La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode 394)
Agathe au Château - (Histoire écrite par belledevinctum)-
10h13, le train décélère. Jusquà présent jétais dans une bulle irréelle, actrice et non sujet de mes aventures. Dans quelques minutes je plongerai dans le réel, et que sera til ? Jai suivi les consignes à la lettre : Aucun sous-vêtement entravant laccès à mes orifices ou rondeurs, une silhouette féminine, un soin particulier à ma toilette. Je ne crains aucune remontrance. Mon cur semballe, vais-je oser descendre ? Mes pudeurs seront-elles respectées ? Me laissera-til un temps pour entrer dans cette nouvelle vie qui pour linstant demeure un doux fantasme ? Je défile en quelques images mes hésitations et toutes Ses questions qui me conduisent aujourdhui dans ce train : Comment peux-tu savoir que tu veux être soumise, si tu ne prends pas le temps dune expérience ? Ce temps que je toffre, ne tengage à rien. Souhaites-tu vraiment confronter tes fantasmes à la réalité ?...
Le train est arrêté, je suis la seule à descendre sur ce quai de la petite gare perdue au milieu dune campagne désolée. Je comprends pourquoi, il ne souhaitait pas déchange de photo « pour se reconnaître ». Je remonte le quai presque désert, perdue. Il ny a personne. Langoisse me saisit. Et si je me suis trompée de gare ? Et si finalement, il ne venait pas ? Et si je ne voulais pas de ce temps pour voir ? Moi, si forte, au C.V. qui ferait pâlir bon nombre de mes consoeurs, instrumentiste dans un ensemble de musique baroque, sportive de haut niveau et
tant dautres choses encore
Me voilà face à moi-même, en train de me dérober ? Jinspire profondément et je reprends ma marche vers le bâtiment qui sert de gare. Toujours personne. Le guichet est déserté depuis de nombreuses années. Seul signe de vie, un distributeur trône au milieu de la salle des pas perdus. Jatteins la porte et au moment où ma main allait manuvrer la poignée, je sursaute par une voix subite, venue de nulle part, ou du moins plutôt de derrière, me semble-t-il :
- Marchez jusquà la voiture sans vous retourner.
Nous y sommes, mon cur se calme, une voie mest ouverte. Instinctivement, je baisse la tête et redresse les épaules, déjà fière de devenir une femme offerte. Je me dirige donc vers la seule voiture garée sur le parking de la gare. Une somptueuse Rolls Royce Noire. Toujours personne en vue. Je marrête devant la voiture et je laisse glisser mon manteau, écarte mes jambes, cambre mes reins et relève sûrement ma robe. Mes mains bien posées sur le devant du véhicule. Le vent dautomne glisse sur mes lèvres imberbes. Je devrais être effrayée, avoir peur dun regard indiscret et pourtant, je sens mes chairs souvrir et shumidifier malgré moi. Jentends alors des pas sapprocher mais je nose pas me retourner dailleurs la voix disait de ne pas le faire, alors jobéis comme le ferai une bonne soumise et je ne bouge pas. Figée, mon cur bat la chamade et je sens mon bas-ventre shumidifier et des frissons traverser tout le long de mon échine Un souffle chaud caresse ma nuque, et une main empoigne fermement ma fesse. Une onde me parcourt. Je me laisse glisser dans les sensations qui me submergent. Un doigt parcourt rapidement mon sillon et vérifie labsence de pilosité.
- Chut ! Je vais vous bander les yeux et vous prendrez place robe toujours relevée sur le cuir du siège passager, jambes toujours ouvertes comme il sied à une bonne soumise. »
Ce voyage aveugle achève de me faire perdre tour repère et pourtant je demeure calme, soutenue par cette présence que je ressens au plus profond de moi. La voiture démarre. Lhomme qui ma parlé est installé à mes côtés. Robe relevée, mes cuisses écartées, un bandeau sur les yeux, je sens encore plus sa présence, dans ce silence troublé seulement par le bruit du moteur, quand ses doigts viennent fouiller mon intimité. Il sattarde sur mon clitoris, le branle doucement avec savoir-faire exquis puis il me caresse mes lèvres intimes.
15 minutes plus tard environ la Rolls Royce ralentit pour finir par se garer dans ce qui me semble être une cour car jentends les pneus crisser légèrement dans ce qui doit être des graviers. Parvenue à lintérieure dune maison laquelle je suppose grande car la voix résonne comme dans un grand hall au plafond haut. Et cette voix exprime une nouvelle consigne qui tombe :
- Déshabillez-vous, telle sera votre tenue pour le reste de votre séjour. Si vous ne souhaitez pas poursuivre, dites le moi immédiatement afin que je vous raccompagne, car si vous êtes ici, cest de votre plein gré, personne ne vous retient. Je vous donne une minute de réflexion puis vous obtempérerez si vous décidez de rester.
Nulle échappatoire, nous ne sommes pas ici pour jouer mais réellement vivre une relation de Domination/soumission. Jentreprends alors de dégrafer ma robe sans attendre la fin de la minute. Gênée par le bandeau qui me cache toute vue et rend difficile léquilibre sur de hauts escarpins, mes gestes manquent dassurance. Je parviens à faire glisser ma robe à mes pieds et me trouve avec pour seuls remparts face à un inconnu, dont je ne connais pas même le visage, en corset transparent ivoire, porte-jarretelle et bas. Il sest rapproché, je devine ses déplacements et lair quil déplace autour de moi. Il me contourne, et entreprend de délacer mon corset. Ma poitrine sépanouit sous ses yeux. Malgré la chaleur de la pièce, mes tétons durcissent et pointent de manière arrogante :
- Oui, présente-toi, fais saillir tes seins, malaxe-les
O bandeau béni, refuge de mes peurs, faites quil ne me rende pas la vue.
- Branle-toi !
Le couperet tombe, me faisant redescendre sur terre brutalement. Comment dois-je faire ? Une claque interrompt mon immobilité. Mes doigts commencent leur danse sur mon clitoris, écartent mes lèvres, explorent le moindre recoin de mon sexe. Le plaisir renait, et je me laisse aller à la chaleur diffuse qui sourd de mon entrejambe. Mes doigts pénètrent plus profondément mon intimité, mouvrent et moffrent à celui qui accepte de minitier à des plaisirs nouveaux. Je vacille sur mes escarpins et me retrouve calée dans ses bras. Le plaisir menvahit, fermement maintenue, jexplose.
- Très beau spectacle, mademoiselle. Il est maintenant lheure de vous confronter à vous-même. Donnez-moi votre bandeau
(A suivre
)
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