La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode 393)
Vanessa au Château - Suite de l'épisode précédent N°392 -
- Tu es à moi, lui chuchote la voix carnassière quelle reconnait immédiatement comme celle de Walter.
Vanessa comprend quelle va devoir répondre de son insolence lors de sa dernière venue et que son Maître a donné carte blanche à son Majordome pour obtenir réparation de cet affront. Même si elle a fini par comprendre que cet homme est extrêmement fidèle au Noble et quil ne ferait rien qui puisse fâcher Monsieur Le Marquis, elle a peur, peur que sa vengeance ne soit pas supportable, mais elle est décidée à supporter cette nouvelle épreuve, à assumer ses erreurs, à prouver quelle est digne dêtre la soumise de son Maître. Walter saccroupit devant la jeune femme, elle conserve sa tête baissée, les yeux rivés sur le sol. Dun doigt sous son menton, il lui fait relever la tête pour plonger son regard noir dans le sien.
- Tu as compris ce qui tattendait, interroge-t-il pour sassurer quelle obéira sans faille.
- Oui Monsieur.
- Et quest-ce donc ?
- La juste sanction de laffront que je vous ai fait dans le parc, lors de la soirée, Monsieur.
- Tu es prête à accepter tout ce que je tordonnerai ?
- Oui Monsieur, car cest la volonté de mon Maître.
- Cest la mienne également, Monsieur Le Marquis me laisse le choix de ta sanction, la respecteras-tu ?
- Assurément Monsieur, Vous êtes bien plus que Son serviteur, Vous êtes Son bras droit, je Vous respecterai et obéirai autant quà Lui, dorénavant.
- Bien, jespère que tes paroles seront suivies des actes promis, ponctue Walter satisfait.
Il se redresse lâchant son menton, Vanessa plonge immédiatement à nouveau ses yeux sur le sol, il se saisit de la dragonne de la laisse pour lui intimer lordre de le suivre. Vanessa le suit docilement à quatre pattes, mais à sa grande surprise, il fait demi-tour pour lemmener dehors. Les gravillons de larrière-cour blessent ses genoux et ses mains, mais elle est bien décidé à tout endurer, et continue sa progression derrière le Majordome.
- Lors de ta dernière venue, ici, tu mas fait laffront de ton insolence, es-tu prête aujourdhui à mobéir ?
- Oui Monsieur, je tiens à faire tous ce quil faudra pour obtenir Votre pardon.
- Alors commence par faire ce que tu avais refusé.
Vanessa saccroupit, les mains dans le dos, résignée, puis sans attendre laisse sécouler le peu de liquide dorée que contenait sa vessie. Elle reste dans cette position attendant le prochain ordre, mais le Majordome semble prendre plaisir à la regarder ainsi, car il ne bouge pas, ne dit rien, la laisse patienter. De sa fenêtre Monsieur Le Marquis dEvans observe la scène, satisfait de la docilité de la jeune femme. Après de longues minutes qui semblent une éternité à Vanessa, Walter tire sur la laisse pour lui intimer lordre de le suivre de nouveau. Ils retournent vers la porte au ruban bleu et le Majordome lui fit traverser plusieurs couloirs. Vanessa ne voit pas les murs, mais à la qualité du sol qui se fait plus pauvre et aux nombres de marches quils descendent en colimaçon, il lui semble quils senfoncent dans les entrailles du château. Enfin, il la fait entrer dans une pièce sombre.
- Il est temps pour toi de subir le châtiment en réponse à ta désobéissance, lève les yeux, je veux que tu puisses imaginer ce que je vais faire de toi en ces lieux.
La jeune femme obtempère et après sêtre fait à lobscurité de la pièce seulement éclairée par des bougies dun chandelier mural, elle découvre un grand espace à la fraicheur marquée, aux murs aux pierres équarries et au plafond voûté, entièrement équipé de divers instruments et meubles à caractères BDSM, dont elle nen connait pas la moitié.
- Bien, tu as lhabitude des lavements, je te veux parfaitement propre, nous allons donc prendre le temps de bien te vider.
