Belle De Nuit
Je mappelle Séverine, Je suis marié à Pierre docteur qui gagne largement notre vie pour que je ne travaille pas.
Je suis oisive et je passe la plupart de mon temps à mon club de tennis.
Jai un grand problème, avec Pierre au lit, je ne ressens rien ou peu de choses.
Un jour en prenant un verre avec mes amies, elles évoquent des femmes de notre niveau social qui se prostituent pour le simple plaisir de sentir leur chatte perforée par des sexes inconnus.
Exactement les fantasmes dont je rêve. À qui madresser pour trouver ce genre de maison ?
Henri, un ami commun de notre couple secrètement amoureux de moi mais connu pour ses fréquentations dans les lieux sombres, de Paris, accepte lors dune conversation en tête à tête de me donner ladresse dune maison de mode ou madame Anaîs en réalité tient le bordel que je souhaite trouver.
Une fois, deux fois je viens jusquà la porte dentrée de cette maison de tolérance. Je franchis le pas à la troisième visite
Madame Anaîs femme charmante au demeurant doute quune femme de ma classe accepte décarter ses cuisses.
Les robes que je porte venant des meilleurs couturiers ninspirent pas madame à me prendre parmi ses filles qui viennent de milieu modeste. Elles ont toutes lorsquelles étaient jeunes pompées des bites, se sont fait sodomiser, ont avalé du sperme au litre. Alors que moi, à part la bite de Pierre, je suis vierge de la plupart des parties de mon corps quil faut savoir donner aux clients.
Jinsiste tellement quelle accepte que je vienne demain. Il est vrai que mes longs cheveux blonds vont plaire aux clients qui aiment des chattes nouvelles.
Le lendemain, jai un mouvement de lucidité et je ne rends pas au rendez-vous de Madame.
Au bout de quelques jours, ma chatte est de plus en plus frustrée par la manière dont Pierre me fait lamour et ne saperçoit pas que jattends que lon me déchire, me retour, mencule et une nouvelle fois quil me donne du sperme à avaler.
Pendant toutes ses nuits, je vois des sexes de plus en plus gros qui entrent en moi. Le dernier jour avant de craquer, une fontaine de liquide séminale coule dans une gargouille qui me représente et tout ce foutre sort par ma bouche.
Le lendemain, je sonne à la porte du bordel. Un premier temps, elle refuse et jinsiste tellement quelle accepte de menvoyer vers un client. Je tombe sur un marrant mais dès quil me pénètre, mon corps semble sembrasser et je trouve enfin ce que je cherche.
Cétait mal connaître le neveu de Madame Anaîs petit truand notoire mais bombe sexuelle au lit et qui a lhabitude de venir se servir des putains du bordel de tantine.
Jy passe comme les autres et ce que javais pris pour du plaisir le premier jour ou je me suis prostituée nétaient que les prémisses de lembrasement des corps.
Il ma à peine caressé un sein, que ma chatte mouille déjà. Je lai à peine pompée quil me fait une gorge profonde. Il entre en moi de quelques centimètres que je découvre ce quun orgasme veut dire, au moment où il part du fond de mon vagin, je crie tellement fort que tout Paris doit mentendre.
Madame est contente, son antichambre ne désemplit pas et elle fait entrer le champagne par cartons entiers.
Dans laprès-midi, jarrive à satisfaire de quinze à vingt verges et lorsque je rentre chez moi, que Pierre veut mhonorer, il est très content davoir une femme la plus grande pute de la capitale.
Ma vie bascule lorsque le Marcel le neveu me veut pour lui toute seule et vient tirer dans le dos de Pierre pensant que je tomberai naturellement dans ses bras.
Pierre sans sort mais est handicapé à vie.
Après avoir couché Pierre et que la bonne est partie, je sors de notre appartement et je me dirige vers Pigalle ou je sais pouvoir
Je me réveille et je voie que quelquun est venu écrire sur ma page blanche ou je cherchais désespérément une idée pour vous satisfaire lecteurs de notre site préféré.
