Un Réveillon De Luxure
Nous sommes 4 couples. Ce jeune couple à peine marié de 8 mois semble perdu au milieu de nous, couples déjà bien aguerris aux choses du sexe.
Elle, belle, fragile, timide, osant à peine soutenir un regard appuyé. Un peu apeurée quand on évoque amour sexe et bagatelle. Sa peau est blanche, blafarde, une finesse qui laisse voir les battements de la moindre de ses artères. Elle a des grands yeux, de la couleur du cur des huitres, mélange de vert, de bleu, de blanc crème... coiffés de longs cils à peine soulignés d'un maquillage discret. Elle porte une jolie robe crème aux fines bretelles qui laissent nues ses épaules. Elle est courte à mi cuisses. Ses jambes sont fines mais pas maigres. Des mollets galbés qui se prolongent par des chevilles fines à en paraître fragiles. Elle les a vêtues dun fin collant couleur chair. Non des bas Dimup ! Elle a passé, pour déshabiller ses pieds, des escarpins à talons à bandelettes de cuir, fines qui sarrêtent à la naissance du galbe du mollet et qui feraient le bonheur du moindre fétichiste des pieds de femme
Son allure est divine. Sa robe en fin coton flotte à chacun de ses moindres mouvements. De dos une cambrure de rein laisse préjuger des rondeurs dune Vénus Callipyge. Elle se déhanche dune manière innocente, sans vulgarité ni excès. Cette fille est une sorcière. 22 ans.
Sa poitrine ! Pas trop grosse, non, comme on les aime. Les pointes hautes, effrontées, qui vous collent tellement fort au regard que vous ne pouvez plus vous en détacher. Vous sentez sans le voir quelle a remarqué que vous la regardiez dans les seins. Alors, timidement, comme pour sexcuser dêtre aussi désirable, elle baisse les yeux en signe de honte, dhumiliation. Ses parents qui ont dû lui dire de ne pas exciter les hommes, ne pouvaient imaginer quune femme puisse la désirer. Je la désirais passionnément dès le premier instant que je lai vue. La mise en garde nétait pas de mise.
Son mari, le malheureux, est ordinaire.
Les hommes présents navaient dyeux que pour elle. Moi aussi. Je suis sûre que tous, le mari excepté la voulaient séduire. Moi la première.
A table ; il faut la voir tenir sa fourchette avec délicatesse, douceur. Ses longs doigts, fins, racés aux ongles soignés à peine teintés sont en harmonie avec le reste de son corps. Elle est délicate jusquà ouvrir la bouche pour y introduire sa bouchée. Ses lèvres, marquées dun rouge délicat, se referment et avec une infinie délicatesse elle broie son aliment.
Je suis déjà amoureuse delle et je me surprends à imaginer ses lèvres sur les miennes, nosant pas lentreprendre pour une baiser damour. Je me sens mouiller. Elle est juste assise en face de moi et je ne perds rien de sa beauté et magnificence.
Les femmes la convoitent, la jalousent mais avec cependant une admiration certaine. On na pas le droit dêtre aussi séduisante !
Mon mari est à ses côtés et plusieurs fois je le surprends à tenter de mater dans son décolleté. Cest sûr, ses seins sont libres sous le fin tissu de sa robe et tous, on la enregistré dès son apparition au moment même où elle a ouvert son manteau pour sen débarrasser au début de la soirée.
Pendant le repas, les hommes se sont donnés le mot pour la sonder sur ses aspirations côté sexe. Cela na fait que la déstabiliser et la faire rougir. Elle regardait son mari comme une bouée de secours. Pervers, nos amis avaient pris soin de le faire boire un peu pour se rendre compte rapidement quil ne tenait pas beaucoup lalcool ! Elle allait être à notre merci !
Ces coquins, et avec ma complicité et celle des deux autres épouses, versent copieusement du bon vin dans son verre en insistant sur la qualité de ces vins exceptionnels. On lui demandait son avis, lobligeant à boire.
Le repas terminé nous sommes passés au salon attendre les derniers soupirs de 2014. On a servi un excellent cognac Luis XIII. Elle y a goûté. Elle a aimé jusquà en reprendre un verre. Son mari somnolait et risquait de manquer le passage à lan nouveau.
Tyffaine, cest son prénom. Lalcool aidant on sent que sa timidité sassoupit. Elle rit plus spontanément aux blagues plus que grasses des hommes avec leurs gros sabots. A qui peut se rendre le plus intéressant à ses yeux pour mieux la séduire. Elle est si belle, si gracieuse avec ses grands yeux encore remplis de lumière. Cest aussi cette naïveté qui mexcite, moi ! Jai tellement envie delle que je range tous mes grands principes de moralité : sil faut la faire boire pour lui baiser les lèvres et fouiller son sexe, sil faut la violer, sil faut lattacher
je le ferai. Et je crois que je ne suis pas la seule dans cette soirée. Son bonhomme insignifiant assiste à la curée sans se manifester, résigné sans doutes à la voir tomber dans la toile que nous sommes en train de tisser autour de sa jeune épouse. A moins quémule du roi Candaule, il trouve un plaisir à voir admirer sa belle jeune femme.
De toutes les manières, il lui est attribué ce soir le rôle ingrat de second rôle de cocu, si tout se passe bien. Je suis terrible, tant cette jolie jouvencelle me fascine.
On lui a indiqué de prendre place dans un profond fauteuil de cuir. Pudeur oblige, elle garde ses jambes serrées mais repliées de côté. Elle a tiré sur sa robe, comme les convenances limposent. Peu importe, elle ne perd rien pour attendre.
La fin de lannée approche. Tous, on a en tête le moment des échanges de baiser pour fêter le nouvel an.
