Amour En Musique 29
"Les jambes écartées"
Les jambes bien écartées
et levées vers le ciel, un peu comme si javais fait la chandelle, jétais sous lemprise de ma petite amie, plus que jamais. Dans sa ligne de mire. La position me rendait vulnérable. Une fois encore, je ne pouvais que me laisser faire. Je
le devais.
Les jambes écartées, il était impossible de ne pas voir Laura. Elle était accroupie, sur les genoux et elle se tenait entre mes jambes. Ses douces mains roses étaient posées sur la peau de mes jambes. Cétait comme ça quelle se cramponnait à moi pour métreindre.
Cétait toujours avec douceur quelle sy prenait. Noublions pas que nous étions au début du processus dinitiation auquel elle voulait me convertir. Me brusquer? Ne penser quà elle? Elle ny pensait même pas. Tout simplement parce que ça la répugnait, la pensée même de me faire du mal. Si jamais ça
arrivait
NON! Laura ne voulait même pas y songer une seule seconde. Cétait pourquoi elle usait et abusait de la douceur et de la sensualité quelle avait en elle, de telle sorte que ça reste agréable pour moi.
Drivers' License de Olivia Rodrigo...
Mon chéri
Aah...
Les jambes écartées, je ne perdais pas une miette de tout ce quil était en train de se passer. Pour la simple et bonne raison que cétaient des moments précieux, des instants privilégiés et que, quand nous ne pourrons pas être ensemble, jy penserai, à cette rencontre, à cette première nuit damour. Et alors
À force de concentration, le visage et le corps de Laura se matérialiseront dans mon esprit. À tête reposée, un peu comme quand on sassied sur un fauteuil et quon écoute tranquillement de la musique, quel quen soit le style, la voix de Laura me reviendra et résonnera chaleureusement dans mes oreilles. Laura avait beau être prédatrice
Je nen étais pas non plus moins aux aguets.
Afterglow de Genesis
On se regardait, on se souriait.
On se souriait, on se regardait.
Cétait définitivement plus que faire lamour. Bien plus. Tellement plus
Il y avaient les actes
Oui. Il y avaient les attouchements et les caresses
Oui, aussi. Mais cétaient lamour et les émotions qui faisaient que ces moments étaient forts. Et là, on ne se quittait pas des yeux. On était complices dans le plaisir, jusquau bout des ongles.
Les jambes en grand écart dans les airs, javais beau «subir», être vulnérable, passif... Je nen restais pas moins aux aguets. Jétais curieux. Je nen perdais pas une miette. Ça me fascinait de voir comment Laura sy prenait. Le moindre de ses gestes, de ses mouvements
Le moindre de ses regards, la moindre expression
Le moindre de ses mots, le moindre sentiment exprimé
Et quand nos yeux se captaient, se fixaient sans se quitter, cétaient des instants où la magie se prolongeait, au-delà du sexe.
Laura sarrimait à moi en posant le plat de ses mains sur mes jambes, plus précisément sur leurs arrières. Cétait un contact doux. Elle veillait à ce que ses attouchements restent délicats, agréables. Ce nétait que du plaisir
Comme elle mavait dit un peu plus tôt quand javais découvert que nous étions en fait seuls dans la maison et quelle mavait avoué quelle mourait denvie de faire lamour avec moi, elle voulait que ma première fois reste un souvenir à jamais gravé dans mon cur, dans mon corps et dans ma tête. Cétait ce qui expliquait la langueur et la prudence de ses gestes. Ce nétait que du plaisir.
Mon ché
ri
Là
Aah
Je moccupe de toi
Jaime...
Ses lèvres sur la peau de mes cuisses
Le bout de ses lèvres cerise
J'étais à nu, aussi bien au sens propre, physique, qu'au sens figuré, psychologique. La caresse labiale était
mmmh
exquise. J'aimais
Du coup, ça m'a donné l'envie de me dévoiler
de me donner
de m'offrir encore un peu plus à Laura. Et là
même si ses doigts étaient posés sur ma peau, j'ai délibérément pris la liberté d'écarter encore un peu plus les cuisses.
Un autre petit baiser sur l'intérieur de ma cuisse
Ses lèvres étaient mouillées, juste ce qu'il fallait.