Celui qui a écrit ces deux pages doit vouloir me faire plonger pour plagia en ayant réécrit
« BELLE de JOUR »
Certes quelques situations ne sont pas dans le scénario du film.
Les deux dernières lignes minterpellent et si cétait M. Carrière et Kessel qui les avaient écrites naimant pas la manière dont leur film se termine.
Peut-être que je peux messayer à écrire la suite de « BELLE de JOUR » en « BELLE de NUIT »
Je dois être indulgent envers moi-même car loin de moi lidée de me comparer à Carrière et Kessel des monuments de lécriture.
Après avoir couché Pierre et que la bonne soit partie, habillée tout en noir, je sors de notre appartement la nuit venue.
Je me dirige vers Pigalle ou je sais pouvoir trouver de quoi me mettre des hommes sous la dent. Il faut que je gagne notre vie à Pierre et moi si je veux quil ait le même confort que, lorsque cétait lui qui rapportait la monnaie.
Jai à peine parcouru deux cents mètres que je sens derrière moi un homme qui me suit.
Malgré la nuit dans la glace dune vitrine, je voie que ce sont deux grands noirs qui sont derrière moi.
Je ralentis et avant quils aient le temps de comprendre, cest moi qui les aborde et qui leur propose une sucette pour 100 francs chacun.
Attention, comme chez Madame Anaîs, je souhaite rester une grande dame. Lorsquil accepte, que je vais pour magenouiller entre deux voitures, je pose délicatement mon mouchoir au sol pour que mes genoux et mon tailleur noir ne se salissent pas.
Je les pompe chacun leur tour avec du mal tellement, ils sont bien montés.
Jaurai dû proposer quils me prennent sur le capot de lune des voitures qui nous protègent. Même pour la somme de 200 francs, jaurai fait très plaisir à ma chatte qui je lespère ne restera pas vierge de toute pénétration ce soir.
Avant de me faire pénétrer, ce sont huit clients lun derrière lautre qui se déversent dans ma bouche.
Les deux noirs me dirigent vers un café où je me rends aux toilettes pour me laver la bouche qui est toute gluante des sécrétions quils mont déversées.
Lorsque je remonte, le patron parle avec mes accompagnateurs semblant bien les connaître.
Assise à côté deux sur un haut tabouret, ma robe noire remonte montrant mes jarretelles. Plusieurs clients bavent en voyant une blonde de mon calibre et de ma classe quils pensent inaccessibles pour eux.
Voyant lintérêt que lon me porte, le patron me glisse à loreille quun lit est libre au premier et que si nous faisons 50, 50 il soccupe de faire monter les gars.
À cinq cents mètres de chez moi, je trouve le moyen de gagner léquivalent et même plus sans ne prendre aucun risque que ce que jai ramassé sur le trottoir.
Le premier soir, je me fais cinq clients gagnants les mêmes 100 francs chaque fois que les bites que jai sucé. Le patron est efficace car aux files des jours le nombre augmente sans pour autant que je descende entre deux passes.
Certains soirs, je fais jusquà 3000 francs.
Certes au fil du temps les clients sont de plus en plus crades mais quimportent, je suis une bonne gageuse. Pierre semble aimer car il ne me dit jamais un mot plus haut que lautre.
De plus en plus, salope avec lui tout ce que je gagne, je lui mets sur son lit avant de moccuper de sa toilette et de lhabiller pour lasseoir sur son fauteuil roulant comme une femme amoureuse peut le faire tous les jours à son homme ayant un léger problème.
Deux fois sur trois, il me montre sa reconnaissance en mouillant son lit.
Jai du remords de ce que mon bel amant lui a fait avant dêtre tué, mais dès ce soir, je lui mets des couches.
Je suis allé à la pharmacie les acheter et jai aussi acheté du talc.
Avant de partir, tous les soirs je le talc comme sil était le bébé que je naurais jamais.
