Rapports De Bon Voisinage 3

Chapitre II
Julien se promit de faire l’amour à sa femme le soir. Il avait éjaculé deux fois déjà cet après-midi, mais il avait encore des ressources. Carole et Jessica rentrèrent à l’heure prévue, il leur proposa d’aller dans un restaurant exotique pour se détendre, lui qui avait passé toute son après-midi sur les copies. L’idée plut énormément aux deux jeunes femmes qui exigèrent cependant de prendre le temps de se préparer. Julien profita de ce délai pour réserver trois couverts. Autant avouer que la salle de bain fut longuement occupée par Carole, Jessica se prépara dans sa chambre où elle disposait d’une douche. Il n’eut pas beaucoup de temps pour prendre une douche dont il n’avait guère besoin quand il pensa à celle qu’il avait déjà prise. Cette pensée le fit de nouveau bander. Mais il se réserva. Carole et Jessica étaient ravissantes avec leurs petits ensembles bcbg. Jessica surtout portait une jupe très courte qui lui moulait les fesses sans que la trace des coutures de sa culotte n’apparût. Elle avait dû se contenter d’un collant qui mettait si bien en valeur ses longues jambes fines. Carole avait privilégié son décolleté en choisissant un chemisier très échancré. Julien était fier de conduire ces deux élégantes qui feraient tourner les têtes des hommes, et désormais des femmes dans l’un des endroits chics du moment. Assise près de lui dans la voiture, Carole découvrait ses cuisses gaînées de nylon sans tenter de baisser sa jupe, puisqu’elle était avec son mari. « Tu es très désirable » lui dit Julien.
« Mais c’est pour toi Julien, voyons ! »
« Merci en tout cas »
« Et moi ?, dit ingénument Jessica.
« Jessica ! » dit Carole.
«  Tu es jolie comme un cœur, tu vas faire des ravages ! » dit Julien pour la rassurer et surtout tempérer le ton de Carole. Tout à coup, il comprit pourquoi Carole avait été si vive. Jamais il n’avait songé à entretenir des relations avec sa belle-fille, mais il est vrai qu’il n’était pas insensible à son charme.

Jessica au reste n’avait aucune pudeur et se promenait souvent nue devant son père, se laissait surprendre à prendre un bain dans la baignoire de ses parents. Il savait qu’elle était libérée, qu’elle était devenue femme en cinquième et qu’elle aimait faire venir des amies avec lesquelles elle passait la nuit. Ni Carole, ni Julien n’avait tenté de mettre un terme à ses relations dont ils soupçonnaient la nature.
« Ah, heureusement que mon petit beau- papa sait apprécier, dit-elle en embrassant le conducteur.
La dîner fut très agréable, Jessica et Carole durent faire face aux nombreux hommages que leur adressaient les clients et (clientes) du restaurant. Elles en étaient flattées. Julien au moment du dessert voulut montrer qu’il n’était pas dupe de cette complicité, il lança crûment :
« Alors, ça vous fait mouiller ? »
« Grossier personnage, dit Carole.
« Heu, dit Jessica.
«  Tu vois Carole, Jessica est plus franche que toi.
- T’es vraiment dégueulasse. Il n’y a que les petites culottes qui t’intéressent.
- Mais, Chérie, qu’est-ce qu’il y a de mal à profiter de la vie, et c’est bien toi qui l’enlèvera pour moi tout à l’heure non ?
Cette dernière allusion calma Carole car elle adorait le fétichisme que déployait Julien à l’égard de ses dessous, et bien entendu, il ne lui échapperait pas qu’au cours de ce dîner, elle avait été excitée. Il la complimenterait même pour le parfum d’un désir né d’une ambiance où il n’avait pris qu’une faible part. Jessica qui approuvait la franchise de son beau-père voulut cultiver ce registre qui l’excitait follement.
Moi je ne peux pas enlever ma culotte pour toi, je n’en porte pas !
Justin éclata de rire, alors que Carole demanda à leur fille d’être plus tempérée, considérant que c’était par jeu qu’elle avait dit « pour toi », car rien ne laissait supposer que sa fille était attirée par son mari. Mais Julien trouvait la plaisanterie un peu ambiguë, et il se demanda si Jessica n’était décidément pas très libérée.

Carole avait un peu bu, elle était heureuse d’avoir capté plusieurs regards masculins, elle avait envie de faire l’amour, et d’une certaine façon l’attitude de sa fille contribuait à augmenter son désir. Elle avait peine à se tenir tranquille sur la chaise rembourrée , elle serrait souvent les cuisses pour tenter d’atténuer son excitation, mais ce doux mouvement ne contribuait en réalité qu’à l’augmenter. Elle tendait sa poitrine parfois quand elle trinquait avec Julien et Jessica qui étaient eux aussi très gais. Sitôt le dessert achevé, Julien s’empressa de régler l’addition. Dans la voiture qui les ramenait, Jessica ne tarda pas à somnoler sur la banquette arrière, Carole, vautrée sur le siège avant, écartait les cuisses sans gêne. Sur la partie d’autoroute qu’ils empruntèrent, Julien mit le limitateur de vitesse, de sa main droite il put caresser la cuisse gauche de Carole, qui grommela de plaisir. Il la palpa en remontant jusqu’à la culotte, il constata qu’elle était mouillée :
-Et quand je pense que tu disais que tu étais restée insensible !
