Curieuse Cure 11
- Bon, je técoute. Mais nessaie plus de membobiner ou je te dépose sur le prochain parking dautoroute. Ça te donnera loccasion de rencontrer des camionneurs en manque de sexe et daccroître tes connaissances en relations sexuelles extraconjugales. Généralement ils ont une fameuse réputation de mâles expérimentés, dégainent volontiers et attirent les femmes en mal de sensations fortes. Tu es exactement leur idéal : tu peux tromper ton mari sans état dâme, les remords ne tétouffent pas quand tu baises.
- Oh ! Non, Jean. Ne mécrase pas avec tes sarcasmes. Je reconnais avoir failli. Pitié, ne sois pas méchant. Tu as le beau jeu; jai tous les torts. La cruauté te procurera des joies de courte durée. Ne me terrasse pas avant de mavoir laissé te raconter comment a commencé mon histoire.
Après un nouveau torrent de larmes, avec une allure de chien battu, Julie se lance dans son récit par une question:
-Te souviens-tu de Marie Joséphine ?
- Comment oublier un prénom aussi original ! Il sagit de celle de tes copines qui a fait un beau mariage avec un homme daffaires de quinze ans plus âgé quelle, si ma mémoire est bonne.
- Oui, tu as une mémoire fidèle.
- Une mémoire fidèle, juste bonne à retenir tout ce qui nest plus fidèle dans ma vie. Quest devenue cette femme ? Il y a des lustres que tu ne ma pas parlé delle. Est-ce un modèle pour toi? Qua-t-elle à faire dans ton escapade amoureuse de cougar ?
- Bien plus que tu ne crois. Il y a quelques mois, par hasard, je lai rencontrée à lintérieur de notre grande surface. Elle ma reconnue, appelée par mon prénom, est venue membrasser, ma invitée à la cafétéria Nous sommes passées par la case « Comment vas-tu ? » et sommes arrivées au récit de sa vie mouvementée. Elle a posé ses valises un peu partout dans le monde, dans le sillage de son riche mari. Pourtant ce Raoul a tenu moins de place dans ses bavardages que son fils.
Elle la élevé comme le voulait la mode à lépoque, la nourri au sein pour le vacciner contre les maladies infantiles, la beaucoup porté contre elle, la habitué à prendre son bain avec elle. Ainsi il a grandi choyé et instruit des différences entre un homme et une femme dès sa plus tendre enfance, de façon continue grâce à sa proximité avec sa maman. Pour compléter son éducation sexuelle elle a fréquenté, parfois avec le père, toujours avec l les plages naturistes. Heureusement, lorsque le garçon a grandi, elle a fait appel à une nurse et a pu respirer plus librement, voir du monde, se faire des amis. Mais le gamin ne supportait pas sa nurse. Il fallut en changer à plusieurs reprises. Elles quittaient leur emploi et lune a prétexté des attouchements libertins du gamin. « Une folle nécessairement » selon M-J. En désespoir de cause M-J dut se passer de ce service et lassurer elle-même pour aider son à sépanouir. Elle se plaint de difficultés inattendues dans ce contexte :
- Maintenant, dit M-J, cest devenu un très beau jeune homme, la fierté de sa mère. Il a cependant un défaut désolant. En dehors de maman, il ne veut fréquenter aucune jeune fille. Je minquiète, je crains de lentendre faire son coming out comme cest devenu une mode nouvelle en ce début de 21e siècle. Raoul, son père, veut un héritier et des descendants. Je cherche une solution pour mettre mon grand en relation avec une femme qui saurait lui donner le goût de lamour et des filles.
De fil en aiguille, Marie Joséphine en est venue à rêver de me charger de réaliser léducation sexuelle de son fils. Je devrais linitier au baiser, à ses suites jusquà la consommation de relations charnelles. Le projet me semblait fou, impossible. Elle a fait valoir que la proximité dun homme jeune pourrait compenser chez moi le manque de progéniture. Recevoir, en plus de lamour de mon mari, la vénération et la reconnaissance de son adorable fils serait source de bonheur pour moi. Et dajouter :
-Cela se pratique couramment entre amies. Si tu avais un grand fils, je te rendrais ce service avec grande joie.
