Histoire Et Digressions
Il était une fois
« « Un début que jaime bien. On sait tout de suite : ça sera que des trucs inventés, qui nexistent pas dans la vie réelle, alors je peux me lâcher, inventer, dire les pires bêtises, les plus gros mensonges et des vilénies
Ah ! « Vilénies »
il est pas mignon celui-là ? Je peux me laisser aller avec ces vilénies !Fourrer dans mon sac à vilénies toutes les grossièretés, les horreurs, que mon imagination débridée, un brin lubrique, et mon mauvais esprit, tout ceque je veux, puisque lemballage est joli ! Important lemballage
faut que ça brille
» »
Donc
Il était une fois, un monsieur, disons un prince
« « En fait, quil soit Prince ou pas, on sen fout. Cest pour limage. Quand je dis prince, cest pour que vous pensiez : dorure, pouvoir, liberté. Liberté parce que jai pas dit roi : ben oui un roi il doit exercer son pouvoir, il a des responsabilités, il rend des comptes, il est en lumière, exposé, il se doit davoir belle image, au moins un peu ! Daccord, des fois ça dé
même quand il se cache sous son heaume et enfourche son destrier pour aller enfourcher sa belle, il se fait gauler par un portraitiste qui immortalise la scène, et là il est tout con, le roi, ça écorne limage
cest pas de pot
lui il voulait juste tirer son coup, discret, furtif
Alors quun prince !il est dégagé de tout ça, il est protégé par son statut et lavenir qui lui est promis, il peut sadonner à ses envies en toute liberté. Vous pouvez aussi aller jusquà associer oriental à ce Prince : pas pour le turban et les babouches, non, juste parce que lOrient cest loin, on peut rêver harem, hétaïres, mille et une nuits de débauches, enfin, des trucs qui nexistent pas chez nous, à notre porte, pas pour nous, cest pas le voisin quon croise tous les jours. » »
Il était une fois un homme qui vivait comme un prince. Il voyageait de palais en palais, on le choyait, on ladmirait, ses paroles étaient dor, tous ses désirs étaient devancés.
« « Ses désirs
comment satisfaire les désirs dun prince ? Euh satisfaire, je ne suis pas sûre que ce soit toujours le bon mot, pas toujours, parfois il sagit plutôt dassouvir que de satisfaire !
Par exemple, au hasard, imaginons que ce type aime prendre son pied avec des nanas. Deux choses lune : soit il aime bien les femmes, et quand il en chope une il se satisfait et en passant satisfait la fille en même temps, ou au moins il essaie, soit les femmes il sen fout un peu du moment quil baise, donc quil assouvit son envie.
Je vous ai dit tous ses désirs étaient devancés : ouais, ok, mais pour les devancer, ses désirs, il faut les connaître, cest le minimum de départ !et donc encore faut-il quil les ait exprimés, susurrés, chuchotés à quelque oreille attentive, ils savent susciter, les princes, non ?
Je sais, je sais, dans la vie ça marche pas comme ça ? Eh ! Oh ! Jai dit « Il était une fois », noubliez pas !
Je sais bien, je suis pas conne, que dans la vraie vie on na pas des gens autour de nous pour devancer nos désirs !
Tiens ! Imaginez que le gars de mon histoire cest votre patron. Imaginez quil ait envie de sauter votre femme
vous rentrez chez vous et vous lui dites « Magne toi chérie, enlève ta culotte et mets-toi à quatre pattes sur la moquette, il arrive ! et serre les dents, il aime bien enculer à sec ! ».
Bon, vous monsieur, je sais pas si vous êtes prêt à devancer les désirs du mec, mais je crois bien, parce quon est dans la vraie vie, que votre épouse va pas trop apprécier ! Ceci dit
y a peut-être des gens comme ça
mais rare !
enfin jespère, incorrigible optimiste
Même si vous demandez gentiment
il y a toutes les chances quelle se barre ou quelle vous foute dehors, et au minimum, grève du sexe pour un temps indéterminé à la maison : vous êtes bon pour des branlettes un bon moment. Daccord, ça change pas beaucoup, juste pour le rythme
Eh ! ça va, on le sait bien que ça vous arrive, un matin sous les draps ou sous la douche, dans le canapé quand on est couchées.
Jen reviens à votre femme, elle pourrait vous dire : « Mais ça va pas ? Non ? Je suis pas une pute ! »,
Avis perso
même fournir une prostituée à votre boss
ça en dirait long sur vous ! Bon, la fille, je sais pas. Y en a qui sont prêtes
pas à tout, non, aucune femme ne se voit comme un simple bout de viande, mais prêtes quand même
» ».
Mais je mégare. Lhistoire
Il était une fois un homme qui vivait comme un prince. Il voyageait de palais en palais, on le choyait, on ladmirait, ses paroles étaient dor, tous ses désirs étaient devancés.
Grand homme mais humain, avec des penchants, des appétits, bien humains, il néchappait pas à lattrait du sexe faible que sa cour, valets sbires sicaires et autres affidés, sévertuait avec complaisance à satisfaire.
« « Sexe faible, mon il ! Cest un homme qui a inventé lexpression, cest sûr ! ça devait le rassurer « moi Tarzan, toi Jane ». Pfff ! Il y en a plein qui y croit ! Si, si, jen ai rencontré des flopées. Sûrs deux, conquérants, les machos qui sont persuadés que le monde tourne autour de leur queue, laxe du monde. Ben voyons !
