La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode 376)
Suite de l'épisode N°373 - Lanniversaire du Marquis Edouard dEvans -
Le Marquis dEvans vient de laisser séloigner le Magister Kerkuar pour des plaisirs plus jouissifs en compagnie de sa soumise « rob » qui est suivie à quatre pattes par lesclave-femelle 17 du cheptel du Château, et ce après une « partie de pêche » au phallus qui fut des plus acrobatiques et excitantes. IL aperçoit au fond de la salle la roue avec la croix de Saint-André qui a été utilisée pendant le banquet au moment du feu dartifice. IL se rappelle que cest sur ce nouvel équipement, qui a été acheté spécialement pour la soirée anniversaire et qui rejoindra le grand donjon D/s du Château après la fête, quavait été attachée lune de Ses dernières acquisitions, Son esclave-soumise Thaïs MDE. Et que celle-ci tournait lentement au milieu de feux de Bengale et des bougies anniversaires scintillantes qui sauto-allumaient produisant des effets lumineux spectaculaires sur cette silhouette toute peinte en or sur laquelle les lumières venaient se refléter. Sans parler des quelques étincelles qui retombaient de ci de là (même si le système avait été sécurisé pour être sûr que la soumise ne puisse être blessée et brûlée outre mesure). Le Châtelain a hâte de découvrir de plus près cet appareil pour lequel IL a déjà présent à lesprit lidée de multiples jeux D/s pour faire tourner en rond et mettre la tête à lenvers à certains de Ses nombreux esclaves. Le Noble savance reconnaissant peu à peu son cher ami Maître MC2 qui vient dinstaller sur la roue la chienne-esclave N°1 quil avait tirée au sort en début de soirée.
- Très cher, ami, cher Maître MC2, je suis ravi de voir que vous vous apprêtez à tester cette nouvelle roue qui viendra compléter ma collection. Mon Majordome men a fait la surprise pour cette nuitée orgiaque, ce fut tellement plaisant de voir cette gerbe lumineuse qui tournait au moment du dessert, sachant que la soumise, qui avait été attachée et que, dans la pénombre de la pièce et de si loin, je navais pas reconnue à ce moment-là, comme étant ma fidèle esclave-soumise Thaïs MDE, devait avoir plein détoiles dans la tête au milieu de toutes ces flammèches pivotantes, flamboyantes et scintillantes.
- Mon cher Marquis dEvans, soyez sans crainte. Vous savez bien que léducation de vos esclaves est toujours parfaitement menée de « main de Maître ». Je ne peux pas en dire autant en ce qui me concerne. Ma soumise « reka » est bien là à mes pieds, mais elle pleure et tremble à lidée que je finisse par lattacher sur cette croix et que je mette la roue en mouvement pour lui mettre la tête à lenvers. Cest pour cela que je me suis résolu à attacher à cette place Votre esclave pour bien lui montrer quelle ne risquait rien et quelle aurait dû me faire plus confiance. Mais jai décidé de ne pas la punir en cette soirée festive, même si je pense que ce soir dans lélan de lexcitation de la soirée, elle aurait pu faire un effort pour se décrisper et me satisfaire, malgré le fait que je sais combien ma petite « reka » est toujours craintive face à toutes ces nouveautés quelle découvre depuis peu en réalité. Elle est encore si novice et ne progresse quà très petite allure, doutant toujours de ses prédispositions réelles à la soumission
. Monsieur le Marquis, croyez-Vous que jaurai dû impérativement la punir pour avoir refusé de se laisser attacher à la place de Votre esclave N°1 ?
- Très cher ami, il ne mappartient pas de juger de vos méthodes éducatives et encore moins de savoir ce que vous pouvez exiger, en fonction de son degré dinitiation, de votre soumise que je vois ce soir pour la première fois.
- Je reconnais bien là Votre sagesse dans Vos propos dépourvus de tout jugement et de toutes critiques. Je suis Maître Dominant certes, mais jai le sentiment dêtre quelque peu redevenu novice chaque fois que je dois me lancer dans une nouvelle relation D/s, car toutes les soumises sont de fait si différentes quil me faut aussi repartir à la découverte dune nouvelle personnalité, de nouvelles attentes, de nouvelles possibilités pour cette fleur que je veux faire éclore mais pas trop vite, au risque de la voir flétrir. Ma dernière soumise « line » qui était mariée dans sa vie vanille ma quitté il y a quelques mois, car elle a dû suivre son mari, muté pour raisons professionnelles. Jai accusé le choc de la séparation difficilement et jai voulu ne pas tarder à prendre en charge léducation dune autre jeune personne qui ignorait tout du BDSM et y entrait par la petite porte, ayant juste frissonnée à la lecture dun livre à grand succès qui avait suscité sa curiosité naissante, ouvrage que javais aperçu trainant sur son bureau, bien quen retrait et légèrement caché, ce qui mavait permis daborder la conversation et damener le sujet du BDSM sur le tapis, ce qui de fil en aiguille, nous a conduit lun vers lautre.