Ne croyez pas que je nen aurai pas parce que je refuse de trouver une queue capable de me remplir le ventre de son sperme. Mais parce que je ne veux pas avoir un bassin élargi me donnant une silhouette faisant fuir mes clients.
Régulièrement parmi mes clients les deux premiers noirs me rejoignent et ensemble me prennent en double pénétration. À ces occasions, jatteins un plaisir intérieur, comme une bonne et vraie pute, je ne leur fais pas voir que mon corps jouit.
Pleinement heureuse, entre mon mari et mes clients de mes nuits noires, je suis devenue celle que le patron appelle « BELLE de NUIT »
Cette vie harmonieuse dure jusquà la veille du malheur qui ma frappé quand jai perdu mon amant. Hélas, je ne pourrai pas le remplacer tellement, ses mains sur moi menflammaient.
Quelle idée la traversé alors que jétais tout à lui, même si la situation était de plus en plus scabreuse, de tirer sur Pierre avant de se faire abattre par un policier.
Je rêve de tout cela en marchant vers mon bar qui me permet de vivre quand, lorsque je suis à quelques mètres, je vois sortir le patron menotter suivi de trois filles et des deux grands noirs bien connus de ma chatte et de mon cul.
Jassiste à leur embarquement dans un panier à salade et leur départ.
Un monsieur bien mis me renseigne et me dit quun réseau de prostitution sévissait dans ce bar et a été démantelé.
De retour à lappartement coucher dans ma chambre contiguë à celle de Pierre, je cogite toute la nuit pour savoir comment faire pour trouver un travail aussi rentable que celui que la police ma fait perdre.
À part trouver un autre clandé dans Paris, je me voie mal revenir chez Madame Anaïs lui dire coucou, il y a un an que jai disparu et me revoila.
De plus, je noublie pas que je suis devenu une femme de lombre ayant coupé tout contact avec ceux que je fréquentais juste un an avant 17 heures.
Ce matin où je prépare Pierre seule car ma femme de ménage pour la première fois depuis que je suis venu habiter avec lui le jour de notre mariage nest pas venu.
À dix-sept heures, on sonne à la porte. Je vais ouvrir et jai la surprise de voir Henri devant moi.
Toujours prévenant, il mattaque directement. « Alors ma belle Séverine, un an déjà que vos frasques dans ce bordel de luxe a précipité Pierre dans un fauteuil. Puis-je le voir » ?
Impossible de lui refuser lentrée car il est déjà à la porte de la salle à manger.
Prévenant avant dentrer, il moffre une magnifique boite de chocolats.
Il constate que jentretiens bien son ami et men félicite.
Dun seul coup dun ton cassant qui me subjugue, il mordonne de me mettre nue. À partir de ce jour, il nest plus question pour moi de sortir et que ma bonne ne reviendra pas car il la licencié.
Il mapprend que les deux grands noirs que jai sucés et qui mont régulièrement ramoné mes parties intimes étaient payés par lui.
Délibérément il ma regardé descendre de mon pied destal après que je lui ai fait comprendre que je ne tromperai pas Pierre avec lui.
Le café où ils mont conduit faisait partie de son plan. Jusquà la fermeture et larrestation nest pas étrangère à la déchéance où il a souhaité mentraîner.
Tout cela dit devant Pierre qui stoïque sur son fauteuil a dans le fond de lil un semblant de lucidité.
Voyant que je nexécute pas son ordre de me déshabiller, il marrache littéralement mes effets.
Je tombe à genoux devant lui et jenserre ses jambes le suppliant de mépargner et que sil le désire, je suis à lui tout de suite devant mon mari.
Il me repousse dun pied dédaigneux et me fait tomber devant lui la chatte offerte.
À son avis, la chatte de Séverine que je lui présente navait intérêt que, lorsque la seule verge de Pierre était passée dedans. Le garage à bite que jétais devenue le répugne même si le reste de mon corps est toujours séduisant. Il nest pas question quil y mette le moindre doigt et encore moins sa verge.
