Retour D'Un Week-End À Madrid (2)

Quand mon portable sonne, je suis en plein rêve érotique avec Felipe. C’est en mode gueule de bois que je réponds, pas le temps de dire « Allo ! » que Jérôme, avec à peu près la même voix d’outre-tombe que moi, me hurle dessus. « T’es vraiment qu’une pute, une salope, un gros enculé, putain ! Tu fais vraiment chier, tu m’as laissé comme un pauvre con seul à l’ «Infini ». J’essaye en vain de le calmer, rien à faire, il ne décolère pas. Je le laisse débiter toutes ses paroles. Au bout de quelques minutes, il se calme et on peut enfin avoir une conversation. « Jérôme, je suis désolé, je ne pensais pas que tu le prendrais aussi mal, nous étions tous les deux dans un état lamentable. Mais tu es où au fait ? ». « Je sors du commissariat, je me suis fait arrêter en rentrant en voiture et j’ai fini la nuit en cellule de dégrisement, sans compter les points en moins, le PV et la suspension du permis ». « Bon ! Calme toi, et vient à la maison ». Le temps que Jérôme arrive, je prépare du café et je vais prendre une douche. Quand le carillon retentît, je suis en train de relire les mails de Felipe. J’ouvre la porte, Jérôme s’effondre en larmes contre moi, j’ai du mal à le consoler. Il s’en veut d’être aussi « faible » face à l’alcool et jure qu’à partir de ce jour, il s’arrêterait de boire. Bien sûr ! Je n’y crois pas une seconde. Il sent le whisky et le pétard à 10 kilomètres, j’en ai le haut le cœur. « Va te doucher, je te prépare un café bien fort ». Après un bon quart d’heure, il réapparait vêtu simplement d’une serviette autour de la taille, beaucoup plus calme et serein. Nous sommes assis sur le canapé, lui avec sa serviette et moi avec mon boxer, la tête encore dans le « cul » et nous restons amorphe jusqu’à nous endormir l’un contre l’autre. Quand j’ouvre un œil, Jérôme est toujours endormi, une bosse déforme sa serviette, il bande, même si je le connais par cœur, cette vision a pour effet de m’exciter et je peux m’empêcher de le caresser doucement.