Laura m'a alors lancé un regard. Ses yeux étaient étincelants. Ils me caressaient, eux aussi. C'était tellement agréable
mmmh
comme contact, là encore. On était sur la même longueur d'onde. Parce que nos yeux étaient remplis d'amour, les siens comme les miens. C'était aussi simple que ça. Nous étions bel et bien ces deux amoureux tout frais, tout beaux. C'était tout ce qu'il nous importait, là.
Un petit coup de langue sur mon périnée
Les caresses étaient plus
osées.
C'était toujours autant
délicieux. Je pouvais m'abandonner les yeux fermés, c'était sûr! Maintenir le contact visuel, maintenir le contact tactile
Ça rendait nos ébats plus intenses, plus
savoureux encore. C'était doux. Et ce qui était paradoxal, c'était que ça avait beau être la nuit et que l'on se séparerait probablement dans la journée même
On prenait notre temps. C'était ma toute première fois. C'était NOTRE première nuit d'amour. Ça resterait gravé pour elle comme pour moi.
Empty de Garbage
Prends ta queue dans ta main, Benoit. Branle-la
Des petits mouvements de va-et-vient
Juste ta main qui va et qui vient
Et moi
Je vais
te lécher
On continuait de se regarder.
La vue était importante pour nous. Parce qu'elle nous émoustillait. Elle nous stimulait. J'irai même plus loin en osant dire que que ça nous excitant. C'était un duel de regards et on aimait ça. Nous bouffer des yeux
Ily (I Love You Baby) de Surf Mesa...
Ta main monte
Et elle descend, Benoit
C'est ça
Elle monte
Elle descend
Continue comme ça
T'arrêtes pas, mon chéri. Pas plus vite
Pas plus fort
Et moi
Je vais
m'occuper de ton anus
Toujours le même grain de voix caressant, sensuel, aguicheur
Décidément, c'était quelque chose qui me plaisait ET qui me faisait fondre.
On était complices dans la luxure et le plaisir.
Branle-la, ta belle queue, mon chéri
Fais-toi du bien
Accompagne mes caresses
Tu vas voir
Mes lèvres et ma langue
Ce nest que du plaisir, mon mystérieux
Tu
vas
aimer.
Les jambes grandes ouvertes et le poing enroulé autour de mon membre, je nétais plus que sensations. Je me laissais faire. Je LA laissais faire. Et jaimais ça. Je navais pas
plus à me poser de question. Les questions navaient pas
plus leur place, à présent. Je laissais le destin memporter. Et Laura y était pour quelque chose. Beaucoup, même. Oh
oui.
On ne se quittait pas des yeux.
En plus des baisers, des caresses et des autres gestes en tout genre, la vue nous excitait beaucoup. Le moment était intense et ça allait au-delà du sexe. Cétait beaucoup, beaucoup plus. Cétait un tout.
Kiss Land de The Weeknd
Tu te masturbes, mon amour
Ça mexcite de te regarder le faire
Branle-la, ta belle grosse queue, mystérieux
Comme ça
Toujours sur le même rythme
Ne brusque rien
Ce sera délicieux quand tu vas jouir
Je te le promets, mon Benoit...
Nous nous sommes regardés.
Nos yeux étaient complices. Ils se connaissaient et se reconnaissaient inlassablement. Laura avait un beau sourire aux lèvres. Ça se voyait quelle était bien, quelle était heureuse. Ça me faisait tellement plaisir de voir la jeune femme ainsi. Cétait MOI qui en étais la raison. Et javais bel et bien lintention de faire en sorte que ça continue, si ce nétait
plus
Les va-et-vient de ma main nétaient ni plus rapides, ni plus frénétiques. Ils étaient plutôt amples, langoureux. Et vu que regarder, ça me plaisait
Jobservais avec attention Laura dans le même temps où je me caressais. Ça mexcitait.
Sa langue virevoltait. Cétait comme si elle était inépuisable et quelle se délectait de toute cette étendue de peau qui se présentait encore à ses muqueuses. Ça avait beau ressembler à des chatouilles par moments
Ça nen était pas moins agréable. Jaimais
La tension érotique du moment était éprouvante.
Ce nétait que pur délice
Les caresses étaient douces. Ça se sentait que Laura était délicate et quelle avait de lexpérience en la matière
------------
"Là... Comme ça..."