En mobligeant à rester nue tout le temps il veut minterdire toutes sorties et que si son ami Pierre ne peut plus bouger, il soit toujours témoin de la belle pute quil avait dans son lit et quil na pas su en profiter.
On sonne à la porte. Il va ouvrir semblant savoir qui arrive.
Deux déménageurs entrent avec deux malles en osier.
Sans rien dire lun va dans la chambre et je lentends aller dans mon armoire puis ma commode.
Pendant ce temps, lautre récupère dans toutes les pièces télévision, radio, pendule.
Il souhaite comme Pierre, que je sois coupé du monde et que je ne vive quau rythme du soleil.
Je me rends compte que je nai pas bougé depuis quil ma dédaigneusement repoussé du pied. Je vais pour me redresser quand il me dit de ne rien faire car les deux hommes lorsquils auront fini de vider tout ce dont je nai plus besoin seront mes deux premiers clients.
Japprends que, tous les soirs je devrais avoir fait dîner mon mari car à partir de 20 heures mes premiers clients arriveront à mon domicile et que jusquà minuit, je devrais les recevoir et que mon lieu de travail est ce tapis et ce canapé placé face à Pierre afin que lui aussi ait le plaisir des yeux pendant que jaurai les plaisirs des sens. Sens, quun jour jai eu le malheur de lui en parler allant même jusquà lui demander à quel endroit je pouvais trouver une maison comme celle de madame Anaïs.
Ce soir à partir de 20 heures mes premiers clients sont programmés et je dois faire mon tour de chauffe avec les déménageurs.
Lun des déménageurs place une lampe étanche sur mon balcon que je dois allumer lorsquun client sera là et éteinte dix minutes après son départ afin que jai le temps de me faire une beauté.
À aucun moment je dois minquiéter dêtre payé, tout sera traité avec mes clients au moment des rendez-vous. Il me dit crûment que je naurai simplement quà moccuper de les satisfaire et quainsi notre appartement devienne lune des meilleures maisons de tolérance de la capitale.
Enfin comme je ne peux plus sortir, toutes les semaines pendant la nuit mon frigo sera rempli et tous les mardis une coiffeuse viendra continuer à faire de moi une « belle de nuit ».
Nous avons interdiction de parler tout le temps quelle sera avec moi. Elle repartira avant midi car cest elle qui ayant les mêmes envies et ayant entendu parler dune femme de médecin qui se prostitue a pris ma place chez madame Anaïs sans que son professeur de faculté de mari le sache.
Sur ces dernières paroles, il me quitte sans avoir le moindre égard envers moi mais en donnant une tape sur lépaule à Pierre.
Les malles placées près de la porte, ils me saisissent comme un fétu de paille et pendant une heure ils me prennent tout ceci devant Pierre.
Au début, je pense à lui. Je me demande si son cerveau enregistre tout ce quils me font subir surtout lorsque lun des deux me sodomise ?
Du temps où Pierre pouvait tenir son rôle de mari, il ne lui serait même pas venu lidée de me prendre en levrette.
Lorsquils sont partis, je ne sais pas lheure quil est car ils ont très bien fait leur travaillent, je ne suis pas sûr que mon premier client arrive.
Il est ponctuel ainsi que tous ceux qui défilent dans mon corps toute la soirée.
Nayant plus à moccuper des problèmes matériels pour entretenir Pierre, bizarrement je suis calme même si lorsque jouvre mon armoire le manque de vêtements crée un vide en moi.
Rapidement je prends un rythme de vie axé dans deux directions.
Moccuper de Pierre et moccuper de mes clients.
Il est plus facile de sucer, me faire prendre, jouir parfois avec de bons étalons pendant ces quatre-heures. Quand la fatigue que mon corps ressent et que je dois moccuper de Pierre pendant presque deux heures avant de le coucher me pèse de plus en plus !
Comme prévu sans que jentende lorsque quelquun vient, la fatigue étant là, jamais je ne sais qui complète notre réfrigérateur.
