Un Week-End À Madrid
Il y a une dizaine dannées, je suis tombé amoureux de la capitale espagnole « Madrid ». Je my rends 3 à 4 fois par an grâce aux compagnies low-cost qui permettent de voyager à des couts très bas. Grâce à elles, jai pu découvrir des pays différents comme lAngleterre, les Pays-Bas, le Portugal, la Belgique, lAllemagne et même le Maroc. Mais ma destination préféré reste, et de loin, Madrid.
Je ne choisis pas mes destinations au hasard, il faut que la ville ou le pays que je souhaite visiter soit ouvert à lhomosexualité et lEspagne fait partie de ces pays « béni des dieux », il y fait bon vivre sans le regard désobligeant dune population homophobe ou simplement hostile à une sexualité différente.
Mais avant de vous raconter mon dernier voyage, il est important de me présenter. Je mappelle Sébastien et jai 54 ans, encore bien conservé, enfin je crois
Je suis plutôt grand, des cheveux courts, des yeux marrons qui me donne un regard très coquin et je nai pas jusquà ce jour été obligé de payer pour « coucher », ni même supplier pour me faire draguer. Mon allure très masculine et un peu macho sur les bords laisse plutôt penser que je suis hétéro, cependant tout le monde est au courant de ma préférence sexuelle et pour vous dire la vérité, je me fous éperdument de lavis des autres.
Il y a donc quelques semaines, jai réservé mon vol pour Madrid et mon « hostal » dans le quartier gay « Chueca ». Après 90 minutes de voyage, lavion se pose sur laéroport de Madrid-Barrajas, 25 minutes de transport en commun et jarrive à la station « Tribunal » qui se trouve à la limite du quartier gay. Je rejoins lhostal et je prends possession de ma chambre, petite, simple mais très bien située. Il est 20h, jai largement le temps de me préparer, les soirées dans la capitale espagnole ne commencent pas avant 22h. Une bonne douche, un bon lavement, petite tenue simple et un jockstap pour laisser libre cours à mes amants dun soir.
Jai déjà établi mon programme, cruising bar, men club, sauna, bars et night-club. Plusieurs styles pour plus de plaisir, des bears, des matures, des jeunes, mais surtout des mecs chaud comme le climat espagnol. Jadore les observer, ils sont souvent brun, un sourire à faire tomber à la renverse, et une belle fierté à être gay et sans complexes.
Après quelques tapas et quelques whisky-coca, je me rends dans le premier lieu de ma liste, un bar d »Ours », la soirée à peine commercer et le lieu est déjà bien rempli, des regards furtifs, à droite, à gauche, je repère quelques beaux « spécimen », mais je ne suis pas pressé, jai toute la nuit. Je ne connais pas cet endroit malgré mes précédents voyages. Je sais par contre quil y a une backroom, mais où ? Pendant quelques minutes jobserve le manège de ces amants potentiels. « Bingo !! », je sais où se trouve lendroit de toutes les perversions, direction le sous-sol. Lendroit est plutôt glaude et sombre comme je les aime, un écran projette des films X gay, deux petites cabines, un banc, des recoins encore plus sombres et quelques mecs. Premier croisement de regard, premiers échanges de phéromones et premier contact. Je le reconnais, il mobservé à létage et ma suivi. Grand, brun, poilu, la quarantaine, je sens que je vais prendre lapéritif dun repas copieux, je men délecte. Il me fait un signe et je le rejoins dans une des cabines. A peine entré, il me met la main au paquet et me roule une pelle
. Javais oublié, les espagnols ne sont pas des experts en la matière, je laisse faire quand même, puis à mon tour de lui montrer un « french kiss » et la réaction est immédiate, il apprécie, en redemande, il bande, je sens que je vais passer un délicieux moment, en espérant quil soit actif. Mon pantalon est sur les chevilles depuis longtemps et joffre à cet hidalgo ma croupe. Il se met à genoux et commence à me bouffer le cul
.. Puis tout sarrête ???? Il se relève et me dit dans sa langue, « tu mas trop excité, jai jouis ».
