Jeune Lesbienne Vs Mature Hétéro
Allez savoir pourquoi mon regard était irrésistiblement attiré par cette femme assise sur un banc dans le parc voisin de mon domicile. Des cheveux mi-longs châtain clair, un visage rond au teint légèrement hâlé, le regard sérieux derrière une paire de lunettes de vue, les aléas de lexistence avaient sculpté une effigie plutôt sympathique aux traits lisses, mais somme toute banale.
Une robe sombre visiblement de coton recouvrait des formes généreuses sans excès. Je mattardai un instant sur les jambes et une portion de cuisse dévoilée par la position assise.
« Voilà qui est surprenant. » me laissai-je aller à penser.
Quy avait-il dinsolite dans le galbe presque trop parfait des membres ainsi exposés ? La dame en question affichait une bonne cinquantaine dannées, sans chercher le moins du monde à tricher, vivant son âge avec une aisance rare, une rassurante sérénité. En moins de temps quil nen faut pour lécrire, je demandai poliment la permission de minstaller sur le banc.
Bien sûr, répondit-elle, alliant lassurance à la gentillesse, je vous en prie.
Jaurais pu prendre place en silence car cette femme noccupait quune petite partie de lespace. Lenvie dentendre sa voix me tenaillait cependant, comme dhabitude. Alors la question nétait quun réflexe. Et le résultat me satisfit. Si je vous disais le nombre de plans drague que jai abandonnés parce que le timbre ne correspondait pas à mes attentes
Il me faut profiter des cinq sens pour être à laise avec une personne. Ne riez pas, je suis certaine que dautres sont dans le même cas.
Oui, javais décidé de draguer cette femme mûre, une première pour moi alors que je ne suis dhabitude attirée que par des jeunettes, et bien plus rarement par des nanas de mon âge.
La discussion engagée, jappris que Catherine venait de prendre sa retraite de lÉducation Nationale. Veuve depuis trois longues années, elle avait choisi de se noyer dans le travail au lieu de chercher une nouvelle âme sur.
Daccord, ma cible savérait être une parfaite hétéro, trop âgée pour se lancer dans de nouvelles expériences sexuelles. Vous pensez que cela ma retenue ? Ce serait bien mal connaître Orchidée. Mon cerveau se plaisait déjà à imaginer les rondeurs appétissantes sous la robe sombre.
Au bout dune heure, nous riions comme une mère et sa fille à se chercher des points communs. Nous en trouvâmes quelques uns, ce qui permit de développer la discussion sans tomber dans la monotonie. Le soleil avait pour une fois décidé de se montrer, et tapait généreusement sur nos nerfs à travers le feuillage dun grand châtaigner planté près du banc.
Sans doute Catherine souffrait dans sa robe bleu roi qui devenait moulante sur ses formes avec la chaleur. Elle ne sen plaignait pas cependant, et ne montrait aucun empressement à replonger dans sa traditionnelle solitude.
Si josais
, mentis-je car je savais parfaitement que jallai oser. Jai faim, et je serai heureuse de vous inviter à déjeuner. Jhabite à deux pas.
Nul doute que si javais été un homme, la dame en bleu aurait deviné sans mal mes intentions. Elle accepta après dix minutes dinsistance, long et âpre combat contre le conformisme de la vie en société.
Adepte du minimalisme en matière de décoration intérieure, je fis visiter mon repaire sans inquiétude. Rien sur les murs ou dans lameublement ne risquait de trahir ma personnalité. Je mattelai rapidement à la préparation dun déjeuner de viande froide, de salade et de fromage. Catherine avait suivi dans la cuisine, elle se détendit sans effort.
Á discourir sur mon labeur décrivaine et à lécouter disserter sur son ancien métier de prof, on passa au tutoiement sans trop de mal. Une bouteille de rosé ne résista pas à la fuite du temps. Il faisait indubitablement plus chaud dans mon appartement que dans le parc.
Catherine ne prit pas la fuite, ne soffusqua nullement de la confidence. Elle réussit à conserver une attitude bienveillante de professeur, troublée davantage par lalcool que par ma révélation.
Ton invitation nétait donc pas si innocente, sourit-elle de bon cur.
Jamais, répondis-je. Dans tout désir de partager, il y a le plaisir égoïste de se sentir important aux yeux de lautre. Tu ne men veux pas, jespère.
Je suis flattée au contraire de pouvoir encore plaire à mon âge. Et tu las fait de manière si charmante que jai envie de prolonger cet instant.
Catherine ne réagit aucunement à mon premier baiser, et se contenta de garder la bouche fermée. Mais ce nétait plus vraiment la surprise qui brillait dans son regard. Sa résistance symbolique ressemblait à une exhortation à continuer dans cette voie.
Je jouai distraitement avec les soyeux cheveux dans sa nuque, prenant soin de descendre par instant un doigt dans léchancrure de sa robe, susurrant quelques compliments à son oreille, mordillant le lobe comme par inadvertance. Un désir puissant sinsinuait en moi, le velouté de sa peau mélectrisait. Et ce nétait pas la transpiration que je sentais sourdre dans ma culotte.
Jai envie de toi, marmonnai-je collée à son oreille, consciente du pouvoir érotique de cette simple phrase.
