L'Odyssée De La Belle Hélène (Épisode 40) -

L'Odyssée de La Belle Hélène : Hélène retrouve Clytia –

L'aube ne s'était pas encore levée au-dessus des collines autour de la Cité d'Olympie lorsque trois silhouettes s'éloignèrent silencieusement et avec souplesse et discrétion de la villa de Praxitèle... Trois formes qui s'enfoncèrent dans les sous-bois... Dans la villa, le célèbre sculpteur gémissait doucement... il était très fermement entravé, assis sur le tabouret muni d'une verge dressée où ses modèles devaient parfois prendre place et subir ainsi les affres d'une pose interminable, d'immobilisme et de profonde pénétration. Il subissait ainsi le supplice qu'il infligeait lui-même à toutes celles qui lui étaient livrées, et à leur instar, il se retrouvait donc enculé profondément, attaché solidement et bâillonné fermement. Avant de l'immobiliser ainsi, Hélène, Clytia et Thaïs lui avaient infligé une sévère correction, le fouettant à tour de rôle jusqu'à le voir gémir, recroquevillé sur le sol, jusqu’à l’entendre supplier… Quant à sa compagne, l'odalisque Phryné, elle était maintenant suspendue totalement dénudée comme l'esclave Clytia l'avait été avant elle. Les cordages tendus par diverses poulies et mécanismes, écartelaient le corps nu et donc enfin dévoilé de la femme. Les bras étirés, les cuisses largement ouvertes, un olisbos planté dans sa chatte béante après avoir subi maintes fois de vigoureux vas-et-viens profonds, celle qui avait été dénudée face à ses juges athéniens et s'était depuis drapée dans une dignité affectée, refusant la vision de son corps, n'avait plus rien à cacher. Les bras étirés vers le haut, les cuisses contraintes à demeurer largement ouvertes, les chairs roses de son intimité très exposées à tous les regards... sa lourde poitrine pendant légèrement, ses tétons supportant chacun une pince de métal supportant une lourde pièce de marbre... Elle grimaçait, condamnée à la plus totale immobilité, figure de proue humiliée d'un immobile vaisseau de marbre…

C'est Hélène qui avait tenu à se charger Seule du châtiment qu'Elle voulait infliger à celle qui avait osé user de Clytia, esclave exclusive de La Belle Hélène qui s'était fait un point d'honneur à punir la femelle.

.. C'est Elle qui l'avait ainsi entravée, qui avait trouvé les pinces mordantes dans l'attirail du sculpteur, y avait attaché les lourds blocs de marbre avant de les fixer aux tétons saillants de l'odalisque, appréciant la plainte silencieuse qui s'était soudain peinte sur le visage jusqu'alors impassible de la belle femme brune. Il avait cependant fallu un premier gémissement lorsque Clytia et Thaïs avaient manié les cordes et poulies, exposant le corps dénudé de Phryné pour que La Maîtresse commença à esquisser un rictus. Hélène appréciait de voir la façon dont on pouvait ainsi imposer la plus dégradante des positions au corps de celle qu'Elle voulait punir. Elle savait qu'au-delà de la perversité de la position qui deviendrait vite insupportable, c'était surtout l'attente qui serait cruelle pour Sa victime qui allait devoir subir ces insoutenables tensions durant des heures, avant qu'enfin des envoyés des Sages, sans nouvelles, ne la découvrent et la libèrent... Certes ils la libéreraient, mais ils la verraient nue, ils pourraient contempler ce corps splendide qu'elle avait scrupuleusement gardé caché depuis des années. A ne pas en douter, cela s'ébruiterait à travers Olympie et bien au-delà. Et pour que tous sachent ce qu'il en coûte, Hélène avait écrit Son Nom au charbon de bois sur le ventre nu de Phryné...C'est donc ainsi, la femme impudiquement exposée et le sculpteur empalé, que le couple fut abandonné dans la somptueuse villa de Praxitèle, villa dans laquelle le sculpteur fournissait pour les jeux Sacrés une série de magnifiques statues...

Ne perdant pas de temps à d'inutiles effusions après celles qui vont suivre, Hélène avait immédiatement repris les rênes de Sa relation avec Clytia. Si celle-ci, pleine de totale dévotion, de mille reconnaissances, de pur bonheur dans son cœur et dans son âme d’avoir enfin retrouvé sa Maîtresse, d’être enfin et de nouveau à Ses pieds, avait longuement baisé ceux-ci, ceux de La Belle Hélène. Clytia en tremblait d’émotions de tout son corps pris de petites secousses émotives, de frissons sublimement émotionnels, on aurait dit une véritable chienne faisant la fête à la venue de sa maîtresse.
Prosternée, elle redoublait de multiples baisers les pieds, tibia, mollet et cheville d’Hélène. Mais Clytia avait rapidement été rappelée à l'ordre par un pied posé sur sa nuque où commençaient à repousser quelques cheveux... Puis d’un ordre laconique, La Belle Hélène avait ordonné de vite quitter les lieux, craignant une possible et subite arrivée des soldats des Sages …

