Retour D'Un Week-End À Madrid
Les jours qui suivent mon retour sont insipides, je napprécie rien, nai envie de rien, comme si javais perdu quelque chose ou quelquun. Je ne sais plus où jen suis, je nai pas encore répondu aux mails de Felipe. Je prends le temps dune bonne réflexion car je nai pas le courage de tout plaquer. En plein « désespoir » accoudé à mon petit balcon, je cherche encore les raisons de ce manque de courage quand mon portable sonne. « Hasta Seb, pardon ! Oui Allo ! Salut Jérôme, comment vas-tu ? », « Moi bien, mais ta voix me dit que tu nas pas le moral ! ». Jérôme, cest comme un frère (que je nai pas) pour moi, cest mon confident, celui qui fait rire la galerie, le pitre de service et surtout celui qui a partagé quelques années de ma vie. Nous sommes restés en très bons termes depuis notre rupture. Je lui raconte mon dernier séjour madrilène et plus en détail ma rencontre avec Felipe. Il est ravi pour moi et ne comprends pas les raisons de mon tourment. « Tu es en congés toute la semaine ? Je vais te changer les idées, jarrive ! ». Devant mon refus il insiste, je ne peux que me plier à ses exigences.
Quand il sonne à la porte, je soupire, je nai pas envie de voir qui que ce soit, mais je mets cette « non-envie » de côté. Il reste surpris quand il voit létat lamentable dans lequel je me trouve. Il pousse un « Ouuh ! Tes vraiment pas en forme », et prend la direction des opérations. Une bonne douche, un rasage bien nécessaire, un bon coup de peigne, un bon café bien fort, il fouille dans mes affaires pour me trouver une tenue correcte. Me voilà, fin prêt à reprendre goût à la vie. « Bien ! Le programme de la journée déjà bien entamée. On va promener, apéro chez Francis, petit resto tous les deux chez Gégé et on finit par un petit tour à l «Infini » (un bar karaoké). Jérôme a tout prévu dans les moindres détails. En sentant lair marin, je reprends peu à peu mes esprits, lapéro a été copieux, le repas sympa et la soirée ne fait que commencer.
Quand nous arrivons à l « Infini », je suis plus que légèrement imbibé dalcool. Lambiance est déjà installée, je connais à peu près tout le monde. Je suis tranquillement assis sur un tabouret le long du bar, Jérôme fait landouille comme à chaque fois, mais cela mamuse de le voir aussi joyeux. A quelques tabourets de moi, un mec me regarde fixement, un léger sourire se dessine sur sa bouche. Je ne saurais pas lui donner un âge, mais il est charmant, très baraqué, le petit marcel noir le moule à la perfection.
Depuis presque une heure, jai envie de pisser, mais le fait de me lever me donne le tournis, la première tentative est la bonne, jarrive à sextirper de mon siège confortable et me dirige vers les urinoirs, je soulage enfin ma vessie non sans mal, je titube, je sens que je vais me retrouver à quatre pattes sur le sol, une main agrippe mon bras, je pense que cest Jérôme et à ma grande surprise cest le fameux mec du bar. Je remercie mon « sauveur ». « Tu tappelles Seb ! Je ne me trompe pas !, moi cest Alex », il a un petit accent que je reconnaitrais entre mille. « Salut Alex ! Marchant et sympa, non ! Charmant et sympa» même si jai du mal à remettre en ordre les mots que je prononce, jarrive quand même à lui faire un large sourire. Il minvite à massoir sur une banquette plutôt que sur le tabouret, « Cest plus stable, je pense pour toi ! », « Je vais te chercher ton verre » « Mon verre, Ah non ! Plus dalcool pour ce soir ! », « Je voulais toffrir à boire ! Un Perrier peut-être ? ». Je fais un « Oui » de la tête. Je suis dans un état lamentable et jai honte du spectacle que je lui offre. Jentends Jérôme chantait « Le temps des cathédrales », chanter nest pas vraiment le bon mot, jen ai mal aux oreilles. Alex revient avec mon verre sans alcool et bien frais. Il me caresse la cuisse, il ne dit rien et franchement japprécie. Après quelques minutes dun pseudo silence, je suis de nouveau en état de parler correctement, Jérôme continue de nous casser les oreilles, il enchaîne les chansons les unes après les autres et entraîne les clients à chanter avec lui, cest une vraie cacophonie.
