Un Week-End À Madrid (4)
Felipe est dune douceur extrême, dune sensibilité quasi féminine, mais surtout la virilité dun beau mâle. Les premières minutes ne sont que caresses, baisers, on découvre nos corps, on explore chaque partie de lautre. Nous sommes en osmose totale. Jai limpression de le connaître depuis toujours, et quand nos regards se croisent, on sent quelque chose de plus quun simple plan cul. Puis Felipe devient plus entreprenant, il commence à être plus macho, plus directif, ce qui ne me déplait pas. Il prend mon visage entre ses mains puissantes et me plaque comme sa bouche, sa langue vient titiller ma glotte, sa barbe de trois jours me fait leffet dun stimulant. Lentement il me prend les bras et maintient les poignets au-dessus de ma tête et se met à califourchon sur mon ventre, il se hisse pour que son sexe vienne au bord de mes lèvres, il bouge son bassin afin que je ne puisse pas prendre lobjet du désir dans ma bouche, je ne peux que sentir ce sexe devant moi avec un parfum délicat et sensuel, puis il se penche, cherche quelque chose et je sens un objet froid enveloppé mes poignets et quelques secondes je suis attaché à la tête de lit par des menottes, cela mexcite de me sentir dominer de la sorte, mais un peu en panique quand même, je ne fais ça quavec des partenaires que je connais. Puis, je me dis tant pis pour moi si je tombe sur un mec pas très clair et extrêmement pervers. Mais rien de tout ça, il est attentif, sensuel et parfait dans ce rôle de dominateur. Il cherche de nouveau quelque chose et cette fois ci cest ma vue qui est occulté par un foulard. Je suis à la merci de cet hidalgo que je connais à peine. Lentement, je le sens sapprocher de mon visage. Un souffle chaud parcours mon nez, ma bouche, mon menton et descend lentement vers mon sexe et mes couilles. Cest divin. Il fait des allers retours. Après quelques minutes de ce ballet, il se met à côté de moi, il est là et pourtant je ne sens pas sa présence, dune main délicate, il effleure et balaye les poils de mon torse, les tétons dressés comme des pointes dures et sensibles.
Il joue avec eux comme pour mannoncer la suite. Je mouille beaucoup et je sens le liquide pré-séminal sortir et longer ma verge. Je soupire de plaisir, mon cur saccélère et mon souffle devient de plus en plus court. Puis il se lève du lit, je ne vois rien, je ne sens rien, je ne sais pas ce quil fait. Jentends des pas séloignés de la chambre et quelques secondes après il revient à pas de velours et sagenouille au pied du lit, mes pieds dépassent, je tressaute, je suis surpris par le froid sur mes voutes plantaires, avec un glaçon dans chaque main il caresse mes pieds et remonte le long de mes chevilles jusquà ma queue quil enveloppe de ses mains chargées de cette froideur. Leffet est immédiat, mon excitation retombe un peu, et lorsquil les passe sur mes couilles, je les sens rentrer vers lintérieur, puis il remonte encore, il est de plus en plus allongé sur moi et arrive à mes tétons durcis, le passage des glaçons a pour effet de faire remonter ma tension artérielle, puis les embrasse, les tète, les mordille affectueusement. Je ne peux mempêcher de lui dire à cet instant présent que ce moment, je voudrais quil dure toujours. « Chut !!! » me répond-il. Il se met en position du « 69 », jai sa queue proche de ma bouche, mais je ne peux quaccéder à ses belles couilles, que je lèche avidement, essayant de les gober et les sentir rouler sous ma langue.
De sa bouche experte il enveloppe mon gland et serre légèrement, puis il descend lentement, très lentement, trop lentement, je nen peux plus, jai envie de crier darrêter ce supplice, mais ses mains me rassurent, il effleure à leur tour les poils de mes jambes et glisse une main entre mes cuisses de lautre il tient ma queue et commence un va et vient quil accélère ou ralentit selon son envie. Il porte son pouce à sa bouche lhumidifie et vient linsérer lentement dans mon trou encore étroit. Il reprend sa pipe et rentre son pouce, il vient datteindre ma prostate et il la masse. Je ne sais plus doù vient le plaisir, je perds complètement la notion du temps et de lespace.
Son petit jeu « cruel » dure de longues minutes. Jai toujours laccès à ses belles couilles, il soulève son bassin et pose son gland à laide dune main sur ma bouche, petit à petit son sexe vient sempaler, il commence des va et vient dans cette position tout en gardant ma bite dans sa bouche et son pouce sur ma prostate. Jai envie quil métouffe et cest ce quil fait, ma gorge est pilonnée dune façon docile, mais à chaque butée, jai le haut le cur, puis il se retire, lâche ma bite et mon cul. Il se tourne et me gratifie dun baiser de cinéma, lentement il me lève mon bandeau et défait les menottes. Je suis libre à présent de le prendre dans mes bras, de lenlacer, de lembrasser comme un fou. Il me prend une main, la porte à son sexe et imite le mouvement quil souhaite, je commence à le branler et lui fait de même avec la mienne. Je suis sur le dos et lui sur le côté, une main sous la tête, il me regarde, il sourit, mais ne dit toujours rien. Jai limpression quil nest pas aussi excité que moi. Mon souffle devient court, très court, je grimace et cest la délivrance. Je jouis comme rarement à un tel niveau, mon torse, mon visage sont inondés dun flux généreux. A son tour il grimace, il râle puis éjecte une impressionnante quantité de foutre, même collé à moi il en reçoit jusquau visage et minonde une nouvelle fois, les draps et les oreillers ne sont pas épargnés. Nous sommes gluants et maintenant collés lun à lautre par nos semences. Nous restons un très long moment silencieux enlacés et heureux. Puis il se lève, va chercher des serviettes, il messuie avec une grande délicatesse avant de le faire sur lui-même. « Estoy feliz ! » « Je suis heureux ! » lâche-t-il ! « Yo tambien, Felipe, yo tambien ! » « Moi aussi Felipe, moi aussi ! ». Nous sommes allongés côte à côte, nous regardons le plafond. Je narrive pas à décrire ce moment hors du temps, je suis extrêmement bien. Felipe se lève de nouveau et revient quelques instants après, des verres remplis dun whisky-coca bien frais.
