La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode 383)
Suite de l'épisode N°377 - La soirée d'anniversaire du Marquis d'Evans
Tandis que Maître MC2 et sa petite soumise « réka », enlacés tels deux amants ne se souciant plus du reste du monde qui les entoure, sembrassent et sallongent à terre pour saccoupler avec volupté, Monsieur le Marquis dEvans séloigne pour poursuivre le tour de Ses Invités, ainsi quil a entrepris de le faire. Il aperçoit près du bar installé pour loccasion où saffairent soubrettes et esclaves chargés de continuer à servir des boissons à tous les Invités suivant leurs désirs, son ami denfance avec qui il partageait jeux de billes et de ballon sur les bancs de lécole primaire du village. Les deux gamins ont passés pas mal de journées à courir dans les allées du Château lorsquils étaient tous les deux s à jouer à la cache-cache et plus tard adolescents avec leurs premières conquêtes féminines. Mais si la Noble famille des Evans est restée vivre dans le Château de leurs illustres aïeux depuis bon nombre de générations, ce ne fut pas le cas des parents du jeune Dominique, dont le père fut muté sur Paris, au grand désespoir des deux adolescents qui durent se séparer vers lâge de 16 ans. Ils gardèrent toutefois de fréquents contacts épistolaires et il nétait pas rare que le jeune Dominique vienne passer au moins une semaine de vacances par an au Château. Quelques années plus tard, lorsque Monsieur le Marquis Edouard dEvans devint un Maître D/s reconnu par ses pairs et Ses dominé(e)s, il ne put que faire découvrir sa passion de plus en plus assouvie pour la Domination/soumission à son ami de toujours, avec qui il avait partagé en confidences comme deux frères complices tant de secrets denfance et bon nombre de leurs pensées intimes ou de leurs premiers émois affectifs. Les s devenus hommes et chefs dentreprises tous les deux se voyaient encore régulièrement car la porte du Château nétait jamais close pour celui qui resterait toujours dans la tête de Monsieur le Marquis en titre, celui quil considérait presque comme son frère, non pas de sang, mais assurément bien plus en une forte amitié fraternelle.
- Dominique ! Cela ne métonne guère de te trouver près du bar
Serais-tu attiré par quelques boissons alcoolisées pour te dérider un peu plus à cette heure tardive ? Le trop dalcool tue la libido et le plaisir, alors fais attention, tu es comme moi, nous navons plus nos 18 ans depuis quelques bonnes années, même si nous gardons encore la queue aussi droite que le dos.
- Sacré vieil Edouard, tu as toujours le mot pour rire. Cela me fait tant plaisir de te voir de près et de tentendre. Je ne voulais pas te déranger, car je te vois si entouré de tous Tes autres amis, Dominants et Dominas. Et je suis très honoré pour ma part de faire partie de cette communauté triée sur le volet. Si tu savais comme je suis content dêtre là ce soir à tes côtés pour cette occasion que je naurais manqué pour rien au monde et encore plus content de te retrouver en pleine forme. Mais je devrais un peu plus tenir ma langue, car joublie que maintenant tu nes plus le gamin avec qui nous faisions la course pour savoir lequel arriverait le premier à létang du Petit Bois pour sy jeter la tête la première, mais que tu es devenu à ton tour, Monsieur le Marquis dEvans, porteur en titre des quartiers de Noblesse qui sont attachés aux Armoiries de ta Noble lignée.
- Dominique, ne ten fais pas, tu resteras peut-être le seul avec qui je tolère quelques familiarités car je noublierai jamais tous les innombrables bons moments partagés de notre enfance. De toute manière, cest moi qui le premier aurait dû en ce lieu songer à ne pas tinterpeller par ton prénom, mais plutôt à tappeler par ton nom de Dominant, car cest bien à ce titre que tu es invité, malgré le fait que cest tout autant que parce que tu es et resteras à tout jamais mon meilleur ami denfance.
