Lydie Et Son Lécheur


Sur son vélo jaune, Lydie ne passe pas inaperçue. Et pas seulement parce que ses cheveux, qu’elle porte attachés, sont assortis au cadre. C’est qu’elle s’arrête à chaque porte et même à chaque boîte aux lettres. Lydie est factrice. Après le tri du matin, qu’elle classe dans sa grosse sacoche, elle distribue le courrier dans son quartier habituel dont elle connaît désormais chaque porte. Sa silhouette grande et forte est bien connue des habitants. C’est une sportive qui a longtemps pratiqué l’athlétisme. Le lancer du disque. Pas un truc pour minettes. Mais elle a conservé un physique appréciable à force de pédaler sur sa grosse bécane qui, avec le sac, doit peser dans les 25 kg.

Lydie est mariée et mère de famille. Un mari de son âge (35 ans) qui travaille lui aussi à La Poste. Et deux gamins à l’école dont elle s’occupe l’après-midi, quand sa tournée est finie. C’est l’avantage de se lever de bonne heure. Le mari, lui, occupe la tranche horaire suivante. C’est plus pratique pour les s.

Alors, une vie bien rangée de petite fonctionnaire des services postaux ? Oui, la plupart du temps. Mais Lydie a un petit jardin secret. Tous les jours, aux alentours de midi, sa tournée l’amène chez M. Robert, un retraité élégant qui vit seul. La première fois, c’était pour signer le reçu d’un colis. La deuxième, un recommandé. La troisième, il l’a invitée à entrer pour prendre un verre. Il faisait une chaleur de four, Lydie crevait de soif. Et sa tournée était presque terminée. M. Robert lui a raconté sa vie. Sa carrière au ministère des Affaires étrangères. Ses missions un peu partout dans le monde. Lydie était fascinée. M. Robert, c’était autre chose que les petits fonctionnaires miteux de son entourage.

Au bout de quelques semaines, une certaine intimité est née. Lydie lui avait raconté ses soucis d’argent. Le couple avait acheté une maison et les petits salaires avaient du mal à suivre. M. Robert a fait un chèque.

« Vous me rembourserez plus tard. » a-t-il simplement dit. Lydie en a été toute confuse. Elle ne savait comment le remercier. Enfin, elle savait un peu… M. Robert avait les mains un peu baladeuses. Surtout sur ses fesses, il est vrai généreuses. Lydie laissait faire, jusqu’au jour où M. Robert lui a demandé une faveur :
— S’il vous plaît, j’ai envie de vous voir nue. Je n’ai pas vu une femme nue en vrai depuis très longtemps. Ne vous inquiétez pas, je suis impuissant.

Lydie a hésité. Elle avait envie de faire plaisir à M. Robert, mais de là à se mettre à poil devant lui…
— S’il vous plaît, juste les seins.

Il faisait chaud et elle n’avait pas grand-chose à enlever. Après tout, si ça lui faisait plaisir… Elle lui devait bien ça. Lydie exhiba deux superbes seins en poire, lourds et fermes. M. Robert y logea son visage comme dans un doux oreiller et téta comme un . Lydie en fut à la fois émue et émoustillée. Michel, son mari, ne prenait pas tant soin de sa poitrine. Elle se rhabilla et quitta les lieux infiniment troublée.

Le lendemain, rebelote. Mais cette fois, M. Robert demanda à voir « son cul ». Même topo ; il enfonça son groin entre ses fesses et lui lécha même l’anus. Jamais Michel n’avait fait ça à Lydie. C’était délicieux…

Le dimanche arriva. Lydie avait une folle envie de faire l’amour, excitée qu’elle était par M. Robert, et Michel fut sollicité trois fois en 24 heures, ce qui ne lui était jamais arrivé.
— Mais qu’est-ce qui t’arrive, chérie ? Tu fais une cure de gingembre ou quoi ?

Le postier finit son week-end lessivé alors que Lydie ne lui avait jamais paru aussi en forme depuis des lustres. Incroyable !

