Ta Meilleure Amie 7
Ta meilleure amie 7
Je pourrais laisser faire. Mais je nadmets pas lascendant exercé par Angèle sur ma femme Mireille. Celle-ci est-elle intrinsèquement vicieuse ou est-elle victime dun chantage ? La présente séance me le dira. Comment lui permettre déchapper à lemprise de la fausse amie. Angèle est une intrigante sans scrupules, je le sais depuis vingt ans au moins, je lai appris à mes dépens à cette époque. Elle a agi comme une araignée pour capturer Mireille dans sa toile et elle croit pouvoir la soumettre à ses envies malsaines, la réduire à un rôle desclave sexuelle. Ça marche, tout jusquici le prouve.
Angèle avait voulu nous séparer avant de séloigner il y a 20 ans. A son retour, des années plus tard, elle nous a trouvés mariés. Jai refusé de renouer avec elle, de la rejoindre à un rendez-vous chaud et de devenir un mari adultère et manipulable. Elle se venge en avilissant mon épouse. Elle a su habilement renouer avec des habitudes lesbiennes interrompues depuis des lustres, imposer baisers et attouchements à chaque rencontres avec Mireille et finir à deux et nues dans un lit de notre maison. De mes yeux je les ai vues enlacées, enfourchées, vulve à vulve se cabrer, puis à tour de rôle se faire fouetter le vagin par les doigts de lautre, pour faire monter une mayonnaise de cyprine Jai encore dans les oreilles leurs feulements de lionnes en folie en train de se dévorer le pot à miel. Cétait un premier pas dans la débauche. Aujourdhui la participation annoncée de Léon scellera la reconquête totale de Mireille par « sa meilleure amie » et sa condamnation définitive à une soumission sans condition à toutes les extravagances du couple infernal.
Je navais jamais eu à me plaindre de Mireille. Je ne crois pas possible de ne rien avoir remarqué pendant vingt ans dune conduite dépravée de ma femme. Si elle avait entretenu des relations hors mariage avec une femme ou un amant, nécessairement elle aurait commis une bévue, se serait trahie un jour ou lautre.
Or, tout à coup, presque ouvertement, Angèle revenue est sur le point de faire éclater notre couple. Elle a établi ou rétabli un lien particulier avec Mimi, elle sapprête à la livrer à la convoitise de son propre mari : cEst-ce quils appellent une sexualité épanouie mais que je considère comme de la dépravation. Autre folie : Elle voudrait unir Jean et Odile, nos s,qui sont peut-être frère et sur, avec laval de Mireille probablement ignorante du lien possible. Pire: Elle a dépucelé mon fils, par ruse très probablement Aucun crime ne retiendra sa rage de vengeance. Elle vient de promettre à ma femme un amant ou des amants et des parties orgiaques dans le cadre dune vie plus heureuse, sans moi, et quelle dirigera. Cette fois le vase déborde. Il est temps de me manifester. Je nai que trop attendu si je veux empêcher Léon et Angèle de détruire Mireille Mon premier souci est disoler ma femme et de lui ouvrir les yeux Je sors de ma cave et je sonne à la porte dentrée.
La réponse se fait attendre. Jinsiste, je frappe du poing dans la porte. Je crie, jappelle Mireille, je mannonce. On nouvre pas. Demi-tour :Je rentre par la cave, je fais fortement remarquer ma présence, tape des pieds sur les marches de lescalier de bois, je me présente dans le hall dentrée et je me heurte à Angèle venue me recevoir
- Paul, cest toi.? On se demandait quel intrus se livrait à un tel vacarme. Tu nous a fait peur .Que veux-tu ?
Elle me barre le passage vers le salon. Cest pour permettre aux deux autres de retrouver un aspect normal et dêtre présentables, rhabillés comme des gens normaux. Je me rebiffe :
- Mais je suis chez moi.
- Ta femme est malade, tu la laisses partir au lieu de la raccompagner. Tu me fais un drôle de mari. Remercie-nous, Léon et moi, de lavoir rencontrée et davoir pensé à la ramener à la maison, contrairement à toi. Vois, elle est assise sur le canapé et nous veillons sur elle, nous !