- Cher ami, je suis désolé dapprendre que votre précédente relation a pris fin dans ces circonstances, mais il est vrai que les vies vanilles, maritales, sociales et professionnelles, de nos dominé(e)s sont des moments sur lesquels nous navons quune maîtrise qui reste parfois relative.
- Monsieur le Marquis dEvans, ne soyez pas plus désolé que cela. Jai fini par men remettre, même si les premières semaines ont été assez dures à vivre. Dun autre côté, je devais my attendre, ma « line » était une soumise parfaite en séance D/s qui aimait lâcher-prise et se mettre à ma merci pour lexcitation que cela lui procurait, mais une fois rentrée chez elle, elle reprenait sa vraie identité et redevenait cette autre femme vanille pour sa famille que je ne connaissais pas dans ce contexte là et qui méchappait complètement lorsquelle se retrouvait dans les bras de son époux. Javais presque le sentiment quelle moubliait totalement jusquà la séance suivante. Mais jai tiré un trait définitif là-dessus, nen parlons plus, si Vous le voulez bien.
Maître MC2 marque un temps de pause, comme si symboliquement, cela lui permettait de refermer sur le passé ses pensées et son propos.
- Maintenant, je suis Le Maître de « réka », petite dominée en devenir à qui je nai pas encore remis son collier, car je veux quelle se sente elle-même prête à lassumer et que linstant solennel où je fermerai autour de son cou son symbole dappartenance représente un moment intense en émotions quelle noubliera jamais et quelle aura longuement désiré. Jai tant de choses à lui apprendre et à lui faire découvrir que cela me passionne à lidée de la voir grandir comme femme sensuelle et coquine dune part, et comme soumise dévouée et obéissante dautre part, lui permettant de se révéler à elle-même dans sa féminité et sa soumission innée
.
- Je ne connais pas votre petite protégée qui me semble effectivement très craintive par nature, car elle est recroquevillée contre votre jambe, presque tétanisée par tout ce qui lentoure. Ce nest pas à Vous que je vais apprendre que la punition nest absolument pas la seule solution pour arriver à ses fins. Elle na dintérêt que si elle est justifiée et si elle peut servir de leçon pour ne pas reproduire une erreur volontaire, et parfois même involontaire mais qui navait pas lieu dêtre commise. Et en tout état de cause, ce nest jamais la punition qui permet de surmonter une peur, mais bien la mise en confiance et lenvie que nous, Dominants, pouvons insuffler à nos soumis(es) pour que, de leur plein gré, ce soit eux qui viennent à nos pieds soffrir, sabandonner entre Nos mains et surtout Nous implorer de jouer, de tester, dinnover, de sévir si nécessaire, de les entraîner plus loin, de les guider, de les Dominer de plus en plus. Me permettez-Vous alors de lui adresser quelques mots ?
- Je Vous en prie, très Cher Marquis, Votre charisme naturel fait toujours des merveilles, qui ne sont pas des miracles au sens propre du terme, mais bien le fruit de Votre grande expérience et de Votre Maîtrise si affirmée au cours des années de pratique dans lArt de la Domination.
Le Marquis dEvans sapproche de la jeune « réka » et pose sa main dun geste attentionné sur sa chevelure blonde et ondulée. La soumise en devenir encore plus impressionnée de savoir que cest le Châtelain en personne qui parlait avec Maître MC2 dont elle sent la présence et le toucher sur son corps, baisse la tête par instinct et timidité craintive plus que par soumission, se recroquevillant encore plus.
- Bonjour « réka ». Je suis Monsieur le Marquis dEvans, le propriétaire de ce merveilleux Château. Je suis un Dominant et Maître reconnu depuis de très nombreuses années, tout comme lest Maître MC2 qui a décidé de temmener avec lui pour la soirée. Entre ces murs, nous pratiquons de saines relations D/s où Dominants et dominés sont respectueux les uns des autres. Tu nas rien à craindre ! Le BDSM est un Art de vivre qui est avant tout consensuel. Pour ma part, et depuis le premier jour où jai agi comme Maître, je nai jamais aucun soumis, ni aucune soumise à quoique ce soit. Tous Mes esclaves sont devenus Ma propriété parce quils lont ainsi souhaité. Ils sont à mon service et pleinement consentants, et je sais que tous sont heureux dêtre ici, à Mes pieds et sous Mon Joug. Ils sont tout à fait libres de partir à tout moment, la porte nest jamais fermée de lintérieur et je ne retiens personne prisonnier. Bien sûr, cela implique quaucun naurait la possibilité de revenir ensuite à mes pieds pleurnicher, il ny a pas daller-retour possible, juste des choix à assumer en adulte conscient et volontaire. Même lorsque jexige quune punition soit appliquée, elle ne lest quavec lassentiment de lesclave qui réclame lui-même la punition justifiée pour pouvoir en tirer une leçon et veiller à ne plus moffenser en me désobéissant et ou ne satisfaisant pas à toutes mes exigences
.. Je pense avoir été clair. Alors, de quoi as-tu donc peur ? Et que peut-il darriver dautres en ce lieu, que tu ne désires profondément au fond de toi, même si tu nen as pas encore conscience ?
