Le Chantier (7)
Où suis-je lorsque le soleil vient caresser ma peau au travers de la fenêtre du bungalow. Où jai passé la nuit dans les bras de
Tout me revient, la main, les lèvres, nos lèvres sur nos intimités et les orgasmes qui ont dévasté nos corps.
Ma tête est tournée du côté de celle qui est la cause de cette nuit magique pour moi qui à cinquante ans vient de découvrir que lon peut aussi bien aimer les sexes mâles que femelles.
Devant mes yeux une avec un casque noir dort en suçant son pouce.
Mon bras coincé sous son cou est ankylosé, mais pour rien au monde je ne bougerais risquant de casser ce moment de grace du sommeil de cette petite.
Lorsquelle ouvre les yeux quelle me voie, cest le regard autre que celui dune que jai devant moi mais celui dune femme amoureuse qui sempresse de me tendre sa bouche.
Qui es-tu, un ange ou un démon,
Elle part dans un grand éclat de rire et vient poser sa bouche une nouvelle fois sur la mienne.
Ni lun ni lautre, juste une jeune fille en rupture familiale.
Que test-il arrivé ?
Jhabite à Toulon et un jour mon père ma demandé daller faire ma valise pour partir en vacances dans notre famille en Tunisie.
Nous, les filles, nous savons que faire la valise cest pour traverser la Méditerranée et aller épouser celui que notre père a choisi.
Jai rapidement rempli mon sac à dos acheté pour un voyage décole où nous avions campé, jai discrètement ouvert la porte et je suis partie en courant.
Toulon est très loin, tu as beaucoup marché.
Le stop cela marche surtout pour une jolie fille.
Cest dangereux.
Le poignard ramené par ma mère de Tunisie quelle met sous la gorge de mon paternel lorsquil dépasse les bornes ma bien servi.
Bien servi, jexagère, une seule fois avec un routier qui voulait que je passe sur la couchette de sa cabine pour me faire payer un droit de passage.
Tu laurais planté.
Essaye de me toucher pour me faire mal et tu auras ta réponse.
Le nouveau baisé que nous échangeons contredit cette phrase, nous aspirons à nous faire du bien malgré lexiguïté de ce lit surtout lorsque je lève la tête pour venir au creux de sa fourche et que je me la fracasse sur le montant en fer de celui du dessus, que je mentaille le crâne et que tombe sur le ventre de celle dont je ne connais pas le prénom.
Viens chez toi, je vais te soigner, je viens de finir lavant-dernière année de mes études dinfirmière.
Nous nous levons et nous sortons, nous tenant par la main le visage couvert de sang.
Et ton sac ?
Il est déjà chez toi.
Nous marchons vers le trou dans la haie lorsquelle me parle de son sac, lincrédulité se lit sur mon visage.
Nous entrons par la baie et je la conduis dans la salle de bains pour nettoyer ma plaie.
Cest superficiel, une petite coupure dans huit jours, tout sera cicatrisé.
Elle me nettoie en me présentant ses seins devant moi. Jen att un avec ma bouche et son aréole grosse comme une noisette réagit immédiatement.
Une fois ma tête en état nous descendons et je prépare un petit déjeuner que nous allons prendre au bord de la piscine au soleil levant.
Pour commencer, comment tappelles-tu ?
Nadia.
Tu as dit que ton sac est déjà chez moi, où las-tu mis ?
Dans la cabane sur le côté de la maison où ta tondeuse est rangée.
Depuis quand ?
Le soir ou lorage a éclaté et que, je tai vu faire lamour avec tes deux amants dans leur bungalow.
Tu étais là.
Oui, jétais arrivé dans laprès-midi près de ce chantier et jai vu des hommes allés et venir. Jespérais trouver de quoi manger, car largent me manquait.
Les voitures des responsables partaient et lorsque le parking a été libéré, je suis entré en déplaçant le grillage de protection.
Jai vu des hommes près dun bungalow préparer un feu et mettre en place un système de barbecue.
Je souhaitais rester caché tout le temps quils finissent la tambouille, je me suis mise sous un gros engin qui me faisait de lombre.
Jallais mapprocher lorsque je tai vu arriver du côté de la cabane. Jétais étonné quune femme de ta classe vienne se mêler à de simples ouvriers.
Tu pouvais nous rejoindre.
Jai eu peur de casser lambiance surtout quand tu tes mise à danser avec eux en te frottant comme une chatte attendant son mâle. Jai voulu voir jusquoù tu allais aller avec eux.
Tu as dû être satisfaite de voir cette bourgeoise se transformer en chienne attendant de se faire saillir par ces hommes.
