Quand Raconter Fait Se Rencontrer
Cela faisait maintenant quelques temps que nous communiquions par internet.
Sans envies particulières, juste une correspondance
de pensées.
Elle avait aimé une de mes histoires, et peut-être reconnu des envies partagées.
Lexcitation montait, montait, au fur et à mesure des mails (lécrit préfigure les cris ?), on sentait chacun de notre côté que quelque chose devait se résoudre.
Ce nest pas tant que nous manquions dans nos vies conjugales (que nous décrivions chacun comme fortement satisfaisantes), mais nos échanges nous allumaient
On sétait rencontrés sur un site dhistoires coquines, par hasard, pas le site avec des images de cougars affamées, plutôt un site de partage.
Elle aimait mon parler, jaimais ses audaces.
Quelques photos et
.
Je ne sais plus qui de nous deux a lancé la bombe : « ouais tout ça cest bien, mais en vrai ? »
On a tergiversé, aucun ne voulant tromper son/sa partenaire, on a tenté lun et lautre de faire porter la responsabilité à lautre, mais nous voilà devant le fait accompli : rendez-vous au formule 1 du coin (on avait la chance ou la malchance dêtre de la même région).
On sétait dit « ça reste entre nous, rien de doit jamais sortir de ça
»
Nos moitiés étaient occupées ce soir là, quand ça veut pas ça veut pas, mais quand ça veut
Sms : « je suis chambre 113, je fais quoi ? »
« Attends-moi en te caressant, jarrive
et ne ferme pas la porte ! »
Elle, se sentant folle daccéder à cette demande (« mais nimporte qui pourrait me voir en poussant la porte »), obéit après quelques minutes dhésitation.
Je lui avais annoncé mon arrivée dans les minutes qui suivaient.
Carte bleue à lentrée, code, je rentre.
Couloir de droite, bonsoir messieurs dames (à minuit, des messieurs dames dans un formule 1, clin dil complice
).
Jarpente le couloir qui me mène à toi et trouve en son milieu un type en costard devant une porte (probablement un commercial en goguette) qui écoute les délicats bruits qui se dégagent de lintérieur.
Aucun doute, tu as commencé
et ça sentend !
Je bouscule ce gêneur, très grand seigneur, et entre dans la chambre.
A lintérieur, nulle lumière, comme nous lavions convenu, si ce nest celle de la lune qui se reflète par la fenêtre dont le volet est ouvert
Jentre alors, fermant la porte avec un clin dil au voyeur potentiel.
Peu à peu mes yeux shabituent à la pénombre, et je te vois.
Dans toute ta beauté et toute ta candeur à la fois, tu as cessé de te caresser, par pudeur et peur du jugement peut-être, tu te tiens immobile, une main sur tes yeux et lautre (celle qui vagabondait) sur ton ventre
« Shhhht, tout va bien » dis-je, en posant un genou sur ce lit damour. « Cest moi. »
Alors, mue par une inspiration, tu reprends tes caresses.
Japprécie, prends le temps dadmirer ce que tu moffres, et te respire.
Je te sens, des pieds jusquà la tête, sans te toucher encore, mon nez teffleure délicatement, provoquant chez toi de tendres frissons.
« Viens, donne moi ta longue tige » susurre tu alors
« Tais toi et continue » te réponds-je.
Et je joins ma main à la tienne, dabord sur tes cuisses, puis sur ton ventre, enfin sur ces si jolis seins que jenglobe de ma main avant de les lécher délicatement.
On ne se voit toujours que très peu, à la lumière de la pleine lune qui sourd par la fenêtre
Je me dégage discrètement de mes vêtements tout en te caressant, ce que, malgré la luminosité moindre, tu notes.
Et pendant que je te découvres, te pianotes, tu atts cette longue tige que tu as tant attendue.
Cest bon, tu sais y faire. Je le savais !
En accord avec ta demande non formulée, je me déplace pour faciliter ta tâche, ce qui amène ma bouche près de ta grotte damour, alors je te suis disponible aussi.
Nous entamons alors un 69 effréné, dur de se retenir après tant de retenue, putain tu mavais pas menti !! Tes douée !!
Mais avant de partir (tu connais les hommes), tu marrêtes et me dis à nouveau « viens ».
Cette fois plus dhésitation, je révise ma position et me présente devant toi.
« Viens !! »
Oui mais moi je suis joueur, et je décide de prendre le temps de caresser ton petit bouton avec ma verge fièrement dressée.
« Non, arrête, viens »
« Shht, laisse moi le temps de
» et la je te prends, dun coup, au fond !
Ton cri doit faire jalouser la dame du couple de tout à lheure !
Mais comme tu ne ten tireras pas comme ça, je me retire à peine alors que tu mas reçu.
Et je recommence.
Cest immoral je sais, mais cest comme ça.
Et encore.
Et encore.
Et jaccélère, et je reste cette fois-ci.
Et je pousse !
Et je recommence.
T u commences à monter sévère en température, alors jaccélère, puis me fige.
Ai-je joui ?
Non, pas encore.
« Tourne toi, face à la fenêtre, jai envie de voir le reflet de la lune sur ton cul ! »
Tu te mets alors en levrette, ton cul est aussi appétissant que sur les photos...
Par nos échanges, je sais que tu aimes la sodomie
Mais pas de suite !
Je te reprends par la voie naturelle, doucement dabord, énergiquement ensuite.
Tes mains saisissent les draps, ta tête sabaisse sous le plaisir renaissant.
A tes cris de jouissance, je juge que tu en as assez eu par là et commence à préparer doucement ton petit trou qui nattend que moi depuis le début.
Puis, alors, que tu trembles, je présente mon pieu devant ta rondelle maintenant accueillante et je rentre tout de go.
Ce qui a pour effet de te faire relever la tête et de voir notre ami commercial, qui depuis la fenêtre, nen perd pas une miette, bite à la main
Alors, tandis quil te voit et que tu le vois, jaccélère encore le rythme et ne sors de toi que pour te jouir sur le dos pendant que ce malheureux gicle sur la fenêtre
Si on peut contribuer au bonheur des gens
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