Ainsi, Thaïs, servant de guide, ouvrait la marche à travers les sous-bois et les collines, suivie par Hélène et Clytia… C'est dans cet ordre de passage qu'elles abordèrent les faubourgs de la Cité improvisée, où le plus grand calme régnait, faisant suite, comme c'est si souvent le cas, à une nuit fort agitée. Quelques ivrognes étaient écroulés dans le caniveau, quelques chiens errants volaient quelques détritus de nourriture parsemés ci-et-là. La Cité de toile et de bois, surgie comme un champignon après la pluie et qui disparaîtrait aussi promptement après les Jeux Sacrés, semblait aussi lasse que ses habitants... Seuls quelques esclaves domestiques s'affairaient pour préparer les boutiques. Ils ne prêtèrent pas un regard au trio qui passait. Thaïs, Hélène et Clytia entrèrent dans l'établissement faisant guise de bordel et dont Hélène s'était emparée et dont Elle avait confié la gestion à sa dévouée Thaïs. Enfin elles stoppèrent dans le vaste espace qui servait de chambre et Clytia instinctivement s'accroupit sans attendre, pour ensuite se prosterner, la tête plaquée au sol sur le côté regardant le mur et dans l'attente de ce que La Maîtresse des lieux allait décider. Hélène ne lui accorda plus aucune attention, l'abandonnant dans cette si humble position. La Belle Maîtresse à la chevelure d’or en cascade alla s'étendre sur la couche aux draps froissés, alanguie. Elle fit un signe de la main vers Thaïs, l'invitant négligemment à venir La rejoindre. La prostituée devenue tenancière s'approcha, Hélène lui désigna la fente entre Ses cuisses d'albâtre, sans avoir besoin de prononcer le moindre mot.
Thaïs vint s'agenouiller au pied du lit, enfouissant son visage entre les cuisses de La Maîtresse, sa langue agile et veloutée léchant les chairs gonflées de désir... Hélène plaqua sa main sur la nuque de Thaïs afin de maintenir le visage ainsi et elle s'abandonna au plaisir qui montait lentement en Elle. Elle jouissait de cette si douce et habile caresse buccale, tout autant que d'imaginer Clytia prostrée sur le sol, emplie de désir et privée de contact et même de La voir ! Hélène s'abandonnait avec délices à cette douceur qui faisait monter en elle une onde irrépressible de jouissance. Elle plaqua le visage de Thaïs entre ses cuisses avec toute la force de ses deux mains lorsqu'elle tressaillit de plaisir, la maintenant ainsi pour l'inonder du nectar salé qu'Elle lui offrit en récompense tout en rugissant...

Elles restèrent ainsi un long moment, oubliant Clytia qui demeurait silencieuse et immobile. Puis Hélène repoussa la putain brune et commanda à son esclave prosternée de se rapprocher, lui intimant l'ordre de venir nettoyer l'intérieur de Ses cuisses maculées… L'esclave vint laper avec vénération la peau lisse de sa Maîtresse, savourant le goût de Celle qui lui avait tant manqué. Puis Hélène, rassasiée de plaisirs jouissifs, se leva et s'assit sur un siège confortable tourné vers la couche qu'Elle venait de quitter. Frappant dans ses mains, elle exigea l'attention des deux femelles :

- Vous m'avez satisfaite ! Certes, vous ne faites ainsi rien de plus que votre … devoir d’esclave pour toi Ma belle Clytia, et devoir de putain pour toi Ma belle Thaïs… Mais je suis d'humeur à vous récompenser pour disons, fêter mes retrouvailles avec Ma chienne que j’ai tant recherché et que je n’aurai peut-être pas retrouvé sans l’aide de toi Thaïs !… Alors, donnez-vous du plaisir, que vos corps se lient l'un à l'autre pour Mon plaisir de Mon regard… Et si je suis satisfaite, vous pourrez vous réjouir de jouir... Dans le cas contraire, vous serez bien sûr châtiées, précisa La Belle Hélène…

