La Cure 12 Le Retour

-- ATTENTION HISTOIRE FICTIVE POUR LECTEURS AVERTIS --

La cure 12

- Bien, je t’accorde un sursis. Je suis curieux de prendre la pleine mesure de ton inventivité. Je comprends mieux comment j’ai pu être cocu pendant trois mois sans m’en apercevoir.

- Il y a huit jours, à mon départ pour la cure, j’étais une épouse et une amante comblée. Excuse-moi d’utiliser ce raccourci étrange. Je me considérais comme une femme heureuse. Avoir une double vie n’est pas de tout repos, mais je gérais assez bien la situation. D’un côté il y avait toi, un bon mari, solide et affectueux, en pleine force de l’âge, toujours attentif à me faire plaisir, toujours amoureux et prêt à le prouver, l’homme de ma vie, mon rempart,le compagnon de vingt ans à conserver jusqu’à mon dernier souffle. De l’autre côté, était entré dans ma vie un jeune homme.

Présenté par sa mère, puis bizarrement mis en garde par elle contre moi, il avait commencé à goûter au plaisir des sens avec moi. II n’admettait pas d’être privé de s’unir à une femme aussi complaisante : pour lui j’étais une femme facile, une de celles qui se donnent dès le premier soir. Il ne concevait pas que sa mère pût nous séparer. J’avais consenti à l’initier à l’amour, pour remplir la mission commandée par sa mère. Je m’étais pliée à ses caprices, il avait pu me pénétrer sur ce banc du parc. Donc je serais disponible et, dans son esprit s’était installée une certitude : je l’attendais fiévreusement malgré les cris de Marie-Joséphine, sa mère. D’ailleurs M-J ne m’avait bannie que pour booster le désir de son fils, pour augmenter sa faim de goûter au plaisir interdit avec une femme.


- Julie, tu te répètes, j’avais compris que M-J voulait continuer à t’exploiter. Ton premier contact et l’attitude hardie du faux timide auraient ouvert les yeux à n’importe quelle femme. Nécessairement tu as su qu’il ne s’agissait pas d’une initiation. Le garçon qui tire son coup avec autorité avec une femme mariée est un surdoué ou un habitué de la chose, sauf s’il tombe sur une femme chaude en manque et qui le viole.

L’as-tu violé ? Par ailleurs je connais la suite, on peut aisément la reconsti. Vous vous êtes revus, et en prenant des précautions personne ne l’a remarqué, ni sa mère ni moi.

-Mais notre amour réciproque rodé par vingt années heureuses me paraissait une garantie contre les débordements de cette tâche éducative. C’était une illusion. La répétition des rencontres a fait naître en moi des sentiments, un attachement imprévu à ce jeune homme. Il est plein de qualités, sa fougue amoureuse n’en est pas la moindre. C’est en forgeant qu’on devient forgeron, dit on; c’est en faisant l’amour qu’on devient amant. Mon corps s’est habitué à sa force, à l’énergie avec laquelle il bousculait mes pratiques anciennes, plus douces, plus tendres avec toi. Mon cœur a reçu avec joie la dévotion dont il me couvrait après l’amour. Je recevais et donnais tout en double quoique différemment. Je t’aimais, je l’aimais, vous m’aimiez.

-Ton double bonheur n’était pas viable. Il était bâti sur un mensonge. Tu ne partageais pas avec moi ta deuxième vie et tu cachais sciemment ta liaison.

- En partie tu es dans le vrai. Toi, tu n’as pas eu connaissance de nos rendez-vous du lundi matin. Marco est venu, s’est dit désespéré, à menacé de se . J’ai entrevu l’enquête sur le suicide d’un jeune étudiant, les révélations de la presse après celles d’une mère éplorée, ma mise en cause et ses répercussions brutales sur notre vie : comment me dégager de l’engrenage dont la conséquence inéluctable serait de perdre ton estime et ton amour ? J’ai cédé. Il m’a possédée, fait jouir à plusieurs reprises. Ensuite c’est devenu une habitude, les actes charnels sont devenus passion amoureuse. Comment prendre le risque de le désespérer?

- L’argument est léger. C’était reculer pour mieux sauter, sans jeu de mots. Tu te doutais bien qu’un jour Marco révélerait votre liaison pour obtenir de toi n’importe quoi. N’est-ce pas par un chantage, par la menace du scandale qu’il a réussi à faire de toi la putain non payée de sa troupe hier soir à l’hôtel ? Que n’a-t-il pas obtenu d’autre.
Chaque soumission augmentait son pouvoir d’intimidation. Il t’a certainement menacée de me révéler votre liaison si tu ne lui obéissais pas.