Elle répondit mollement à un second baiser, troublée par laveu, consciente de devoir accepter linéluctable de son propre désir. Ses mains se posèrent sur mes hanches comme de fragiles papillons captivés par une fleur inconnue. Jassistais en spectatrice privilégiée au lent réveil de sa sensualité. Catherine plongea son regard dans le mien.
Je nai jamais
reconnut-elle avec angoisse.
Je connaissais cette phrase, cette manière trop simple davouer : « Ce sera ma première fois, mais je ne reculerai pas.
Je sais, laisse-toi aller.
Catherine se colla à moi sans prévenir. Sa langue caressa mes lèvres avant de sinsinuer entre mes dents et de fouiller ma bouche avec douceur. Souhaitant lui laisser linitiative pour ne pas leffrayer, je goûtai avec délice la profondeur de son baiser sans faire aucun geste.
Elle effleura mes bras avant de glisser de nouveau les mains sur mes hanches, cette fois sous mon tee-shirt. Je la sentais trembler de désir et de crainte mêlés, sa poitrine pressée contre la mienne, les doigts crispés sur ma peau nue. Si je ne prenais pas linitiative, on allait passer laprès-midi ainsi.
Jenlevai mon tee-shirt dans un geste lent, ample, pour attirer son attention. Elle observa avec tendresse mes seins libres, tendus vers sa poitrine, heureuse de ma décision. Son regard sur moi était une première caresse osée avec une chaste délicatesse, dont je ressentais les effets. Mes tétons durcirent comme si elle les avait touchés.
Ils sont beaux, minauda ma conquête.
Ma bouche se colla à la sienne pour linterrompre, mes doigts détachèrent les boutons de la robe dans son dos. Jen profitai pour caresser avec tendresse ses épaules droites, puis les omoplates jusquà lattache du soutien-gorge. Catherine se laissa dévêtir, mencouragea même par des petits gloussements de plaisir qui se perdirent dans la fièvre de notre baiser.
Toute résistance abandonnée, je la sentais enfin salanguir dans mes bras. Elle se déhancha pour mieux libérer son corps de sa prison de tissu. On cessa bientôt de sembrasser, désireuses de retirer le reste de nos vêtements. Le déshabillage continua sans précipitation, sans caresses franches, avec ce rien deffleurements qui entretenait le désir dans son harmonie.
Catherine mobservait sans détour maintenant, manifestement satisfaite de ce quelle découvrait. Peut-être à travers mon corps découvrait-elle le sien sous un jour nouveau.
Elle contempla ma nudité offerte à son attention, à la fois tenaillée par le désir daller plus loin et retenue par les miasmes dune éducation stricte. Je poussai un soupir dimpatience en portant une main à ses seins ronds aux larges aréoles. La tension monta dun cran encore, Catherine se débarrassa de sa culotte, comme du dernier vestige de sa réticence.
Jadmirai cette femme dont le corps se révélait plein et ferme, entretenu par la pratique du sport toutes ces années. La tension montait graduellement, bientôt toute appréhension aurait disparu.
Je lui fis lamour comme je sais le faire, délicatement, avec mes mains et ma bouche, délivrant les caresses et les baisers à mon envie, attentive à chacune de ses réactions. Catherine ferma les cuisses quand japprochai mon visage de son trésor intime. Ma douceur et mes encouragements distillés sans vulgarité eurent raison de sa timidité, enfin elle souvrit à moi. Elle accepta ma langue dans ses nymphes moites, puis la réclama dune voix rauque. Je butinai une fleur ouverte pour la première fois par le pouvoir dune femme.
Jen profitai à la démesure jusquà la délivrance, enivrée de sa fragrance, une jouissance longue et contenue, entrecoupée de petits spasmes dont je me régalai jusquà la laisser exsangue. Son plaisir nenleva rien à sa dignité, tandis que je me caressai sans parvenir à laccompagner sur le chemin de la félicité.
Repue, Catherine dessina du bout des doigts des arabesques imaginaires sur mon corps, le temps de reprendre son souffle. Ces caresses suggérées montraient les limites de son audace. Je nexigeai rien, en avais-je seulement le droit. Mes chairs réagirent pourtant aux fugaces sollicitations, et cela lui plut.
Le timide cunni quelle maccorda fut de sa propre initiative. Catherine eut le tact de suivre mes réactions afin de savoir ce qui me comblait, elle sappliqua à me rendre ce que je venais de lui offrir.
Je me laissai aller à un discret orgasme libérateur.
Dans le moment de calme qui suivit, Catherine se révéla tendre, elle emprunta une attitude maternelle, presque trop sans doute. Je la laissai alors repartir vers son quotidien sans même demander son adresse. Cet après-midi ne devait pas avoir de conséquence.
Il est parfois certaines attirances qui dénotent dans notre parcours sentimental, quon ne saurait ignorer sous peine de passer à côté de lessentiel de lexistence.
Ainsi, Catherine, hétéro de 55 ans, veuve et prof de sport à la retraite, croisa mon chemin, celui dune authentique lesbienne de 33 ans, le temps de se faire révéler un secret, le secret de la poétesse Sappho originaire de lîle de Lesbos.
Je me mis en quête dune jeunette dès le lendemain. Mais ceci est une autre histoire.
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