Vanessa se sent humiliée, mais paradoxalement elle sent son intimité shumidifier plus que de raison. Walter entre la canule entre ses fesses, laisse le liquide se déverser et la laisse un long moment le ventre plein avant de lui ordonner de tout relâcher dans une bassine. Puis il recommence encore trois fois lopération, satisfait de voir la jeune femme lui obéir parfaitement, satisfait de la voir maintenant entièrement humide, et satisfait de pouvoir lhumilier à sa guise. Sans dire un mot de plus, il allonge Vanessa sur la table, sur le dos, et lui passe des bracelets en cuir aux poignets et aux chevilles avant de les accrocher à des anneaux solidement fixés dans le bois de la table. Elle est maintenant totalement offerte, bras et jambes écartés, livrée à la volonté du Majordome. La soumise se sent objet à la disposition de cet homme, elle sait quil va largement profiter de cette situation, et cette simple pensée lexcite au plus haut point. Vanessa aimerait fermer les jambes pour camoufler son apparente excitation, mais les liens len empêchent, et Walter ne tarde pas à apercevoir une petite flaque sur la large table qui coule de son entrejambe.
- Décidemment tu nes quune chienne, il est temps que tu prennes conscience de ta position, que tu lacceptes et que tu ty plies sans jamais hésiter.
En disant cela il passe ses doigts dans les chairs humides de la jeune femme et contourne la table pour les y introduire dans sa bouche.
- Lèche bien, nettoie ton propre jus. Il ny a quune chienne en chaleur pour mouiller autant dune telle situation.
Sans sourciller la jeune femme prend en bouche les doigts du Majordome, elle les lèche consciencieusement afin de nettoyer la plus petite parcelle de peau de sa cyprine. Walter sécarte à nouveau allant fouiller dans une autre armoire, la jeune femme entend des bruits divers quelle ne parvient pas à définir, puis il revient vers elle, un bandeau de cuir à la main. Sans dire un mot il le pose sur son visage et viens le fermer derrière sa tête, il épouse parfaitement la forme de son visage et Vanessa ne voit plus rien, même pas une infime lueur.
- Bien nous allons jouer à un jeu, tu aimes les jeux nest-ce pas ? questionne-t-il dun ton ironique.
La jeune femme ne répond pas, persuadée que cette question nen était pas une et quil nattend aucune réponse, plongée dans le noir, elle se concentre sur ses autres sens. Soudain une gifle sabat fermement sur sa joue droite.
- Eh bien, jattends une réponse !
- Euh
oui
Mon...Monsieur, enfin
ça dépend des jeux, dit-elle fébrilement.
- Ici tu ne décideras jamais des jeux, ni même des règles, tu te dois donc dapprécier tout ce qui te viens de ton Maître, est-ce bien compris ?
- Oui Monsieur.
- Voici les règles : Je vais utiliser plusieurs instruments, pour chaque instrument tu recevras dix coups. Si tu trouves linstrument qui te flagelle, les coups restant seront annulés et je passerai à un autre instrument, mais si tu te trompes, deux coups seront ajoutés pour chaque erreur, tu peux faire une proposition entre chaque coup. As-tu bien tout compris ?
- Oui, répond Vanessa, paniquée, car elle ne sait pas combien dinstruments elle va devoir supporter, ni si elle sera en mesure de faire diminuer le nombre de coups.
- Bien alors commençons !
Et sans attendre Vanessa entend une demi-seconde le sifflement dans lair avant de ressentir la brûlure sur lintérieur de sa cuisse gauche.
- Sois plus précise, ta réponse ne me suffit pas.
La jeune femme réfléchit rapidement, elle ne sest pas trompée, mais il faut trouver le nom de cet objet, vu la largeur elle ose encore « une ceinture ». Elle attend fébrile, mais aucun coup ne vient, il tourne autour delle, repose la ceinture sur une table tout près et se saisit dun autre objet.
- Félicitation, cest pas mal du tout, passons à un peu plus dur.
Disant cela, un nouveau coup dabat sur son sein droit juste sur son téton, elle se mord la lèvre pour ne pas hurler tellement la brûlure est vive, son corps se tend, mais ses entraves lempêchent de bouger. Elle réfléchit à toute vitesse, cet objet est toujours fait dune seule partie, aussi fin quune badine, mais elle est certaine que ce nen est pas une. Elle cherche de toutes ses forces tandis que les coups senchaînent sans quelle ne puisse avoir une seule idée de ce qui sacharne sur sa poitrine.
- Et
dix !
Eh bien aucune idée pour cet instrument ?
- Non Monsieur, avoue Vanessa retenant ses pleurs.
- Cest un câble électrique, tu apprendras vite que les objets de la vie quotidienne peuvent remplacer une bonne cravache. Continuons.
