Se Découvrir (6)
Cest marrant comme des diners peuvent basculer alors que tous sont mariés ou presque, avec s et conjoints. Lun dentre nous lâche brusquement une anecdote sur son chef disant quil quittait sa femme pour une plus jeune, piquée chez les lieutenants.
Les conversations sont parties en vrille style « quitte à changer de femme, autant en avoir deux pour le même âge ». Et les copines nétaient pas en reste « un petite jeune remonte vite en selle ».
Mon voisin, un peu plus jeune, ma étrangement glissé à loreille « je sais que ça doit être dur ce genre de conversation pour toi ». Aussitôt, les larmes me sont montées aux yeux mais je nai rien laissé paraître.
Je navais quune envie, me rouler dans me couette. Je lui ai quand même dit merci et lui ai claqué un bisou sur la joue. En me tournant pour lembrasser, jai aperçu sons sexe en pleine forme à travers son jeans. Il bandait ferme le salaud à lidée que les conversations pouvaient me faire de la peine.
Jai ouvert sa braguette et ai libéré sa queue. Quelle était douce ! Jai commencé à le masturber, puis très rapidement le branler franchement sous la nappe, juste pour le punir davoir été excité par ma douleur. Il nallait pas tenir longtemps à ce rythme et très vite, les premiers signes sont arrivés avec ses mouvements de bassin.
Sa queue me faisait du bien, au chaud dans ma main, je lai laissé quelques secondes pour lécher mes doigts et reprendre ma masturbation de façon plus fluide. Quand ses hanches ont commencé à sagiter à nouveau, jai stoppé mes mouvements et lai regardé avec un sourire. Il ne lui restait plus quà refermer son pantalon.
Jai rigolé en mon fort intérieur. Vint lheure de se séparer et pour moi, de retrouver mon appartement solitaire. Javais quand même bien mouillé ma petite culotte en branlant mon camarade mais rien ny faisait, lexcitation ne revenait pas en rentrant. Sur le coup, jaurai aimé chevauché sa bite, mais une fois dehors, je ny pensais même plus.
Quelle rigolade ! En rentrant, jai aperçu mon sex toy toujours dans son emballage qui trainait sur le guéridon à lentrée de ma cuisine. Depuis près de deux semaines, cet achat compulsif restait en létat et il ny avait pas de risque quil serve ce soir !
Douche et dodo furent mes activités pour terminer cette soirée, finalement agréable avec mes camarades. Bon repos, départ en forme le lendemain pour achever la présentation du projet à mes supérieurs, sans laide de laspirant dont le grade nest pas volé.
17h, cest bouclé, prête pour demain. Je suis toute émoustillée de faire cette présentation, exercice nouveau pour moi en état-major.
Je file, me jette sous la douche après avoir enlevé mon uniforme et me fait une tranche de jambon, un uf dur et de la sauce tartare. Il faut vraiment que je fasse un plein.
Présentation sans fausse note, questions précises, réponses précises. Jaime vraiment larmée, cest direct, sans fioritures, efficace. Je peux me concentrer sur mes courses et ce que je veux manger. Cela peut paître idiot mais quand vous êtes en opérations, il suffit daller au messe. Quand vous êtes chez vous, il faut faire les courses et les repas.
Les grandes surfaces ne sont pas à mon goût et puis, pour moi seule, la superette du quartier et les commerces de proximité ont ma faveur. La relation humaine y est plus forte et mes commerçants commencent à me reconnaitre, cest plus sympa.
Jentame mon petit tour : charcutier, boulanger, fromager : une bonne dose de cholestérol.
Jattaque un écrasé de pommes de terre pour aller avec un blanc de poulet que javais laissé mariné dans le citron la veille. Heureuse de ma présentation, je suis toute à ma cuisine, contente que ce soit le week-end. En épluchant mes pommes de terre, je repense à loeuf vibrant. Je ne suis pas nette, cest une pomme de terre !
Bon, si ça continue, jirai lacheter demain. Cest débile, je nai toujours pas ouvert mon rabbit et serai bien incapable de my mettre à cette heure.
Bon diner et bonne nuit ont conclu ma semaine.
Le réveil du samedi fut plus étonnant : je me suis retrouvée avec ma main entre mes cuisses, en pleine fin de rêve érotique. Bon, deux options : ou bien ma main, ou bien essayer enfin mon jouet. Je me décidais à le sortir de son emballage, y mettre les piles et le regarder bêtement.
Finalement, je lai reposé sur ma table de nuit, toute excitation passée, et je suis allé me faire couler un bain. Et là, détendue, jai repensé à mon rêve où je ne jouais pas la garce avec mon camarade quelques jours plus tôt mais lentrainais dans les toilettes du restaurant pour me faire prendre en levrette et jouir tout mon saoul. Mon Dieu, je mexcitais toute seule et mes mains prenaient mes seins à pleine main, roulaient mes tétons et me faisait couler comme une dingue.
Je suis sortie du bain trempée, le sexe en feu et jai attrapé mon jouet qui, pour le coup, ne me paraissait pas si compliqué à utiliser. Je lai enfoncé doucement dans mon sexe, il écartait mes lèvres. Je me suis mise à faire des allers-retours quand jai appuyé sur le panneau de commandes. Les frissons sont montés avec les vibrations et jai étouffé un hurlement en quelques secondes.
Dieu que cétait rapide et fort. Un vraie machine à plaisir ce truc. A ranger très profond et nutiliser quen cas durgence quand rien dautre ne marche. Il ne laisse pas le temps de se remémorer des souvenirs ou de développer un phantasme qui fasse monter lenvie.
Bon, ça suffit de laisser mon corps diriger. Il est temps daller courir. Et hop, une heure de footing dans ce XVème que je commence à vraiment apprécier. A lissue, bon rythme et élongations sur un banc pour éviter les courbatures.
Claire : « après tous ces efforts, tu veux un croissant ? »
Moi : « tu me fais rire. Je cours et ensuite tu veux que je reprenne toutes les calories brûlées ? Ce nest pas raisonnable ».
Claire : « Comme tu veux. Je rentre chez moi, tu veux un café sans sucre ? »
Moi : « heu, je ne préfère pas »
Claire : « à cause de la dernière fois ? »
Moi : « oui »
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