- Oui et non. Car si tu ne remarquais rien, il en allait autrement de sa mère. M-J avait vite suivi les progrès de son fils. Un lundi elle l’avait conduit à la gare où il prenait le train pour rejoindre l’université. Elle s’était dissimulée, l’avait vu quitter la gare, l’avait suivi jusqu’à notre domicile. Elle avait attendu que Marco et moi soyons en train de nous aimer pour bloquer la sonnette de la maison. J’avais été e d’enfiler une robe de chambre et d’ouvrir la porte. Elle m’attendait souriante, avait appelé son fils et s’était montrée conciliante :

- Hélas, on ne peut rien contre l’amour. Mon fils puisque tu aimes assez cette femme pour me mentir et manquer tes cours à la fac,, je me sens obligée d’accepter votre liaison. Je te fais remarquer que Julie a mon âge, est mariée. Julie as-tu l’intention d’épouser mon fils ?

- On peut s’aimer sans cérémonie de mariage, ai-je répliqué

- Mais, maman, nous sommes très heureux comme ça. Ne sois pas jalouse du bonheur de ton . Plus tard, quand je serai indépendant financièrement, nous pourrons étudier la question du mariage. Julie pourra divorcer; elle est financièrement indépendante.

- En attendant sais-tu quels risques tu prends ? Le mari de Julie pourrait apprendre que tu lui fais porter des cornes et pourrait divorcer immédiatement, alors que vos projets restent vagues. Votre passion récente peut retomber, vous vous séparerez et Julie sera seule. Comment pouvez-vous être certains de votre amour ? Avant tout, vous devriez passer ensemble quelques jours ou semaines de manière à mieux vous connaître. Votre façon de vivre et de réagir aux problèmes de la vie quotidienne peut devenir un poids, révéler une incompatibilité. Tiens vous devriez faire un voyage ensemble.

- Maman, ce n’est pas raisonnable.

- Au contraire, je vais vous aider à vous libérer de votre environnement.
Les grandes vacances approchent. Profitez de cette période pour vous émanciper. Vous ferez l’amour mais vous devrez aussi vous supporter.

La voiture avance. Julie expose le déroulement de l’opération montée par celle qui pourrait devenir sa belle-mère

- M-J nous a exposé son plan. Elle a eu l’idée de cette cure à un moment où tu étais au travail. Elle a tout prévu, les dates, les réservations, a tout réglé, m’a avancé de l’argent pour l’entretien de son fils. Et pour faciliter notre rapprochement , elle nous a offert d’accueillir nos ébats amoureux du vendredi chez elle, en me glissant en a parte :

-Un jour par semaine, c’est trop peu. Bon pour le lundi chez toi, ajoute un deuxième jour et pour ne pas attirer l’attention rends-moi visite le vendredi, à l’heure de ton choix

- Oui, mais je suis mariée, j’aime mon mari, je ne veux pas m’en séparer.

- Raison de plus pour satisfaire mon fils. Il a de gros besoins sexuels . Tu ne voudrais pas que ton Jean découvre l’ombre de ses cornes. Va te mettre à l’abri d’une indiscrétion ou d‘une dénonciation, conforte la passion de mon fils, veille sur lui comme si tu étais sa mère, profite de tes dernières bonnes et belles années. Tu n’auras pas toujours la chance d’enflammer un cœur aussi jeune. De plus, trois semaines de vie commune t’apprendront à oublier ton mari et à t’attacher à Marco.

- C’est à peine croyable. Cette bonne femme a pris le contrôle de ta vie. Elle t’a en quelque sorte menacée de te dénoncer à moi . Tu as pris peur : c’est une habitude. Ta soumission te rend de plus en plus vulnérable pour des gens sans scrupules. Ils te manipulent, plus tu obéis, plus ils te compromettent et plus ils ont d’emprise sur toi; c’est un effet boule de neige efficace. A force d’avoir peur tu t’enfonces et tu finis par souhaiter un dénouement rapide de la situation anxiogène dans laquelle tu es empêtrée. Tu te dis : « Tout est foutu, vivement qu’il me largue et qu’on n’en parle plus »

- Ah! Non ! Contrairement à M-J je ne projetais ni divorce, ni mariage avec Marco.
Ce qui se passait sans problème le lundi et le vendredi pouvait durer. Je profitais de joies et de plaisirs supplémentaires, pour un temps indéterminé. C’était bon à prendre mais cela ne pourrait pas durer, je le savais. Marco un jour se libérerait de l’emprise maternelle, me comparerait à des filles de son âge ou plus jeunes. Je ne me faisais guère d’illusions. Pourtant je ne me sentais pas capable de rompre. J’attendais lâchement d’être abandonnée par lui : je pourrais toujours me consoler près de toi.