Déjà, l'esclave et la putain se rejoignirent sur la couche défaite, se tenant à genoux face à face, unissant leurs lèvres avec gourmandise, se caressant d'impudique façon.
L'une mordait le téton durci de l'autre qui passait ses doigts dans la raie sombre de son cul... Ce n'était plus deux femmes nues, mais un seul et même corps pourvu de multiples membres entrelacés, une créature à deux faces se livrant à la plus perverse des danses. Par moments face à face, à d'autres têtes bêches, se léchant mutuellement avant de se séparer pour mieux s'accoupler encore ! Clytia et Thaïs faisaient assaut de lubricité afin de combler l'exigence de Celle qu'elles vénéraient toutes deux. Elles formaient maintenant une longue créature emplie de sensualité et perversité. Thaïs à quatre pattes devant Clytia qui lui léchait avidement la raie, s'enfouissant dans son cul pour ne faire qu'une... Hélène, alanguie, savourait la délicieuse scène, appréciant à leur juste valeur les efforts des deux femelles pour La combler d’un spectacle lubrique et O combien excitant ! Ne se lassant pas de ces positions obscènes qui lui étaient offertes, Hélène laissait durer ce moment et les deux femmes s'abandonnaient voluptueusement à la lascivité, mêlant leurs corps luisants d'une sueur que l'une ou l'autre s'empressait de recueillir sur sa langue, avant de mêler celle-ci à celle de l'autre. Sueur, salive et sécrétions intimes se mélangeaient ainsi dans leurs bouches d'où s'échappait parfois de lents gémissements de délices...

- Suffit !, ordonna brusquement Hélène.

Obtenant dans l'instant une stricte obéissance des deux femmes qui quittèrent la couche de leurs ébats pour venir s'agenouiller devant La Belle, tête baissée, le dos courbé... Hélène posa un pied sur la nuque de chacune, appréciant l'humble dévotion dont Elle était l'objet de la part de ces deux splendides femelles. Elle vit cependant avec énervement le duvet qui repoussait sur le crâne de Clytia dont Elle avait exigé le rasage afin de punir définitivement la jeune femme d'avoir osé un temps tenté d'être comparée à Elle dans l'esprit de Ménélas son pathétique et royal époux. Elle frotta son pied sur le crâne, sentant le crissement de la chevelure en cours de repousse...

- Tu as de la toilette à faire, dit-Elle à l'esclave, tu t'es trop négligée depuis quelque temps, il est plus qu'urgent que tu retrouves l'intégralité de ta position... Thaïs ! Tu vas te charger d'elle, je la veux lavée, parfaitement et intégralement rasée pour ce soir, crâne, aisselles, jambes et sexe parfaitement rasés et nous en ferons une plaisante attraction pour tes clients. Maintenant laissez-moi, ordonna-t-Elle....

Thaïs mena Clytia dans une autre salle de l'établissement, où deux esclaves se chargèrent de sa toilette. Puis, sous le regard attentif de la putain-tenancière, elles commencèrent à raser le crâne et le corps de l'esclave. Clytia était installée sur un siège qui se basculait en arrière et permettait de la maintenir dans une position avec les cuisses largement ouvertes. Une esclave rasait son crâne, l'autre s'affairant sur sa chatte, sous le regard attentif de Thaïs qui appréciait le corps si parfait de Clytia. Cette dernière demeurait parfaitement immobile tandis que les rasoirs aiguisés rendaient chaque parcelle de son corps parfaitement lisse, avec un léger chuintement lorsque la lame passait sur la toison naissante. Lorsqu'elles eurent enfin terminé, les deux esclaves s'éclipsèrent, laissant Clytia dans le siège... Thaïs s'approcha et entreprit la vérification du travail effectué. Elle passait lentement le doigt sur les chairs déjà frémissantes de la jeune et belle esclave qui n'esquissait aucun geste pour esquiver cette caresse... Souriant, Thaïs poussa plus loin l'exploration, introduisant trois doigts dans l'intimité mouillée. Elle les retira et les proposa aux lèvres de Clytia qui darda une langue rose afin de les lécher lentement... puis la putain essuya sa main humide sur le visage fin et aristocratique, remontant vers le crâne afin d'apprécier la qualité du rasage, qui d'ailleurs était parfait.

- Dame et Divine Hélène m'a parlé de toi, je sais ton histoire, dit Thaïs d'une voix langoureuse... Notre Sublime Maîtresse veut te voir à l'oeuvre… Ce soir, Elle m'a ordonné de réunir parmi mes clients habitués, les plus riches et les plus pervers, ce sont souvent les mêmes, et tu seras mise aux enchères une nouvelle fois... tu seras exposée, exhibée, vendue pour un moment, juste le temps de subir les exigences lubriques de ces mâles vicieux et puis nous recommencerons, jusqu'à ce que plus aucun mâle présent ne soit en état de jouir de toi...

Thaïs ne cessait pas de promener ses mains sur le corps nu et immobile de l'esclave...

- Ce sera très amusant, tu verras, les hommes sont souvent stupides, mais ils ont parfois tant de délicieuses idées perverses...
- Je n'aspire qu'à satisfaire toutes les volontés de ma Divine Maîtresse, dit Clytia d'une voix calme et douce... Je suis prête à tout subir pour Elle... oui tout, dit-elle dans un souffle…

A ces mots, Thaïs glissait un doigt dans son cul...

(A suivre…)

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