Gare À Vos Fesses
Gare à vos fesses
Erreur daiguillage, dans la poubelle à carton vidée hier par les éboueurs, ce vendredi soir je remarque une bouteille vide. Je la prends en main pour la jeter dans la poubelle à verre. Tiens, une bouteille de Gevrey-Chambertin, une des rares que je sers les jours de fête. Or nous navons rien célébré ces jours derniers. Louise ma femme naime pas le vin ; il y a là un mystère intriguant. Qui a vidé mon vin? Ma cave est fermée, la maison aussi. Louise hier soir était très fatiguée et déjà couchée quand je suis revenu de mon entraînement de Hand. Je lai embrassée et nai pas remarqué dodeur de vin dans son haleine. Je ne crois pas aux fantômes. Si Louise avait reçu de la visite et avait arrosé lévénement, elle men aurait parlé. Je me gratte loreille.
Huit jours plus tard, même situation, mêmes questions. Le travail de ma coiffeuse de femme le jeudi est-il si épuisant que pour la deuxième fois elle soit dolente et couchée en épaisse chemise de nuit en pilou à 20heures 30? Je lui prépare un antidouleur pour calmer ses maux de tête. Jallume la télé et je me fais un sandwich. Plus tard je rejoins au lit une paire de fesses tournées vers moi, emballées et chaudes. Louise dort sur le côté et me tourne le dos.
Jamais deux sans trois. Le jeudi suivant je me poste à proximité du salon de coiffure. Peu avant quinze heures ma femme en sort. Jy entre et demande à la patronne à voir ma femme. Jai droit à un sermon. Si jétais un mari plus attentif, je saurais que ma femme fait régulièrement des malaises et que cest la troisième fois aujourdhui quelle quitte le travail pour aller chez le médecin. Serait-elle enceinte par ma faute? Auquel cas il conviendrait de prévenir pour permettre de trouver une remplaçante pendant le congé de maternité. Pourtant à lembauche Louise avait prétendu être protégée par un stérilet. Je me trouve idiot et quitte le salon en bredouillant que je vais me renseigner.
Devant ma porte stationne une voiture inconnue.
-A ta santé Louise.
-Grouille-toi, ma belle, finis ce strip-tease. Enlève ce soutif, quon voie tes nibards.
-Et montre-nous enfin ton minou. Les beaux nichons! Ah! Le beau con, Écarte les jambes. Et ce cul à damner un saint.
-Tu féliciteras ton mari, son pinard est fameux. Approche. Jadore tâter tes miches. Tu lui diras quon te kiffe.
-Et moi jadmire ton minou, ma chatte. Prends ce doigt. Santé. Et encore un doigt pour lautre trou, tiens. Tu frétilles, hein!
-Combien de temps allez-vous encore membêter? Ma patronne commence à simpatienter. Je ne pourrai pas vous recevoir tous les jeudis.
-Tembêter? Mais tu as de la chance, nous te faisons jouir et nous étouffons le scandale sur tes activités illicites.
-Je nai rien fait de mal.
-Innocente, le trafic de drogue est passible de prison. Je tai prise la main dans le sac, ne loublie pas. Si le jeudi, ne te convient plus, choisis un autre jour, le dimanche par exemple: ton mari sera peut-être heureux de te voir monter au septième ciel avec nous. Qui sait? Tu ne veux vraiment pas vider un verre avec nous? Décide-toi, la bouteille est presque vide. Ça te donnerait un coup de fouet pour la suite.
-Quelle suite? Vous avez bu, je me suis dévêtue devant vous, ça devrait suffire.
Ensemble les hommes éclatent de rire.
-Tu perds la mémoire. Quavons-nous fait les autres fois? Une fille à poil devant deux hommes, hum? Si tu perds la mémoire, sers-toi de ton imagination. Pourtant tu as aimé, tu las dit et répété. A trois cest beaucoup mieux, non? Viens entre nous sur ce canapé, lenvie de poser des questions va te quitter tout de suite. Embrasse Serge et tends-moi ton cul, mieux que ça!
Suit un silence assez long, troublé par des soupirs espacés et par des grincements du canapé.
