La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N° 439)

Compelled au Château - Suite de l'épisode précédent N°438 - Une séquestration acceptée - (2/2) -

Jamais compelled MDE n’avait vécu un tel conditionnement mental, une telle méditation profonde sur l’essence même de sa condition tant désirée et qu’il était en train (et enfin) de vivre. Jusqu’ici il se savait soumis, une soumission mentale, sur un socle solide certes, mais plutôt de façons simplissimes, avec surtout l’apprentissage du respect, du dévouement, de la servilité. Jamais il n’avait poussé aussi loin, jusqu’à vouloir la parfaite abnégation. Très vite, il comprit que cette séquestration avait un autre but que de n’être qu’une simple punition. Le Maître le lui avait fait entendre, il y avait un autre objectif : Démêler les fils d’un écheveau intime compliqué et embrouillé afin de lui permettre de trouver une véritable réalité intérieure ? Cette séquestration devait lui permettre de faire un véritable travail de méditation sur lui-même et compelled MDE le comprit assez rapidement, le Maître voulait le voir se révéler… Il ne mit pas longtemps à le comprendre, il lui fallait explorer des territoires intimes en grande partie inconscients afin qu’il puisse enfin confronter ses fonctionnements archaïques, l’éducation reçue, les idées fixes qui sommeillaient en lui... et ainsi gagner de haute lutte, paradoxalement, une plus grande liberté d’action, pour accepter de n’être que ce chien soumis MDE. Il avait toujours pensé que la volonté était une capacité inscrite en lui, toujours, jusqu’à ce moment de séquestration, où il constata que sa volonté n’était sans doute qu’égocentrique, orienté vers la satisfaction et la recherche de ses propres désirs et plaisirs. Là, privé de liberté d’action, avec une perte totale d’autonomie, subir des traitements sadomasochistes, et être dans la capacité de prendre de la hauteur et de se laisser transporter, se débarrasser de ses illusions, de lâcher prise et peut être même de s’extraire du subir était sans doute une force, que compelled MDE compris rapidement.



N’y avait-il pas dans l’absolu, de la part du Maître, une volonté de le faire développer et gérer en conscience ses ressentis afin de contribuer à l’acceptation de ce que compelled MDE était réellement ? Le Maître ne Lui demandait-il pas d‘apprendre à maitriser l’instant d’aliénation, comme une invitation à déjouer contrariété, colère, vexation, frustration, rancune, angoisse, tristesse… tenter d’accéder à ce si mystérieux détachement émotionnel ? Le Maître, n’avait-il pas pour volonté de lui faire se méfier de tous ces simples reflets d’un ego qui dans sa démesure ne fait que renforcer les préjugés souvent incohérents parfois dévastateurs ? De longues heures de réflexion, sans bouger, contraint à l’immobilisme, pour faire accepter à compelled MDE, ce qu’il était réellement, avec sincérité envers lui-même et envers le Maître… Ainsi, tenu fermement, compelled MDE élimina la peur du jugement, il déverrouilla des verrous encore bouclés dans son esprit, car il comprit que lui seul détenait les clés lui permettant d’ouvrir grand les portes de son cheminement intellectuel… Oui plus que jamais, compelled MDE était sûr désormais de vouloir vivre pleinement sa soumission et de l’afficher au grand jour. Depuis combien de temps est-il dans cette posture, longtemps sans nul doute, des crampes le harponnaient de partout… Il resta calme jusqu’au moment où il sentit une main se saisir de sa cage de chasteté. Elle lui fut ôtée… Trop longtemps compressée, sa bite se redressa subitement, fiévreusement. Une main la branlait délicieusement…. Il sentit une sensation gluante et froide sur sa queue, sur ses couilles, sur son anus, on le massait avec soin et application avec une crème. Sa queue doubla de volume...