Pour lattrait, je comprends. Si une quelconque divinité nous a façonnés, elle était bien malicieuse à créer deux sexes opposés ! Heureusement pour nous le plaisir quon y prend compense les emmerdes que ça entraîne !
Quoique ! Là aussi jexprime un optimisme quil faut pondérer : les emmerdes ça dure et on se réveille avec tous les matins, le plaisir
on sendort parfois avec le soir, mais au matin il ny a plus quune tâche sur les draps !
Ouais ça va, ça va, jexagère ! Le plaisir à partager sa vie ne se résume pas à la fréquence et à la durée des orgasmes, et puis là, les gars, on vous fait la nique ! les filles ont plus de contractions que les mecs quand elles montent au ciel, elles y restent plus longtemps, et peuvent faire plus daller- retours que vous.
Je milite pour les générations futures que léducation sexuelle à lécole soit développée, quon y apprenne une bonne fois pour toute ces trucs qui nous font du bien, par exemple quil faut pas trop se presser au début, et quil faut pas sendormir tout de suite après, quil y a encore un peu de boulot
daccord, cest de laltruisme et vous êtes pas toujours équipés !
Rassurez-vous, on enseignerait aussi aux filles ce que vous aimez et comment.
Pour les travaux pratiques en classe, je suis pas sûre
dautant que certains profs, sils faisaient une démonstration, ce serait plutôt décourager les jeunes que promouvoir les bonnes pratiques.
La divinité malicieuse, pour le coup, elle sest un peu foutue de nous : elle a fait des hommes qui grimpent aux rideaux en cinq minutes et des femmes qui traînent en route, qui repartent au quart de tour quand elles touchent au graal, sauf que lui, il est hors service pour un bout de temps, et que de toute façon, il dort déjà.
Il y a des solutions, bien sûr !Que le gars viennent avec des copains, par exemple : mais nous ses copains, ils nous branchent pas ment, et puis le gars nest pas toujours prêteur, un peu lesprit propriétaire, il naime pas quun autre se mettent au chaud au même endroit que lui, « Cest à moi ! Pas touche ! Propriété privée ! ».
Autre solution, vous fâchez pas, cest pas du militantisme, et puis réfléchissez, je parie que ça plairait, une copine !qui elle sendormira pas, même quelle aiderait beaucoup à redonner vigueur au mec, qui saura quoi faire, elle sait, elle pratique depuis
cest variable, comme pour les garçons, mais ce qui est sûr, cest que ce quelle font pour elles, elles savent le faire à une sur !
Des solutions, vous voyez, il y en a. Je reconnais que ce sont aussi des sources à emmerdes potentielles
rien nest gratuit en ce bas monde !
Et puis et puis, rassurez-vous messieurs, il y a des jours où on est en phase, où cest vachement bon quand ça va vite, des jours où les filles ont envie dêtre baisées à la hussarde, mais si, ça arrive.
Pas de mauvais procès : si je dis les filles, cest pas une pudeur idiote qui mempêche de dire je, cest parce quon est au moins trois à penser pareil : cest quon cause, entre filles ! On se raconte nos petites histoires
et je me dis que si on est trois, on est sans doute plus. » »
Il était une fois un homme qui vivait comme un prince. Il voyageait de palais en palais, on le choyait, on ladmirait, ses paroles étaient dor, tous ses désirs étaient devancés.
Grand homme mais humain, avec des penchants, des appétits, bien humains, il néchappait pas à lattrait du sexe faible que sa cour, valets sbires sicaires et autres affidés, sévertuait avec complaisance à satisfaire.
Le prince jouisseur pour qui tout était trop facile est devenu prédateur : ce quil voulait il prenait, ce quil voulait était offert. Un prince est parfois un sale type.
« «Je membarque dans une histoire qui finalement ne mamuse plus, qui ne vous plairait pas non plus : les histoires de sale type, on en voit bien assez à la télé.
Promis, la prochaine fois que je commencerai par « Il était une fois », ce sera un vrai conte de fée, comme on les aime, où les princes sont sympas, les princesses jolies
Ah ! ça suffit pas, je sais bien
daccord, daccord
il sera bien membré, elle aura des seins bien gros et qui se tiennent, il baisera comme un dieu, et après la chasse, les parades, les visites aux nécessiteux
tout ce que font les princes, quoi, elle lattendra cuisses ouvertes en travers du lit, proposera une gâterie pour le mettre en train, elle aura la chatte en feu et aussi mouillée que
que quoi ? je sais pas, mais peut-être que sa mouille coulera un peu sur ses cuisses, cest vous dire à quel point elle lattend son prince, et sil veut elle lui tournera même le dos et sécartera les fesses à deux mains, et je vous dirai comme elle crie de plaisir « Encore ! Encore ! ohouiiiii ! Vas-y mon prince, mon cheval fou (non non, pas le cheval, cest une image !) !, enfonce ton pieu (ça aussi, juste une image !) ! Défonce-moi la chatte (ça peut-être pas : cest quil est membré, le bougre !) !
Promis juré (je crache pas, ça salit lécran), je vous ferai ça une prochaine fois !
Une soirée à écrire une histoire commençant par « Il était une fois » sera plus amusante que les infos à la télé, à suivre en voyeuse ce que font les sales types qui se croient princes, à se croire en droit de juger
des hommes, des femmes, que je ne veux jamais croiser
je ne les aime pas
ni eux ni ceux qui les montrent et nous transforment en voyeurs de ce qui est moche dans le monde et qui les fait saliver.
Ce soir, chez moi, on ferme la télé. Un clin dil à ceux qui sont là, et on monte se coucher.
Et vous ?
Misa 02/2015
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