Après un lundi de repos, durant lequel elle avait pas mal gambergé, Lydie reprit son service et arriva comme d’habitude aux alentours de midi chez M. Robert.
— C’est mon anniversaire aujourd’hui : je vous offre le champagne, lui dit-il.

Lydie ne se fit pas prier.
Les petites bulles, elle adorait. Elle but une coupe, puis une deuxième, puis une troisième et se mit à rire pour un rien.
— Je suis saoule, lâcha-t-elle.

M. Robert la fit asseoir dans un fauteuil.
— Mettez-vous à l’aise, déboutonnez-vous, lui glissa-t-il d’un ton doucereux.

Lydie ne savait plus trop ce qu’elle faisait ; mais lâcher un peu le ventre, oui, c’était une bonne idée. M. Robert s’approcha pour lui masser l’abdomen. Et de l’abdomen, il passa au haut de la cuisse. Et du haut de la cuisse, au pubis. Lydie ferma les yeux et s’abandonna. Qu’il caressait bien ! C’est à peine si elle se rendit compte que son jean avait glissé sur ses mollets. M. Robert, assis à ses pieds, insinuait maintenant un doigt dans son slip. Lydie gémit et n’opposa aucune réaction quand le retraité tira sur l’élastique. Mieux, elle l’aida. Et quand il glissa son mufle sur sa vulve devenue soudain très humide, elle soupira de plaisir et écarta grand ses cuisses. La langue de M. Robert titilla d’abord son clitoris puis pénétra dans son déduit et s’y attarda comme un sexe. « Mon Dieu qu’elle est agile, cette langue ! » pensa Lydie, de plus en plus ouverte. Elle avait glissé ses mains sur la nuque de M. Robert et imprimait son rythme. La langue allait et venait sur la vulve, en profondeur ou en surface. Elle glissa même jusqu’à la limite de l’anus et Lydie se cambra pour faciliter son exploration. Elle avait l’impression de dégouliner sur le menton de M. Robert. L’orgasme la fouetta alors qu’elle avait coincé la tête de son lécheur entre ses deux solides cuisses de discobole. Elle en fut toute retournée, confuse, mais ravie.

Dès lors, rendez-vous fut pris chaque jour. Lydie se dépêchait d’accomplir sa tournée pour garder la dernière demi-heure à M. Robert. Un jour, c’était le fauteuil, un autre jour la table de la cuisine, un autre jour encore la salle de bains. Cul nu, Lydie s’appuyait sur la baignoire et M. Robert, assis par terre entre ses jambes, laissait sa langue courir sur la fente humide.
Ou bien lui écartait les fesses pour titiller son anus. C’était divin. Lydie jouissait presque à tous les coups. Elle repartait sur son vélo jambes flageolantes, la vulve en feu et encore plus excitée par le frottement de la selle. À ce moment-là, elle aurait pris n’importe quelle bite, pourvu qu’elle fût pénétrée. C’était le seul regret qu’elle avait. M. Robert ne pouvait pas aller plus loin. Le Viagra ? Elle y avait pensé, mais au fond elle ne souhaitait pas un véritable coït. Lécheur il était, lécheur il devait rester. Michel, son mari, était sollicité presque tous les soirs mais échouait à la satisfaire car il rentrait tard. Il fallait attendre le week-end. Insupportable !

Un jour, Lydie demanda à M. Robert de la « doigter ». Celui-ci accepta et ramona délicatement l’intimité de la factrice. C’était agréable mais insuffisant pour la faire jouir. Non, décidément, rien ne valait la langue. Et une vraie queue bien dure et chaude pour compléter. Elle s’en ouvrit à son lécheur, qui s’assombrit.
— Je savais qu’un jour ou l’autre tu voudrais plus ; mais je ne peux pas, tu le sais. Si tu veux, on arrête là.
— Non, non, on continue encore un peu, riposta Lydie, que ces intermèdes érotiques dans sa triste tournée ravissait.

Quelques jours plus tard, surprise : M. Robert n’était pas seul. Un jeune homme d’une vingtaine d’années, très grand et très mince, se leva à son arrivée. Lydie voulut se retirer mais le retraité l’arrêta.
— Ne t’en vas pas. Je te présente Grégory, mon neveu. Il est venu passer quelques jours chez moi.