-Oh! Non, arrêtez, cest trop fort, vous exagérez. Non, pas mon cul, Serge tu me fais mal. Pas le goulot de la bouteille. Stop, tu deviens fou, tu vas mexploser la rondelle. Enlève ça ou je hurle.
-Serge, pas si vite, tu vois bien quelle préfère mes doigts dans son con mignon. Écoute ce clapotis autour de mon majeur. Regarde-la se cambrer pour faciliter mon travail. Elle aime ça, la grosse cochonne. Elle ronronne la petite truie. Changeons de place, elle va te pomper la queue, déballe ; la vue de ta quéquette va la rendre dingue. La bouche pleine elle ne protestera plus.
Je suis perplexe. Il y a eu dautres fois, Louise est mêlée à un trafic de drogue, elle a été prise en flagrant délit: ces types seraient des flics et marchandent leur silence contre sa soumission, deux ripoux en quelque sorte. Trois fois a dit Yolande la patronne, trois bonnes bouteilles ont disparu lors de trois séances de cul à mon domicile. Pour ce soir si ça continue, je peux mattendre à une troisième nuit de jeudi à vendredi avec cul tourné, femme trop fatiguée pour faire lamour avec moi. Une femme qui se taira pour la troisième fois. Manifestement elle subit les attouchements et les rapports charnels, la pine de lun en bouche et lautre qui, en touillant dans son vagin, lui fait monter la température du four avant de lenfourner. Tout s'embrouille dans ma tête. Que faire contre des flics pourris? Jabandonne le trio à ses câlins, je vais relever la plaque dimmatriculation de la voiture et je reviens. Prudemment je mapproche de la porte du salon.
Mes flics se croient chez eux, à labri des indiscrets ou des gêneurs, ils ne songeraient pas à la possibilité dêtre surpris, ils jugent inutile de pousser les portes. Ils ont visité toute la maison à larrivée, pour sassurer que le mari nétait pas là ; toutes les portes sont ouvertes. Voilà pourquoi ils agissent avec autant de désinvolture. Maintenant ils se livrent à leur sport favori: ils baisent ma femme après avoir puisé de laudace dans la dive bouteille, prélevée sur ma cave de gourmet.
A quatre mètres de moi je découvre le tableau. Un homme est assis sur le coussin central, mains appuyées sur la chevelure blonde de Louise, visage penché pour observer le lent balancement de la tête prisonnière sur un membre invisible. Un tic le secoue à intervalles réguliers et il mâchonne des mots à lintention de la femme
-Oui
cest bon..; continue
ha, ha
ohhh! Tes une bonne salope. Prends plus loin
profond
Louise est à genoux entre ses jambes, coincée, avant-bras posés sur les cuisses, une main ouverte sur la base de la colonne enfouie dans sa bouche bâillonnée. Son dos sincurve jusquaux hanches. Son sein droit pend sous sa poitrine mue davant en arrière par les mouvements que lui imposent ses deux amis? Amants? Complices? Ou maîtres chanteurs? Que sont-ils exactement pour elle? Au troisième coup elle devrait savoir. Sur la hanche la plus éloignée est accrochée une paluche solide qui la maintient à disposition et larrondi moelleux des fesses féminines reçoit actuellement des coups dune flagellation par un sexe viril secoué par la deuxième main du deuxième homme placé légèrement en biais, de sorte que japerçois lombre du sillon entre les fesses de la soumise et lentrée de son vagin. Celui-ci est ouvert, le traitement manuel auquel il vient dêtre soumis explique lapparition au jour des chairs rouges Le type tape de sa queue tantôt la fesse droite, tantôt la gauche. A genoux derrière les chairs blondes rosies par les coups, il durcit sa dague avant de la présenter à un orifice.
Où va-t-il entrer? Il hésite devant lanus, tâte la vulve, ramène ses mains vers le sommet des fesses de la femme, tire sur les muscles, élargit le cercle foncé du trou arrière. Il a choisi, soulève ses genoux, se pousse sur les pieds, pointe sur lanus et introduit quelques centimètres de son gland dans le cratère étiré. Du coup Louise sébroue, sa tête échappe aux mains, elle crie « Nooon » et le gland est rejeté de larrière train. Une volée de claques sur la croupe la ramène à la raison et elle pleurniche
-Il ma écorchée avec la bouteille.