Ah
Son mystérieux
Laura ne pouvait décidément pas s'empêcher d'être comme ça. Mais dès qu'il était question de SON Benoit, toute raison la quittait. Laura n'était plus objective. L'amour et le désir qu'elle ressentait pour CET homme corrompaient son bon sens. Son corps vibrait. Son cur pulsait. Son esprit se perdait.
Second Home by the Sea de Genesis
Ça faisait depuis un bon moment qu'elle avait perdu la raison. Ce qu'il lui importait, c'était d'écouter son cur, ses sentiments. Son corps, les sensations qu'elle ressentait. Mais que voulez-vous
Quand un seul être compte pour vous, alors vous n'êtes plus objectif, objective. Vous avez cet être dans votre corps, dans votre cur et dans votre tête. Alors, vous avez envie de tout lui offrir. Tout simplement parce que vous l'avez dans la peau, cet être.
Et là
Laura, elle aussi, était à fleur de peau. L'homme dont elle était folle
qu'elle désirait plus que tout
avec qui elle sortait désormais
Le fait qu'il soit comme ça, dans cette position
Il était tout à elle
Il ne pouvait pas
plus lui échapper. Oh
non.
(«Il est tout à moi
Rien qu'à moi
Il n'y a que moi
Il faudra me passer sur le corps, d'abord
Et ça
C'est pas gagné
Croyez-moi, les filles.»)
Laura se disait ça, dans sa tête.
Son mystérieux
Il était là, comme ça
Les jambes écartées, un peu comme s'il faisait une chandelle en cours de gym, en EPS. Il était tout à elle. Et il y prenait du plaisir
Laura avait beau en jouir, au plus haut point
Elle avait toujours du mal à y croire. SON Benoit
Il avait les jambes en l'air, le bassin surélevé par un coussin qu'elle avait placé au préalable pour que ce soit confortable pour son petit ami musico. Elle y tenait, plus que tout. Elle était comme ça, Laura.
Je me masturbais. Pas plus vite, pas plus fort. J'écoutais ce que me disait Laura. C'était un peu comme ces filles, ces camgirls et ces «Jerk Off Instructions» de plus en plus en vogue. Sauf que là, Laura, elle, n'était pas derrière un écran. Elle était là, en chair et en os. Corps et âme et sexe. Nous étions ensemble dans ce lit
et nous faisions l'amour, encore et toujours. Je me masturbais sur le rythme que Laura m'imposait. Ce n'était que pur délice
Et je la laissais faire
Je la laissais me toucher. Me caresser
Me lécher. Là
Comme ça.
Je buvais ses paroles, ses instructions. Je voulais appliquer à la lettre ce qu'elle me disait. Elle m'initiait. Tout à l'heure, quand elle m'avait parlé de son passé, de sa vie sexuelle, elle m'avait dit qu'après avoir goûté au sexe, cette belle chose ne l'avait plus jamais quittée. Ça faisait partie d'elle, depuis.
Maneater de Nelly Furtado
Je buvais ses paroles, ses instructions. Si elle me guidait, si elle avait encore et toujours dans ses mains les rênes de ma
de notre première fois, c'était parce qu'elle avait une certaine connaissance des plaisirs charnels, divers et variés, quels qu'ils étaient. De plus, elle avait bien plus d'expérience, par définition. Si elle disait les choses comme ça, si elle mordonnait un changement de rythme ou carrément darrêter de me toucher ET de me donner par conséquent du plaisir, cétait justement parce quelle savait leffet que ça faisait, le plaisir que lhomme était en train davoir
la jouissance quil aurait plus tard, la suite à donner à ces caresses, baisers et autres attouchements. Je me laissais faire. Je men remettais à elle.
Chéri
Je te lèche
Jy prends beaucoup de plaisir à faire ça
Jai beau ten donner, moi
TOI, tu men donnes en retour
Si, si, je tassure! Tu as les jambes grandes ouvertes
Tu me laisses faire
Cest comme ça que jen ai, du plaisir, moi aussi
Continue, bébé
Jaime
(
)
Elle a marqué aussitôt un temps darrêt.