- euh
. euh
. (répond timidement la novice)
« réka » tremble de plus en plus compulsivement, presque nerveusement. La voix pourtant apaisée du Noble la mise en confiance et elle commence à relever la tête et à se redresser un petit peu, sentant la main caressante et rassurante qui parcoure sa chevelure ondulée, se glissant entre les mèches dun geste affectueux qui se veut réconfortant pour laider à cesser de vibrer dans tous les sens.
- Cher Marquis, je Vous présente toutes mes excuses pour avoir cru pouvoir être autorisé à emmener ma jeune « réka » à Votre soirée anniversaire. Je pense que cétait vraiment trop tôt pour elle de se retrouver en immersion totale dans ce monde BDSM, quelle découvre à peine et sur lequel elle navait avant de me connaître lu que quelques lignes, très glamour et fleur bleue bien que de nuances grises.
- Vous navez pas à Vous excuser, Cher Ami, car il y a toujours un début à tout. Cest là que notre Dominance prend tout son sens lorsquil sagit effectivement de guider quelquun vers linconnu, pour lui faire découvrir des prédispositions dont il navait pas conscience. Et puis je suppose que vous connaissez comme moi la citation « Derrière chaque peur, il y a un désir » (Jacques Salomé). Il ne tient quà vous de permettre à votre nouvelle apprentie de découvrir ses désirs cachés et encore refoulés pour certains, et je fais pour cela confiance à votre Maîtrise expérimentée, car la solution ne se trouve pas dans les livres, mais bien dans lécole de la vie et sur le terrain. Ce nest pas au professeur de mathématiques que vous êtes, que je vais apprendre que les relations humaines en général et les relations D/s en particulier ne se résolvent pas par des équations et des calculs savants, mais par de la patience, de la confiance, du respect, de la persévérance et beaucoup de sentiments humains sincères et positifs.
- Cher Marquis dEvans, Vous navez pas pu faire spécialement attention à un petit détail car ma protégée na pas vraiment ouvert la bouche. Mais je viens de repenser, lorsque Vous vous êtes mis à parler de mathématiques et de calculs, que je devais vous raconter comment jai trouvé le nom de ma soumise en devenir, que jai connu à lUniversité où elle travaille dans les services administratifs. Les premières fois où nous avons échangés, à chaque fois que je lui parlais de notre monde et de ce qui se passait dans la réalité et non dans les romans, furent-ils érotiques ou D/s, elle ouvrait de grands yeux ébahis, intrigués et excités tout à la fois et me sortait toujours la même chose « euh !.... ». Elle bafouillait surtout lorsque je lui demandais si elle était prête à essayer et à se lancer dans la grande aventure du réel au-delà des fantasmes rêvés. Un beau jour, je suis arrivée et jai décrété « Dorénavant, tu me vouvoieras lorsque tu voudras tadresser à moi ». La réponse ne se fit pas attendre « euh !
tu es sûr ? Car lorsque je te croiserai dans les couloirs de la faculté comment est-ce que je fais faire devant les autres ? ». Sur ce, jai repris « tu me vouvoieras lorsque nous serons en privé et tu mappelleras Maître ». Je mattendais encore à un « euh » de plus qui ponctue le début de toutes ses phrases car elle a un vrai tic de langage dès quelle est stressée. Mais à ma grande surprise la réponse fut un « Oui, Maître » catégorique. Et cest moi qui aie sorti presque spontanément « Euréka ! »
- Votre histoire est très amusante, mais Vous vous appeliez déjà Maître MC2 depuis fort longtemps.
- Javais choisi ce nom, il y a en effet très longtemps, en rapport avec le Grand Einstein, que jadmire pour son génie, mais aussi pour ses pensées plus philosophiques sur notre humanité. Je dois avouer que jai hésité au tout début à appeler ma soumise « euh » tout simplement, mais vu quelle fait à ma demande des efforts considérables pour tenter de se débarrasser de ce tic de langage, je me suis dit quil fallait que je la soutienne dans sa démarche et non linverse
. Donc jai choisi « euréka sans le euh » en souvenir de ce premier titre de « Maître » prononcé par elle, ce qui ma donné « réka ».
Avec son air plaisantin dont le Marquis dEvans est coutumier, le Châtelain fier du jeu de mots quIL vient de trouver à linstant ajoute dans la répartie.
- Je suis Homme daffaires et non mathématicien, mais qui ne connaît pas Einstein et sa formule célèbre. Heureusement que vous navez pas choisi dappeler votre soumise « euh » car cela aurait fait « E = MC2 »
.. ah ! ah ! ah !
.. Il ne peut jamais y avoir didentification entre le Maître et la soumise, mais bien une réunion de deux êtres humains qui ont des rôles distincts et des besoins complémentaires. Alors, la célèbre formule serait devenue fausse
.. ah ! ah ! ah !
Mais revenons à notre chère « réka »
Les deux Dominants la regardèrent avec intensité. Celle-ci baissa encore plus la tête
(A suivre
)
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