-Bon, ça va, Tout le monde debout.
Cest lui le chef. Lui, cest Jules, puisque Serge lui a fait mal avec le goulot la bouteille dans lentrée arrière. La bouteille gît par terre à leurs pieds. Jules sallonge sur le canapé et ordonne:
-Viens là-dessus, ouvre ton con et couvre-moi. Noublie pas de bouger, chochotte. Fais-moi cracher et je te ficherai la paix
Tu y vas ou je tenfonce la bouteille
-Ah: non, plus ça.
Louise passe sa jambe droite au-dessus du gisant à la grosse bite menaçante, elle prend entre ses doigts le pieu, le place sous elle, le fait aller davant en arrière pour trouver le bon angle de pénétration. Sa jambe gauche en appui sur le sol contre le canapé fléchit, sa croupe descend vers les cuisses, Jules émet un grognement de satisfaction, soulève ses fesses pour monter à la rencontre du sexe qui lenveloppe.
-Oh! Bon dieu, que tu es bonne. Bouge.
Serge regarde laccouplement et ne peut sempêcher denvoyer une claque sur le cul qui remonte. Louise entame sa cavalcade, se penche vers lhomme, ne proteste plus, fait son travail de femelle pour amener le mâle à se déverser en elle. Elle galope sur le ventre, dégage une partie du manche planté en elle, puis lavale, remonte en tordant la quille et replonge dessus avec rage. Le bruit du glissement en milieu humide me fait frissonner. Ma femme, encornée sur la hampe, se met à gémir. Serge éteint la plainte dune nouvelle série de gifles sur les muscles fessiers. Jules tire sur les cheveux, force la tête jusquà la sienne et embrasse Louise. Elle laisse faire, ouvre sa bouche, admet quune langue lenvahisse et se met à accélérer ses coups de ventre contre le ventre quelle chevauche. Elle semballe, sessouffle, et se met à délirer son orgasme.
-Ah, la vache, tu vois comme elle jouit. Aide-moi, Serge, encule-la.
Il ne faut pas deux ordres. Serge se met en posture. Louise na rien entendu, secouée de la tête aux pieds par le déferlement de la vague de plaisir. Quand elle veut protester, il est trop tard, Serge a pris place, sa bistouquette sest enfoncée dans le cul écarté naturellement par la position des cuisses qui enveloppent Jules. Désormais il revient au sodomite actif de donner lallure. Dessous Louise transmet à Jules assez passif les chocs qui lui ravagent les arrières. Elle se répand de nouveau en râles, gémit et tout à coup réclame plus dactivité
-Oui, baisez-moi, baisez, Jules plus fort, ha
ha
Ça y est, je viens, ouihihi, encore!
Ça fait longtemps que je ne lai plus entendue sexprimer avec autant de passion. A deux, cest la jouissance au carré. Elle le proclame et les réjouit. Ils redoublent dardeur. Ainsi donc, jai eu tort de la considérer comme une victime. Prise en sandwich, elle se livre, elle secoue les autres pour leur soutirer plus de plaisir. Serge se relève, extirpe son engin de lanneau violé, arrose le dos de Louise de jets de sperme, sessuie le front et les yeux dun revers de main et envoie une claque sonore
-Ho la salope, elle ma vidé les couilles.
Jules repousse le corps affalé sur lui, allonge Louise sur le dos et va lui planter « Popol » dans la bouche
-Tiens, prends ça, cest cadeau, avale, oui tout. Ouvre la bouche, montre
Cest bien
Bon, si on en buvait une autre pour fêter cette première double. Tu ne ty attendais pas?
Un peu quand même, on te lavait annoncée il y a huit jours.
Je me retire vivement dans la chambre damis.
-Dis, si tu ne veux pas dennui avec ton cocu, tu ferais bien de remplacer vite fait les bouteilles bues en ton honneur.
-Espèces de dégoûtants, vous me défoncez et vous videz sa cave. Ça ne vous portera pas bonheur.