. Grosse déception, mais ces des choses qui arrivent. Cela na duré que quelques minutes, un apéritif au goût de trop peu. Je remonte prendre un nouveau verre, toujours pareil, whisky-coca. Je commence à être vraiment excité, dautant que jai pris un stimulant et que je me promène toujours avec une ou deux bouteilles de poppers que je sniffe régulièrement. Aurais-je plus de chance pour une deuxième tentative ? Je repars en chasse dans le brouhaha de ce bar. Rien de vraiment sympa, ils sont surtout là pour prendre un verre entre amis. Je pense alors que ce nest pas lendroit pour trouver de quoi assouvir mes pulsions. Pas grave, jai dautres lieux dans ce quartier très branché. Cest à ce moment là que jentends un « Hola ! », je me tourne et je vois un « ange », enfin presque. Je lui réponds par un « Hola ! Como estas ? ». Puis se déroule une conversation très sympathique, il sappelle Juan, il a 38 ans, pas très grand 1m70, brun, des yeux noirs, une barbe de trois jours et un sourire dune blancheur immaculée, pas très « Oso » (Ours en espagnol), pas très musclé, du moins je le devine, mais un charme fou, il travaille dans une boutique de fringue dans le quartier gay, ce qui explique les vêtements très mode quil porte, à côté, jai limpression dêtre un mendiant (Rires). Puis arrive les questions plus intimes. Manque de chance pour moi, il est passif et vit en co-colocation comme souvent à Madrid. Il minvite à descendre dans la backroom, je le suis, tant pis, une fois nest pas coutume, je serai actif. Premiers baisers dans la salle devant le film X et un public (ce qui nest pas pour me déplaire), il nest pas un expert en la matière (voir plus haut), par contre, il est très excité et très chaud. Il soulève son tee-shirt et dégrafe son pantalon, je peux sentir au travers de son caleçon son membre qui durcit, il plonge sa main dans mon jogging. Je commence sérieusement à être très excité, puis il mentraine dans un recoin plus sombre. Nous nous retrouvons tous les deux presque nu, tee-shirt relevés, pantalons et sous-vêtements sur les chevilles.
Il a une queue denfer, qui nest pas proportionné à son gabarit, une bonne vingtaine de centimètres et épaisse à souhait, je ne peux mempêcher de me retrouver à genoux pour lavoir dans ma bouche, cest un délice, elle est parfumée délicatement, je lavale goulument, il gémit, il me tient la tête pour que je ne menfuis pas, il pilonne la gorge. Je me relève après quelques minutes, nos bouches ne cessent de trouver, il me mordille la lèvre supérieure, nos langues se croisent et se décroisent, puis à son tour de se retrouver à genoux et enveloppe ma queue de sa bouche, qui pour le coup est experte, il me suce à fond, je suis au bord de lexplosion, il sent que je vais partir sil continue, il sarrête net, se relève et un nouveau ballet de langues commencent. Nous sommes tous les deux surexcités, jen voudrais plus et je commence à mimaginer dans un lit avec lui, toute une nuit à sembrasser, se caresser, se faire jouir, saimer
.. Nous restons une heure environ à ce manège incessant, chacun son tour suçant lautre, puis sembrassant sans jouir, cest lextase, un moment de grâce dans ce lieu glauque et sombre. Il est presque minuit, je demande à Juan, sil veut venir dans ma chambre dhôtel pour passer la nuit et continuer nos ébats. Il me répond quil a une grosse livraison de bonne heure le lendemain. Cest dommage, nous échangeons nos portables, je lui explique que je suis à Madrid pour quelques jours et que je serai ravi de le revoir. Il est daccord, il membrasse langoureusement, me sourit, puis sen va. Je nai toujours pas joui, je pars à mon tour pour un autre lieu, dautres rencontres pour cette première soirée madrilène.
Je quitte cet endroit sympathique, le parfum de Juan dans ma bouche et sur mon corps, je sens encore la présence de ce corps contre moi, lexcitation à son comble et un goût amer dinachevé.
Deuxième lieu, un cruising bar dans la rue Pelayo, je connais lendroit, je le fréquente à chaque voyage, cest le lieu où tout est permis ou presque.
