La Soumise
LA SOUMISE
par Liya
Il pleut sur Nantes
Et je me souviens
Le ciel de Nantes
Rend mon cur chagrin
Il pleut sur la ville en ce mois de novembre, et comme Barbara le dit si bien dans sa chanson : « la ville a un teint blafard ». Personne dans les rues à cette heure tardive de la nuit, près du « vingt-cinq rue de la Grange-au-Loup », dans une Nantes endormie qui « rend le cur chagrin ».
Elle et Lui se rencontrent dans une petite ruelle, loin des regards curieux. En fait « Elle », cest une femme dune quarantaine dannées, mais elle en fait trente, tout au plus. Cette jolie blonde aux longs cheveux, quelle porte ce jour-là, en chignon roulé haut et tressé, semble incongrue dans ce paysage triste et morne. Son visage, aux hautes pommettes révèle ses origines de lest de lEurope. Elle est bien faite, avec de très jolies jambes et une poitrine avantageuse. Sa taille avoisine les 1m70 environ. Elle a pris le surnom de Myosotis dans la communauté à laquelle elle ose saventurer.
La veille, elle a reçu les consignes de venir toute nue sous son manteau, justes des bas et des escarpins. Elle a pour consigne de ne pas parler et à toutes questions, de répondre tout simplement « Oui ou Non, Maitre », tout en baissant les yeux. Pas de bavardage « entre amis », comme « Lui » accepte volontiers des fois. Elle est alors, tout obéissante, docile et prête à tout pour offrir le plus de plaisir possible à cet homme qui sait si bien, l'emmener dans des voyages extraordinaires.
- Bonsoir Mademoiselle.
- Bonsoir Maitre.
Il la prend par les épaules et la retourne, son visage contre les pierres dune maison borgne de la ruelle, lui demandant de poser ses mains contre le mur en face delle. Puis, de sa canne au pommeau dargent, il lui fait reculer ses pieds en arrière, pour quelle soit décollée du mur. Ensuite, il lui ordonne décarter ses jambes, appuyant légèrement avec sa canne pour que le compas soit au plus large.
Ils marchent quelque temps en silence. Elle ne demande rien, pourtant, elle ne sait pas ce qui l'attend ce soir, appréhendant sans doute la honte et lhumiliation quelle va connaître cette nuit. Ils s'approchent près dune voiture garée dans la rue, les phares sont allumés. Il la fait monter dans le véhicule sur le siège, derrière le conducteur. Elle voit que c'est un homme et rapidement, elle croise son regard dans le rétroviseur de lautomobile. Elle n'ose plus le regarder et baisse les yeux, de peur d'être punie pour cette curiosité. Le Maitre prend sa place près du chauffeur, et la voiture démarre.
Très vite, elle traverse la grande ville et ils se retrouvent dans la campagne. La soumise ne reconnaît pas les endroits que lautomobile traverse. De toute façon, ça n'a aucune importance pour elle. Elle sait que son Maitre a tout prévu. Il fait chaud, elle est bercée par la musique qui l'enveloppe. La voix de son Maitre la réveille :
- Ouvre ton manteau ! Je veux voir tes seins et ta chatte !
Panique
Elle ne peut s'empêcher de jeter un regard dans le rétroviseur et croise le regard du chauffeur.
- Caresse-toi, je te veux excitée et sans pudeur.
Un voile recouvre ses prunelles et elle ferme les yeux, glissant ses mains sur son pubis.
- Écartes-bien les cuisses, salope, et fais-toi mouiller, continue, lui aboie son Maitre.
Elle obéit dans un état second, glissant ses doigts dans la fente vulvaire et astiquant son clitoris. Elle sent que la chaleur commence à l'envahir.
- Continue à te branler
Tu aimes ça de toute façon, petite brailleuse
Quelle honte, qu'il dise cela, devant cet inconnu
Elle se sent humiliée, mais n'ose pas le montrer
- Alors, tu aimes ? Insiste son Maitre. Dis-le au Monsieur.
