Sophie Et Charlotte 1
Chapitre I : Un matin d'été.
Une journée magnifique. Dès que j'avais vu le soleil en ouvrant mes volets ce matin, j'avais été optimiste : cette journée allait être exceptionnelle, la première d'une belle histoire.
Quelques heures plus tard, j'étais au bureau, dans les locaux de la petite entreprise de conseils que j'vais créé il a y deux ans. Sophie, ma collaboratrice depuis six mois travaillait à son bureau à l'autre bout de la pièce. En la regardant, je m'aperçu que je ne savais presque rien d'elle. Son âge, 26 ans, ses études et puis presque rien d'autre, si ce n'est qu'elle vivait avec quelqu'un. Mais elle était très discrète, dans ses propos et dans sa tenue.
Aujourd'hui par exemple, elle portait un strict chemisier blanc, bien boutonné, impossible de voir la naissance de ses seins, une jupe bleu marine classique, ou plutôt archi-classique, et ses cheveux étaient coiffés en chignon. En y pensant, je ne l'avais jamais vu avec les cheveux défaits. Etaient ils longs? Surement vu l'énorme masse que faisait son chignon sur sa nuque.
Taquin un rayon de soleil jouait dans ses cheveux, faisant éclater des éclats d'or dans cette masse châtain doré. Mon esprit s'évadait, refusait le travail ce matin, comment ma Sophie pouvait elle être dans son intimité?
"Bonjour" Je sursautais, à travers la fenêtre ouverte, une tête inconnue, coiffée d'une casquette de la poste. Une jolie tête, aux cheveux blonds ébouriffés et blonds comme le soleil.
"Bonjour, vous avez un recommandé, pouvez vous signer là?" Je reconnaissais la voix, mais pas le visage, puis je dis "Mais c'est vous?"
"Oui, c'est bien moi. Vous ne m'aviez pas reconnue, je suis sur?"
"Non Charlotte, enfin oui, enfin je ne sais pas. Vous êtes si différente ce matin, si rayonnante" Pour masquer ma gêne et ma curiosité je pris les lettres qu'elle me tendait et signait le recommandé.
Mutine, en levant les yeux je vis qu'elle me regardait, qu'elle passait sa main dans ses courtes boucles et souriait à peines dents.
"Fini les cheveux longs, vive la liberté, maintenant je veux croquer la vie"
J'essayais vite de me rappeler à quoi elle ressemblait il y a encore quelques jours, une grande fille blonde, oui c'est ça et avec une longue tresse dans le dos. Mon esprit réfléchissait à toute vitesse : impossible que quelques coups de ciseaux aient pu faire une transformation aussi réussie, et pourtant le résultat était là, sous mes yeux. La pâlotte factrice s'était transformée en une créature sexy, souriante, et diablement craquante.
"Croquer la vie? vous voulez manger des pommes?"
"Mais non, je veux m'amuser, mon ami m'a quitté et maintenant je veux découvrir plain de nouvelles choses : un nouvel amie, ou une nouvelle amie, voire pourquoi pas les deux?"
Du regard elle me désigna Sophie, qui à l'autre bout de la pièce n'avait rien remarqué et rien entendu.
"Mais Sophie n'est pas ma compagne" je réussi à murmurer.
"Comme c'est dommage"
Et sur ces mots, je vis ma charmante Charlotte repartir dans sa petite voiture électrique, et ajouter le bras pour me dire au revoir.
Assis à mon bureau, je pensai à Charlotte, en regardant le chignon de Sophie.
Chapitre II :
En repartant dans sa petite voiture électrique, Charlotte passa une main sur ses courtes boucles. Elle aimait cette sensation. La matin devant son miroir, elle ne se lassait pas de passer sa main sur ses cheveux, les voir s'aplatir, puis se relever comme s'ils étaient rebelles.
Il a y à peine encore dix jours, elle avait une chevelure magnifique qui tombait en cascade sur ses fesses. Puis elle avait rencontré Claude.
Claude. En y repensant elle avait des frissons de plaisir et de haine. De plaisir, car il lui avait fait connaitre des orgasmes intenses, repoussant tout ce qu'elle avait pu imaginer. De haine, car pour son plaisir il avait fait d'elle son esclave. Une esclave bien obéissante, mais qui malheureusement s'était rebellée trop tard.