-Nempêche que tu viens de tenvoyer en lair, grâce à nous. Alors, doucement, cocotte ou nous te dénonçons aux autorités.
Le problème est sérieux, ces deux salauds ont de quoi la faire chanter. Intervenir compromettrait ses chances déchapper à une condamnation à une amende ou à de la prison. Ne rien faire cest la condamner à se soumettre à leurs désirs et à subir leurs fantaisies sexuelles. Subir nest peut-être pas le bon mot. Quand elle a hurlé son orgasme, quand elle les a appelés à frapper plus fort, plus profond et plus vite, elle ne subissait pas vraiment.
Le sabbat reprend quand la deuxième bouteille est bien entamée. Louise, bien malgré elle se voit mettre le goulot en bouche et les deux gaillards lui font ingurgiter le fond, pour lui rincer le gosier plein de foutre. Après, ils lui font faire nimporte quoi. Tête en bas, seins renversés, pattes maintenue en lair, Jules croise les jambes et debout se laisse descendre dans sa crevasse. Serge préfère les fesses et la tasse sur les épaules. Ils organisent une course à quatre pattes autour de la table du salon. Elle court devant, celui qui la ratt lui saute sur le dos et selon sa préférence, à la manière dun chien lui rentre dans le sexe ou dans le trou à caca
..Finalement ils se rhabillent, ramassent les bouteilles et sen vont :
-Noublie pas damener une autre fille jeudi prochain A quatre ce sera encore mieux. Sinon
Jentends le bruit du verre qui atterrit dans une poubelle. Louise épuisée, laissée à elle-même, se relève, se traîne à travers létage, remet péniblement de lordre et sapprête à rejoindre notre lit. Elle jette un dernier coup dil autour delle pour vérifier que tout est en place et me voit.
-Je suis si fatiguée. Je vais coucher. Excuse-moi.
-Cest quoi, cette histoire de drogue?
-Oh, je ne sais pas, je ne sais plus. Laisse-moi me reposer. Demain je te dirai.
Le lendemain
Une nouvelle cliente du salon de coiffure lui a demandé de garder son sac à main, elle reviendrait après une course.
-Ensuite elle a téléphoné et demandé que je remette son sac à son mari. Un homme sest présenté, alors que la patronne était montée dans son appartement.
Louise lui a remis le sac, un deuxième homme est arrivé. Ils ont ouvert le sac, en ont extrait des sachets. Le premier ouvert, ils ont posé leur index dans une poudre blanche, mont accusée de trafic de cocaïne. Jai pleuré, par pitié ils ont passé un marché avec moi
-Et depuis ils viennent ici, boivent mon vin et te baisent. Et toi tu ne me dis rien.
Louise fond en larmes. Je lui promets de la délivrer de ces amis étranges, si elle le souhaite
-Attention, je tai vue jouir. Pourras-tu te passer deux? Nous en reparlerons ce soir.
La voiture nappartient à aucun agent de police des environs. Le commissaire de police me demande de laider à coffrer les deux individus. Le jeudi, ma Louise et une « fliquette » en tenue plus que légère attendent les deux « invités ». Deux bouteilles de Chambertin et quatre verres décorent la table. Lucienne, coquine, verse à boire et parie que les deux hommes ne sont pas capables de vider leur verre les mains entravées par des menottes de sex-shop à plumes roses. Ils entrevoient des ébats hardis, tendent les bras, réussissent à porter à leurs lèvres les verres remplis, font cul sec à la demande et avalent un mélange de gros rouge et durine.
- Mais, cest dégueulasse ! Quest-ce que cest ?
Je me présente, je leur confie le secret de fabrication du divin nectar Ils comprennent.
Lucienne nous les confie, le temps de chercher ses collègues peu pressés de venir en renfort. Je baisse leurs pantalons, Louise tient les bouteilles, Jules et Serge plient les jambes faute de pouvoir senfuir et sassoient sur les goulots pour ne pas avoir à vider le reste du délicat breuvage.
- Hé, ça fait trop mal
Un petit choc sur lépaule les fait hurler. Chochottes.
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