Rencontre Avec Une Femme En Déplacement Professionnel

J'aimerais vous raconter une histoire qui m'est arrivée il y a 5 ans environ. Je me trouvais à Londres en déplacement professionnel pour un congrès pendant quelques jours, où je me suis rendue avec quelques collègues. Je n'ai jamais vraiment aimé ce genre d'événements car je trouve que l'ambiance y est excessivement masculine pour ne pas dire machiste, même si personne n'a jamais été directement désagréable ou malhonnête avec moi. De plus tout le monde finit par se connaître plus ou moins, en tous cas de vue, à force de fréquenter les mêmes salons année après année.

J'étais donc présente sur notre stand où je présentais divers produits à nos clients potentiels. La fermeture du salon au public chaque soir est l'occasion de parler entre collègues et concurrents des affaires en cours. Notre plus grand concurrent avait son stand un peu plus loin, et je m'y rendis avec quelques autres collègues et connaissances pour boire un verre et faire du networking. Les hommes présents ont immédiatement commencé à se mettre le plus possible en avant, en somme à faire la grenouille qui voulait être plus grosse que le boeuf, en essayant d'impressionner le plus grand nombre avec leurs histoires. Je remarquai une personne que je n'avais jamais vue auparavant, qui se tenait timidement à l'écart en regardant les autres gens. C'était une jeune femme dont j'estimais l'âge à environ 30 ans. Je décidai d'aller me présenter et de lui parler, laissant ainsi mes collègues masculins continuer leur délire collectif.

- Bonjour, je m'appelle Karen X, je travaille pour Y, je ne crois pas déjà vous avoir vue ici ?
- Bonjour, Marjorie Z, enchantée. Non en effet, c'est la première fois que je participe à ce salon.

Je remarquai son petit accent français, et nous avons continué en français pour la suite (nous nous sommes présentées en anglais). Hélas nous n'avons pas pu discuter très longtemps, puisque ma société avait organisé un dîner pour ses employés, et que nous devions à présent nous y rendre.

J'aurais préfére tranquillement retourner à l'hôtel, prendre un bain et lire un livre dans mon lit. Je fis mes adieux à Marjorie, qui avait également un dîner de prévu avec des clients de sa société. Le repas s'est bien passé, mais la testostérone planait au dessus de nos têtes rendant ainsi l'ambiance étouffante, tout de moins en ce qui me concerne, alors que mes collègues continaient avec entrain leurs conversations "moi je". Dès le dessert terminé j'ai prétexté un début de mal de tête, et suis retournée à l'hôtel en taxi.

J'ai franchi la porte principale et me suis dirigée vers les ascenseurs. Passant devant le bar de l'hôtel j'y ai jeté un rapide coup d'oeil, et c'est là que j'ai cru reconnaître ma nouvelle "concurrente" assise seule au bar. Vue de dos elle avait la même couleur de tailleur, la même coupe de cheveux. Je décidai d'aller lui dire bonsoir.

- Bonsoir Marjorie, vous ici? Il semblerait que nous habitions dans le même hôtel, quelle surprise!

Son visage s'illumina aussitôt.

- Bonsoir Karen, oui effectivement nous sommes tous dans cet hôtel avec mes collègues.
- Je reviens du dîner avec mes collègues, mais pour être honnête avec vous je n'en pouvais plus et ai décidé de partir au plus tôt.
- Ne m'en parlez pas, à ma soirée je me serais crue dans la cour de récréation de mon école maternelle avec tous les hommes qui se comparaient pour savoir qui avait la plus grosse...

Nous nous sommes regardées pendant deux secondes, puis nous sommes parties en un éclat de rire. Je remarquai que son verre de vin était presque vide, et je luis dis :

- Est-ce que je peux te.. pardon.. vous offrir un autre verre ?
- Vous pouvez me tutoyer, oui merci j'accepte volontiers.
- D'accord mais vous me tutoyez aussi dans ce cas.
- Oui si vous.. enfin oui si tu veux.

Puis nous avons eu un autre éclat de rire ensemble. J'ai commandé nos verres de vin et nous avons discuté. Maintenant que la glace était brisée, nous avons fait le tour des anecdotes et ragôts sur nos collègues, ainsi que d'autres histoires dans notre domaine. Elle avait 28 ans, était originare de Paris mais s'était maintenant établie à Londres. Par moment je surprenais son regard se poser sur ma poitrine ou sur mes cuisses. Mais il fallait se lever le lendemain, et je ne pouvais pas me permettre de passer toute la nuit au bar de l'hôtel.

- Je suis désolée Marjorie, mais je dois me coucher tôt, demain sera une journée chargée pour moi.
- Je comprends tout à fait Karen, d'ailleurs je vais moi-même y aller aussi.

En appelant le barman, mon genou a effleuré la jambe de Marjorie, ce qui a eu sur moi un effet électrisant. Nous avons brièvement croisé nos regards, avec un petit sourire en coin. Nous avons payé, puis sommes parties en direction des ascenseurs. L'un d'entre eux était déjà présent, et nous y sommes entrées.

