La Carcel 5
J'ai pas mal vu mon avocat cette semaine. Il a déposé une demande de mise en liberté conditionnelle. L'idée de me séparer de mes deux compères m'est vraiment douloureuse. Pourtant, si je sors je pourrai les aider à leur de sortie.
Demain c'est « douche », c'est la bonne nuit pour s'éclater, tous liquides dehors ! Nous sommes comme des bécasses à l'envol, les boyaux tout propres. On y a passé une partie de l'après-midi.
Ce soir on a des projets grandioses parce qu'on a ressorti les deux matelas par terre.
Avant de s'allonger Branco comme tous les soir va fracasser sa pisse sur la faïence, mais aujourd'hui je me faufile devant lui, et assis sur le wc, la gueule grande ouverte, j'attends qu'il me remplisse. Le premier jet est âcre et terriblement salé, je le recrache mais l'odeur puissante me tourne la tête. Ce soir je n'avalerai pas mais laisserai couler de ma bouche sur ma poitrine, mon ventre, le tiède liquide. Les cheveux, la figure, les tétons qui se raidissent, la queue dressée au dessus de la cuvette, les couilles, il les noie de son urine. Je me tourne, et penché au dessus de la faïence, son jet puissant force ma rondelle et irrigue mon rectum de sa pisse odorante.
je vais nettoyer, me dit Youcef
je peux le faire
c'est mon boulot, mais avant laisse moi te lécher le cul et boire un peu à sa source.
Pas grand chose à boire, en fait. Sur la large couche, mon ami me caresse merveilleusement l'anus de sa langue agile comme il le ferait avec un doigt léger, tournant autour du trou, plongeant douce et chaude sa langue à l'intérieur. Ses mains écartent autant qu'elles le peuvent mes fesses pour pouvoir l'insinuer plus avant. Aussi il me caresse de ses lèvres l'intérieur des cuisses que j'ai si sensible, mordillant sous les couilles la base du sexe, près de l'anus.
Après avoir pris le beurre sur la table, Branco nous rejoint et, nous écartant, se couche entre nous. Il semble ne pas avoir de dessein particulier, ou du moins le dissimule-t-il.
Youf toujours hypnotisé par son totem, tirant le prépuce, dégageant le gland, le lèche avidement mais brusquement changeant d'avis, il fait pivoter Branco face à moi. Je ne vois pas trop ce qu'il fait mais les soupirs semblent être liés à une nouvelle stimulation. Il ne faut pas multiplier les plaisirs au même moment faute de gâcher les perceptions et leur potentiel de plaisir. Je laisse donc Branco pratiquement sur le ventre pour regarder ce qui se passe.
Youf à largement écarté les fesses musclées du serbe et de sa langue experte explore sa rondelle et se glisse agile à l'intérieur, mordille, aspire l'anus convoité.... Le ronronnement ne trompe pas sur le plaisir ressenti et Branco présente son trou de la façon la plus commode. Youf met d'autant plus de coeur à l'ouvrage que c'est la toute première fois que cette rosette est offerte. Même la voir, nous ne l'avions qu'entre-aperçue. Bouffer un cul demande de l'endurance et la langue très sollicitée fatigue. Je lui succède et essaie de m'acquitter au mieux de ces caresses, stimulé par les murmures approbateurs de Branco. Son cul est trempé de salive. Je crains un peu la réaction car mon index succède à ma langue et caresse circulairement sa petite fleur toute froncée, qui sous la pression, devient plus lisse et rend visible l'entrée inexplorée (par nous) de son trou du cul. Même, mon doigt entre un peu sans sentir de crispation et de caresse circulaire en caresse circulaire pénètre peu à peu à l'intérieur, venant instinctivement se coller à la prostate et la caresser doucement.
Branco se met à genou en s'enduisant du beurre qu'il avait apporté. Il me demande de le pénétrer. C'est peut-être sa première expérience, mais aucun de nous n'ose le demander. J'ai une queue plus fine que celle de Youf, il semble vouloir nous essayer avec prudence. Derrière lui, ma queue sur sa rondelle, ce n'est pas facile de rentrer, il s 'est contracté depuis tout à l'heure. Je remets un doigt, puis deux et ré-essaie. Il s'ouvre lentement. Pas de problème pour le sphincter externe, mais l'interne est sacrément tonique et me broie un peu la queue. Branco est muet, immobile, comme tétanisé. Je ne bouge pas. Progressivement la pression diminue et je peux entrer mon sexe un peu plus. Il est plus large à la base et la résistance s'accroit à mesure que je pénètre, se relâchant ensuite lentement. Je peux y être en totalité mais sentant Branco encore tendu, je n'amorce aucun mouvement. Peu à peu j'essaie de me mouvoir en lui, le sphincter interne étrangle un peu ma queue mais pas assez pour m'empêcher d'aller et venir.
Youf me succède, sa queue est beaucoup plus large que la mienne et tout aussi longue. Son gland turgescent est un beau morceau à prendre, mais une fois passé, je sais que c'est un bonheur de le sentir à l'intérieur.
Je tartine le sexe et l'anus d'une bonne couche de beurre et Youcef se met en pression sur la rondelle. Il pénètre un peu mais le sphincter interne est serré. Aucun muscle ne peut être en contraction permanente et il faut maintenir la pression et compter sur ses relâchements de fatigue pour progresser avec douceur. Branco a émis un très long gémissement de plaisir lorsque le sexe à glissé en lui jusqu'à ce qu'il sente les couilles lourdes de Youf contre ses fesses.
Je le remplace aussitôt sous des jurons serbes inconnus. Sa queue dressée devant mes yeux est plus rigide que ne ne l'avais jamais vue. Le regard implorant de Branco, Youf l'a vu. Il s'assoie sur le pal et le chevauche sauvagement arrachant un dernier gloussement de surprise et de bonheur à l'enculeur-enculé tandis qu'il se vide longuement les couilles. Son orgasme m'a surpris et son sphincter s 'est resserré brutalement sur ma queue, me faisant jouir en lui, doublement fécondé.
Nous avons rangé les lits mais personne n'a commenté la soirée avant de s'endormir.
Le lendemain, mon avocat m'a annoncé que ma libération conditionnelle était acceptée.
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