- Continue, s’il te plaît.
Julien glissa sa main sous l’élastique et lissa le pubis épilé de sa compagne, il fit dresser le clitoris, qu’il titillait doucement :
Oh oui, Chéri, continue. Je regrette d’avoir réagi comme ça tout à l’heure.
Parfois il sortait sa main de l’intimité de sa femme pour sentir le bout de ses doigts qu’il faisait aussi humer à sa passagère.
Je suis ta salope, fais moi jouir, oui, oui.
Julien prit les deux renflements de sa chatte les frotta l’un contre l’autre, et enfonça deux doigts dans le vagin gluant de Carole. Très excitée elle criait de plaisir, et son dernier râle, avant qu’elle ne sombre dans le sommeil, éveilla Jessica. Celle-ci plutôt que de se plaindre du bruit que faisaient ses parents, préféra feindre de dormir, mais elle mit une main dans son collant pour commencer à se doigter. Julien l’observait dans le rétroviseur mais ne soupçonnait pas qu’elle se masturbait.
Il fut cependant fixé quand elle gémit très fort au terme de ses caresses efficaces.
Tu te masturbes souvent, chérie ?
Quand j’ai envie, c’est mal ?
Mais non, tu étais très excitée ce soir c’est bien normal que tu aies eu envie.
Et puis tu sais je préfère avoir fait ça, car j’avais envie de toi.
J’ai cru le comprendre quand tu as dit que tu n’avais pas de culotte. Mais tu sais entre un beau -père et sa belle- fille, il vaut mieux éviter, tu ne crois pas ?
Je sais, mais bon dans deux mois je suis majeure.
Mais ce soir tu avais envie et sache que tu n’auras pas toujours envie, allez dors on en reparlera.
Mais je ne le dirais pas à Maman.
Dors.
Jessica s’assoupit à peine car elle se mit à songer. Elle fut satisfaite d’avoir osé provoquer son beau-père, car elle songeait au pari qu’elle avait tenu dans le petit groupe de jeunes filles perverses auquel elle voulait appartenir. Pour s’y maintenir, il ne suffisait pas d’être bisexuelle, il leur fallait aussi coucher avec un homme mûr. Et encore fallait-il en apporter la preuve. La plupart avait choisi d’être accompagnées par un partenaire qui tenait lieu de témoin. Il ne lui serait pas difficile de décider une de ses amies qui préféraient les hommes mûrs, et qui profiterait de l'occasion pour remplit la condition d'admission à ce club particulier. Puisque son beau-père était encore un peu scrupuleux, elle attendrait ses dix-huit ans, mais elle se promettait de mettre à profit les deux mois qui la séparait de sa majorité pour l’exciter comme elle l’avait entendu dire à ses amies qui avaient réussi leur gageure : elle mettrait sa culotte portée sous son oreiller, elle lui enverrait sur son portable les photos suggestives que ses amis et amies avaient pris d’elle, elle ferait en sorte de regarder un film X, en compagnie de son beau-père, elle serait souvent nue quand ils seraient tous les deux seuls à la maison.
La fin du retour s’effectua sans incident. De retour dans leur vaste maison, Julien soutint Carole pour la conduire à leur chambre.
Jessica en entrant dans la sienne envoya un baiser à son père. Julien étendit Carole sur le lit, la déshabilla, laissa ses jambes pendre sur le bord du lit, il se dévêtit et se mit à genou pour lécher l’intimité de sa compagne. Il plaqua la largeur de sa langue sur son pubis puis la pointa pour explorer les plis et les creux qui recelaient le parfum d’un désir qui s’était installé depuis longtemps ; ses lèvres pincèrent son clitoris, il l’avala l’enduisit de salive et le rejeta comme un chewing gum. Carole adorait cet hommage qu’il lui faisait passer des frissons sur tout le corps. Une fois terminé ce cunnilingus, Julien étendit Carole sur la longueur du lit, il écarta ses cuisses, et la pénétra en levrette. D’instinct, elle disposa ses jambes sur les cuisses de son mari pour donner plus de profondeur à explorer au dard qui la rendait folle. Elle avait joui il y avait moins d’une demie heure, mais elle adorait les orgasmes à répétition que Julien était seul à lui procurer. Une fois de plus ils s’abîmèrent dans un évanouissement parfait, bien plus tard, ils se mirent sous les draps.
