La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N° 416)
Compelled au Château - Suite de l'épisode précédent N°415 -
Des larmes coulèrent encore sur le visage du soumis. Il était venu sassoir face à Compelled. Son regard sembla désespéré, vide, creux, malgré des yeux dun bleu soutenu. Il était mince, mais musclé, parut avoir un peu plus dune trentaine dannée. Son corps parfaitement lisse et imberbe portait les stigmates de blessures récentes. Il navait pas de cheveux non plus, sans doute avait-il été rasé ? Il était assis sans pudeur, ses jambes entre-ouvertes ne dissimulaient en rien ce sexe flasque, reposant sur des testicules souples.
Elle, la jeune femme, était venue sassoir tout près de compelled, comme pour trouver un peu de réconfort. Elle avait dailleurs posée son visage au creux dune de ses épaules. Elle paraissait plus jeune, vingt-cinq ans maximum, un visage parfait, des yeux noirs charbon en amande, un nez quelque peu retroussé, des lèvres fines, une dentition parfaite, une chevelure fournie, épaisse, brune, cheveux mi- longs. Son joli corps était également très agréable à regarder, de petits seins fermes, des tétons redressés et tonics, une taille de guêpe, un fessier arrondi, de longues jambes fines. Elle non plus ne cachait pas son intimité. Totalement dépilé, sa vulve charnue laissait apparaitre de grandes lèvres rougeâtres sans doute encore meurtries par le traitement subi.
Les chiens sétaient mis de nouveau à aboyer sauvagement, peu après, la porte du chenil souvrait. Le gardien revenait vers ceux séquestrés à grands pas. Il ouvrit la cage, attrapa compelled par le collier, le tira jusquà lui, déverrouilla le cadenas maintenant la chaine à son collier, le sortit de la cage avec force et détermination, lui ordonna de se mettre à genoux, et une fois installé dans la posture ordonnée, lui plaqua le visage au sol.
- Ne bouge surtout pas salope !
Compelled trembla de tout son corps, il était bien incapable de faire le moindre mouvement.
- A quatre pattes, maintenant chienne, et vous deux sortez de là et suivez-moi !
Bien difficile pour compelled de déambuler à quatre pattes dans ce sinistre couloir, à coté de ses deux congénères ayant eux aussi été contraints à se déplacer de la même manière, bien difficile aussi pour lui daccepter une telle situation : Passer de la liberté daction à la contrainte brutale et sévère, de nêtre plus considéré comme un homme libre mais comme un simple animal, voire peut-être moins encore ? Un ressenti humiliant, dégradant, avilissant, un sentiment de honte, dabjection, dabomination lenvahissait, mais aussi, paradoxalement, devait-il se lavouer, une prise de conscience dune certaine excitation, pour preuve, un certain émoi physique bien incontrôlable, mais bien visible à son bas-ventre avec une petite érection, pas des plus tonitruante certes, mais tout de même ! Ce ressenti contraria Compelled : Par quel mécanisme mental pouvait-il trouver une forme de plaisir à se voir rabaissé et avili ainsi ? Ce nétait pourtant pas la première fois quil le constatait, un jour, se rappelait-il, son Chef de Service, lavait sévèrement humilié devant tous les collaborateurs de lentreprise, le traitant de moins que rien, de petite bite minable, dincapable, de tout juste bon à faire le larbin, et encore
Compelled avait reçu cette humiliation telle une violente claque en plein visage, mais avait également senti son sexe gonfler sous son pantalon de costume. Bien étrange sensation ! Et à chaque fois que son supérieur hiérarchique lhumiliait, il ne sen privait pas le bougre, compelled à chaque fois percevait ce même ressenti
. Les trois chiennes, puisquainsi les nommait-on, étaient maintenant à lextérieur, dans un enclos grillagé, jouxtant le chenil !
- Vous pouvez vous soulager les chiennes ! lançait le geôlier
Compelled ne compris pas tout de suite le message dicté.
- Alors salope, ne veux-tu point pisser ?
Le garde sétait approché de compelled toujours à quatre pattes, lui attrapait la queue, lui la massait et la branlait tranquillement et ce qui devait arriver, arriva
- Mais on dirait que tu aimes çà la chienne, tu es une sacrée salope toi, dès quon te tripote un peu tu te mets à bander, tu es une vraie pute en fait !
Ces mots nétaient point faits pour calmer les ardeurs de compelled, il le savait, lhumiliation lexcitait.