Ces bourgeoises sont stupéfiantes et je le déclare à Julie :
- Tu parles dune connerie ! Elle na pas peur de mourir de honte, cette cinglée ? Ne me dis pas que son fils sappelle Marco . Tu hoches la tête ? Tu te moques de moi? Tu as écouté ses balivernes et
- Oh! Jean, on dirait que tu ne sais pas que cest un service courant entre amies. Enfin pour men persuader, elle me donna des exemples. Oui, jai cru que dans certains milieu cela pouvait exister, bien que ce fût invérifiable.
- Pas possible. Je tombe des nues. Je te croyais censée, je te prêtais un minimum de bon sens. Pour le plaisir dune ex copine, sortie dun passé oublié, tu devais initier un gamin à lamour, aux relations sexuelles. En tappuyant sur quelle expérience personnelle ? Tu tes sentie apte à endosser cette responsabilité ? Et moi, dans ta machination, quest-ce que je devenais, pour la mère, pour le garçon et pour toi ? Un cocu ! Y as-tu pensé ? Trois fois cocu, puisque connu comme tel par M-J, par son fils et par toi, agent actif de cette promotion sociale .Comme gage de discrétion cela se pose là !
- Cétait à ce moment un vague projet. Le but nétait pas de te tromper. Jamais je nai eu cette intention. Ce nétait pas dirigé contre toi, jenvisageais cette formation de façon positive.
- Je vais me sentir obligé de te décerner une médaille. Cest incroyable, quest-ce que tu es naïve ! Non, tu me racontes une fable cauchemardesque. Tu ne peux pas croire toi-même à ton invention. Je préfère le silence à ce genre de mensonge. Je mettrai ma menace à exécution dans vingt kilomètres, tu te débrouilleras pour aller raconter ça à dautres qui te riront au nez.
- Comment te convaincre avant ce parking. Je me dépêche. Tu sauras, je le veux pour la paix de ton esprit. Après plusieurs rencontres et conversations téléphoniques M-J a réussi à me persuader de rencontrer Marco. Rendez-vous fut pris pour un premier contact au bal de la fête du printemps. Tu partis éteindre lincendie. Je me retrouvai seul avec ce jeune cur à la réputation dindividu farouche, timide, peu enclin à perdre son temps à séduire une fille. La mère pour faciliter notre contact séclipsa. Javais prévu dapprivoiser le tourtereau par étapes, de lui faire désirer une certaine intimité avec les représentantes du sexe féminin, de mettre en évidence les qualités des filles de son âge. Si nécessaire, je lui apprendrais lart du baiser pour quil puisse vaincre sa timidité maladive; je le pousserais à en faire profiter de charmantes demoiselles avant de le voir prendre son envol au bras dune beauté appétissante.
- Quel altruisme. Noble intention perdue en route, puisque la fille appétissante sest transformée en quadragénaire mariée.
- Bien entendu, tout est allé de travers. Pour le reconduire à la villa parentale, sa mère étant absente, jempruntai la voiture. En route le timide se mit à parler, à me complimenter pour un tas de qualités quil me prêtait. Mon visage le charmait, mes seins lémouvaient par la grâce de leurs formes. Je dansais magnifiquement avec une élégance naturelle, ma taille souple et lharmonie de mes mouvements lui avaient inspiré des pas de danse étonnants.
- . Affable ! Ça sonne un peu comme affabulation. Tu brodes, je ne vois pas quelle consolation mon esprit pourrait tirer de ton verbiage. Laisse la courtoisie au garçon. Pourquoi quitter le volant aussi tard. Tu avais déjà des picotements entre les cuisses, les flatteries tavaient tourné la tête et excité les sens?
- Jai peu de temps, ne minterromps pas, sil te plaît. « Vous ne membrassez pas ? » Dit-il.
- Hé! Hé! Un renard fait face à une poule sans cervelle.
Elle continue dune voix tremblante.:
- Le mignon coquin sarrangea pour détourner la tête de manière à poser ses lèvres sur les miennes. Je sus aussitôt que je naurais rien à lui apprendre, ni sur la façon dunir les bouches ni sur la manière dimmobiliser sa partenaire pour prolonger le contact. Il était beau, tu ne diras pas le contraire, il était fort il embrassait comme un dieu. Son attaque me surprit, me laissa démunie.