La conversation s’engagea, assez banale. Lydie regrettait cette présence qui la privait de sa gâterie habituelle. Mais le jeune homme était charmant, très séduisant même. Et Lydie fut ravie d’apprendre qu’il était athlète puisqu’il pratiquait le saut en hauteur. Du coup, on parla sport et performances. Ce jour-là, Lydie ne fut pas honorée sexuellement mais repartit conquise par sa nouvelle connaissance.


Devait-elle entrer le lendemain ? Elle s’interrogea, mais M. Robert devait la guetter car la porte s’ouvrit.
— Votre neveu n’est pas là ?
— Pas pour le moment. Viens.

Lydie, comme à son habitude, s’empressa de se débarrasser de son jean, de son slip et de ses baskets pour s’offrir à la langue de son lécheur, cette fois sur la table de la cuisine. Assis sur la chaise, M. Robert la dégustait avec son habileté habituelle et Lydie ronronnait de plaisir, attendant l’inévitable orgasme. C’est alors qu’apparut dans l’encadrement de la porte la haute taille de Grégory. Lydie sursauta et ferma les cuisses, expulsant M. Robert. Le jeune homme était entièrement nu, sa longue queue maintenue en érection par sa main. Lydie chercha des yeux son slip et son jean mais ils étaient trop loin. Elle bredouilla :
— Euh, excusez-moi, je dois partir.
— Mais non, reste. Tu vois bien que tu plais à mon neveu. Détends-toi et laisse-moi continuer.

M. Robert la repoussa sur la table, lui rouvrit les cuisses et fourra son groin là où il était précédemment. Lydie ne quittait pas des yeux le neveu, sa longue queue fine, son torse parfaitement glabre et musclé. « Vraiment une belle bête ! » se dit-elle. L’excitation la reprenait sous l’effet de la langue diabolique du retraité mais aussi du spectacle offert par le jeune homme et du désir qu’elle lui inspirait. M. Robert se retira et invita Grégory à s’asseoir sur la chaise face à Lydie :
— Allez, à toi maintenant ; montre-lui ce que tu sais faire avec ta langue.

Lydie se dit plus tard qu’elle aurait dû protester et briser là. Mais non, une force irrésistible l’avait poussée à ouvrir encore plus grand les cuisses et à saisir la nuque du jeune homme pendant qu’il la léchait à son tour. M. Robert observait avec attention le travail buccal de son neveu, qui finit par arracher des soupirs d’extase à la factrice. C’est alors que le retraité sortit de Dieu sait où une capote qu’il tendit à Grégory :
— Allez, mets ça et baise-la : elle n’attend que ça.

À nouveau, Lydie aurait dû se révolter. Pour elle, être léchée, ce n’était pas tromper. Elle avait toujours été fidèle à Michel, même si parfois elle avait été tentée par l’adultère. Mais quand Grégory, debout devant la table et dûment capoté, présenta son dard contre sa vulve, elle posa ses mollets contre ses épaules et se coucha sur la table, offerte, soumise et vaincue par l’envie de pénis. Quand il entra en elle, lentement mais profondément, elle cria. Un cri rauque de femelle en chaleur. Fouillée et labourée, elle avait tout oublié : M. Robert, sa tournée, son mari, ses gosses. Elle ne pensait plus qu’à cette bite dure et ce torse superbe qui lui procuraient un plaisir inouï sur cette table de cuisine.

Tout en la besognant, le neveu alternativement lui pétrissait les seins et lui écartait les fesses. Le va-et-vient dura un bon moment, ce qui la changeait des brefs allers et retours de Michel, si vite, trop vite satisfait. Puis le neveu lui prit les mains et l’entraîna sur le canapé du salon. M. Robert suivait en caressant son sexe flasque sorti de son pantalon. Là, Grégory la prit en levrette et les peaux claquèrent tandis que M. Robert, assis sur le canapé à côté de la factrice, se masturbait en ne perdant pas une miette du plaisir de son amie. Celle-ci jouit férocement et intensément alors que son amant lui avait imposé un rythme insensé, une vraie rafale de coups de queue… Elle s’affala sur les coussins, vannée mais comblée.