Sans dire un mot de plus, il repose le câble et se saisit dune cravache, il sait que Vanessa va la reconnaître, mais Monsieur Le Marquis lui a demandé de la garder en forme et il doit donc jouer dans lalternance pour ne pas trop léprouver. Le premier coup vient frapper son sexe ouvert, Vanessa ne peut retenir son hurlement. Puis certaine de lobjet elle annonce dune voix essoufflée « la cravache ». Un autre coup sabat sur son sexe, cette fois-ci elle retient son cri, mais elle ne comprend pas, persuadée quelle ne pouvait pas se tromper.
- Effectivement, bien joué, mais il test interdit de crier, aussi chaque coup crié sera annulé, dit Walter calmement en jugeant quil peut de nouveau prendre un instrument quelle ne reconnaitra pas.
Toutefois Vanessa le reconnait immédiatement, pas par la douleur produite, mais par le son caractéristique du chat à neuf queue qui imite à la perfection le feulement de lanimal du même nom. Elle ose donc sans hésiter une seule seconde « le chat à neuf queue ». Walter arrête net son bras qui sapprêtait à recommencer, il regarde linstrument avec étonnement, il ne pensait pas quelle puisse le connaitre, mais il ignore que Vanessa la déjà entendu dans des vidéos à caractère masochiste et que son entraînement de pompier lui a appris à différencier les sons.
- Impressionnant, mais sache que je naime pas perdre, passons donc à autre chose.
Walter repose linstrument et se saisit dun nouvel objet. Il frappe à nouveau le ventre de la jeune femme qui croit reconnaitre la lanière du fouet qui senroule sur elle, mais la texture est différente, elle est moins dense et moins froide, ce nest pas du cuir. Elle fait rapidement le tour des objets qui pourraient convenir, mais elle ne trouve pas, et reçoit un second coup cette fois ci sur sa cuisse droite. Alors que lobjet glisse sur sa peau pour se retirer, elle croit enfin le reconnaître et ose « une corde ». Walter ne dit rien, pose la corde quil avait en main et défait ses liens. Vanessa prend une grande inspiration, rassurée que ce « jeu » se termine enfin, mais alors quil détache sa dernière main, avec une voix très calme, il lui annonce :
- Bien, tourne-toi sur le ventre, il est temps de marquer lautre face.
La jeune femme se sent soudain défaillir, elle perd pied, mais machinalement se tourne et le laisse lattacher à nouveau aux mêmes anneaux de fer. Son corps zébré contre le bois de la table crée des douleurs quelle peine à supporter. Mais elle se ressaisit, il nest pas question de flancher, elle veut tenir, elle doit tenir, dune part pour prouver quelle mérite dappartenir à son Maître, dautre part par orgueil, car elle ne veut pas plier devant le pervers Majordome.
- On va arrêter le jeu pour le moment, jai décidé de terminer ton châtiment à laide de la badine. Tu vas recevoir encore vingt coups, tu vas les compter tout haut et tu me remercieras entre chaque. Au moindre cri, je repars à zéro.
Vanessa sert les dents, elle sait quil ne va pas retenir ses coups, et il le lui prouve dès le premier qui sabat avec force sur ses fesses. Aussitôt un long trait rouge apparait sur sa peau blanche alors que la voix de la jeune femme se fait entendre pour compter « un, merci Monsieur ». Le Majordome continue, alternant entre son dos, ses cuisses, ses fesses, sans jamais réduire sa force, tandis que Vanessa compte inexorablement respirant calmement pour supporter jusquau bout. Au dernier coup, cest dans un dernier souffle quelle remercie le domestique avant de laisser tout son corps tendu retomber dun coup. Walter admire son uvre, ses marques ne partirons pas avant plusieurs jours, elle se rappellera de lui en rentrant chez elle, il est ravi.
- Bien, ma tâche est terminée ici, jespère que tu as compris quil vaut mieux obéir de suite, dans le cas contraire je me ferai un plaisir de te linculquer à nouveau. Je te laisse, on se reverra ce soir, ton dressage est loin dêtre terminé, annonce-t-il en riant.
Et sans dire un mot de plus, il quitte la pièce, laissant Vanessa nue, marquée, attachée, les yeux toujours bandés. Elle se demande combien de temps elle va devoir patienter ainsi, mais sait que les temps de pause sont rares et donc profite de ce moment de répit pour récupérer en tombant même dans une légère somnolence. Après un temps quelle ne parvient pas à déterminer, elle entend la porte grincer et des pas sapprocher et sarrêter à quelques mètres de la table. Elle les a reconnu, elle est presque persuadée quil sagit de son Maître en personne, mais il ne bouge plus, ne dit rien, elle attend fébrile quIl sannonce, impatiente dentendre à nouveau le son de sa voix, de se sentir à nouveau à Ses pieds
(A suivre
)
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