Les produits pour ma toilette et mon maquillage ne me manquent pas et ainsi je garde ma classe davant.
Lorsque je mennuie dans la journée, je regarde limmeuble den face et je vois les personnes qui vivent la vraie vie.
Hélas cest un immeuble de bureaux et à lheure où je moccupe de Pierre tous partent chez eux. Après minuit lorsque je me hasarde sur le petit balcon dune de mes trois fenêtres, toute la façade den face est noire.
Jaime mamuser avec Pierre comme une femme un peu salace que je nai pas su être avant de mépancher près dHenri, ce qui ma conduite à ma situation actuelle.
Il nest pas rare lorsque lon me sert des légumes cucurbitacés de me placer face à lui et dessayer de le faire réagir en me les introduisant dans ma fente.
Plus ils sont gros et plus jespère une réaction de sa part mais je suis toujours déçu.
À part ses yeux qui semblent sallumer mes efforts sont vains.
Pour demain 17 heures, date de la première année de la mort de mon amant, jai imaginé, comment lui faire plaisir. Jai peut-être trouvé un jeu que je pense innocent et qui va lui plaire si son cerveau fonctionne.
Hélas, à 17 heures, on sonne à la porte.
Henri vient me voir et constate que je suis en bonne forme et que Pierre est égal à lui-même.
Il me donne un paquet et une jolie boite de chocolat avant de se retirer sans plus de marque de compassion.
Le peu de parole voire nulle et le regard froid dHenri ma refroidie et je nai pas le cur à fêter cet anniversaire.
Après avoir donné tout de moi aux cinq clients qui sont montés, lorsque pour la dernière fois de la journée, jéteins la lampe du balcon ayant la même fonction que la lampe rouge des bordels de jadis qui sallumait lorsque ces dames étaient disponibles, je fais rouler Pierre dans son fauteuil jusquà la baignoire où jai déjà fait couler de leau.
Pierre a tellement perdu de poids à force dinaction que jai trouvé facilement à le prendre, le déshabiller et le déposer dans leau.
Ce jour anniversaire, il me vient une idée. Si le corps de Pierre réagissait à la chaleur.
Insidieusement, je ferme leau froide et jouvre leau chaude.
La salle de bains se remplit de vapeur.
Jintervertis les robinets lorsque je reprends conscience de ce que je fais et surtout que la peau de Pierre na pas rougi me confirmant quil ne sent rien.
Même son sexe que je masturbe avec ma main et avec ma bouche une fois que je lai placé sur la table de kinésithéute. Table que jai fait installer, il y a un an et qui me facilite le talcage et les massages que je dois pratiquer sur lui matin et soir.
Il est couché lorsque je retrouve ma chambre et les deux paquets quHenri vient de mapporter.
Une boîte de chocolats et un paquet de billets sans aucune explication.
Je déduis que cest largent que jai gagné avec mes fesses au long de lannée.
Henri est bien gentil avec cet argent. Je nai aucune occasion à pouvoir le dépenser.
Je le place dans larmoire vide.
La boîte de chocolats disparaît dans mon ventre dans la soirée entre les clients.
Deux, trois, cinq, sept, huit, neuf ans où chaque fois Henri, arrive avec chocolat et argent.
Après avoir constaté que Pierre se porte de façon identique à lannée précédente, il repart.
Neuf ans ou toutes les semaines la jeune femme qui comme moi a légèrement vieilli me coiffe sans un mot avant de repartir vers son propre destin.
Lorsque jouvre larmoire, les paquets inutiles sont rangés depuis la première année.
Nous sommes le matin du dixième anniversaire de la mort de Marcel.
Depuis quelques jours, ma condition me pèse et jenvisage ce soir douvrir la fenêtre et de le rejoindre dans lautre monde.
Deux fois déjà, je suis monté sur la protection de la petite terrasse mais dun coup les dix ans mon parue mieux choisie pour le rejoindre.
Ce matin pour la première fois ma coiffeuse ne vient pas me coiffer.