- Voilà à quoi je suis utile. Sur ce point, vois-tu, tu t’es fait des illusions : je n’ai pas vocation à consoler les déçus de la vie ou à reprendre une femme volontairement infidèle. Il te faudra trouver un autre imbécile pour tenir se rôle. Ta fable du service rendu à une amie est grotesque, indigne et ne peut pas m’apitoyer. Non seulement tu succombes à un coup de foudre et tu me trompes mais en plus tu me prends pour un crétin assez stupide pour l’avaler. Tu ne sers pas tes intérêts de cette manière.

- Je souhaite tellement te montrer que j’ai été piégée. Mais j’ai l’impression que tu es heureux d’avoir trouvé un moyen de te débarrasser de moi. La bonne amie s’est servie de moi, n’a pensé qu’à elle pour un but que j’ai eu du mal à imaginer au départ. Car le but de ces vacances au loin est très différent de ce que nous pourrions supposer.

- Quel que soit son but, force est de constater que tu t’es lancée dans cette affaire avec beaucoup de légèreté et de naïveté peut-être, mais également avec l’enthousiasme d’une femme mature amatrice de chair fraîche malgré son statut de femme mariée, soucieuse uniquement de ne pas se faire surprendre par le cocu. Voyons enfin le pourquoi de ce piège. Quelle idée a guidé Marie-Joséphine? Voulait-elle te mener au divorce, aviez-vous un vieux contentieux à régler ? Selon moi, elle a voulu offrir à son fils une initiation de qualité avec une femme expérimentée sans se soucier des effets collatéraux sur toi, sur ton couple. Elle l’avait déclaré à l’origine.

- Voilà le piège. Elle m’a menti, ses intentions étaient différentes.

-Tu as cru sans réfléchir, tu as vécu un semblant d’émancipation sexuelle et tu te retrouves le bec dans l’eau, le nez dans le caca, toute désolée d’avoir à me rendre des comptes ! Tu essaies de me prouver que ton amour pour moi n’a pas souffert de ce désordre et sort ren de l’épreuve. Tu te moques de moi. A chaque page de ton récit tu te présentes en victime de ta gentillesse, de la pitié éprouvée pour Marco, tu camoufles ta trahison en bonne action comme la BA d’un scout, tu es contrainte par la crainte d’une dénonciation ou d’un scandale : comment fais-tu pour ne rien assumer, ni baiser, ni relations sexuelles avec Marco, ni orgie avec ses copains ? Qui est responsable, qui est coupable ? Tu réponds : «  Les autres ».

- Ta juste colère te pousse à ne pas vouloir m’entendre. J’ai retrouvé un peu de sérénité depuis ce matin. J’assemble mieux les pièces éparses du puzzle. Le matin du départ je devais embarquer Marco à la gare à huit heures. J’ai pris du retard en cherchant mon carnet. M-J avait déposé son fils et était repartie aussitôt. Elle nous croyait déjà loin alors que nous démarrions à peine. Notre itinéraire nous faisait passer près du marché du village voisin. Il fallait rouler à trente km/h. Soudain Marco, assis sur le siège passager s’est écrié « Ah, les salauds, la salope, le traître »

Il s’agitait sur son siège, décrochait sa ceinture de sécurité pour s’agenouiller et regarder par la vitre du haillon arrière. Je m’inquiétais :

- Marco, ferme ta ceinture. Que t’arrive-t-il ?

-Comment, tu ne les as pas reconnus ? Sur le trottoir, debout l’un en face de l’autre, ils s’embrassaient. Ma vieille salope de mère et mon meilleur copain s’embrassaient sur la bouche, en public ! Tu te rends compte, elle a au moins vingt ans de plus qu’Albert ! Elle n’a honte de rien !

- Attends, j’ai vingt ans de plus que toi : cela fait-il de moi une vieille salope ? Je crois que nous sommes en plein malentendu. Veux-tu que je fasse demi-tour afin que tu puisses vérifier qu’il s’agit bien de ta mère et d’Albert. Tu pourras leur dire ce que tu penses et notre voyage s’arrêtera là.