Lorage qui montait face à moi et que vous navez pas vu venir minquiétait et je pensais à sauver mon sac de leau qui allait sûrement tomber.
Jai réussi à le caler sous la cabine de lengin quand leau est tombée avec une quantité et force rarement vu.
Je tai regardé entré avec tous ces hommes et jétais persuadé quune dame de ta prestance allait cadrer ces hommes et te faire respecter à lintérieur.
Étant déjà trempé, je me suis approché de la fenêtre.
La lumière était restée éteinte, je tai vu à chaque éclaire te laisser tessuyer en enlevant tes affaires, prendre la verge du grand noir et la sucer, te faire soulever pour, tempaler sur sa bite toute noire et dun diamètre énorme.
Lorsquil ta soulevé pour entrer dans ta chatte, jai eu mal pour toi, mais la tête que tu mas montrée dans une fraction de seconde ou un éclair à zébrer ma montré que ce sexe te donnait un plaisir que je souhaite découvrir un jour.
Enfin, jai compris quune femme si elle sait trouver des hommes à la hauteur de ses envies se contrefiche du niveau social et peut devenir la folle du cul que tu étais devenue.
Enfin, tu tes fait prendre par les deux hommes sur la table, apothéose de ce moment extraordinaire pour une jeune fille comme moi que tu me montrais.
Un moment tu as tourné ton visage vers moi et lors de léclair, jai cru que tu mavais vu.
Le visage que tu présentais ma montré quune femme bien baiser prenait un plaisir immense avec des hommes dune autre classe sociale que la sienne.
Tu as dû me voir quand jai tourné de lil.
Oui, ils étaient paniqués et ils ont décidé de te ramener chez toi. Le monsieur noir ta pris dans ses bras et ta porté jusqu'à ta maison.
Un dernier éclair ma permis de voir la cabane de jardinier et je me suis mise à labri pour la fin de la nuit.
Jétais trempé et je me suis dénudée, jétais transi, jai mis la combinaison de travail qui se trouvait là et je me suis endormi.
Cest ma combinaison lorsque je moccupe de mes fleurs.
Je sais après la nuit que nous avons passée, jai reconnu ton parfum.
Tu vas me faire rougir.
Non, tu sens le poivre et jaime lodeur de cette épice moi qui suis une femme du soleil.
Lorsque je me suis réveillé, jai vu le grand noir aller vers ta maison avec un grand sac et pendant plusieurs heures, je suis restée tapie avant de mapercevoir que vous aviez quitté les lieux et que jétais maîtresse des lieux.
Javais faim, mais ta piscine me tentait, Javais besoin de me laver la chatte car je venais davoir mes règles et un bon décrassage simposait.
Prudemment je suis sortie et jai repassé la haie pour aller chercher mon sac.
Le chantier et la cabane des ouvriers étaient vides. Je lai récupéré et je suis allé masseoir les jambes dans leau. Je me suis brossé les dents et après avoir enlevé ta combinaison, jai sauté dedans et jai nagé tout en me savonnant à chaque passage près de mes affaires.
Tu mexcuseras davoir fait cela dans ta piscine, mais lorsque lon est S.D.F, on ne recule devant rien pour rester présentable.
Dommage que tu sois restée dehors, tu aurais pu profiter de ma baignoire.
Détrompes-toi, je lai fait, pendant lattente pour savoir sil y avait encore quelquun, jai fait le tour de la cabane pour voir sil y avait des choses intéressantes à chaparder pour les vendre pour macheter à manger.
Lune des autres ouvre la porte principale sur le devant.
Je suis allé dans la cuisine et jai préparé un bon cassoulet de la région que jai trouvé dans tes placards.
Le kilogramme a juste suffi pour caler ma faim.
Ton frigo était une mine dor pour moi qui avait été privée depuis longtemps, de yaourt et des fraises que tu avais laissés.
Je suis partie précipitamment sans penser au réfrigérateur. Je suis contente que tu en aies profité.
Pour en profiter, je lai fait, jai squatté ta salle de bains, ton lit ou je me suis couché jusquà ton retour.
Si javais su que tu étais là, je serais revenue plus vite.
Et la cabane de chantier, comment as-tu eu lidée de me rejoindre dans mon désarroi ?
Je savais que tu reviendrais. Javais pris mes précautions et jétais prête à vider les lieux très rapidement. Javais laissé mon sac dans la cabane et lorsque tu es arrivé, je my suis replié.
Quand je tai vu nue près de ta piscine, jai failli te rejoindre et surtout quand tu tes frotté la chatte sur laccoudoir en rotin de ta chaise longue, jai compris quelle te démangeait et que tu étais orpheline des deux verges qui étaient absentes.