Une liaison était née. Chaque jour, à la même heure, sauf quand elle avait ses règles, Lydie retrouvait Grégory pour un accouplement torride sous l’œil ravi de M. Robert, qui y allait parfois de la langue pour soutenir son neveu. La factrice avait deux hommes pour elle toute seule et elle n’en revenait pas de sa chance. M. Robert photographiait et filmait leurs ébats « pour son usage personnel » ce dont elle ne voulait pas douter. Le soir, elle retrouvait Michel dans le lit conjugal mais, à la grande satisfaction de celui-ci, lui fichait désormais la paix, tellement elle était gavée de sexe. Michel ne pouvait cependant pas ne pas noter qu’elle embellissait à vue d’œil. Elle rayonnait, perdait du poids et voyait la vie en rose. La logique aurait voulu qu’il se méfiât de ce changement ; mais il avait une bonne nature, peu soupçonneuse. Si on lui avait dit que sa femme se faisait baiser tous les jours par deux types, il aurait été le premier étonné.

Mais les plus belles histoires de cul finissent aussi mal que les histoires d’amour. Un matin, alors qu’elle triait son courrier, son chef de service appela Lydie. Il lui informa que la réorganisation interne allait l’affecter puisqu’elle changeait complètement de quartier. Elle en fut effondrée. D’autres collègues protestèrent aussi de ce changement, tellement ils étaient ancrés dans leurs habitudes et leurs relations avec les « clients ». Une grève éclata. Mais les postiers durent se résigner à l’inéluctable. Lydie prévint M. Robert qu’elle ne passerait plus à midi « déposer son courrier ». Un autre facteur la remplacerait. M. Robert accusa le coup autant que Lydie. Ce jour-là, sa langue fut littéralement diabolique et la factrice fut presque agitée de convulsions. Tous deux promirent de se revoir.

Les événements en décidèrent autrement. Un des s de Lydie tomba malade et après sa tournée, elle se consacra à lui en alternance avec Michel. Plusieurs semaines s’écoulèrent. Mais elle pensait toujours à son lécheur et son neveu. Un jour qu’elle était en congé, elle prit la direction du domicile de M. Robert, qui ne répondait plus au téléphone. Elle sonna. Pas de réponse. Une voisine passa la tête à la fenêtre et la reconnut.
— Ah c’est vous ? Vous venez voir M. Robert ? Mais c’est qu’il n’est plus là. Il a eu une attaque, et maintenant il est en maison de convalescence. Je crois qu’il ne va pas très bien. Vous voulez l’adresse ?

Lydie prit le papier, monta dans sa voiture et prit aussitôt la direction de l’établissement indiqué. Une infirmière la conduisit à la chambre de M. Robert. Il était assis dans un fauteuil roulant, le menton sur la poitrine. Un mort-vivant. « Le cerveau a été touché, il ne reconnaît plus personne. » l’avait prévenue l’infirmière.

Lydie lui prit la main, la mit sur son sein. M. Robert releva la tête, la regarda d’un œil vide et retira sa main. La mort dans l’âme, Lydie se retira. Elle n’avait même pas pu lui demander des nouvelles de Grégory.

Désormais, Lydie a repris ses habitudes sur son vélo jaune dans ce quartier qu’elle a fini par adopter. Son est guéri, son mari a repris son devoir conjugal et dominical et elle a repris le footing. Un jour pourtant, elle a reçu une lettre recommandée pour la transmettre à un monsieur d’âge mûr qu’elle n’avait fait jusqu’à présent qu’entr’apercevoir. Elle a sonné ; le monsieur lui a ouvert, dans un élégant peignoir d’intérieur.
— Cela fait un moment que je vous observe avec votre vélo. Vous êtes vraiment charmante. Voulez-vous me permettre de vous offrir un apéritif ? Il est midi ; c’est l’heure, non ? Et ça vous fera une petite pause.

Et Lydie est entrée.

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