- Très à cheval sur les principes, la courtoisie et la politesse, comme toujours, cher Marquis ! Je te reconnais bien là, tu ne changeras jamais et cela est très bien ainsi. Jadmire depuis le début de la soirée avec délectation ton cheptel qui semble grossir dannée en année, et dont tu peux être si fier, car cest bien la concrétisation de ta renommée et de tes capacités de Grand Maître Dominant, ce que chacun ici se plait à reconnaître et à admirer. Je reste bien plus modeste dans mes ambitions de Maître D/s car avec mon entreprise en plein essor qui me prend de plus en plus de temps, je dois avouer que la simple Domination dune seule soumise est déjà une charge en temps et une responsabilité que je ne veux pas négliger pour autant. Et je me rends bien compte que dès que je lâche un peu la bride, ma dominée en titre profite de sa soumission
- Tu me racontes cela comme si tu étais inquiet au sujet de ta relation D/s que tu entretiens actuellement et comme sil y avait une incompatibilité entre ta vie de Maître et ta vie professionnelle. Où en es-tu justement ? Jai le sentiment quil y a quelque chose qui cloche et qui te préoccupe.
- Oui, tu as mis le doigt au bon endroit, tu es et a toujours été si perspicace. Jai, en effet, le sentiment que ma soumise « serva9 » méchappe. Rends-toi compte quelle ma désobéi pas plus tard que hier de la manière la plus effrontée qui soit pour une soumise en me mentant et en trahissant la confiance absolue que javais mis en elle. Je ne sais pas si la punition que jai décidé est adaptée et si elle produira leffet escompté qui serait de la remettre dans le droit chemin de la soumission
- Ah ? Elle a trahi ta confiance ? Et qua-t-elle donc fait ?
- Edouard, il y a trois jours, je suis rentrée à la maison tout à fait par hasard et je suis tombée sur « serva9 » qui était allongée sur le lit, nue, pluguée, sétant mise toute seule un bandeau sur les yeux, puis des menottes aux pieds et aux mains.
- Ah oui je vois, elle sest masturbée sans y être autorisée ! Un petit dérapage sans doute ! Mais penses-tu que cela soit suffisant pour être irréparable et pour annoncer un cataclysme prochain avec la remise en cause de votre relation D/s.
- Edouard, alors de derrière la porte entrebâillée, je suis entré subitement dans la pièce très en colère pour la prendre en flagrant délit et aussi pensant la voir honteuse et culpabilisée à se masturber sans y être autorisée, et donc quelle implore mon pardon dans la foulé. Mais au lieu de cela, elle sest rebellée me disant que je pouvais tout exiger delle sauf lui interdire les plaisirs solitaires, quelle en avait trop besoin dans sa libido, et donc quelle se masturbait en cachette souvent en me désobéissant. Que cétait la seule et unique désobéissance quelle saccordait
Lui refusant catégoriquement cela avec fermeté en lui disant quelle avait trahi effrontément ma confiance, elle a pris ses habits et est partie en claquant la porte
La colère passée, et après avoir rongé son frein de son côté, le soir elle revenait delle-même à mes pieds, implorant une punition pour se faire pardonner. Mais avant de la pardonner, je dois savoir si son repenti est sincère et si elle ne recommencera pas avec une punition utile et adaptée
Sinon, comme tu dis, ce sera un cataclysme prochain avec la remise en cause de ma relation D/s avec elle.
Le Dominant prend le temps davaler sa salive et bois une gorgée deau, car contrairement à la plaisanterie que lui avait lancé son ami complice de toujours, il nétait pas venu au bar pour chercher une boisson alcoolisée, mais un simple verre deau rafraîchissant, voulant garder les idées claires et la tête froide avant de commencer à punir sa soumise quil avait fait poireauter à genoux dans un coin de la salle aménagée en Donjon D/s depuis le début de la nuitée orgiaque, ayant même pensé à attiser sa jalousie et à augmenter ses remords en lui disant quil la plantait là et quil allait passer une bonne soirée divertissante et divinement D/s avec la belle soumise N°38 quil avait tiré au sort, rajoutant quil ne reviendrait que lorsquil laurait décidé pour commencer à la punir comme il en avait eu lintention.