« Désolé pour tout à lheure, tu as un accent que jaime beaucoup, tu es espagnol ? », « Oui dorigine, je vis ici depuis plus de 10 ans ». Puis nous entamons une conversation sans vraiment dintérêts, de lorigine du monde à la chaleur de la journée. Je commence à bien lapprécier. Quand il sapproche de moi et membrasse, je reste un peu scotché, je me laisse faire et javoue aimer. Jérôme est à présent debout sur le bar, le micro à la main, il se prend pour la Rockstar de la soirée, « Cest ton copain ? », « Non, un ami ». Je ne sais toujours pas comment il connait mon nom, mais peu importe, sa présence me réconforte. « Je vais rentrer ! » « Dans cet état ! » « Je vais prendre un taxi, de toute façon ni Jérôme, ni moi pouvons conduire ». « Je peux tinviter, jhabite juste à côté ». Pourquoi pas ! Cela mévitera de payer 20 de taxi. Je laisse Jérôme finir son tour de chant et jaccompagne Alex chez lui. Il nous faut à peine quelques minutes pour arriver, un petit loft en rez-de-chaussée, mal rangé, des tableaux fraichement peints dans le coin atelier. « Tu es peintre ? Sympa ! ». Pas de canapé, juste un lit en bataille. Je demande un verre deau et si je peux prendre une douche fraiche. Il me montre la direction de la salle de bains, un lieu ouvert et à peine caché par un mur en verre. Je me déshabille sans complexe et me glisse dans la douche à litalienne. Ça me fait un bien fou, quand je me retourne Alex est là devant moi complètement nu et la queue déjà raide. Il me rejoint sous le jet de cette eau salvatrice. Je suis appuyé contre le mur, Il asperge mon dos de gel douche et de ses mains dartiste il épouse chaque muscle de la nuque aux fesses, des frissons menvahissent et une chair de poule vient habiller mon corps. Je me laisse faire et je prends un réel plaisir à cette douceur. Il se colle à moi, ses mains pleines de savon explorent mon torse, insiste sur les tétons et descend lentement vers mon intimité. Arrivé à mon pubis, ses mains remontent en appuyant ses ongles sur ma peau, ça mexcite grave.
Il ouvre le robinet et leau fraiche vient rincer mon corps, sous cette douche, il me retourne et sagenouille devant moi, il prend ma bite dans sa bouche et suce lobjet du désir avec une grande délicatesse, puis dune main ferme il vient envelopper ma queue, il effectue de petits mouvements de va-et-vient et aspire de sa bouche mon gland gorgé de sang. Il fait monter ma jouissance et prête une attention particulière à ne pas franchir le point de non-retour. A plusieurs reprises la jouissance est proche, mais il sait sarrêter au bon moment. A nouveau je me retrouve face contre mur, il écarte de ses doigts mes fesses et vient lécher de sa langue mon cul, je suis aux anges, il insère délicatement un doigt et vient titiller ma prostate, cest divin. Il se relève se plaque contre moi et je sens son membre bien dur contre ma raie, il membrasse dans le cou et menveloppe de ses bras. Puis il minvite à lui faire face, appuie sur mes épaules afin que je puisse à mon tour gouter sa bite. Je me retrouve face à un gland assez gros et un sexe courbé vers le haut plus fin, je la prends en bouche, tourne ma langue autour de ce gland et englouti entièrement ce petit bonheur. Il me tient la tête jusquà l, puis relâche cette pression, je prends un malin plaisir à le sucer tout en jouant avec ses couilles bien rondes et bien pleines. Je salive pour que cela glisse vraiment très bien, je lentends râler de plaisir et il met des coups de reins pour enfoncer de quelques millimètres supplémentaires son dard. Il me relève, me remet contre le mur, mouille ses doigts et humidifie mon trou, puis il présente sa bite à lentrée, il est très excité, à plusieurs reprises, il fait semblant dy entrer pour que je puisse mouvrir. Il me penche en avant, me cambre et dun coup sec, il entre dans mon cul en entier et ressort aussi vite, jai une vive douleur qui a du mal à sestomper. Il me demande de laccompagner, direction son lit défait, fouille dans un vide poche posé au sol et me présente une bouteille de pops « Fuck me », cest celui que japprécie le plus quand je me fais défoncer, je suis à genoux devant le lit, les jambes écartées, le cul prêt à être pilonner, jinspire une bonne dose de poppers pour inhiber la douleur et moffrir à Alex.
Il enduit mon cul dun gel à base de silicone, présente sa queue capotée, nouvelle rasade de poppers et après quelques secondes je lui fais signe, sans aucune hésitation, il me perfore dun seul coup, plaque son pubis contre mes fesses et fait des mouvements de bassin, je lui demande de me baiser à fond et plus fort, de plus en plus fort et de plus en plus vite, à chaque coup de butoir, jai cette douleur que jaime bien et qui veut dire que tout mon cul est rempli. Cest maintenant une « bête » qui mencule, il pousse des cris à chaque fois quil vient claquer contre mon cul. Malgré son excitation, il tient la distance et me pilonne pendant un très long moment. Il finit par jouir en moi avec des dizaines de convulsions. Quand il se retire, la sueur parcourt tout son corps, il halète comme un animal repu par leffort, lève la capote et je termine de le nettoyer avec ma langue. Je suis toujours excité, je nai pas joui, mais quimporte. Je me rhabille, il insiste pour que je reste, je préfère rentrer, avec le métro je serai vite chez moi. « Merci pour ce moment, on sappelle ! », au fond de moi, je sais que cela ne restera quun plan cul. Quand je sors, il fait déjà jour, jarrive chez moi épuisé par le marathon cette longue journée.
A suivre
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admin
Jan. 31, 2023
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