Au début, cette sensation de froid donna la chair de poule à compelled MDE. Mais très vite ce froid entre ses fesses et sur son intimité fit rapidement place à une chaleur moite qui devenait de plus en plus désagréable. En effet, du bout de sa queue érigée, jusqu’à la fente de son anus, la peau de compelled MDE réagissait douloureusement à ce baume du Tigre que l’on venait de lui appliquer.
Ses muscles fessiers se contractaient, sa queue encore bien raide avait d’abord apprécié cette chaleur agréable, excitante même, mais au bout de quelques seconde encore la chaleur devint insupportable. Compelled MDE tenta de remuer, en vain ! Ses intimes réflexions s’arrêtèrent nettes, son univers se limitait maintenant à l’espace entre ses cuisses. Après de longues minutes d’agitation, compelled MDE retrouva une respiration plus calme, la sensation de brûlure s’estompait. Sa nouille flasque perlait, un mince filet de liquide pré-séminal s’était déposé sur le bas de la camisole de force. Outre son excitation physique, il ressentit une autre excitation, mentale celle-ci. Il venait de se faire tripoter, caresser, branler par une main qu’il n’avait vue. Il prit conscience là, que son corps ne lui appartenait plus, il était à disposition, son intimité entièrement offerte et disponible… Son excitation redoubla encore, lorsqu’il s’imagina qu’il pourrait être enculé, un jour peut-être, par des inconnus sans qu’il les connaisse, sans qu’il les voit… Lisait-on dans ses pensées… ? Le palan entra en action, compelled MDE sentit une traction sur ses jambes, elles furent relevées, puis ramenées sur sa poitrine. Qu’il était bon de changer de position, fusse-t-elle terriblement humiliante et dégradante. Un doigt imprégné de gel glissait dans son trou offert, puis un second. Une dilation rigoureuse débuta, compelled se laissait fouiller en gémissant doucement. Humm ! C’était bon… Quelques instants plus tard, les doigts furent remplacés par un gode, d’une taille classique, il glissa entre ses sphincters sans la moindre difficulté, tant son cul avait été bien préparé…

Compelled toutefois sentit une secousse, un soubresaut, le gode se mit à bouger, à aller et venir, doucement, tranquillement. Le chien soumis ne comprit pas tout de suite qu’en fait, le gode était fixé sur une machine à baiser… les vas et viens d’abord lents et réguliers augmentèrent progressivement. Le gardien près de compelled MDE fit varier la vitesse de l’engin, jusqu’à voir ce chien soumis secoué par des spasmes réguliers, jusqu’à l’entendre couiner, grogner, bramer, mugir et rugir de plaisir.
Des mouvements rapides et profonds conduisirent l’esclave à l’extase, au plaisir intense sans éjaculation pour autant… La machine s’arrêta, compelled MDE reprit son souffle tranquillement en gardant en lui, ce gode qui l’avait bien défoncé. Repu et rassasié, il s’endormit après qu’on lui ait remis sa cage de chasteté ! Il fut réveillé par des mouvements lents, le pénétrant de nouveau. En même temps, il sentit qu’on le libérait de son bâillon... Très vite sa bouche fut en contact avec… un anus !… A qui appartenait-il ? Instinctivement, compelled MDE posa sa langue sur cet orifice tiède et humide. Il lécha longuement, immergé dans ce monde d’odeurs et de goût. Il tenta de pointer sa langue sur le sphincter, sans réussir à le forcer. Et puis, tout à coup, il s’ouvrit comme une fleur et la langue de compelled MDE pénétra un peu dans ce temple secret. Il insista alors et parviens à la rentrer un peu plus encore. L’amertume était plus forte dans cette chair onctueuse qui l’enserrait. Le corps au-dessus de lui se raidit et se contracta, chassant la langue de compelled MDE de cet écrin soyeux. Ce corps se déplaça, et cette fois-ci, la bouche de compelled MDE fut en contact avec un sexe féminin…