Cétait comme un peu plus tôt, quand nous faisions lamour
quand je la pénétrais, en missionnaire, et quelle avait eu son premier orgasme avec moi. Javais eu besoin de reprendre mon souffle, de recouvrir mes esprits. Et là, après lamour, elle avait osé mappeler pour la toute première fois «Chéri». Là, et bien quelle mavait déjà avoué son amour, il ny avait plus eu aucun doute possible. J'étais corps et âme
et sexe à elle, j'étais désormais son petit ami attitré.
Là, elle venait
de m'appeler
«Bébé»?
Sur le moment, ça a été comme une piqûre de guêpe que je recevais. Je n'ai pas bougé d'un poil. Cependant, étant donné que ce n'était pas un mot que j'avais entendu de sa bouche jusqu'à ce moment, ça m'a d'autant plus
Surpris? Non. Je savais que Laura était audacieuse comme ce n'était pas permis. Et je savais, d'autant plus, dès lors, que je n'étais pas
plus au bout de mes surprises. Alors
Surpris? Effectivement, non. Oh
que non. L'effet de «piqûre» me donnait un coup de chaud, en fait. J'avais la peau qui me picotait. La chair de poule. C'était une putain de sensation étrange. Une putain de sensation agréable.
J'ai regardé Laura.
Elle m'a aussitôt regardé.
Elle m'a souri presque instantanément. Elle m'a déposé un tout petit baiser mouillé sur la cuisse.
Liquid Love de Roy Ayers, morceau jazz
Un baiser à la Laura, quoi.
J'ai poussé un soupir de plaisir. J'ai-mais
Aah
Oh? Oh! Mon Benoit
Bé
bé
Oui
Tu es MON bébé. Tu es bien
Je le sais
À
moi! Tout à
moi! Continue de te masturber, chéri
Là. Comme
ça. Pu
tain! J'aime! J'aime te voir la prendre, ta belle queue
Con
ti
nue.
Laura haletait. Elle soupirait, elle aussi. Elle faisait des bruits sensuels et ça avait le don de m'émoustiller au plus haut point. Elle me faisait fondre. Elle me faisait craquer. Oui. Elle me rendait fou, inexorablement. Je la laissais me
toucher. Me
caresser
M'embrasser
Me
lécher
Tout ça, en toute impunité. J'y prenais
tellement de plaisir.
Mais ce n'était pas que l'effet des caresses. Ça allait au-delà du sexe, de la pratique sexuelle en question, l'anulingus, le «rimming» comme disent les anglophones. Il se trouvait que j'adorais ça, la regarder. La regarder faire, le cas échéant. De voir ma petite amie
la femme dont je tombais amoureux, petite touche par petite touche, s'occuper de moi comme elle le faisait
De la voir y prendre du plaisir TOUT AUTANT qu'elle m'en donnait
Je ne pouvais que garder les yeux sur elle. Il ne pouvait pas en être autrement.
Et là, précisément, j'avais les yeux braqués sur elle. Ma position renforçait cet effet. Ce que je voyais me faisait une énième fois perdre la raison
Laura avait la langue tirée et elle me caressait par l'intermédiaire de tout petits coups. Des coups amples, avec le plat de sa langue. Elle me léchait litté-ra-le-ment. J'étais
on-ne-peut-plus attentif. Ses yeux étaient fermés quand elle me donnait les coups de langue, quand son visage était collé à mes fesses. Je lâchais prise. Et elle, elle en faisait tout autant. Elle ne posait pas de question et elle s'occupait de mon anus comme bon lui semblait. Et pourtant, elle était
restait délicate. Tendre. Ces caresses étaient légères comme des plumes. Je sentais le plaisir monter en moi. J'avais même l'impression de planer dans les airs tellement j'étais détendu. C'était trop
bon. Je ne m'en lassais décidément pas.
Come Back to Me de Cunnie Williams
Mon Benoit
Aah
Elle a relevé la tête pour me regarder. Ses yeux étaient de nouveau ouverts. Ils étaient on-ne-peut-plus brillants. Elle avait la langue tirée. Sa belle «petite» langue rose, joueuse et coquine à souhait
Promesse de bien de plaisirs
Des plaisirs divers
et variés. Et je lorgnais aussi la naissance de sa poitrine généreuse
Ça ballottait, malgré le fait que Laura soit allongée sur le ventre.