Encore une panique, un regard dans la glace
Elle est attentivement observée par les yeux souriants du chauffeur.
- Oui, Maitre, j'aime ça.
- Aimes-tu quoi ? Soit précise et dis ça à Monsieur, pas à moi
Moi, je le sais !
- J'aime me branler Monsieur.
- Oh, oui, tu aimes ça ! Mais poursuis ton branlage
Dis à Monsieur qui tu es, pour qu'il comprenne mieux que tu n'es qu'une petite cochonne, qui adore quand on lui tripote la chatte.
Elle sent sa gorge se serrer, sa langue sèche ne lui obéit pas
Elle a du mal à rassembler ces mots si crus, auxquels elle na pas lhabitude dans sa vie si rangée de bourgeoise provinciale.
- Alors, soumise
Nous t'écoutons.
- Je suis une petite chienne, Monsieur
- Bien, et
- Votre pute
- Adresse-toi à Monsieur
- Une petite pute.
- Parfait
Quoi d'autre ? Je t'ai dit, sans pudeur ! Pas « une petite pute », mais
« Une pute pour amuser les hommes »
- La salope perverse et la cochonne lubrique, dit-elle enfin, ayant du mal à articuler tellement sa langue est sèche.
- Assez
Tu devrais avoir honte de dire tout ça ! Tu mérites une bonne punition
On verra ça plus tard.
Il se retourne et lui présente un petit objet ovale.
- Tu le mets dans ta chatte de pute en continuant à te caresser. Mais, attention, la petite chienne n'a pas le droit au plaisir
Retiens-toi jusqu'à ma permission
Sil y en a une !
Elle glisse le petit uf dans le vagin déjà dégoulinant. Les lèvres sentrouvrent et engloutissent lovule et se referment. Ses doigts continuent à rouler le clitoris et à chaque vague d'excitation, elle pense à son devoir de se retenir, elle arrête un moment, puis, elle serre les jambes pour que la jouissance quelle sent monter sinterrompe
Elle attend que la volupté sestompe
Puis, elle recommence.
La voiture, qui roule depuis une petite heure, s'arrête devant un portail en pleine campagne. Son Maitre sort de lautomobile pour ouvrir les deux battants. Juste au moment où il claque la porte derrière lui, l'uf s'est mis à vibrer
Avec cette épreuve dêtre humiliée devant un inconnu, elle a complètement oublié ce vibromasseur ovoïde. Panique ! Elle se sent si vulnérable sans la présence de son Maitre. Elle a l'impression que l'on entend la vibration à des kilomètres. Un regard dans le rétroviseur, elle croise les yeux souriants du chauffeur
Elle comprend qu'il le sait
Ah ! C'est lui qui possède le bip. L'uf vibre encore plus fort, il dévore ses chairs intimes à présent
Elle sent qu'elle ne pourra pas résister très longtemps
Elle a beau serré les jambes
Elle entend le grincement du portail, car son Maître le referme, une fois la voiture engagée sur le chemin de gravier. Elle entend les pas de son Maitre, la porte s'ouvre au même moment où la jouissance l'att
Elle gémit, elle se tord en ce mordant les lèvres, elle sait qu'elle est en faute, mais rien ne peut l'arrêter, car lorgasme dévastateur a envahi tout son corps.
Son Maitre s'installe dans son fauteuil.
- As-tu bien jouis chienne ? Demande-il sèchement.
- Oui Maitre, répond-elle honteusement.
- Tu sais ce que tu mérites ?
- Euh
- Je t'ai posé une question, soumise.
- Euh, la punition Maitre.
Elle regarde dans le rétroviseur avec un reproche, mais la glace est vide. La voiture, après sêtre enfoncée dans la forêt durant quelques minutes arrive devant une grande bâtisse du début du XXe siècle. Elle sait que sa punition ne la laissera pas attendre. Comment sera-t-elle ?
