Mission À Terre
Cette après-midi-là, qui de la pluie ou du vent faisait le plus de bruit ? Le lieutenant Dawson naurait su le dire. Ce quil savait au contraire, cest quil était trempé jusquaux os, quil avait froid, faim et mal aux pieds. Cela faisait plusieurs jours quil écumait les villages environnant de Spithead avec sa troupe pour racoler les pauvres imbéciles qui avaient la bêtise de sortir alors quun navire de Sa Majesté était au mouillage. Dawson détestait cette corvée de presse. Marcher, marcher et marcher encore à travers les rues et les campagnes, tout ça pour revenir avec deux paysans en plus quil allait falloir former pendant des semaines avant den faire de bons marins. Les zones urbaines étaient les endroits les plus dangereux, on nétait jamais à labri dun pot de chambre lancé par une fenêtre. Malheureusement, il nétait que 3e lieutenant, était le plus jeune et donc, cétait à lui daccomplir cette mission. Il devait revenir avec quinze hommes, il nen avait que 5
Il jura en marchant dans une flaque qui sétait avérée plus profonde que prévue.
- Quitte à être trempé
, sourit le bosco à ses côtés.
- Oh la ferme, Monsieur Bishop !
La remarque fit pouffer les hommes. Ils étaient tous dans le même état que lui et rêvait dun endroit chaud où se réchauffer.
Dawson jura à nouveau et fit signe à sa troupe de se remettre en marche. Au bout dun moment qui leur sembla infini, ils arrivèrent à un carrefour perdu au milieu des bois. Lun des marins fit remarquer quil entendait de la musique. Tous tendirent loreille avec espoir. La musique venait du chemin de droite, ils le prirent sans hésiter. Les décibels augmentèrent au fur et à mesure du chemin parcouru et bientôt, ils aperçurent une demeure.
- Dieu soit loué ! Une auberge, sexclama Bishop.
Pris dun nouvel élan, les hommes accélérèrent le pas. Lauberge était de taille plutôt conséquente, ses fenêtres laissaient échapper une douce lumière et les notes joyeuses dun violon complétaient le décor.
Dawson poussa la porte avec soulagement. Les hommes, une fois entrés, sébrouèrent comme des chiens trempés. La salle les enveloppa dune douce chaleur. Quelques voyageurs se trouvaient attablés de ci de là dans la salle. Certains visiteurs tapaient dans les mains au rythme de lair joué par le violoniste.
Un petit homme dune cinquantaine dannées, très rond et rougeau vint à leur rencontre en sessuyant les mains dans son tablier.
- Quel honneur, un officier de Sa Majesté dans mon modeste établissement ! Soyez le bienvenu lieutenant, ainsi que vos hommes.
Dawson le gratifia dun grognement.
- Servez nous à boire et à manger. Préparez-moi une chambre pour la nuit. Bishop, après le repas vous escorterez les hommes dans les écuries et vous y passerez la nuit.
Un murmure de mécontentement parcouru la petite troupe mais Bishop savait quil ne servait à rien de discuter. Dawson avait beau être jeune lieutenant, il fanfaronnait déjà comme sil était amiral et ne montrait pas grande compassion envers les hommes. Cétait déjà un miracle quil les laisse manger dans la salle de lauberge. La fatigue, sûrement
Le petit aubergiste fonça en cuisine pendant que Dawson sinstallait dans un fauteuil devant la cheminée. Il avait enlevé son manteau de pluie et celui-ci trempait déjà le sol là où il lavait accroché. Les hommes prirent place à une grande table. Deux garçons sortirent des cuisines et vinrent apporter des assiettes fumantes aux marins. Une femme âgée dune trentaine dannée, potelée à souhait sapprocha du lieutenant. Elle déposa le plateau sur la petite table à côté du fauteuil. Dawson ne fit dabord pas attention à la patronne, trop hypnotisé quil était par les flammes de la cheminée. Elle toussota. Il sarracha à ses rêveries et vit quelle le fixait intensément tout en versant du vin dans la coupe quelle tenait en main.