- je saurai calmer tes bandaisons intempestives, sois en sûr, pour lheure, je veux et jexige que tu pisses là, immédiatement !.
Voyant que la situation pouvait tourner très vite au vinaigre, compelled dans un ultime effort se mit à pisser en faisant abstraction de tout lenvironnement. Pas simple pour lui duriner avec ce sexe encore érigé, un premier jet dru lui avait inondé labdomen, un second ses mains posées au sol, il aurait bien dû suivre lexemple de son congénère mâle et lever une jambe pour se soulager
A la fin de sa miction, il reçut deux sévères claques sur son postérieur :
- Ca, cest pour que tu saches quici, lorsquun ordre est donné à un esclave, il doit être exécuté dans linstant !
Compelled surpris navait pu réprimer ni soubresauts, ni plaintes, il sattendait au pire. Il nen fut rien. Surpris fut-il aussi, par ce mot utilisé : esclave ! Ce qualificatif le terrorisait, est-ce cela quil allait devenir ici, il ne le voulait certes pas.
- Allez suivez-moi, la soupe va vous être donnée
La déambulation jusquà un petit abri au fond de lenclos se fit comme à laller en quadrupédie, le garde ouvrit la porte. A lintérieur, une femme vociférait des mots envers un autre esclave :
- Tu nes quun incapable, combien de temps te faudra-t-il pour être parfaitement dressé et accomplir à la perfection les ordres donnés et éviter les maladresses ? Crois-tu que Le Maître, Monsieur le Marquis, pourra supporter très longtemps encore de telles fautes ?
La femme frappait à la volée et à laide dune cravache, un homme nu prostré au sol. Ses mains enveloppaient son visage afin de le protéger.
- Tends ton cul, chienne !
- Alors Marie, il semblerait que tu aies des soucis avec lesclave e6934 MDE !
- Oui, un bon à rien, tout juste bon à se faire enculer et encore
Il vient de renverser une partie de la soupe que javais concoctée pour les salopes du chenil
La cravache cingla lair une fois ou deux encore et sabattit ici ou là sur le corps de ce malheureux.
- Relève-toi et va servir ces chiennes affamées, maintenant !
Trois gamelles étaient posées dans une espèce de mangeoire de bois. e6934 MDE, avec moult précautions les remplissit à laide dune louche : une espèce de bouillie compacte bien peu appétissante. Compelled saisi par le collier était avancé vers cette mangeoire quelque peu originale. Une fois la tête engagée dans un espace en demi-cercle, une planche au-dessus de sa nuque était rabattue. Ainsi coincé, dans ce carcan, le nez dans lécuelle, compelled compris quil devrait manger ainsi, sans laide de ses mains, dans une posture bien peu confortable. Mais compelled navait pas tout imaginé encore, Il allait vivre la pire des humiliations. A peine avait il reçut lordre de manger, quil sentit couler sur ces cheveux un liquide tiède. Il tenta déchapper à ce jet dru, en vain ! En levant quelque peu les yeux, il comprit bien vite que son geôlier était en train de lui pisser dessus, et bien son urine finissait dans sa gamelle.
- Mange salope ! Tels furent les simples ordres reçus.
Affamé, compelled se plia aux ordres, mais à peine avait-il trempé les lèvres dans cette infâme pitance, quil sentit quune main lui saisit sans ménagement les couilles. Il sursauta et se heurta la tête au carcan. Cette main agile et experte, lui empoigna sa virilité fermement en les tirants vers le haut.
- Enfin, cette salope sest décidée à venir se faire dresser, il était temps ! Depuis combien de temps nous lattendions ?
Cétait une voix féminine, celle qui se prénommait Marie ! Sans lâcher les attributs mâles de compelled, elle reprenait en dictant des ordres au gardien du chenil.
- Il sera présenté ce soir à Monsieur le Marquis dEvans. Walter viendra le récupérer vers 19 heures, il devrait être prêt !
Compelled ne comprit rien du discours tenu. Pourquoi lattendait-on ici depuis si longtemps ? Qui était ce Walter ? Que lui voulait ce Monsieur le Marquis dEvans ?
Mais le plus incroyable, le plus surprenant pour compelled, cest que, même choqué par la situation dégradante laquelle il se trouvait, il ne pouvait cacher sa forte excitation dêtre ainsi humilié, animalisé, oui au plus profond de lui-même, quelque chose lui procurait cette sensation si agréable, un immense plaisir en lui-même quil ne saurait expliquer, de se sentir ainsi avili et si heureux de lêtre
(A suivre
)
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