- Non, roule. Ça ne servirait à rien. Toi et moi, c’est différent, je t’aime et tu m’aimes. C’est honteux, reconnais- le : Ma mère trompe mon père !

- Et moi, je trompe mon mari. Ça fait quelle différence ? C’est une erreur, cessons de nous mentir.

- Tu confonds tout C’est un peu normal qu‘elle trompe mon père. Père vit rarement avec nous et quand il dort à la maison, mes parents font chambre à part. Ils n’ont jamais couché ensemble depuis toujours. Ils se voussoient. C’est un couple hors normes.

- Je n’ai pas ces excuses. Je suis pire que ta mère. Séparons-nous

- Mais non, c’est honteux, elle trompe mon père, c‘est bien fait pour lui. Mais moi, pourquoi me trompe-t-elle ? Je la renie. Désormais tu seras mon amour, ma femme et ma maîtresse, mon tout.
- Ne te mets pas dans ces états pour un baiser : peut-être lui disait-elle bonjour et as-tu mal vu.

- J’ai bien vu. La salope, c’est pour ça qu’elle nous envoie en vacances aussi longtemps. Elle m’a écarté, je les gênais ! Voilà pourquoi elle m’a déposé devant la gare et s’est sauvée aussitôt; elle avait rendez-vous avec Albert. Attends, je vais me venger.

-Allons Marco, calme-toi. Puisque ton père et ta mère ne couchent plus ensemble, permets à ta mère de rencontrer d’autres hommes, sois plus tolérant. Sans ta mère serions-nous en route pour de belles vacances en amoureux. Au lieu de l’insulter tu devrais la remercier.

-Mais tu ne comprends rien. Elle peut tromper mon père autant qu’elle veut. Mais pas avec Albert.

- Tu eux choisir ses amants à sa place ?

-Oui ! Elle est à moi, c’est ma mère. Je l’aimais, elle m’aimait. Elle n’a pas le droit de me tromper.

- Un fils doit aimer sa mère, une mère doit aimer son fils. Mais elle a aussi le droit d’aimer un autre homme..
- Tu parles sans savoir. Elle a juré de m’aimer toujours et de n’aimer que moi. Elle n’a pas le droit de coucher avec un autre que moi.

- Marco, une mère aime son mais ne couche pas avec lui. Cesse de délirer.

- Je ne délire pas. Ma mère m’appartient. Nul autre ne peut me remplacer. Son corps est à moi. Elle s’est moquée de moi.

Marco s’est tu, a pleuré longuement. Nous avons contourné Paris. Il n’a pas réclamé le volant, est resté prostré. Nous nous sommes reposés sur un parking, à l’écart des voitures. La main de Marco a remonté ma jambe droite, a caressé ma vulve, a repoussé ma culotte. Des doigts m’ont pénétrée, masturbée , fait mouiller. Il a exigé de passer avec moi sur la banquette arrière, a grogné « Toutes des salopes ». Il était en colère.

Pour ne pas l’exciter davantage j’ai exécuté chacun de ses ordres et il m’a prise en levrette sur la banquette arrière. Pour la première fois il m’a défoncée brutalement. Sa force habituelle était décuplée par une sorte de rage. Ses doigts accrochés au-dessus de mes hanches s’enfonçaient dans ma peau, ses ongles y laissèrent des traces. Il me tirait vers lui et se projetait en moi. Je lui ai crié d’arrêter, parce qu’il me faisait mal : il a serré plus fort et cogné son sexe plus violemment contre le mien. Par bonheur un véhicule s’est approché et Marco a été obligé de me lâcher. Il m’avait effrayée

Plus loin, il m’a demandé de l’excuser. Il avait vu mon postérieur, mes cuisses et mon abricot et il avait pensé à sa mère en train d’embrasser Albert, à sa mère en train de montrer son sexe à Albert ou pénétrée par Albert et ça l’avait bouleversé au point de perdre le contrôle. Il m’avait fait subir ce qu’il aurait aimé faire à sa mère pour la punir de son infidélité. Il lui aurait enfoncé sa verge et l’aurait limée pendant des heures, lui aurait tellement frotté les muqueuses vaginales qu’elle n’aurait plus réussi à forniquer avec son ami . Ce garçon avait une relation étrange avec sa mère

- Ma pauvre femme, tu as choisi un malade mental comme amant. La suite aurait dû te faire fuir. Or ce matin tu as voulu l’attendre et tu as hésité à me suivre. Regrettes-tu d’être montée dans cette voiture?














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