Bébé
Continues de te toucher
Encore un petit peu
Continues de me mater
Mes jolis gros seins blancs
Tu les aimes
T'en prives surtout pas, beau mystérieux
Et moi
Je vais la reporter sur toi, ma langue
J'en ai soupiré de plaisir.
C'est dingue, quand on y pense, mais rien que ses mots, quoi! L'effet qu'ils produisaient sur moi
Et ce n'était pas sur n'importe quel grain de voix qu'elle les prononçait
Les mots et les actes allaient de pair. Ce n'était que du plaisir
Let the Music Play de Barry White
Laura avait de nouveau les yeux fermés. Je l'observais. Je ne la quittais plus des yeux. Je n'en perdais pas une miette. Les yeux fermés, elle se donnait, elle aussi, corps et âme. Ses coups de langue étaient juste
sen-su-els. Je ne maîtrisais plus rien. J'osais pousser des gémissements éloquents, des petits cris. Je n'avais plus aucune vergogne. Elle, je pense qu'elle essayait au maximum de tirer toute la quintessence du plaisir qu'elle me procurait. Et puis
Je savais désormais que c'était une pratique qu'elle appréciait tout particulièrement
C'était sûr qu'elle s'en donnait à cur joie, Laura.
Mmmh
Ton «petit» cul, mon chéri
Ton trou
Il a pas éclos, encore
Ce n'est que partie remise, mystérieux
Oui
Juste
Détends-toi
Je vais être toute douce
T'as rien à craindre
Continues d'avoir confiance en moi
Dis oui au plaisir
Car c'est que du plaisir
Là. Comme ça.
--------------
"Je vais... Je VEUX..."
Je nen finissais plus de retenir mon souffle, ma parole! Mais il faut me comprendre, avec le recul. Laura me parlait. Elle me touchait, me caressait dans le même temps. Ses paroles ET ses gestes étaient doux comme des plumes. Cétait un cocon de sensualité quelle nen finissait plus de tisser, et ce, pour que je sois détendu et que je jouisse du plaisir quelle me procurait. Pour que je sois ET que je reste corps et âme avec elle, à elle. Et pour ça, ça passait par de la douceur et de la tendresse. Par de lamour et par des caresses. Laura le savait.
Mon ché
ri
Tu le sais, que je suis douce
Cest nous deux, là
Et là, cest de toi dont il est question, Be
noit. Dé
tends-toi
Je
suis
douce.
Always de Erasure
Nous nous regardions. Nous ne pouvions pas nous en empêcher. Nous aimions ça. Laura en a profité pour membrasser lintérieur de la cuisse. Linstant daprès, elle sest retirée de cette cuisse et elle ma fixé. Elle ma souri. Je voyais ses dents blanches. Je voyais ses lèvres brillantes qui sentaient bon la cerise. Laura était irrésistible. Cétait aussi simple que ça.
Be
noit
Mon cur bat dans ma poitrine
Là. Pas loin de mes beaux gros seins que tu aimes beaucoup...
Je lai vue poser lune de ses mains sur sa poitrine, à lemplacement de son cur. Et, effectivement, cette main, elle nétait pas loin du tout de ses gros seins magnifiques.
Si tu continues comme ça
Si tu continues dêtre comme jen ai rêvé
Je te
préviens. Je ne répondrai plus de rien
Je vais frôler larrêt cardiaque
Je suis bien
avec toi.
Laura me touchait émotionnellement parlant. Au plus haut point. Elle était tellement aux aguets, attentive au moindre de mes faits et gestes. À la moindre de mes réactions. Elle était comme ça, Laura, noublions pas. Elle me parlait, me touchait comme si jétais fait de porcelaine. Elle était soucieuse, garante de mon bien-être et elle veillait à ce que, justement, mon bien-être demeure
Mon chéri
Tu es
bien, là
Tu es entre mes mains
Mon cur bat très fort
Si fort
Là. Il est à toi, mon cur, joli Benoit. Attends-moi, mystérieux. Je
Typiquement Laura encore là
Je ne savais que trop bien quelle ne me laissait pas en plan. Cétait comme un peu plus tôt, quand je lui avais touché, peloté les seins pour la toute première fois. Elle sétait détachée de notre étreinte et elle mavait bandé les yeux quelques instants après. Elle me lavait ensuite retiré, ce bandeau, et là, javais pu admirer la jolie parure de dentelle bleu poudre quelle avait revêtu.