Dawson navait pas de genre de femme particulier.
- Vous avez lair fourbu, lieutenant
- Je le suis, en effet.
- Ne vous en faites pas, nous savons prendre soin des voyageurs dans notre établissement.
Elle le gratifia dun clin dil et lui tendit son verre. Dawson plongea son regard dans le sien. Elle avait les yeux sombres. Il tendit la main pour prendre son verre et effleura sa main du bout des doigts. Létincelle passa dans le regard de la patronne. Le jeune homme ne put sempêcher de se mordre la lèvre.
- Jespère avoir loccasion de le vérifier, sourit-il.
Laubergiste arriva en trottinant. Il était plus petit que son épouse.
- Je vous ai fait préparer la chambre 6, Monsieur. Vous la trouverez au premier étage à droite, dit-il en tendant la clé à son visiteur.
Dawson remercia dun signe de tête. Laubergiste repartit suivit de prêt par son épouse après que celle-ci eu gratifié le lieutenant dun regard qui en disait long sur ses intentions futures.
Le jeune homme se cala profondément dans son siège en sirotant son verre. Le vin était bon, il lenivra doucement tout au long de la soirée.
Les heures passèrent et semblèrent interminables. Dawson sentait son désir grandir en lui à chaque fois quil apercevait la femme de laubergiste. Elle courait dun bout à lautre de la salle pour servir les clients ou nettoyer une table.
La grosse pendule qui égrainait les heures sonna : il était 22h30. Bishop avait emmené les hommes se coucher dans lécurie. Quelques voyageurs jouaient aux cartes dans un coin. Les garçons de laubergiste nettoyaient les tables. Le lieutenant bailla, il nen pouvait plus. Il chercha des yeux sa future conquête mais rien. Cela faisait un moment quelle avait disparu. Il soupira et se décida enfin à aller se coucher. Tant pis
Il tituba jusquà sa chambre, ivre de fatigue et de vin. La pièce était douillette et le lit sembla lui lancer des appels, pire quun chant de sirène. Il eut juste le temps denlever ses chaussures avant de se laisser tomber dans les draps, profondément endormi.
Un bruit le réveilla en sursaut. Il mit quelques secondes à identifier lendroit où il était, la chandelle était morte depuis longtemps. Il se frotta les yeux même sil était conscient que dans le noir cela ne changeait rien. Il avait la bouche pâteuse à cause du vin. Il tourna brusquement la tête : le bruit à nouveau ! Quelquun grattait à sa porte. Il vit un rai de lumière filtré sur le plancher. Ce devait être elle !
Souriant de toutes ses dents, il bondit sur ses pieds et ouvrit la porte. Personne
Il tourna la tête dans un sens : rien. Dans lautre : oh ! Il aperçut une lueur provenant de lescalier menant à la salle. A pas de loup, en faisant garde de ne pas faire grincer le plancher, il parcourut le couloir jusquà lescalier. Vide. Cependant, la lueur provenait bien de la grande salle. Il descendit les marches, une à une, maudissant tous les dieux existants à chaque fois que le bois craquait. La salle était déserte. Seule une chandelle allumée trônait sur une table. Dawson commença à perdre patience. Où était-elle ? Est-ce quelle se moquait de lui ?
La porte de communication menant aux cuisines grinça. Dawson sapprocha doucement.
- Vous vous faites désirer ! râla-t-il.
- Cest comme ça que grimpe le désir, lieutenant.
Elle éclata de rire. Elle semblait ne pas craindre quon lentende. Dawson sapprocha encore et tendit la main pour la toucher. Elle larrêta en posant un pied nu sur son ventre afin de le maintenir à distance.
- Quel est votre nom, Monsieur ?
- Neil Dawson, 3e lieutenant à bord de la Terpsichore, Madame.
- La « Terpi-quoi » ? répéta-t-elle en éclatant de rire à nouveau.