Dommage, jaurais voulu être la plus belle pour retrouver mon amant.
Vers midi, on sonne, nayant rien à me mettre sur le dos je suis bien obligé daller ouvrir comme je le fais le soir à lheure des clients.
Un homme est devant moi et me tend deux paquets les mêmes quHenri mapporte chaque année.
Je range largent.
Sur la boîte où il y a bien des chocolats un bristol. « À manger après avoir couché Pierre ce soir. »
Que va-t-il arriver après minuit ?
Mon plongeon est reporté car comme toutes les femmes même si je suis retirée du monde je suis curieuse de ce quHenri a manigancé.
Bizarrement ce soir-là aucun client ne se présente.
Je prépare Pierre pour la nuit tout en commençant à manger mes chocolats venant du plus grand confiseur de Paris.
Je me douche toujours gourmande, plus je mange des chocolats et plus je me mets à bâiller.
Jai beau lutter, mes yeux se ferment.
À peine allongée, je dors.
Dun coup, jai limpression que lon sonne et que lon tambourine à la porte.
Jarrive à ouvrir les yeux et de suite quelque chose détrange mapparaît.
Sur le lit un peignoir est posé avec au pied des mules à ma pointure.
Je les mets et je vais ouvrire.
Jarrive devant la porte. Un homme me présente une carte de police et est accompagné de plusieurs agents de police.
Ils entrent et se dirigent vers la salle à manger. Je les suis et je narrive pas à comprendre pourquoi la fenêtre est ouverte et que le fauteuil de Pierre est couché devant.
À hauteur de la porte de sa chambre un chausson traine.
Quarrive-t-il ?
Je ne comprends pas lorsquun policier mannonce que mon mari sest suicidé en sautant par le balcon.
Jallais lui dire que ce nétait pas possible. Quil était incapable de se déplacer seul ! Quand les choses séclairent en moi.
On ma à dormir et pendant ce temps, on a suicidé Pierre.
Jen ai la preuve car la fenêtre ouverte, je peux voir que la lampe que jallumais quand un client était là a disparu.
Je tombe en larmes dans les bras dune policière qui compatit à ma peine et qui fait tout pour me consoler.
Jai une grande peur lorsque le policier en chef me demande si jaccepte quil contrôle lappartement.
Les paquets de billets dans mon armoire sans vêtement vont lui paraître louches.
Jentends six coups qui sonnent sur la pendule. Elle a été remise à sa place.
La télévision a retrouvé la sienne.
Ils me demandent de mhabiller pour les accompagner. Ils souhaitent savoir si je veux prévenir quelquun ce que je ne peux pas faire car depuis dix ans aucune de mes anciennes amies ne sest inquiété de mon absence.
Il me laisse dans ma chambre pour que je me prépare et lorsque jouvre mon armoire, je retrouve toutes mes affaires.
Une dernière angoisse mais je peux remettre un petit tailleur très simple que jaimais lorsque jétais une petite-fille sage.
Sur la table de nuit la boîte de chocolats a été remplacée par mon réveil qui a retrouvé sa place.
Il est midi lorsque je reviens chez moi.
Linspecteur ma certifié que le suicide ne faisait aucun doute, surtout avec la tête que je faisais les yeux pleins de sommeil lorsque jai ouvert.
Le jour de lenterrement, je suis seul derrière le cercueil de Pierre.
À côté de la tombe ouverte pour Pierre, une autre tombe ouverte elle aussi avec devant un homme qui pleure.
Les pompes funèbres et linspecteur présent partent et je me retrouve seule avec ce monsieur debout devant sa tombe et moi devant la mienne.
Lorsque je regarde ma montre elle aussi retrouvée, je maperçois quil est dix-sept heures.
Tous les jours à partir de cet après-midi sans que nous disions un mot je retrouve cet homme aux mêmes endroits
Au fil des jours les tombes changent daspect. La croix en bois où le nom de Pierre et le jour de sa mort avaient été placés a fait place au monument en pierre que jai choisie et que jai payé sans problème car le jour de lenterrement en retournant chez moi, jai trouvé une valise avec les dix paquets de billets.