Un matin, après avoir fait l'amour, s'être donnée à lui, mordu l'oreiller de plaisir, elle ronronnait encore de plaisir.
Il se pencha pour l'embrasser, ses lèvres doucement quittèrent les siennes pour descendre vers ses oreilles, puis son cou et sa poitrine. Sa langue titilla le bout de ses seins. Sa respiration s'accéléra. D'une main, il écarta une mèche de cheveux.
"On dirait un rayon d'or" il murmura, "mais ils sont trop longs"
Trop longs, mais pourquoi disait il cela?
"On va aller les couper ce matin" il me murmura dans l'oreille.
"NON PAS QUESTION" la réponse fusa comme un éclair.
"tsss tsss, ma princesse se rebelle?" En disant cela, sa main descendit entre mes cuisses, et se fit insistante, insistante, très insistante. Bientôt, je ne pensais plus à mes cheveux, une vague de plaisir me submergeait, le moindre de ses mouvements me faisait tressaillir. Je sentais venir un cri de plaisir et attrapai l'oreiller pour le mordre et ne pas hurler. Je tremblai violemment lorsque l'orgasme me submergea.
Les yeux fermés, je le sentis sur moi, ses bras écartèrent mes jambes, je le sentis entre mes cuisses, doucement il me pénétrait. Ses mains maintenait mes bras de chaque coté de ma tête.
Il allait et venait, doucement, au plus profond de mon intimité. Puis il accéléra, je tremblais sous ses coups de reins.
"On va aller chez le coiffeur, princesse?"
"Non, Non, Non, Non"
Ces coups me fouillaient au plus profond de moi. Sans aucune douceur, il me prenait, me pilonnait littéralement.
"On va aller chez le coiffeur?"
"Oui, Oui" je pleurai de joie, de bonheur, de honte.
"tu ne vas pas le regretter" dit il avant de s'immobiliser, puis d'exploser en moi.
Heureuse? je ne savais pas, mais esclave surement.
Je vivais un rêve ou un cauchemar : je ne savais pas ce qui m'arrivait :
Je marchais à coté d'un homme que je ne connaissais pas il y a encore quelques jours.
J'avais dit oui, mais sous la contrainte, mais j'étais tellement excitée et inquiète de sa réaction que je n'osais rien dire. Il me tenait la main, souriait, et de l'autre main écartait de mon visage les mèches blondes que le vent faisaient voler.
J'avais longuement peigné mes cheveux ce matin, ils brillaient, je ne les vais pas attaché et ils tournaient autour de moi lorsque je bougeais la tête : un long manteau doré qui caressait mes fesses.
Il faisait chaud, et il avait tenu à ce que je mette une robe ce matin, une petite robe d'été toute simple et très sexy. Mais je n'avais envie d'être sexy ce matin.
"Nous sommes arrivés" dit il et s'arrêtant et me prenant le bras. Devant moi, une petite vitrine qui ne payait pas de mine : de vieilles publicité l'Oréal jaunies étaient scotchées et il n'y avait personne à l'intérieur. En poussant la porte, une clochette se fit entendre, et au fonds du salon apparue une femme entre deux âges. Elle devait nous attendre, car elle salua mon ami.
"Voici donc la belle Charlotte,.... hum ravissante" dit elle en s'avançant vers nous et en me déshabillant du regard. J'étais génée et furieuse : il avait tout manigancé derrière mon dos, et tout d'un coup j'eu peur, mes jambes ne me portèrent plus et je tombais presque dans l'une des chaises.
"Oui" répondit il, "Charlotte voudrait devenir femme et ne plus ressembler à une petite fille, alors nous voila"
Il prit une chaise, la mis à l'envers et s'assis à coté de moi en me faisant presque face. Je voyais ses yeux qui me fixaient, et m'ordonnaient de ne rien dire, d'être sage.
"Vous avez des cheveux magnifiques" disait la coiffeuse en les dégageant de mon dos et en les laissant retomber. "Beaucoup de femmes de aimerait être à votre place, ils sont très longs, avec de belles boucles et dorés comme de l'or".
