’un bout de tissu inutile, voire, encombrant. Je passe de l’un à l’autre, ou j’en pétris un tandis que je goûte à l’autre. Je vois ta poitrine se gonfler. Tu restes désespérément muette : tu ne laisses échapper que des soupirs langoureux.

- Mon coeur, dis tu enfin, j’ai envie de te “sentir” sur mon corps

Je m’approche de toi, pour que nos peaux soient en contact

- Non mon Ange, pas ainsi… J’ai envie de te “sentir” m’effleurer. J’ai envie de sentir l’envie que je te donne. J’ai envie de l’imaginer…

femme_bandeauJe comprends mieux ma gaucherie. J’enlève mon boxer, puis je m’approche de toi. Je m’arque boute sur toi. Dans une situation “normale”, mon sexe n’aurait eu aucune difficulté à te toucher. Mais, là, tendu, je n’ai pas l’effet escompté. Je me baisse alors un peu plus pour qu’il te touche. Ce n’est pas suffisant à mon gout. Je m’allonge à tes côtés, puis, usant de lui comme d’un pinceau, je souligne les courbes de tes hanches. Je vois que tes mains se retiennent de me saisir.

- Je te veux… plus près encore mon Ange… encore plus … près….

Je me redresse alors. J’avoue que je suis pris dans ton jeu et je suis tes paroles.

Je m’agenouille à côté de ton visage. Mais tu ne peux pas me voir. Tu t’es prise aussi au jeu et tu ne tentes même pas de me chercher des mains. A moi de m’offrir à toi…

Je m’approche un peu plus jusqu’à ce que mon sexe touche ton épaule. Je suis découvert !

Tu tournes le visage, avec un délicieux sourire gourmand. Tu tends tes lèvres pour m’attr. Ta langue telle une tête chercheuse explore l’espace. Je t’aide un peu en guidant mon sexe vers elle. Dès que nos extrémités se rencontrent, ta bouche suit le guide et se referme affectueusement sur mon gland. Tu le goutes délicatement. Par moment, ta bouche se fait plus gourmande et je vois mon membre disparaitre un peu plus en toi.

Puis, tu t’arrêtes, le visage fixe.

- La position n’est pas évidente, mon Ange, cela me fait mal au cou… Tu veux bien me masser ?

Sans attendre mon avis, tu te tournes alors.

Je m'assois alors sur tes cuisses. Je commence à masser tes fesses puis je remonte jusqu’à ton soutien gorge. Au passage, je le dégrafe… Plus facile pour te masser, mais excellent prétexte. Mes mains courent sur ton dos, tes épaules, sans oublier ton cou, mal mené.

Je te sens onduler sous mes caresses. Je vois alors que tes mains ont disparues sous toi. Visiblement, ton plaisir ne trouve pas sa source uniquement dans mes caresses….

- Mon coeur, tu me fais un peu mal sur mes cuisses. Tu veux bien te relever un peu ?

- Oui ma chérie,

Je m’exécute et je reviens à genoux entre tes jambes.

- Mon chéri, j’aime l’égalité… Et là, je pense que nous ne sommes pas à arme égale…

Tes doigts saisissent le fin tissu de ton string et le font claquer pour me faire comprendre.

Je me substitue à eux et je n’ai pas de mal à le faire glisser le long de tes jambes.

- Ah, ça va mieux, je respire ! Maintenant, viens t’allonger sur moi. Je veux sentir la chaleur de ton corps sur le mien

Délicatement, je prends soin de te recouvrir, de te protéger de mon corps. Malicieusement, mon sexe vient se poser dans la fente entre tes fesses. Doux écrin qui m’accueille. Il épouse parfaitement mon membre.

Tu ondules imperceptiblement. Mon membre s’est installé dans cette vallée… Je me surprends à onduler aussi.

- Mon chéri, je te sens très… excité… me dis tu, avec un sourire dans la voix. J’ai envie encore de faire durer ce plaisir que tu me procures

- Oui, ma puce, que voudrais-tu encore ?

Tu t’appuies sur tes bras et tu te redresses à quatre pattes.

- Tu ne devines pas ? Je t’ai senti à mes côtés, je t’ai gouté, je t’ai senti sur moi… Maintenant, je veux te sentir en moi

Tu t’accroupis encore plus pour me présenter tes lèvres gonflées de plaisir, luisantes d’envies.

Je m’approche, ne pouvant résister à une telle proposition

Mes mains se posent sur tes hanches. Mon sexe suit tes lèvres. Il les remonte puis sent cette petite excavation. D’un léger coup de rein, j’inverse le mouvement et je m’introduis en toi.

Quelle douceur, quelle chaleur, quel bonheur…. J’ai tellement envie de toi. Je n’aurais pas imaginé que ce jeu qui finalement avait pour but de t’exciter ait eu autant d’effet sur moi !

J’oeuvre en toi, je ralentis, j’accélère. Mes mains te caressent, soulignent le galbe de tes fesses. Je me hasarde à glisser mon pouce entre tes fesses. Je plaque sa pulpe sur ton petit oeillet que je masse, de plus en plus profondément. Je me concentre tellement que j’en viens à glisser de ton intimité. J’en suis le premier surpris.

- Mon coeur, je te l’ai dis, je veux t’avoir en moi… j’ai envie aussi que tu me “sentes”….viens s’il te plait, maintenant, fais moi ce plaisir.

Je ne m’attendais pas à cela…. Je saisis mon sexe et je le présente à l’entrée de ton oeillet.

96524Mon gland s’écrase dessus. Je le laisse doucement passer cette première porte. Soudain, l’entrée s’écarte et mon gland disparait. Je reste un instant immobile, tant pour savourer le moment que pour te préserver. Puis, j’entame un très léger va et vient. Petit à petit, je m’introduis de plus en plus profondément en toi. Chaque centimètre est en soit une petite jouissance…. Nous ne faisons presque plus qu’un corps. Bientôt, mes cuisses viennent heurter tes fesses.

Les règles ont changé : tu viens me chercher de ta croupe. Nos corps claquent.

Soudain, cette ruade stoppe. Tu te cambres encore plus et tes mains viennent à la rencontre de mon sexe. Tu m’interroges, haletante :

- Tu m’as dis que je pouvais te demander n’importe quoi

Reprenant mon souffle :

- Oui ma douce puce

- Alors, maintenant, viens en moi

Je cambre mes reins au maximum. Désormais, seuls eux donneront le rythme. Et très vite, tu sens monter en moi ce plaisir, mon sexe se durcir, se tendre à l’extrême, juste avant qu’il ne déverse en toi, au plus profond de cette intimité unique que tu me fais l’honneur de m’offrir, ce liquide chaud…

J’accompagne mon orgasme d’un râle de plaisir intense…. Plaisir de jouir, plaisir de t'avoir fait plaisir…

A contre coeur, je me retire. Je dois rompre cette union. Je m’écroule à tes côtés. Toi, tu me regardes, amusée...

- Mon ange, où est l’autre bandeau ?