- Edouard, sil te plait, tu veux bien maccompagner car je pense quil est temps que jaille punir ma soumise, car pour linstant, globalement, jai décidé de la mettre à lépreuve mais de la garder à mes pieds en la privant malgré tout de tous les privilèges dont elle bénéficiait jusquà présent, quelle ne regagnera que si elle le mérite et avec le temps nécessaire pour que jestime quelle peut être à nouveau digne de ma confiance. Il nest pas question que je laisse passer de telles fautes que ce soit celle de sêtre masturbée sans y être autorisée puis celle de sen être rebellée, mais je veux procéder par étapes successives en ne mélangeant pas tout
Alors
DomDominus se redresse du haut de tabouret de bar sur lequel il était resté assis pendant ces longues minutes déchange avec le Marquis dEvans et comme sil sortait du cercle dintimité que les deux Dominants avaient formés pendant un temps qui nappartenaient quà eux, il annonce dune voix plus solennelle et par un vouvoiement de circonstance :
-
Alors
Monsieur le Marquis dEvans, me ferez-vous le plaisir de maccompagner et de rester à mes côtés pendant tout le temps où je vais moccuper de châtier ma soumise « serva9 » qui a osé se donner du plaisir seule sans mon autorisation. Je vais lui faire passer pour quelques temps lenvie de se servir de ses dix doigts et de ses deux mains pour caresser son petit bouton de rose.
- Très cher Ami de toujours, cher DomDominus, je ne te cache pas que jaimerai aussi pouvoir faire le tour de Mes autres invités. Je souhaiterai donc pouvoir te laisser toccuper de punir ta soumise seul, si cela ne doit pas toffenser. Et puis, très sincèrement, je pense au vu de tout ce que tu mas raconté, quil vaut mieux que ce châtiment soit infligé par toi et par toi seul et que ma présence en tant que Maître des Lieux ne pourrait que lui laisser à croire que tu nes pas assuré en tant que Maître de la marche à suivre, cherchant Mon approbation et Mon soutien pour conforter ton pouvoir Dominant. Il sagit dune offense faite par ta soumise à ta personne, peut-être que lopprobre général pourrait ajouter à son humiliation, mais je pense que dans le cas présent, la leçon sera plus profitable si tu administres toi-même et seule la pénitence que tu as décidé, telle que tu las décidé.
Reprenant un phrasé plus amical, lami denfance, reprit un tutoiement naturel :
- Edouard, tu es ici chez toi, et je ne mopposerai jamais à tes désirs. Je ne veux pas être égoïste et surtout pas taccaparer pour moi tout seul. Il est vrai que tu es ici entouré de nombreux amis et amies, tous Dominants ou Dominantes, et que tu dois avoir à cur de les saluer chacun comme tu aimes à le faire avec le charisme et le grand cur que je te connais. Je te laisse donc à tes occupations. Je te souhaite une bonne fin de nuit et jespère que je pourrai bientôt venir passer un long Week-end au Château.
- Cher Dominique, oui, reviens dès que tu peux, avec ou sans ta soumise « serva9 » et surtout tient-moi au courant, si tu le souhaites, de lévolution de votre relation D/s, en espérant que les choses se remettront dans les bons rails, même si je reconnais que les deux fautes sont graves et quelles ne peuvent restées impunies si tu ne veux pas perdre de ta crédibilité de Dominant, capable de maintenir à ses pieds une soumise obéissante et dévouée, en qui tu dois pouvoir avoir confiance les yeux fermés.
- Merci de tes conseils toujours aussi judicieux, je vais effectivement moccuper seule de châtier ma soumise, car cest à moi de le faire si je veux quelle comprenne et ressente une à une les offenses cumulées quelle ma faite
Le Marquis dEvans séloigne du bar après avoir donné une dernière tape amicale sur lépaule de Son ami denfance, tel un signe dencouragement et aussi dapprobation. Le Dominant se dirige alors vers le coin du Grand Hall où il retrouve sa soumise en position dattente toujours agenouillée, les mains sur la tête
(A suivre
)
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