En disant cela, elle soulevait mes cheveux, les tenait à bout de bras puis les laissait glisser sur moi : un nuage d'or.
Pendant ce temps, il posa sa main sur ma jambe. Je la sentais remonter vers mes cuisses, que je serrais dans un ultime réflexe de défense. Sa main se fit pressante, puis je sentis ses doigts venir me caresser, doucement, presque langoureusement. Effrayée, je jetais un regard dans la glace, voir si la coiffeuse avait remarqué quelque chose, mais elle ne semblait pas étonnée, avec un sourire sur les lèvres elle semblait trouver cela normal.
Elle pris une brosse, et entrepris de me démêler les cheveux. Doucement, la brosse me caressait la tête puis je la sentais descendre sur mes épaules, puis je le devinais poursuivre son chemin jusqu'au bout de ma chevelure.
"Comment voulez vous les couper, Charlotte". Ces quelques mots me firent frissonner. "En fait, je ne sais pas trop..."
Je ne pu que dire ces quelques mots, car immédiatement mon ami me coupa la parole : "Charlotte veux quelque chose de différent, très différent, si vous voyez ce que je veux dire" En disant cela, sa main continuait à me caresser, ma robe était remontée sur mes cuisses, et je n'osais rien faire, rien dire d'autre. Pourvu que personne ne rentre dans le salon, car alors je serais morte de honte.
"Oui, je vois" Je devais être la seule à ne pas voir, car je ne savais pas ce que je voulais : peut être simplement couper une dizaine de centimètres.
En regardant dans la glace je la vis prendre mes cheveux à pleine mains, et la sentis faire une queue de cheval bien haut sur ma tête. Je devenais intriguée, ma respiration devenait plus rauque, plus rapide, je serai mes cuisses sur la main qui fouillait mon intimité. J'étais presque dans un état second.
CCCCCRRRRRRIIIIIIISSSSSSSS
"NOOOOOONNNNNNNNN, pas ça s'il vous plait"
"Charlotte, reprend toi" dit mon ami, en me prenant les deux mains.
"Continuez" il ordonna à la coiffeuse.
CCCCCCCRRRIIIISSSSSS
C'était le bruit des ciseaux qui se frayaient un passage dans mes cheveux.
C'était mes cheveux qui pleuraient, qui demandaient pitié.
De la pitié je n'en vis pas dans le regard de la coiffeuse, qui tenait d'une main ma queue de cheval et dans l'autre une immense paire de ciseaux. Elle était concentré sur sa tâche, sur le massacre de mes cheveux.
Après un dernier crissement, elle souleva ma queue de cheval dans sa main, "et voilà"
En voyant mes cheveux devant moi, coupés sans mon consentement, les larmes me vinrent aux yeux.
"Voulez vous les garder?" me demanda t elle.
"Non, laisser les tomber" dit il "Charlotte commence une nouvelle vie, et n'a pas besoin de souvenir"
Horrifiée, je vis les cheveux doucement tomber sur mes jambes. Je sentis pour la dernière fois leur douce caresse sur mes jambes, puis comme une cascade, ils disparurent en glissant au sol.
A travers mes larmes, je me regardais dans le miroir. Je devais être affreuse, je ne savais pas qu'elle longueur il me restait.
J'eu bientôt ma réponse, car la coiffeuse défit l'élastique qui maintenait me cheveux attachés derrière ma tête, et une pluie de cheveux entoura mon visage. Elle avait coupé près de 70 cm, car ils étaient maintenant au niveau de mes épaules.
Je ressenti les caresses de mon ami, sa main était pressante, ses doigts incisifs, je n'arrivais pas à le repousser. Du fonds de moi, une vague montait, elle était douloureuse de plaisir, je n'allais pas arriver à la contenir. Les doigts caressaient mon intimité, en rythme avec le flux et le reflux de la vague de plaisir qui allait me submerger.
"AAAAAAHHHHHHHHH"
« Heureuse" me demanda t il, alors que je frémissais encore, que sa main provoquait encore des spasmes dans tout mon corps.
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