Nous sommes jeudi soir, il est plus de minuit quand je sonne à la porte dentrée de cet endroit. Cest Pablo qui mouvre, je le connais (depuis le temps), échange de banalité, il est très sympa, mais pas à mon goût, ni moi au sien de toute façon. Il y a du monde, beaucoup de monde. Je commande mon verre et je vais faire le tour de létablissement, rez-de-chaussée, à côté du bar, il y a un long couloir avec des pissotières sur la gauche, puis un alignement de petites cabines avec des glory-holes, mais la nouveauté, cest la backroom qui sest transformé en labyrinthe et au sous-sol, il y a également un long couloir plus large avec des cabines et des petites pièces ouvertes et pour certaines un matelas pour des parties plus coquines. Je ne suis pas pressé, mais jaimerais bien trouver quelque chose à me mettre dans la bouche ou ailleurs. Il y a de quoi faire, toutes sortes de mecs de 20 à 60 ans, des grands, des petits, des chauves, des chevelus. Des barbus, des imberbes. Je me crois au marché (Rires). Je nai pas le temps de finir mon verre quun mec maborde et minvite dans une cabine. Jeune, très jeune, trop jeune sans doute, je me laisse quand même tenté, il ferme la porte, pas de discours, pas de salutations, je me retrouve à poil dans la seconde qui suit. Il est beau, imberbe, brun. Il est déjà à genou et commence à me pomper avec envie, je me laisse faire, mais à ce rythme, je ne vais pas tenir longtemps. Quand il se relève, il me dit (en espagnol bien sûr), 20 la pipe et 50 pour une heure
.. Je suis choqué, cest la première fois quil y a un tapin dans cet endroit. Je refuse catégoriquement et je sors légèrement en colère. Jen parle à Pablo et le fait sortir immédiatement, la prostitution nest vu dun très bon il et surtout interdite. Je culpabilise, mais tant pis pour lui. Je suis au bar tranquillement installé sur un tabouret, ma première soirée nest pas vraiment un succès, je suis un peu déçu, lâge y serait-il pour quelque chose ? Alexandro, le barman, me tend un verre et me dit cest offert ! Offert ? Par qui ? Il me montre discrètement celui qui a eu cette gentillesse. Je réponds dun merci avec la tête, il me sourit et sapproche de moi. Aussi grand que moi, la bonne quarantaine, mince, brun cendré, un très beau sourire, des yeux verts, pas très banal pour un espagnol, et se présente, il sappelle Miguel et me dit quil me trouve charmant, un compliment de dragueur, je me laisse une nouvelle fois tenté, je me retrouve pour la énième fois dans une cabine, les pantalons sur les chevilles, il membrasse (pas encore un expert) et me dit quil est actif et quil aimerait mon bouffer larrière-train. Je me laisse faire et offre ma croupe à ce séducteur, une nouvelle fois, je me trouve dans un état dexcitation optimale et je ne compte pas laisser échapper cette nouvelle aventure. Sa barbe naissante mexcite encore plus. Il me propose daller chez lui finir ce que nous venions de commencer, je ne suis pas très chaud pour y aller, par contre, je luis propose de venir dans ma chambre qui nest pas très loin. Il accepte, pas le temps de finir le verre offert, nous partons direction lhôtel. Dans la rue, il nhésite pas à me faire la main au cul et le malaxer et moi je ne me gêne pas pour lexciter.
Arrivé dans la chambre, la porte à peine fermée, je lembrasse goulument, les vêtements valsent à travers la pièce, je me retrouve à quatre pattes sur le lit, laissant libre cours à son imagination. Sa langue, puis, un doigt, deux doigts viennent titiller ma rondelle afin de la dilater, je prends alors une bonne expiration de poppers pour aider. Il men demande aussi, (le poppers est interdit en Espagne), je lui en donne un pour exciter son appétit dactif, il me demande de le sucer. Sa queue encore molle, je mactive pour lui faire prendre de la vigueur, beaucoup de vigueur. Elle devient raide, pas très longue et pas très épaisse, mais bon, je ne vais pas faire la fine bouche, (Rires). Il est excité comme un fou, le poppers fait son effet, il me demande de me mettre sur le parquet, je mexécute, il enfile un préservatif et présente sa tige à mon trou, nouvelle prise de poppers pour tous les deux. Puis me pénètre, dabord doucement et à fond, je gémis de plaisir et linvite à me baiser plus fort.
A suivre
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admin
Jan. 31, 2023
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