Vaillante et prête à se laisser embrocher il y a quelques minutes seulement, Mireille dans sa robe mapparaît dolente à côté de Léon, secouriste improvisé et étalon déçu de mon intervention qui la privé dune possession imminente. Dolente peut-être, mais si rouge et si énervée. Je lexamine et la plains :
-Ma pauvre chérie. Je men veux de ne pas avoir su évaluer la gravité de ton état. Je vois à la rougeur de ton visage et à la sueur qui perle sur ton front que tu es sérieusement malade. Pardonne mon incurie. Mais, après réflexion, je me suis dit que tu ne quittais pas habituellement ton travail pour des broutilles et jai cru nécessaire de venir moccuper de toi. As-tu pris ta température ? Non ? Donne-moi la main, allons dans notre chambre, tes amis tattendront au salon pendant que nous utiliserons le thermomètre. Appuie-toi sur moi.
Angèle veut maider à la soutenir. Mon arrivée gêne le déroulement de son plan. Elle ne souhaite pas perdre Mireille de vue. Je veux lopposé!
-Merci Angèle, cest ma femme et je saurai moccuper delle, restez avec Léon. Ah ! Pouvez-vous me tendre son sac à main ? Merci. Buvez à la santé de Mireille. Je reviens dans quelques minutes.
Je ferme la porte de ma chambre au nez de lamie trop dévouée, trop curieuse et qui aimerait surveiller ma femme et la faire taire si nécessaire. Je ne tolère plus dingérence. Jallonge Mireille, elle geint comme une mourante.
- Ma chère, tu peux cesser ta comédie. Ta migraine est imaginaire et tactique. Son retour fulgurant à ma vue ou au coup de sonnette, ne mémeut pas. Jétais ici avant vous, jai constaté que ta santé nétait compromise que par tes amis. Il y a un instant tu attendais la pénétration de Léon, cuisses béantes après des préliminaires sans autres gémissements que de volupté: tu te portais à merveille, il est donc inutile de vouloir mapitoyer par un simulacre de souffrances. Permets-moi de prendre dans ton sac, même si cest peu délicat, la lettre que je tai remise plus tôt. Jespère pour toi que tu nas pas eu ni pris le temps de la lire, faute den peser limportance. Tu vas la lire, tu y trouveras lexplication réelle de ma présence, ici et maintenant.
Contrairement à ce que jai laissé entendre aux deux salauds installés dans le salon, je néprouve aucun souci pour ta santé physique, mais je minquiète uniquement pour certains égarements sexuels auxquels tu as commencé à te laisser aller. Après la lecture, tu cesseras de me traiter en faible desprit, en mari inconsistant. Jai attendu lextrême limite pour casser votre jeu pervers. Quelques secondes plus tard jaurais été contraint de te considérer comme perdue pour moi et je taurais jetée hors de notre maison avec les deux pourris ici présents pour me cocufier et pour te réduire en proie sexuelle. Viens au salon quand tu auras lu lensemble de mes observations. A ce moment tu feras ton choix entre tes deux amis et moi.
- Mais, je ne comprends rien . Paul chéri, de quel choix parles-tu ? Une proie sexuelle ? Tu as plus de fièvre que moi.
- Comment peux-tu en douter ? As-tu perdu le sens commun ? La posture dans laquelle tu te tenais, vulve ouverte par Angèle face au sexe de Léon est-elle normale pour une épouse ? Te mettre ainsi à la disposition de ces pervers est linjure la plus grave que tu puisses me faire. Jai suspendu lacte. Tu pourras demander à reprendre avec Léon et Angèle, et confirmer ainsi ton désir de rupture avec moi. Je souhaite te faire prendre conscience de lénormité de lévénement et tinviter à adopter pour lavenir un comportement libre, indépendant des ordres de celle que tu appelles à tort « Ma meilleure amie »
- Bon, je lis. Tu me troubles. Oh! Que ton texte est long.
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