La soumise entre dans cette grande maison bourgeoise avec un étage, comportant de nombreuses pièces. Elle suit les deux Messieurs qui se parlent entre eux comme sil n'y avait rien. Elle marche en sentant sa mouille qui sécoule au long de ses cuisses, la preuve de sa faute.
La maison est préparée pour les recevoir. Au milieu du salon, la cheminée est allumée, avec deux grands fauteuils devant et un petit pouf, elle devine quil est pour elle. Des canapés sont disposés çà et là, alors que trois hommes dun certain âge devisent tranquillement, et que deux femmes âgées et une magnifique rousse dune trentaine dannées, à genoux devant les hommes, ont chacune leur verge dans leur bouche, sactivant dans une fellation groupée. Personne ne fait attention aux nouveaux arrivants.
Les Messieurs s'installent dans les fauteuils et son Maitre lui fait signe de s'approcher.
- Enlève ton manteau !
À présent, elle est entièrement nue devant eux.
- Avant de passer à ta punition, je ne peux m'empêcher de donner le plaisir à mon ami de faire connaissance avec ton corps. Alors, montre-toi !
Elle connaît le rituel. Tout d'abord, elle tourne autour d'elle-même, lentement, les bras baissés, la poitrine en avant, les fesses galbées, la tête droite, les yeux baissés.
Puis, elle remonte ses bras et elle s'accroupit devant les Messieurs les cuisses grandes ouvertes. Cette position est très lubrique, car elle découvre sa chatte poilue sans pudeur, les lèvres vaginales s'ouvrent en laissant apparaître la large ouverture de la vulve, ainsi que le clitoris érigé qui pointe hors de son capuchon. Elle se laisse observer quelques instants, puis elle tire les lèvres de sa chatte pour bien montrer les chairs intérieures du vagin. Enfin, elle prend ses seins par dessous les globes et les soulève tout en tirant la langue. Une dernière position - elle se met à quatre pattes, tourne ses fesses vers les Messieurs et les écarte avec ses mains pour bien montrer son petit trou.
- Bien.
Son Maitre connaît aussi ce rituel.
- Passons à ta punition.
Elle ne bouge pas
Toujours dans cette position, fesses écartées par ses mains crispées sur ses fesses, elle écoute, elle attend l'ordre de peur daggraver sa punition.
- Vois-tu le pouf ? Je te permets de t'asseoir sur le bord en écartant bien tes cuisses.
- Tu vas te branler sans jamais jouir. Tu auras seulement vingt secondes à chaque fois, lorsque tu sentiras l'orgasme venir pour reprendre tes esprits. Tu le feras jusqu'à ce que je te dise « stop » ! Attention, si tu désobéis cette fois, tu seras cravachée jusqu'au sang.
Elle sexécute. Une vingtaine de minutes qui durent une éternité, car une fois quelle a commencé à se masturber, elle a vu le téléviseur s'allumer et un film pornographique s'est mis en route
Elle a détourné le regard, mais Monsieur veut qu'elle regarde. Quel effort, pour prouver à son Maitre qu'elle est sa soumise docile, mais pas une pute qui ne pense qu'au plaisir
Elle s'est retenue à plusieurs reprises. Cest de plus en plus difficile d'y arriver, aussi, elle s'est mise à supplier son Maitre de la pardonner, mais Monsieur est impitoyable.
Elle est là, affolée par le désir, frémissant de la frustration quand elle a senti l'uf vibrer. Elle l'avait déjà oublié. C'est trop... Elle tombe à genoux, haletante et prête déjà à partir dans un autre monde, lorsqu'elle est réveillée par une gifle, puis une autre... Elle ne peut s'empêcher de sangloter, de la honte et du plaisir qui l'envahit malgré tout...
Le silence. Elle comprend qu'elle a perdu. Pas de pitié pour la petite chienne. Elle est là, à genoux, toute tremblante de lépreuve quelle pressent.
- Approche toi à quatre pattes
Monsieur est toujours dans son fauteuil. Elle s'approche encore flageolante. Il la prend dans ses bras, la cajole.