Tu mas vu dans cette position obscène.
Que dis-tu, pas obscène, bandante ?
Lorsque je tai vu passer la haie et aller vers le campement, je tai suivi.
Je rêvais de toi depuis que javais senti ton odeur partout chez toi.
Il est bizarre de tomber amoureuse de lessence naturelle dune femme et de réaliser son rêve.
Avant-hier jai pris peur lorsque des tôles ont bougé avec le vent et que je me suis enfui.
Dans mon petit réduit, je te voyais aller et venir et javais peur davoir gâché ma chance. Lorsque hier au soir je tai vu repasser, devant jétais bien décidé à te conquérir. Je suis contente davoir réussi et fais lamour avec toi.
Tu sembles bien connaître lamour entre femmes malgré ton jeune âge, pour moi tu es la première fois.
Dans nos cités, les filles qui couchent sont considérées par les garçons comme des filles faciles à baiser qui peuvent servir à tous lors de tournantes.
Pour éviter cette infamie avec ma cousine, nous sortions seulement pour aller en cours alors il est facile à comprendre que, lorsque nos parents étaient au travail, nous avions pris lhabitude de jouer à des jeux érotiques entre femmes.
Apprends-moi ?
Viens.
Elle mentraîne dans la piscine en faisant attention à ce que ma tête reste hors de leau.
Elle nage dans une brasse qui chaque fois quelle écarte les jambes étant moins rapide, japerçois sa grosse touffe noire.
Fatigué je marrête sur les marches et je me retourne pour la voir faire un aller et retour.
Lorsquelle arrive, elle se laisse glisser et sa bouche vient mourir sur mon intimité.
Jai ouvert mes cuisses pour dégager mon abricot afin quelle le saisisse avec sa bouche.
Je retrouve sa langue experte qui met quelques secondes à faire démarrer mon plaisir.
Rajouter à cela le clapotis de leau qui passe sur mon clitoris le refroidissant pour quil senflamme de plus bel lorsque la fraction de seconde suivante.
Le chaud et le froid mapportent des sensations encore nouvelles qui me permettent de pousser des cris que je laisse sortir de ma gorge lorsque pour la première fois de ma vie des petits jets de liquide viennent se mélanger aux dizaines de mètres cubes deau de la piscine.
Pour apprendre la suite de ce quelle peut me procurer, je sors et lentraîne sur mon lit de plaisir.
Elle sallonge profitant de la courbure de lendroit pour écarter ses cuisses et me faire venir à ses pieds.
Avec ses mains, elle tire de chaque côté de sa vulve me montrant le rose de son intimité.
Valérie, tu vois ici aucun homme nest entré et jai hâte de perdre ma virginité, ce qui me séparera définitivement de ceux qui voulaient me marier avec un homme de mon pays sans mon consentement et qui était certainement vieux et repoussant.
La virginité est primordiale pour les hommes de mon pays dorigine.
Dans certains pays africains, les filles sont cousues avec des épines et le mari la découd le soir de ses noces avec un petit couteau pour preuve quaucun homme ne la touché.
De plus, beaucoup de filles se voient enlever leur clitoris. Jai failli avoir cette ablation par des matrones de notre pays, mais ma mère a sorti son couteau pour la première fois en France et elle sest farouchement opposée. Cest ainsi que jai échappé à cette ignominie.
Profite de ce quil soit là, il est à toi, fais-lui tout ce que tu veux, tu vas voir, il aime être bousculé.
Je mavance et jemprisonne dans ma bouche son excroissance qui sort de ses grandes lèvres. Chez moi pour voir le mien, je suis obligé de les écarter, car il mesure la moitié de la grandeur du sien.
Elle jouit grace à ma bouche.
Cela va paraître banal, mais je suis fière davoir réussi à faire jouir une femme.
Je pensais que lamour entre nous consistait à brouter la chatte de lautre pour jouir.
Quand elle me fait placer, jambes écartées sur la pointe de mon lit et approche, sa vulve dans la même position pour se souder lèvres à lèvres, je découvre un terrain de jeu nouveau.
Le frottement de son clitoris, sur le mien, procure à mon cerveau des sensations encore nouvelles. Comment ai-je pu ignorer ces plaisirs féminins et les découvrir par une jeune fille qui a la moitié de mon âge ?
Depuis larrivée de Petrov, je vais de plaisirs en découvertes nouvelles et damours de plus en plus profonds pour ceux qui me les procures.
Ce qui me plaît le plus cest de savoir que dans quelques jours outre le retour de mes amants, mon divorce sera prononcé à mon avantage et que tous ces plaisirs seront le fruit de nos amours et non plus de mon adultère.
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