Dawson fit mine de sapprocher à nouveau mais le pied le repoussa. Elle le scrutait de haut en bas tout en se mordillant la lèvre. Dawson se sentait mis à nu par ce regard où la braise se consumait. Il crevait denvie. Il voulait la prendre, là, maintenant, tout de suite.
- Quelle est votre nom, Madame ?
- Oh
un interrogatoire ? gloussa-t-elle.
- Cest vous qui avez commencé, sourit-il.
- Et cest moi qui pose les questions, Monsieur.
Le pied se retira. Elle descendit de la table et se mit à marcher autour de lui. Elle lobservait sous toutes les coutures, repérait un grain de beauté, évaluait ses mains, sa barbe naissante. Il sentait la pluie. Ses cheveux blonds étaient tout emmêlés à cause du mauvais temps. Les officiers de la Navy passaient par ici de temps à autre mais peu dentre eux étaient aussi joli garçon que celui quelle avait devant elle. Luniforme lui allait bien.
- Vous êtes à terre depuis longtemps ?
- 5 jours. Je reviens dun voyage de 3 ans, Madame.
- Et durant ces 5 jours, y a-t-il eu quelquun dautre que moi ?
- Non, Madame.
Oh bon sang mais quand allaient-ils sy mettre ? Il nen pouvait plus ! Il était déjà tendu comme un arc. Il était prêt à lui arracher sa robe avec les dents tant il se consumait de lintérieur. Il avait chaud.
- Vous êtes puceau ?
- Non, Madame.
- Tant mieux ! Je naime pas les puceaux, ils ny connaissent rien ! Et prenez garde, ajouta-elle en se plantant face à lui en posant son index sur son torse, si vous mavez menti, je le saurai.
Elle recula tout en restant face à lui et vint sasseoir à nouveau sur la table.
- Jespère que vous êtes endurant, lieutenant.
Elle desserra son corset pour libérer un peu sa poitrine et retroussa sa robe sur ses cuisses. Ses jambes bien charnues étaient magnifiques.
Dawson déglutit. Il tremblait légèrement. Elle lui fit signe de lindex dapprocher. Il avança et voulu lembrasser mais elle tourna la tête.
- Vous naurez le droit de membrasser que si vous vous êtes bien débrouillé, lieutenant.
Bon sang ! Il allait sen souvenir de celle-là ! Elle faisait durer le plaisir, dictait les règles et lui mettait la pression. Pourvu quil tienne bon après ces mois de plaisir solitaire. Cétait elle qui devait craquer en premier ! Il en allait de sa fierté.
Elle passa la main dans ses cheveux et resserra sa prise. Elle tira sur ses cheveux pour lui pencher la tête vers larrière. Il grimaça légèrement. Ses yeux se plongèrent dans celui du jeune homme. Dans son regard autoritaire brulait un feu ardent.
- Léchez moi les seins, lieutenant !
Elle poussa sur la tête du jeune homme pour enfoncer son visage dans sa poitrine généreuse. Il fut pris dun léger moment de panique : il étouffait contre ses seins. Cela ne dura pas longtemps car elle retira très vite la main de sa tête, le laissant respirer et se mouvoir comme il désirait.
Le jeune homme entreprit sa mission, alternant les coups de langues et les baisers sur ces deux melons généreux. Son travail fut vite récompenser par des gémissements de la part de la femme de laubergiste. Elle appréciait ce quil faisait. Son manque dassurance ressenti un peu plus tôt sévanouit. Elle le repoussa pour mieux défaire son corset et abaisser le haut de sa robe. Son corps potelé était une invitation au plaisir. Ses tétons à présent à lair libre pointaient avec défi.
- Encore !
Dawson ne se fit pas prier, il retourna à louvrage avec passion. Il léchait les tétons, gobait les mamelons, embrassait la peau douce. De temps à autre, il caressait les seins avec ses mains puis les laissait redescendre sur les flancs de sa maitresse. Son corps généreux lui permettait de saccrocher. « Des poignées pour se tenir » lui avait un jour dit un marin qui racontait ses prouesses lors dun quart de nuit.