- A quel étage vas-tu Marjorie ?
- Au 5ème.
- Moi aussi je suis au 5ème.

Nous sommes montées dans un silence gêné, en regardant par terre. Arrivées à destination nous sommes sorties, et nous sommes dites au revoir pour la nuit.

- Bonne nuit Marjorie, nous allons sûrement nous croiser demain au salon.
- Merci bonne nuit, j'y compte bien.

Puis lorsqu'il a fallu rejoindre nos chambres respectives aucune d'entre nous n'a bougé, nous sommes restées à nous regarder dans les yeux. Au bout d'un moment j'ai craqué et je lui ai dit :

- Tu voudrais venir boire un dernier verre dans ma chambre ?
- Volontiers oui.

Nous nous sommes dirigées vers ma chambre et y sommes entrées. Une fois la porte fermée, nous sommes restées debout à nous regarder dans les yeux en souriant. Puis n'y tenant plus nous nous jetées l'une contre l'autre, scellant nos lèvres en un baiser passionné. Nos mains parcouraient tous nous corps, se frayant un chemin sour le veston, le déboutonnant, défaisant la jupe, jusqu'à ce que nous nous retrouvions en sous-vêtements. J'ai pris les petits seins de Marjorie dans mes mains et j'ai senti leurs tétons pointer à travers du tissu de son soutien-gorge, que j'ai dégrafé avant de le laisser tomber par terre. Je lui ai embrassé sa joue, mis ma langue dans son oreille, léché son cou, ses épaules, pour aller mordiller ses tétons du bout de mes lèvres.

Nous avons rejoint le lit et les caresses ont repris, cette fois sa main se faisait insistante au niveau de mon entre-jambes, elle ne pouvait manquer de remarquer à quel point je mouillais pour elle. Elle passa un doigt sous le tissu pour me pénétrer brusquement. Nous nous sommes littéralement arrachées le peu de tissu recouvrant encore nos corps pour nous retrouver dans le plus simple appareil. Marjorie me dit :

- Fais-moi jouir s'il-te-plaît, depuis que tu es venue me parler au salon je n'attends que ça...

Nos mains ont exploré la surface entière de nos corps, puis ce fut autour de la langue. Je frissonnais de plaisir de sentir ses doigts parcourir ma peau. J'ai placé ma bouche entre ses jambes et ai commencé à lécher son minou tout épilé et si doux. Ses lèvres étaient plus grosses que la moyenne, je les prenais entre mes lèvres pour les écarter et les sucer, pendant que mes doigts pénétraient sa petite chatte, quand ils ne massaient pas son clito. Marjorie se tortillait dans le lit, et finalement, n'y tenant plus, elle se laissa aller à la jouissance, me gratifiant d'un long gémissement me signifiant que ma mission était réussie.

Puis elle est venue se mettre entre mes cuisses, a relevé la tête et m'a dit :

- Je vais te montrer un truc si tu veux, je reviens.

Je la vis aller chercher quelquechose dans sa valise, et elle m'a dit de fermer les yeux. Je lui obéis, et je l'ai sentie revenir, son souffle tout près de mon minou.

- Tu es prête ?

Je sentis qu'elle faisait pénétrer un objet dans ma chatte mais je n'arrivais pas à saisir lequel. Finalement elle me dit :

- Tu peux ouvrir les yeux.

Je la vis, couchée la tête entre mes cuisses, tenant à la main un petit boîtier dont un fil disparassaît entre mes lèvres. Elle fit tourner un bouton sur le boîtier et une sensation de chaleur et de bien-être m'envahit. Je sentais une vibration intense provenir de mon intimité, vibration qu'elle faisait varier en tournant le bouton. Elle monta progressivement l'intensité, puis laissant tomber le boîtier se mit à me sucer mon clito. Je ne mis pas longtemps avant de jouir d'un intense orgasme, me secouant tout mon corps.

La respiration a mis quelques minutes pour revenir à la normale, ne parlons pas de mon coeur, puis elle a retiré l'objet. Il s'agissait d'un petit oeuf vibrant, que m'a-t-elle dit elle prenait toujours avec elle lorsqu'elle ne dormait pas chez elle, celà lui permettait d'égayer un peu ces soirées souvent monotones passées seule dans une chambre d'hôtel.

Nous nous sommes rendues compte de l'heure déjà avancée, et avons décidé qu'il serait mieux que chacune dorme dans sa chambre respective, sinon nous n'aurions pas eu une seule minute de sommeil.

Elle s'est plus ou moins rhabillée, puis j'ai discrètement vérifié que personne ne traîne dans le corridor avant de la voir s'éloigner vers sa chambre.

Nous nous sommes revues le lendemain mais dans un cadre strictement professionnel cette fois, et malheureusement nous n'avons pas eu l'occasion de nous revoir plus intimement, ni lors de ce salon ni plus tard. Nous sommes restées en contact, d'ailleurs nous le sommes toujours, et elle a rencontré la femme avec laquelle elle vit encore aujourd'hui peu après notre rencontre.

Bisous. Karen