Lollipop de Alexandra Stan
Benoit
Mon Benoit
Mon Benoit à moi
Plus particulièrement cette nuit
Je vais
Je VEUX moccuper de toi
Je vais
Je VEUX te faire lamour, moi aussi
Jusquà ce que tu jouisses, toi aussi
Cest MOI qui te donnerai cet orgasme
Je te promets, beau mystérieux
Elle était revenue juste quelques instants en fait après quelle mait laissé. Ça navait pas du tout duré. Je réalisais, en y réfléchissant, quune chanson avait résonné dans les chambres via les enceintes. Cette chansons avait été interrompue. Et à présent, cétait ce titre de Alexandra Stan que lon entendait. Et si Laura mavait laissé le temps dun instant, le temps de changer de chanson pour que justement CETTE chanson, en particulier, soit diffusée, cétait tout sauf le fruit du hasard. Laura navait pas pour habitude de dire ET de faire les choses au petit bonheur la chance. Oh
non. Elle préparait, mijotait quelque chose, encore, Laura
Qui plus est, mettre cette chanson-là et pas une autre
Laura
voulait-elle, implicitement, menvoyer un message? Je restais aux aguets pour ma part.
Benoit
Encore une fois, tu as deviné
Nest-ce pas? Cette chanson-là, je ne lai pas mise au hasard
Tu es ma friandise, là
Ton cul
Il est tout à moi
Rien quà moi
Il na pas éclos
Il faut du temps et de la patience
Je le sais
Je vais prendre mon temps
Je vais être patiente, mon amour
White Wedding de Billy Idol
Laura a des yeux tellement expressifs
On sy noierait
Ils ne sont pas bleus
Certes
Ils sont verts. Ah
Les yeux de vipère
Et là, depuis notre rencontre dans la loge du café des Amours mortes, je les voyais plus particulièrement, ses yeux verts. Elle mavait injecté dans les veines le venin du désir. De la luxure, je devrais même dire, plutôt. Et quand elle me regardait
Quand elle braquait ses yeux dans les miens
Laura me faisait comprendre
que cétait MOI. Pas un autre que MOI.
Et là, ses deux mains se sont reposées sur moi. Mais cette fois
Plus fermement. Laura faisait main basse sur moi. Très nettement. Les jambes écartées comme si je faisais la chandelle, je me laissais aller. Cétait Laura qui avait le dessus sur moi. Et là, au vu de ce que je voyais, Laura semblait
était déterminée. Ses gestes ne faisaient plus lombre dun doute. Laura savait ce quelle faisait. Et lorsquelle madressait son regard intense, elle était comme une panthère prête à bondir. Ah
Moi aussi, je la regardais, Laura
Et de la voir mobserver comme elle le faisait, je ne pouvais que jouir de le faire. Ça me plaisait. Ça
mémoustillait. Et si, moi non plus, je ne la quittais pas des yeux, cétait justement pour lencourager à continuer de se comporter comme elle le faisait. Pour lui dire implicitement que jaimais quelle fasse tout ça. Cétait ELLE. ELLE. LAURA.
Who Needs Love (Like That)? de Erasure
Benoit
Tu me regardes sans arrêt
Tu aimes me regarder te donner du plaisir
Petit
coquin, Benoit! Mais jaime que tu sois comme ça
Quand tu me regardes
Ça me donne encore plus envie de toi en retour, mon cur
Continue
Tu
mexcites, toi aussi!
Les mots de Laura mont sacrément donné un coup de chaud. Comment aurait-il pu en être autrement?
(La tête sur loreiller, alors que nous nous reposons à présent, je repense à cette première fois, MA première fois, à nos ébats. Elle, elle est épanouie. Sa tête est sur ma poitrine, et Laura ne peut pas sempêcher de jouer encore un peu avec mes tétons. Je lui donne des petits baisers sur les tempes, sur le front. Je lui caresse les cheveux avec tendresse. Nous sommes
repus, elle comme moi, désormais. Nous nous sommes donnés corps et âme. Ça a été
particulièrement
intense, comme première fois. Et ça a été tellement
bon. Jai beaucoup aimé. Et ce nest que le début, je me dis. Et au moment où je me fais cette réflexion, je sens Laura qui remue légèrement et qui se prélasse contre moi. Elle grogne. Linstant daprès, elle soupire de bonheur. Elle tourne un peu la tête et loriente en direction de la mienne. Elle a des petits yeux désormais. Des yeux teintés, embués de bonheur et de fatigue à la fois. Laura sest beaucoup donnée du début à la fin. Sans modération. Elle est toujours aussi craquante, même avec quelques mèches de ses cheveux roux collés à son front, même avec la peau qui transpire.