Pendant ce temps à quelques mètres, Martine pensait à la réussite de son après- midi. Oui, Julien était l’amant qu’elle cherchait depuis longtemps. Elle avait voulu faire l’amour avec son mari, mais ce dernier après avoir regardé la télévision était allé se coucher. Martine pensait qu’il l’attendait, elle sortit nue de la salle bain, mais en se glissant dans le lit, malgré les attouchements qu’elle prodigua pour signifier à son mari qu’elle était prête, il se tourna, déjà lourdement endormi, et elle resta seule, insatisfaite. Elle commença à se doigter en pensant à Julien, à son corps, à son sexe, mais aussi à la tendresse qu’il n’arrivait pas à dissimuler alors qu’elle pensait d’abord lui imposer des rapports physiques. Après avoir obtenu l’orgasme qu’elle provoquait elle s’endormit profondément.
Elle travaillait le lendemain, elle se leva tôt, comme son mari et Vanessa. Tous prirent leur petit déjeuner joyeusement et se séparèrent pour la journée. Benoît se chargea de conduire Vanessa au lycée, et elle partit un peu plus tard avec sa voiture pour rejoindre l’usine où elle était cadre supérieur.
Julien devait se rendre à la faculté pour y dispenser ses cours, il embrassa Carole très tendrement , elle partirait plus tard pour ouvrir sa boutique à 10 heures. « A ce soir » lui dit-il en ouvrant la porte de sa voiture où était déjà montée Jessica qu’ il était chargé ce matin-là de déposer à l’IUT où elle était inscrite. Ils se turent d’abord, Jessica un peu gênée par sa hardiesse de la veille, lui, par sa faiblesse. Il se lança par un banal :
-Tu as bien dormi ?
- Et toi, gros cochon ? il faut pouvoir s’endormir quand maman et toi vous baisez !
- Oh, Vanessa !
- Je croyais que tu l’aurais laissé dormir, elle était paf , et que tu serai venue avec moi.
- Mais Vanessa, tu n’es pas raisonnable, j’adore Maman, et comme tu t’en es rendu compte elle fait bien l’amour. Et puis un beau- père et sa belle- fille , tu es folle !
- T’es vraiment vieux jeu, on est au XXIe siècle ; et puis si tu crois que Maman est fidèle !
- Mais c’est une chose à régler entre nous, d’abord, et si je dois me venger ce n’est peut-être pas une bonne idée de le faire avec toi, répliqua Julien qui eut la certitude que Carole l’avait trompée, alors qu’il n’en avait eu que des soupçons qu’il n’avait pas eu l’intention d’éclaircir ce point pour assurer sa tranquillité : quitte à être trompé, mieux valait ne pas le savoir !
- Dis Papa, je ne te plais pas ?
- Mais si, tu es très jolie et je ne dis pas…
-Ah tu vois, tu sais toutes les filles ne sont pas aussi directes, moi je joue la franchise, tu pourrais me remercier.
Ebranlé par une telle détermination, Julien comme la veille au soir joua la montre : ---- C’est quand même une conversation d’adultes qu’on a là, tu ne penses pas ?-
Mouais, bon on est arrivé, à plus.
Julien fut songeur au cours du trajet qui le séparait de la fac. Arrivé dans son bureau il constata qu’il avait un SMS de Martine sur son portable :
« J’ai envie de toi. Je suis toute à toi. Téléphone-moi. »
Il répondit par texto qu’il ne serait pas libre avant la pause de midi pour téléphoner, et qu’il devait neutraliser la sonnerie de son portable, il assura Martine de son désir. Vers midi et quart, il envoya un SMS pour savoir s’il pouvait téléphoner. C’est Martine qui l’appela. Ils furent à l’unisson pour reconnaître qu’ils avaient connu des moments intenses. Martine fut pressante, elle ne pouvait pas attendre huit jours pour les renouveler. Elle demanda à Julien quand il pourrait se libérer. Ce dernier devait quitter la faculté vers 16 h, et rentrer chez lui directement, car Carole devait prendre Jessica à la sortie de son établissement, où elle resterait jusqu’à 19h pour un entraînement sportif. Il disposait donc d’une grande partie de la fin d’après-midi. Martine lui proposa de se rencontrer vers 17 h, elle disposait de deux heures, mais elle ne devait pas rentrer chez elle avant 22 h, une réunion importante la retenant à partir de 20 h. Julien lui demanda où elle voulait qu’il la rejoigne. Martine lui dévoila son plan : une de ses amies lui avait confié ses clefs pour arroser ses plantes, et relever son courrier, pendant la semaine de congé qu’elle passait dans une île lointaine, ils pouvaient disposer de son appartement avec d’autant moins de problème que Martine avait sérieusement aidé financièrement cette amie quand elle avait traversé une passe difficile. Elle ne révéla pas qu’elle l’avait aussi comme amante, toutes deux étant bisexuelles. C’était aussi un cadre de l’entreprise où elles travaillaient toutes les deux.

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