Quand le décompte des dernières secondes à commencé de ségrener, nous nous sommes tous mis debout à nous regarder droit dans les yeux. Qui laurait le premier ?
Minuit, cest son mari qui a gagné. Normal ! Les autres couples ont fait pareil. Puis ce fut le mélange. Elle sest laissée prendre dans les bras de chacun, vraiment heureuse de la chaleur de nos vux. Elle nous aimait bien. La pauvre si elle avait su pourquoi !
Quand mon tour arrive de lui donner laccolade de bonne année, je lui prends la tête entre mes mains, une sur chaque joue, je la fixe droit dans les yeux. Un moment de silence sinstalle, puis lentement, pour ne pas leffaroucher, je lattire vers moi, face à moi. Quelques centimètres séparent nos lèvres. Lorsque je sens son souffle chaud sur mon visage, elle tente desquiver, mais fermement, je la maintiens de face et nos lèvres se rencontrent, furtivement mais sensuellement. Une caresse plutôt quun contact. Je crois quelle na pas complètement saisi la puissance de ce baiser, mais je la sens vraiment troublée. On sembrasse ensuite sur nos joues. Classique et sans importance.
Moi je sens que je mouille comme la chienne que je suis. Chacun la embrassée très chastement. Le mari a assisté, incrédule semble-t-il, devant la scène qui se déroulait malgré lui.
Cest lhôte du logis qui donne le signal de danser en mettant une musique de circonstance.
Plusieurs slows après, le mari de la jouvencelle sest endormi dans un fauteuil à lécart de la pièce ! Incroyable ! Cest le moment que je choisis pour inviter ma belle prétextant quelle na plus de cavalier.
Je la serre demblée dans mes bras. Je la sens se raidir. Je maintiens ma pression, elle se relâche, sabandonne. On danse. Encore un slow, puis un autre. Personne nose venir nous troubler. Puis lentement toujours pour ne pas leffaroucher, je lui prends le cou et attire sa tête contre mon épaule. Elle ne résiste pas. Au contraire, elle accompagne mon geste. De même quand je lui caresse doucement la nuque alors que jappuie ma poitrine contre la sienne, je ne sens plus aucune résistance. De mon autre main, je lui caresse le dos. Elle se laisse faire. Tout autour, les autres se sont assis et regardent ce qui se déroule devant eux. La petite a fermé ses yeux, docile, docilité qui doit beaucoup à lalcool quelle a bu. Nos jambes se touchent, je glisse une cuisse, elle souvre. Je la fais remonter doucement vers son ventre. Elle résiste un peu. Pas longtemps. Je la sens à ma merci, chasseur prêt à . Docile elle se laisse mourir, offrande suprême de la victime de sacrifice humain. Cest lhallali. A cet instant, une image me traverse lesprit : Cette jeune femme est si belle, si fragile, elle semble soumise, animal gracile, proie facile des prédateurs dans la savane. J'ai cette image de la gazelle, la gorge enserrée entre les crocs de la lionne. Ses yeux hagards ne montrent que l'incompréhension. Elle va mourir elle est déjà morte. La lionne attend pour la dévorer. Elle sait que c'est une question de minutes. Minutes terribles où l'une sait que sa vie s'échappe, l'autre qu'elle va se nourrir et nourrir ses petits. La proie se résigne. Le prédateur s'en empare.
Ma Tyffaine est cette gazelle, son prédateur ce soir c'est moi, pour nourrir les perversions sexuelles de ces messieurs et celles de mes envies amoureuses.
Alors sûre de ma force, je lui prends la tête, approche ses lèvres et lui dépose un baiser. Jentrouvre ma bouche pour linviter à faire de même. Je la sens qui hésite. Oh charmant refus qui se prolonge mais qui finit par céder. Nos pointes de langues se frôlent, elle me serre contre elle, prenant pour la première fois une initiative. Elle devient actrice de nos contacts. Elle sent bon même si quelques effluves de Cognac émanent de notre baiser. Je laime. Je la sens qui cède mais en même temps jai peur de rompre lenchantement. Qui est la fée, qui est la sorcière ? Tyffaine est maintenant ma proie. Ses lèvres sont chaudes, fiévreuses, dune extrême douceur. Notre baiser est subtil, et en même temps infernal. Je tremble, je le sens et elle doit sen rendre compte.
Visiblement cest une première pour elle. Son dépucelage de frivolités. Je la sens gauche dans son baiser, mais avec une réelle envie de bien faire. Jalterne des mouvements de langue, des baisers chastes sur ses lèvres, passant du baiser damour à celui de la perversité sexuelle. Elle me suit, je nen crois pas mes yeux. Si innocente il y a quelques minutes, si chaude en cet instant !
Je nen peux plus, ma main se glisse entre ses jambes et dessus sa robe je presse son sexe. Le tissu fin de la robe moffre de sentir son mont de Vénus, gonflé et sûrement surmonté de poils pubiens discrets. Un doigt simmisce, elle se cabre. Elle est choquée mais vite se ressaisit et me laisse la toucher. Je sens son souffle chaud contre mes lèvres, sa respiration saccélère, la mienne aussi.
Soudain, elle se redresse, me regarde et séloigne. Elle jette un regard vers son époux hors service. Elle nous regarde tous. Elle semble choquée, désappointée de sêtre abandonnée. Je lui souris, lui tends la main. Après quelques secondes dhésitation, elle la prend et vient se lover dans mes bras. Nous reprenons une danse langoureuse. Elle a perdu.
Cest le moment que choisit notre hôte pour venir se coller à elle, dans son dos et accompagner notre danse.
(à suivre, il nest quune heure cette année)
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