« Jai vraiment passé un moment très très chaud et sensuel avec toi Felipe ! ». Il me gratifie dun merci un peu gêné, puis il sourit de nouveau. « Je vais rentrer ! » . « Non, reste ici cette nuit ! Jai envie de dormir auprès de toi ! ». Un hochement de tête de ma part et jaccepte avec grand plaisir. Nous prenons une douche ensemble, baisers et caresses sont de rigueur. Un coup dil à lhorloge, il est 4h30.
Je narrive pas à trouver le sommeil, sans doute à cause ou grâce à toutes les images de cette journée très chargée en émotion. Lui est dans un demi-sommeil, me prend la main et la plaque contre son cur. Il est calme et souriant. Vers 6h du matin, jai enfin trouvé les bras de Morphée, jai limpression davoir dormi quelques minutes quand Felipe pose un baiser sur mes lèvres. Mon réveil se fait en douceur malgré mes yeux gonflés de fatigue, je lui souris, puis il glisse une main sous le drap qui recouvre nos corps nus, quand il arrive à ma queue, il ne lui faut que quelques secondes pour me faire bander, cest sa tête maintenant qui a disparu et je sens sa bouche enveloppé ma bite et il me gratifie dune bonne pipe encore plus sensuelle que celle de cette nuit. Puis il revient à mes côtés, « Jai très envie de toi ! » me murmure-t-il à loreille. Son excitation est très palpable, la mienne aussi. Il senchaîne des dizaines de caresses, des milliers de baisers, des millions de tendresses. Il me bascule sur le côté, mon cul offert à sa queue. Il ouvre le tiroir de la table de nuit, cherche et trouve ce quil voulait. Quelques instants après, je sens un liquide froid sur ses doigts et nhésite pas à mouiller mon ptit trou, puis il enfile un préservatif et présente sa tige à lentrée de mon petit paradis. Tout en douceur, il me pénètre, je grimace pour cette légère douleur qui sestompe rapidement. Petit à petit, je sens son sexe menvahir tout entier, il reste quelques secondes dans cette position puis effectue des va-et-vient. Avec lui tout est douceur, il sactive, accélère, ralentit, sort, rentre, à chaque fois un plaisir différent, une sensation unique.
Puis il me demande de me mettre sur le ventre, il glisse un coussin sous mes hanches, il est accroupit, il présente une nouvelle fois son dard à lentrée de mon trou maintenant dilaté. Il na aucune hésitation, il fait disparaître dun seul coup son pieu, il marrache un cri, et il commence des allers retours avec vigueur et force. Mon excitation est à lextrême, il me pilonne et je sens le coussin devenir humide, « Continue Felipe, encore fort, encore plus profond ». Comme un parfait amant, il sexécute, me soulève à chaque coup, ses cuisses claquent sur mes fesses. Je suis aux anges. Il continue encore et encore et je jouis dans le coussin dans un râle de plaisir infini. Il se retire, enlève la capote, me retourne et engouffre sa queue dans ma bouche, il ne tarde pas à jouir à son tour, mes lèvres et mon visage sont couverts de son sperme, je le tire à moi et lembrasse fougueusement afin de partager avec lui ce nectar. La tension redescend, nous nous calmons, nous restons comme des frères siamois collés lun à lautre. « Il est 9h, douche et je pars au boulot ! » . 9h ????. « Felipe ? je peux rester encore un peu ? » . « Pas de soucis, noublie pas de tirer la porte en partant », un « OK ! » sort de ma bouche et je pense que je me suis rendormi. Nouveau réveil par la sonnerie de mon portable, « Allo ! » « Hasta Juan ! » (« Allo, cest Juan ! »), « Salut Juan! » Je métire de tout mon corps et essaye de retrouver mes esprits. « Il est 13h, je tattends en bas de ton hôtel, vite je commence à avoir faim ! » « Je ne suis pas à lhôtel ! Donne-moi ladresse du bar à tapas, je te rejoins là-bas ! » , « Mais tu es où ? » « Peu importe, jarrive dans 30 minutes, ladresse sil te plait ! » « Calle Hortenzana numéro 35 » « Ok ! à tout de suite » et je raccroche. Je lavais complètement oublié, je me dépêche, douche, je trouve du gel pour mes cheveux, un peu de déodorant et je me rhabille comme la veille. Je prends quelques minutes pour faire le tour de lappartement de Felipe, pas de photos, pas de courrier qui traine, mais du café prêt dans la cuisine, je men sers une tasse et en me retournant je vois un post-it sur le frigo avec mon prénom dessus, intrigué je le saisis et le lit. « Seb ! Jai passé un moment très fort avec toi, jaimerai te revoir avant ton départ, si tu es daccord ! Je finis tard ce soir vers 21h, attends-moi devant la boutique. Je tembrasse, je t
.. Felipe ».
A suivre
admin
Jan. 31, 2023
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