Malgré ces 40 ans, il a l’air d’un collégien, grand, châtain clair toujours très bien coiffé, des yeux d’un bleu transparent, un corps d’athlète, des abdos fermes et pas un pet de graisse, quasiment imberbe, c’est un véritable éphèbe. Il plaît beaucoup, trop même, c’est pour cette raison que j’ai préféré arrêter notre relation, même si je l’aimais encore.
D’un seul coup il me saisit le poignet, sourit « Elle te fait toujours autant d’effet ma queue, petit cochon ! (Rires). Quand il s’approche pour m’embrasser sur la joue, je tourne mon visage et nos lèvres se touchent, il ne lui en faut pas plus pour répondre à ce baiser, il me prend le visage et fourre goulument sa langue dans ma bouche. Il y avait longtemps que je n’avais pas gouté à ses lèvres ou toucher de la sorte son corps. Ce qui devait arriver, arriva… Sur ce canapé, nous retrouvons des automatismes, je sais ce qui l’excite et il connaît parfaitement mes zones érogènes. J’ai envie de sucer sa belle queue, mais il ne se laisse pas faire facilement et il sait que cela m’excite encore plus. Devant mon insistance, il finit par céder et sa grande joie c’est de me dominer. Pendant que j’ai sa bite en bouche, il me lève mon boxer, att mes couilles et les serre presque à les faire exploser, puis il me donne une fessée. S’enchaîne alors toutes les positions que nous affectionnons et nous faisons l’amour. Pendant notre relation, j’étais recto verso et lui simplement actif, je l’ai amené petit à petit à devenir passif et lui faire connaître ce plaisir. Aujourd’hui, je ne suis que rarement actif, préférant, et de loin, être la chienne de quelqu’un. Mais là, ma bite réclame un petit cul ferme et bombé. Je veux qu’il soit ma chose et qu’il devienne un petit passif docile et dominé. Je luis susurre à l’oreille de se mettre à quatre pattes sur la moquette. Il devient doux comme un agneau et se laisse faire. Je lui fourre ma queue bien raide dans sa bouche avant de lui bouffer le cul. Après avoir craché sur sa rondelle, je prends un malin plaisir à le pénétrer doucement et très lentement, à chaque centimètres introduit, il émet un petit son propre à son plaisir, une fois ma queue enfouie dans ses entrailles, je me délecte de ce moment de pur plaisir et effectue des va et vient langoureux, sortant complètement ma queue pour l’empaler de nouveau encore plus fort et plus intensément.
Puis il se retourne pour se mettre sur le dos, à mon tour je viens m’empaler sur sa bite, je lui fais face et ne tarde pas à lui jouir dessus, un flot de sperme s’abat sur son torse à l’instant même où je sens un liquide chaud me remplir le cul. C’était intense ce moment de complicité, mais pas raisonnable. Nous nous embrassons comme des amants repus. Je suis à la fois déçu et content, déçu pour ne pas avoir été assez fort pour ne pas succomber et content pour ce moment devenu très rare entre nous. Encore une journée de passée et je n’ai toujours pas répondu à Felipe. Jérôme repart demain pour son boulot, il est technicien en informatique, on passe quand même la soirée ensemble devant un petit repas très sympathique où ce mêle rire et complicité. Jérôme rentre chez lui et je me retrouve seul dans mon petit appartement, le cafard revient, mais je ne sais pas pourquoi. Devant mon ordi, je relis encore une fois les courriels de Felipe surtout le premier. « Mon Seb, Quelle tristesse quand nous sommes séparés, ma vie n’a pas de sens sans toi, ces quelques heures passées en ta compagnie sont les plus merveilleuses depuis très longtemps. J’avais rêvé de rencontrer quelqu’un comme toi, et mon vœu s’est réalisé. Je te demande de réfléchir à ma proposition, je sais que ce ne sera pas très facile de prendre une telle décision. Je suis prêt à remuer ciel et terre pour que tu puisses venir vivre avec moi, je sais que mon patron doit ouvrir une nouvelle boutique dans le quartier de l’Opéra et qu’il cherche un employé et même un gérant, pour l’appartement, nous pouvons partager le mien en attendant de trouver notre petit nid douillet, parfumé par notre amour. Je t’aime et il me tarde de te lire. Je t’embrasse tendrement. Felipe ». Les autres mails sont du même acabit, il me clame son amour, j’en ai les larmes aux yeux de lire toutes ces gentillesses et tous ces mots résonnent dans ma tête. Je finis par lui répondre. « Felipe, En effet ce n’est pas facile pour moi de prendre la décision de tout plaquer, nous n’avons passés que quelques moments ensemble et même si l’alchimie était au rendez-vous, nous n’avons pas assez de recul pour nous dire que nous sommes fait l’un pour l’autre.
Pour être raisonnable, je vais dans un premier temps venir à Madrid pour des séjours plus ou moins longs, nous aurons alors le temps de nous connaître, nous apprendre et nous apprivoiser. Ta proposition d’un boulot me touche énormément, à moi de voir ce qu’il est possible de mettre en place avec mon travail actuel. Promis, je viendrais à Madrid avant la fin du mois. Je t’embrasse du fond du cœur. Seb ». Il se fait tard, je vais me coucher.
La nuit a été courte et parsemée de cauchemars, un mal de tête épouvantable et une humeur de chien, la journée s’annonce compliquée. Premier réflexe avec mon café, lire mes mails, pas de réponse de Felipe, au milieu de ce flot, il n’y a eu un qui attire mon attention, il vient d’une société française, et là grosse surprise pour moi ! « Suite à votre participation à notre concours, nous avons l’immense joie de vous annoncer que votre e-mail a été tiré au sort parmi toutes les bonnes réponses et vous êtes l’heureux gagnant de notre voyage au Maroc pour deux personnes, un séjour de 7 jours et 6 nuits dans un Riad au cœur de la médina. Veuillez contactez notre service client afin de prendre toutes les dispositions pour vous remettre votre cadeau. Cordialement ». En quelques secondes la mauvaise nuit et l’humeur de chien ont disparu, j’ai un large sourire et vraiment très content d’avoir gagné. Partir, génial !!! Mais avec qui ? J’ai le choix entre Jérôme mon meilleur ami et Felipe. Lequel des deux aura le plaisir de partager ce voyage ?
Avant de prendre ma décision, je profite des beaux jours et du soleil bienfaiteur, direction la plage, petit sac à dos avec tout le nécessaire pour passer une très bonne journée. Il me faut environ une heure pour rejoindre une petite crique que j’affectionne particulièrement, d’une part, elle est difficile d’accès, donc pas grand monde et d’autre part c’est un endroit naturiste et gay de surcroit. L’accès s’y fait par la garrigue dans une descente assez impressionnante, j’ai l’habitude de m’y rendre souvent pendant notre long été.
Mon arrivée ne passe pas inaperçu car je glisse sur les derniers mètres me retrouvant sur le cul, un mec vient me porter une aide précieuse. « Vous vous êtes fait mal ? », « Non, ce n’est rien, à part quelques égratignures, merci pour votre aide ». Il retourne s’assoir auprès de son ami. Il est nu évidemment et pas mal foutu ce petit enfoiré, belle gueule, belle bite et beau cul, jeune environ 20 ans, pas très grand, épilé ou rasé, un tatouage d’ailes d’ange dans le dos et son ami est du même gabarit avec quelques années de plus. Je m’installe et du coin de l’œil je regarde ce petit couple se tenant par la main, allongés sur le sable sur une très grande serviette, ils sont bronzés et pas de marque de maillot. Malgré l’heure avancée de la matinée, cet endroit est quasiment désert, quelques mecs éparpillés ici et là sur la plage. Nu comme les autres, je décide de prendre la température de l’eau, un peu fraiche à mon goût, mais très agréable quand même, je m’assois au bord de l’eau, les vaguelettes viennent terminer leurs courses sur mes jambes. Appuyé sur les coudes, je me délecte de cette journée. Avec le sens du vent j’entends la conversation du jeune couple, le plus jeune supplie son compagnon avec des « s’il te plait », quand je tourne la tête dans leur direction, le plus jeune est à califourchon sur l’autre, il est excité et ça se voit. L’autre finit par dire « Ok ! ». Ils se lèvent et prennent la direction d’un petit bosquet, ma curiosité me démange et je me doute de ce qu’ils s’apprêtent à faire. Quand je retourne à ma place, je balaye du regard la plage pour savoir si je suis le seul à avoir entendu. Personne ne bouge ou bien ils s’en foutent. J’allume une cigarette et me dirige vers l’endroit squatté. Discrètement, je regarde dans leur direction à travers les branches, je peux voir le plus jeune à genoux devant son copain qui est assis sur une grosse pierre en train de lui tailler une pipe. J’adore être voyeur comme j’aime être exhib. Le spectacle qu’ils m’offrent me réjouit, sans me faire remarquer, je mâte cette scène particulièrement excitante…..
A suivre……




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