Docilement, compelled MDE introduisit sa langue dans le vagin offert et se noya dans un flot de sécrétions douceâtres qu’il avala avec délectation. Il continua un moment à agiter sa langue au plus profond d’elle. Il sentit sa mouille couler doucement sur son menton, et il devina, à sa respiration haletante et au rythme plus rapide de sa caresse qu’elle approchait de l’orgasme. Le soumis poursuivit sa tâche avec application, perdu dans cet univers de chairs intimes si chaudes et humides. Coincé entre les cuisses de celle qui l’écrasait, compelled MDE ne pouvais plus bouger, il sentit alors des sécrétions couler doucement dans sa bouche. Il resta là sans bouger, le visage collant plaqué contre cette vulve trempée, inondé par l’odeur fauve de cette mouille qui lui emplissait les narines et une douleur aiguë provoquée par sa cage de chasteté.
Le gode cessa de remuer en lui… On le lui retira même, le palan fut actionné, les jambes de compelled MDE se posèrent sur la table de bondage, le lien fixant sa tête fut ôté, l’esclave-chien fut redressé et maintenu assis. Des doigts épais glissèrent dans la bouche de compelled MDE, il comprit qu’il devait la tenir grande ouverte. Une bite large se posa sur ses lèvres, il reçut un premier jet d’urine, qu’il avala, puis un second, un troisième. Cette pisse acre lui permit d’étancher sa soif… Peu après, le chien-soumis fut nourrit, avec une cuillère d’une bouillie assez infâme. Mais il avait faim, alors il se contenta d’avaler. compelled MDE resta allongé de longues heures encore, dans un isolement total. Il avait perdu toute notion du temps, parfois son esprit vagabondait, parfois il s’endormait, parfois on venait le nourrir et l’abreuver de pisse, parfois encore on lui faisait subir quelques outrages physiques douloureux mais tellement et mentalement jouissifs pour lui. Mais le plus important était ses réflexions qui l’amenaient à l’acceptation complète de tout ce qu’il subissait avec tant de bonheur de vivre enfin tout cela… Oui, compelled MDE était heureux d’être ce qu’il était, il en avait maintenant pleinement conscience…

Heureux certes, malgré la dureté de l’épreuve, compelled MDE l’était ! Mais tout autant conscient de ne pas en avoir fini… Il y avait sûrement plus que de la coupe aux lèvres entre l’acceptation, la désignation, la bénédiction et le devenir authentique, celui d’un slave, d’un vrai slave, à chaque heure de son humble existence, pour et auprès du Maître. Beau challenge encore. Pas si simple en réalité, même si sa détermination et sa volonté se trouvaient consolidées et affermies par cette expérience vécue. Il savait qu’il pouvait compter sur le Maître. Il saurait le façonner, le former, l’édifier voire le châtier si nécessaire. Malgré sa ténacité il fut dur à compelled MDE de trouver cette lueur intérieure que le Maître cherchait à raviver chez lui ! Elle lui est apparue timidement au début, intermittente… puis son rayonnement prit du corps au point d’en sentir l’inédite chaleur et l’extraordinaire éclat, puissant, éblouissant, étincelant. Ces temps séquestrés apprirent à compelled MDE à mieux se connaitre lui-même, pour transcender et purger ses affres, décortiquer son passé, abattre des pans tout entier de certains de ses troubles et émois… pour simplement déconstruire et se reconstruire. Oui il fallait qu’il en passe par là pour lui permettre de vivre pleinement sa slavitude en tout temps, à toute heure et pour le restant de sa vie si tel était l’exigence du Maître. Nu, dépouillé, esclave asservi voilà ce qu’il voulait devenir ! Son dévouement, son asservissement, son assujettissement étaient désormais entièrement dédié au Maître, à Monsieur le Marquis d’Evans, il en était sûr désormais, il savait enfin ce qu’il était vraiment....

(A suivre...)

Olivier au Château (suite) –

Walter sexe en main s’approcha du soumis, il voulait profiter de cette saillie et prendre bien en profondeur Olivier. Celui-ci sentit de nouveau une pénétration, il protesta :

- Non, pas vous, je veux être disponible pour Monsieur le Marquis Evans et pas pour son valet.

Walter continua quand même en le fessant avec remontrance :

- D’abord un chien de ton espèce ne peut pas dire ‘’je veux’’, il n’en a pas le droit, il peut souhaiter, désirer mais pas vouloir. Ce sont les Dominants qui veulent et pas les esclaves ou les futurs esclaves. Ensuite, tu lui le diras toi-même, je connais sa réponse et tu risques d’être surpris.

Après l’avoir bien limé profondément dans son fondement, Walter contre toute attente se retira, laissant Olivier dans sa position.

- Ecoute le chien-soumis, tu vas rester là et tu vas réfléchir à ta situation. Le Maître daignera peut-être te rendre visite. A bientôt donc.