Benoit
Je taime. Jai a-do-ré faire lamour avec toi. Il faut que tu le saches. Rarement je me suis autant lâchée, éclatée au lit. Toi
Tu es beau, Benoit. Nen doutes plus jamais maintenant. Nous nen sommes quau début
)
Nautilus de Bob James
Mmmh
Benoit
Mystérieux
MON mystérieux
Je prends que du plaisir avec toi
Quand je passe ma langue sur toi
Tu sais pas, je crois, leffet que ça me fait
Nous nous sommes regardés
Comme pour ponc, accen ce quelle venait de dire, Laura ma déposé une pluie de petits baisers. Sur la peau des testicules
Sur la hampe de mon pénis
Sur mon périnée
Dans lintérieur de mes cuisses
Mmmh
Oui, Benoit
Je crois pas que tu saches à quel point elle me fait de leffet, ma langue sur toi
Je suis déchaînée et je ne compte pas marrêter...
Je le voyais, quelle était déchaînée
Son désir
ses désirs étaient inexorables. Et dieu sait quelle nest pas le genre de femme à les réfréner. Laura, quand elle a une idée dans la tête, elle ne la pas autre part. Ou plutôt si
Sa chatte
Son cur
Ses yeux
Son esprit lubrique
Tout ça, ça parle pour elle. Et elle ne laurait pas dit, je laurais deviné. Laura, elle aussi, était à nu, après tout
Laura est une créature de sexe féminin, lubrique, émoustillante à souhait. Et là, rien quen la regardant dans les yeux, je voyais quelle létait
Lubrique, émoustillante
Cétait la nature profonde de Laura. Dun moment à lautre, dans lintimité, quand elle en pinçait pour un homme et quelle lavait dans la peau, Laura se métamorphosait, se révélait. Et dès lors, les dégâts étaient perpétrés. Il ny avait plus rien quelle puisse faire.
Laura maintenant, fermement mais délicatement, ses mains sur larrière de mes jambes pour continuer de garder ces dernières en lair. Sa bouche sur mon entrecuisse
Laura était
on-ne-peut-plus déterminée.
Benoit
Je vais moccuper de toi, encore et toujours
Je VEUX
Je lai regardée et jai hoché la tête.
Elle pouvait.
Même si ce nétait plus nécessaire, elles les avait, ma permission, mon consentement. Tout simplement parce que je navais plus aucun contrôle et que javais envie de continuer de goûter à ces caresses
osées et à ces plaisirs
particuliers auxquels elle minitiait, Laura.
Un autre petit bisou sur la cuisse
Javais, de mon côté, le sentiment de tenir une position outrageuse. Mais peu mimportait. Cétait comme ça que jétais. Cétait comme ça que Laura me voulait. Cétait comme ça que je voulais rester pour le moment, par conséquent.
De la cuisse au périnée, il ny avait quun pas
Du plat et de la pointe de la langue, Laura faisait des merveilles
Je me laissais aller.
Je ne maîtrisais plus du tout les sons qui sortaient de ma gorge. Mes cordes vocales faisaient des leurs.
Laura était douce. Je voyais sa langue. Cétaient des contacts sensuels entre nous.
Jaurais été tenté de tendre une main vers elle, et ainsi caresser sa crinière rousse. Cependant, léquilibre de la position se résumait à mes mains qui me maintenaient les jambes ainsi dans les airs
Cétait tout lintérêt, la clé de la position.
Cétait peut-être mieux ainsi, tout compte fait
Benoit
Reste comme ça. Tu es bien, ainsi. Beau et vulnérable à la fois
Mais tellement excitant
Si tu savais à quel point jai envie de toi, joli Benoit, à cet instant
!
The Love Thieves de Depeche Mode
Oh
oui, Benoit. Je ne veux JAMAIS me lasser davoir envie de toi
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