De son côté, lépouse de laubergiste savourait pleinement les talents du jeune homme. Elle gémissait à chaque nouveau coup de langue. Ses seins se gonflaient de désir. Elle sentait ses mains la caresser. Bien quelle ne lui en ait pas donné lautorisation, cette liberté lui plaisait. Sa respiration était bruyante, saccadée. Sa poitrine se soulevait au rythme de ses inspirations. Le feu brûlant en elle grandissait. Elle sentait son entre-jambe shumidifier de plus en plus.
Dawson ne sut combien de temps il passa à cet ouvrage. Il commençait à avoir mal à la langue et sinquiétait de ne pas tenir la distance une fois les hostilités lancées. Comme pour répondre à ses inquiétudes muettes, la femme le repoussa. Elle posa sa main sur son visage, son pouce caressant sa joue, faisant crisser ses petits poils de barbe. Elle plongea ses yeux de braises dans le regard du jeune homme. Ce regard aurait fait fondre un iceberg.
- On va voir si vous méritez votre grade, lieutenant
Elle lui lança un sourire de défi et lui tourna le dos. Elle retroussa sa robe laissant apparaitre sa croupe généreuse. Se penchant sur la table, elle posa lun de ses genoux sur le bois. Linvitation était lancée.
Dawson sortit son membre tendu de son pantalon et sapprocha. Dune main, il le guida doucement vers les lèvres qui lappelaient. Elles étaient trempées, la pénétration fut plus quaisée. Le jeune homme lui attrapa les hanches et se mit à faire des va-et-vient de plus en plus puissants. La femme de laubergiste laissait échapper des petits cris à chaque coup de butoir. Elle les savourait pleinement un par un. Elle sentait parfois lune de ses mains lâcher sa hanche pour venir lui caresser le dos. Cet ajout était plus que plaisant. Il était doué, le petit.
- Encore ! Encore ! gémit-elle en se mordant la lèvre.
Il resserra sa prise en souriant. Elle craquait ! Il sentit son corps convulser sous les spasmes du plaisir tandis quelle criait son bonheur dans toute la cuisine. Dawson réussit miraculeusement à se retenir. Elle lavait mené par le bout du nez, il voulait quelle aussi le lèche.
Le corps cessa doucement donduler, elle reprenait son souffle. Tandis qu'elle se ressaisissait, il la caressait délicatement, son membre toujours en elle.
Dun coup, elle tourna la tête et plongea son regard suppliant dans le sien.
- Prenez-moi là où mon mari ne me prend jamais, implora-t-elle.
Cétait encore mieux que ce quil avait imaginé ! Il sourit de toutes ses dents et sentit le désir tordre son bas ventre.
- Ici ? dit-il en enfonçant délicatement son pouce entre ses fesses.
La femme se tordit et laissa échapper un gémissement de bonheur. Dawson se retira délicatement. Il attrapa son membre pour le guider vers ce nouvel Eden qui lattendait et
- Allons-nous encore devoir supporter vos cochonneries durant toute la durée de notre mission, Dawson ?!
Le lieutenant Hicks venait dentrer dans le carré des officiers, fronçant les sourcils, irrité par le récit de son collègue. Son intervention arracha un soupir déçu à lauditoire qui était jusque-là pendu aux lèvres du lieutenant Dawson.
- Oh allons, Roger, cest la nature ! répliqua le 3e lieutenant en souriant.
Le clin dil quil jeta à son supérieur acheva de le mettre en colère.
- La nature ne vous demande pas denculer les femmes des aubergistes lorsque vous êtes en mission à terre, LIEUTENANT ! Vous appartenez à la Marine de Sa Majesté ! Tâchez de faire honneur à sa réputation au lieu de vous vautrez comme un dépravé !