Walter quitta la pièce, laissant Olivier tout seul. Après le départ de Walter, Marie la cuisinière sadique et perverse du Marquis d’Evans fut envoyée à Olivier. Quand elle n’était à ses fourneaux, Marie servait un peu d’intendante, et une partie de son travail consistait aussi à préparer les soumis à la Cérémonie ou le Marquis d’Evans les marquait de son joug. Olivier allait être préparé à cette cérémonie qui était prévu pour le soir même. Marie indiqua à Olivier :

- Puisque tu veux appartenir au Maitre, je vais te dorloter pour que tu profites de tes derniers moments de liberté. Tu vas pouvoir te restaurer convenablement afin d’être prêt pour la cérémonie d’appartenance à Monsieur le Marquis. Sache que tu ne seras pas tout seul car d’autres personnes seront là pour témoigner de ta soumission totale et complète au Seigneur et Maître, Monsieur le Marquis d’Evans.

Olivier profita pleinement de ces quelques heures qui le séparait de cet instant, il put se laver manger et surtout on lui procura une espèce de cape qui devait lui servir d’habit durant la cérémonie. Elle était donc prévue dans la soirée dans le grand salon et cela rendit Olivier de plus en plus tendu à l’approche de l’évènement. Marie lui lança :

- Tu vas te préparer maintenant, tu dois être nu sous cette cape, Walter viendra te chercher.

Olivier entendit alors les préparatifs, on s’activait dans le grand salon, mais surtout il comprenait par le va et vient entre la porte d'entrée, les nombreux pas et les exclamations de voix que le Château recevait de nombreux visiteurs. Le grand salon était une pièce spacieuse les murs étaient recouverts de boiserie du XVII ème siècle et de tapisserie des Gobelins montrant des scènes de chasse. Dans la cheminée une belle flambée permettait de réchauffer la salle immense Olivier dans quelques instants allait découvrir cette pièce. Walter vint le chercher, en premier lieu il s'assura de la propreté du soumis et qu'il était bien nu sous la grande cape. C’était bien le cas.

- Bon tu es prêt, tu vas donc me suivre, dans un instant ta vie va basculer.

Olivier suivit donc Walter docilement après avoir longé un grand couloir. Walter lui dit de mettre un masque avant d'entré dans le grand salon, Olivier s’exécuta et c'est ainsi qu’il entra dans la pièce. A son entrée le silence se fit, on poussa olivier jusqu’au centre de la pièce. Olivier entendit alors la voix du Marquis d’Evans :

- Ainsi tu souhaites devenir mon chien soumis ? Tu sais ce que cela veut dire ? Témoigne devant tout le monde de ton choix. Souhaites-tu être mon chien ? Répond à haute voix !
- Oui, répondit timidement Olivier
- Oui qui ? rétorque Monsieur le Marquis
- Oui Maître.
- Bien je veux te voir nu maintenant, enlève cette cape

Olivier enleva la cape qui le dissimulait, et c'est nu qu'il s'offrit aux regards de l’assistance

- Bien fit le Marquis d’Evans : Approche toi et montre à l'assemblée que tu es un chien, donc à genou maintenant

Olivier s’exécuta il se mit à genou :

- Viens à Mes pieds maintenant, chien.

Olivier se mit à quatre pattes pour avancer comme un chien docile aux pieds du Maitre. Le Marquis d’Evans continua de sa voix forte :
- Chien, ce soir tu vas recevoir ton collier avec Mes initiales, c’est un honneur que je te fais, tu devras en être digne et à cet effet tu seras ce soir à la disposition de l’assemblée. Mais d’abord je vais te prendre par mon sexe qui va rentrer en toi jusqu’à la garde afin que tu sentes dans tes entrailles le poids du Maitre. Es-tu d’accord ? Je veux t'entendre à haute voix !

Olivier répondit devant toute l’assemblée :

- Oui Maître.

- Bien, continua le Marquis d’Evans, je vais donc t’enculer maintenant, tourne toi en position de chienne en chaleur qui attends que l'on la monte, met toi en levrette cul relevé, reins cambrés, tête plaquée contre le sol

Olivier s’exécuta et se mis en position de levrette. Le Marquis Evans s’approcha, déboutonné son pantalon et en sortit alors son sexe majestueux qui formait un éperon dont le gland palpitait, l’assistance savait que ce moment était particulier le Maitre allait prendre possession de Son soumis-esclave. Olivier du écarter les jambes, il sentit le Maitre approcher le gland glissa entre ses fesses et écarta les chairs. Le Maitre prenait Olivier, le collier était mis de fait. Olivier se concentra pour que le Marquis prenne le maximum de plaisir…

(A suivre...)

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