Pendant un an, chaque jour, nous plaçons une rose rouge pour moi blanche pour lui. Moi sur la tombe avec le prénom de Pierre et lautre tombe avec le prénom « Agathe » et la même, date de la mort.
Agathe, ce nom me dit quelque chose, la jeune femme qui venait me coiffer toutes les semaines avait sur sa blouse de travail brodée ce même prénom.
En ce jour anniversaire, je le vois descendre dun taxi au moment où je sors du mien.
Il a un bouquet de roses blanches alors que jen ai un avec des fleurs rouges.
Devant, nos tombes, nous nous recueillons lorsque pour la première fois, il parle « déjà un an ».
Oui, un an où je me demande quoi faire de ma vie. Jai contacté avec une agence pour me trouver une ferme ou je désire élever des chevaux.
Nous repartons vers la sortie du cimetière lorsquil minvite à aller prendre un verre.
Dans un premier temps, il se présente et sappelle Alain.
Nous ne nous séparons pas après ce verre car je sens quil a bien des choses sur le cur. Après un an, il souhaite faire sortir tout ce quil na pas compris dans ce qui leur est arrivé. Il sinterroge si ce ne sont pas les dix ans dâges décart car elle était plus jeune que lui.
Il lavait rencontré en fac alors quil était son professeur et quil lavait épousé alors quelle était vierge.
Il finit par me sortir une lettre qui ne la jamais quitté depuis un an.
Il me la fait lire.
« Monsieur, jai le regret de vous annoncer que votre jeune femme Agathe tous les après-midi depuis de nombreuses années se prostitue dans un bordel tenu par madame Anaïs
»
Un jour il na pas pu tenir et il lui a monté ne pensant pas quelle aurait la réaction quelle a eue.
Elle est partie dans leur chambre et avant quil ne réagisse, elle a pris le revolver de la dernière guerre et sest tiré une balle dans la tête.
Il majoute quil ne comprend toujours pas car tous les jours, elle partait coiffer des clientes à domicile.
Jai su être discrète et je ne lui ai surtout pas dit quAgathe était la jeune femme qui venait me coiffer toutes les semaines et qui avait dû me remplacer au bordel après la mort de mon amant.
Je garde en moi le salopard quétait monsieur Henri que je ne devais jamais revoir.
Il y a deux ans que jai épousé Alain et je lui ai donné un fils.
Ce professeur de fac a demandé un poste dinstituteurs dans notre village car il ne supportait plus la capitale.
Jai mon centre équestre et jai déjà vendu un poulain qui nous permettra en plus de largent gagné pendant dix ans de voir venir de nombreuses années.
Et le sexe direz-vous.
Alain est le plus mauvais amant que jai connu. Peut-être que dans la région je pourrais trouver un bordel où aller travailler, mais assez de bêtises dans ma vie mon fil et mon élevage ont toute mon attention.
Non, joubliais, lorsque ma chatte me démange trop, je ne me sers plus de cucurbitacées pour me calmer.
Je possède un grand pur-sang tout blanc. Si vous passez dans ma région peut-être, aurez-vous la chance de voir passer une belle femme nue montant son cheval à cru
Ce qui lui permet de se frotter la chatte sur son dos et davoir des orgasmes quaucun homme nait capables de lui donner même le meilleur amant au monde.
Chaque fois que vous la verrez passer, vous pourrez vous dire que « BELLE de JOUR » est de retour.
Je viens de me relire, jai eu plaisir comme tous les jours décrire et de trouver des idées novatrices. Je dois reconnaître que jai beaucoup de travail à faire pour rattr la qualité de Carrière et Kessel. Mieux même jamais je ne les égalerai.
Enfin, je remercie celui qui pendant que je dormais à écrit les premières pages
Comments:
No comments!
Please sign up or log in to post a comment!