- Si cest pour finir fauché dans la fleur de lâge dans lexercice de mes fonctions, je préfère que ce ne soit pas en étant puceau, répliqua-t-il en croisant les bras et en se reculant sur sa chaise.
- Oh allons, Hicks, intervint Stanford le capitaine des fusiliers, tout le monde a une vie sexuelle, même vous
La remarque le piqua au vif.
- Oui, avec ma très chère épouse !
- Que vous voyez une fois tous les 4 ans
, glissa Dawson en toussotant à ladresse des autres auditeurs.
Sa réplique fit glousser les aspirants qui écoutaient le récit de ses aventures assis à même le sol, les chaises étant réservées aux plus anciens.
- Nêtes-vous pas de quart Monsieur Dawson ?
- Dans 15 minutes, Monsieur.
- Eh bien, allez tenir compagnie au lieutenant Evans afin quil puisse vous faire son rapport. Et ne racontez pas vos cochonneries devant les hommes !
- A vos ordres, Monsieur.
Dawson ramassa sa coiffure en soupirant. Il ne servait à rien de discuter avec ce grincheux. Il partit prendre son quart la tête encore plein des souvenirs laissés par cette femme dont au final, il navait pas su le nom.
Un silence de plomb sinstalla sur le carré des officiers. Stanford se décida à rompre le silence en esquissant un sourire.
- Ne vous énervez donc pas, Hicks. Les journées sont longues, il faut bien que lon se déride un peu.
- Je napprécie guère ce genre de récit ! En tant quofficier, nous devons montrer lexemple autour de nous. Et cela, nest pas un exemple. Certains nont-ils dailleurs pas des exercices de navigation à faire ?
Hicks fusilla les aspirants du regard. Ceux-ci sébrouèrent en catastrophe, saluèrent maladroitement et filèrent pour accomplir leurs devoirs. Stanford jeta un regard oblique à son lieutenant en soupirant et se leva. La récréation était terminée. Hicks avait le don dêtre rabat-joie au moment où lon samusait le plus. Le capitaine salua et sortit pour prendre lair suivit bientôt par les autres officiers présents dans le carré.
Hicks se retrouva seul. Il profita que le pain nétait pas encore tout à fait dur pour se couper une belle tranche quil beurra généreusement. Il attrapa le numéro de la Gazette qui trainait sur la table et soupira de contentement. Peut-être quil était un rabat-joie mais cela lui importait peu. Les autres officiers ne se plaisaient pas vraiment en sa compagnie ce qui lui permettait régulièrement de jouir du carré pour sa seule personne. Le café encore chaud lui fit du bien. Une bonne tasse avait le don de vous réchauffer de lintérieur après ces heures passées dans le froid et la nuit.
Une fois la Gazette lue et sa tartine avalée, Hicks ramassa méticuleusement les miettes avec son index, une par une. Il se leva et rejoignit sa couchette séparée des autres par un rideau de toile. Son petit havre de paix à lui. Il enleva son uniforme afin dêtre plus à laise puis se lova dans ses draps. Il ferma les yeux et plaça la main sur son sexe. Il sourit et son membre se tendit quand il repensa à la fessée que sa femme lui avait mise lors de leur dernier tête à tête. Peut-être quil ny avait quelle, peut-être quils ne se voyaient que rarement, trop rarement dailleurs, mais il ne voulait partager sa vie intime avec aucune autre. Elle seule savait ce quil aimait, elle seule pouvait le combler. Il nappartenait dailleurs quà elle.
Sur la dunette, le lieutenant Dawson regardait le soleil se lever tout en soufflant dans ses mains pour les réchauffer. Le capitaine Stanford sapprocha. Il jeta quelques coups dil aux alentours afin dêtre sûr de ne pas être entendu.
- Vous lavez embrassé finalement ?
- Cest elle qui ma embrassé, sourit-il. Après quelle mait dit : « Vous nêtes décidément pas puceau, lieutenant ».
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