- Ah ! Te voilà pauvre victime, innocente initiatrice bénévole. Toi, à quarante balais, prisonnière du premier baiser dun gamin ! Comme cest touchant. Évidemment, tu las bousculé, remis en place comme le fait toute honnête épouse ?
-Non, je nai pas pu. Avoue que nos baisers de couple ancien ne sont plus aussi voluptueux, savoureux, voluptueux, appuyés, interminables. Or Marco a fait subitement renaître des sensations un peu oubliées, ma fichu des frissons. Il narrêtait pas, je me réjouissais davoir rempli aussi rapidement la mission confiée par sa mère. Je crus pouvoir laisser passer lorage pour épuiser la fougue juvénile.
-Jouez violons, madame savoure ! Et lirrésistible apprenti emporte la dame au paradis au premier coup de lèche museau. En prime japprends que mes baisers sont fades et par conséquent je dois être responsable de mon cocuage. Laffaire était ficelée dès le départ par la mère. Tu naurais pas dû écouter ses histoires.
-Quelle imprudence, je le reconnais maintenant. Marco voulait étaler létendue de ses talents, ses mains se mirent à voyager dans mon dos, sur mes fesses, bondirent sur ma poitrine, semparèrent de ma taille. Ce jeune devait être extravagant. Je tolérai ces excès imputables à lâge, à un enthousiasme soudain promis à une fin rapide, comme un feu de paille. Quand une main passa entre mes jambes, força le passage entre mes cuisses et atteignit le gousset de mon string, je pris peur. Il était trop tard. Il caressait fermement mon bas ventre, glissait lindex sous le tissu et se déplaçait vers le jardin dagrément. Il connaissait parfaitement lendroit, me fit atterrir sur un banc de bois, se jeta à mes pieds et sa tête disparut sous ma robe. A travers le string sa bouche se mit à souffler le chaud. Avec une maîtrise surprenante, il baissa ma ceinture, me délesta de lultime défense en soulevant mes fesses, marracha ma mince culotte et sa bouche et ses doigts reprirent caresses et succions; puis sa langue me lécha la vulve, se glissa entre mes petites lèvres, monta chatouiller mon clitoris , descendit reconnaître lentrée du vagin, me rendit molle.
- Donc le premier à te mettre la main au panier te fout le feu au cul : tu trouves ça naturel, et tu lui trouves des excuses. . Nous voilà bien partis pour aborder le retour à une vie normale. Nous dessinerons sur tes parures une flèche dans la bonne direction et tu seras à la disposition des plus audacieux. Nous écrirons « Suivez la flèche, je suis à vous ». Rien ne ta choquée dans la conduite de ton timide, craignant les filles, auquel on te demandait dapporter une initiation sexuelle de qualité?
- Fallait-il avoir honte, le repousser et perdre le bénéfice des progrès fulgurants accomplis en une soirée.
- Ho, ho, ho ! Quest-ce quil ne faut pas entendre ! Tiens, je dépasse ce parking, tu es vraiment trop rigolote, il y aura dautres arrêts, le trajet est long. Continue, fais-moi rire davoir la veine dêtre un cocu heureux.
Elle persiste :
-Fallait-il, par un excès de vertu, renvoyer ce brave garçon à sa solitude, au plaisir solitaire peut-être ? Imagine la détresse dun jeune homme condamné à se masturber.
-Tu as préféré le plaisir partagé, car « A deux, cest mieux » Ta conscience « professionnelle » dans cette activité nouvelle est incommensurable, comme ta mauvaise foi. Tu voulais te faire un petit jeune, cest tout. Admets que tu nétais plus sexuellement satisfaite avec moi, que tu fantasmais sur la possibilité de changer de partenaire et den choisir un « beau, jeune, frais, intelligent etc. » : celui-là avait en plus lavantage dune réputation de timidité et lattrait particulier davoir besoin dune conversion à lenvie de ton sexe. Soupçonné par sa mère davoir des tendances homosexuelles, cétait pour toi une gloire de le ramener à lhétérosexualité : Un vrai challenge pour une femme approchant doucement de la ménopause. Tu étais vouée à succomber aux charmes de nimporte quel puceau. Cesse den faire pour moi un devoir moral, cest ridicule. Ouvre les yeux sur tes motivations réelles de mal baisée, car cest ainsi que tu qualifiais et qualifie encore notre vie sexuelle de « couple ancien ». Tu auras bientôt fini ton conte?