- Bon... Tu auras la fessée et ce sera mon ami qui te punira pour son grand plaisir. Alors, ma petite pute, cambre bien ton cul pour lui donner envie de faire rougir tes fesses.
Honteuse, elle cache sa tête entre les genoux de Monsieur, elle cambre son fessier en écartant les cuisses en grand, pour offrir une vue des plus obscènes possibles, aux autres couples présents qui se sont approchés pour assister à sa correction. La fessée tombe sans aucune pitié sur le cul de la soumise.
La main est lourde, mais quelques fois, elle caresse ses demi-lunes entre des claques bien sonores... Les larmes de douleur coulent de ses yeux, elle sent leurs goûts salés, tout en pensant au plaisir non autorisé qu'elle a obtenu tout à l'heure. Son Maitre caresse sa tête, démêle les cheveux doucement. Se penche sur elle, pour lui glisser dans un creux de son oreille les gentilles cochonneries qui lui font perdre la tête.
Elle se sent déchirée entre cette douceur et la violence des mains qui la frappent à tour de rôle, les doigts sinsinuant parfois entre sa fente et frappant la vulve violemment. Les fesses ont pris une belle couleur de tomate mure
Puis tout sarrête.
- Repose-toi maintenant ma soumise, repose-toi si tu veux bien. Elle se met prés de ses pieds et s'endort pendant que les Messieurs parlent entre eux de ceci et de cela. Dans son sommeil, elle sent que son Maitre la couvre avec un plaid... Elle plane
Pourtant dans son demi-sommeil, elle entend les gémissements et quelquefois les cris, des autres femmes qui se font fouetter. En ouvrant à demi les yeux, Myosotis voit les deux sexagénaires, un peu fortes, qui ont leur robes relevées jusquà la taille, et qui, à genoux et prosternées, présentent leur gros derrière, lune à la cravache dun des Messieurs et lautre au fouet de cocher de lautre ; le nud de la lanière déchire le gros cul blanc rempli de cellulite. Des trainées de sang ont coagulé sur la peau laiteuse de la femme, alors que sa compagne a seulement le cul écarlate par la cravache qui poursuit la correction.
Cest alors, que levant légèrement la tête, elle aperçoit la jeune rouquine, attachée à une croix de Saint-André quelle navait pas remarqué en entrant dans la pièce. Celle-ci, les bras et les jambes écartées offre toute sa beauté dénudée aux regards des spectateurs. Elle admire le galbe parfait de ses jambes et de ses cuisses, jusquà son ventre à peine bombé. Son Maître, termine de lui fixer la dernière des six dernières pinces sur ses grandes lèvres, qui écartèlent exagérément le vagin ruisselant de cyprine. Le regard de Myosotis se fixe sur les chairs du vagin grand ouvert, dune couleur vive orangé presque sanguine qui, entouré dune toison rousse et fournie, atteste que cest la vraie couleur de sa chevelure. Ses seins sont aussi suppliciés, car les tétons sont écrasés par des pinces-étaux, sur lesquels sont suspendus des poids qui tirent sur les chairs sensibles. La croix, par un dispositif de poulie est basculée à lhorizontale, tandis que les couples participants, viennent prêter main-forte au maître de la rouquine, chacun ayant une bougie allumée à chaque main
Le Maître de Myosotis sest rendu compte que sa soumise sest réveillée et quelle ne perd pas une miette du spectacle qui se déroule devant elle. Aussi, il lui glisse dans loreille.
- Ta nuit nest pas terminée ma petite pute ! Tout à lheure tu vas te retrouver attachée et nous allons nous occuper de ta chatte, petite salope dévergondée que tu es.
Myosotis frissonne et tremble de ce quelle va encore subir, mais un étrange sentiment dexaltation lenvahit, sachant que ses endroits les plus intimes vont être visités, où la jouissance et la douleur vont encore se mélanger et quelle manquera mourir de honte devant toutes les personnes qui vont assister à son humiliation
.. Mais avec une telle joie !
À suivre
..
Liya
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