-Aurais-je voulu me sauver, cela naurait plus été possible. Après létonnement, jéprouvai un plaisir trop intense, paralysant. Ma tête tournait, mon corps était soulevé et, par une sorte de tour de magie, je descendais, jambes situées de part et dautre de son pantalon. Mon sexe rencontra une verge tenue par une main et jentendis :
-Allez, Julie, guide-moi, prends-moi en toi. Je taime, je suis fou de toi.
Tout à coup le garçon respectueux me tutoyait. Comme hypnotisée jenvoyais une main remplacer la sienne, je le mettais sur la bonne voie et je laissais la pesanteur faire le reste, munir à lui. Il était assis sur le banc, jétais assise, chevillée sur son sexe palpitant dhomme que javais cru vierge, maintenue par une main plaquée dans mon dos. Nous étions en phase dobservation, unis, encore immobiles. Lorsque un ongle vint titiller ma rose, je fus soulevée et, par poussées venues de lui ou par réflexe de mon corps, nous nous sommes lancés dans un trot vite transformé en galop époustouflant.
Tout cela me semble extravagant et je persifle :
- Tu ne voudrais pas me faire une petite démonstration avant notre séparation. Je sais désormais comment gagner ton cur. Une main là, le contournement de la culotte, des caresses de lentrejambe, un cunnilingus et hop ! je te gratouille la pastille et je te tringle. Tu as des souvenirs précis; tu pourras les utiliser pour te masturber quand tu auras divorcé en attendant ton prochain amant. Mais je te dispense des détails scabreux.
- Tout à coup Marie Joséphine s est dressée à côté du banc et sest écriée
- Ah ! La salope ! Tu lui confies ton fils pour quelques danses et tu la retrouves en train de le violer dans ton parc. Marco, repousse cette putain. Je tinterdis de la revoir. Cest dégoûtant. Je vais porter plainte pour détournement.
Marco ma remise sur mes jambes, sest levé, a toisé sa mère. Elle a eu recours à un argument décisif
- Faut-il dénoncer à ton père ta faiblesse avec cette dominatrice? File et que je ne ty reprenne plus.
Il ma vaguement saluée et sen est allé la queue entre les jambes. La mère indignée ma regardée et a déclaré avec une infinie gentillesse :
- Ma chère Julie, jamais je naurais cru possible une telle transformation. En une soirée tu as réussi un retournement de situation formidable. Dautres sétaient cassé les dents en vain, tu arrives et aussitôt mon fils de puceau devient un homme. Tu as un véritable don.
.
-Mais
- Non, tout va bien. A un certain âge un pour sémanciper a besoin de transgresser les ordres. Linterdiction faite à Marco de te revoir va devenir pour lui un commandement à enfreindre. A la première occasion, il va courir chez toi et voudra consolider votre lien. Mieux vaut une femme bien élevée et à la conscience morale sure que nimporte quelle péronnelle légère ou malintentionnée intéressée par les biens de lhéritier. Je vous ai interrompus aujourdhui, lenvie de te posséder nen deviendra que plus forte chez Marco. Attends-toi à le recevoir bientôt chez toi.
- Comme prévu, il est venu, ma fait cocu. Et pendant environ trois mois, je nai rien vu. Ose me dire que tu ne mas rien dit parce que tu maimes ! Cest du foutage de gueule, tu minsultes en essayant de te disculper . Reste à éclaircir pourquoi ce type, si bien traité, a montré tant danimosité à ton égard.
- Comme annoncé, je crois avoir saisi la cause de son changement brutal dattitude envers moi; ne me jette pas de lauto et tu seras étonné.
Comments:
No comments!
Please sign up or log in to post a comment!