A Jamais Tienne

Je suis euphorique, totalement excité, je dépointe travail, enfile mon manteau et fonce à ma voiture en saluant mes collègues. Il est 18h quand je quitte le travail et j’ai rendez-vous avec lui à 22h dans un bar dans le centre-ville de Rouen. J’ai 4h devant moi, une éternité je dois dire, voilà plusieurs mois qu’on ne s’est pas vue et à vrai dire il m’a manqué, tellement manqué. Je vous ai parlé de lui dans un texte appelé « ma lettre écarlate », bien des choses ont changé depuis, la relation avec mon copain c’étant effroyablement dégradée, nous nous sommes quitté d’un commun accord, ce qui l’a moins affecté que moi puisqu’il s’est mis avec la troisième nana avec qui il m’avait trompé la seconde année de notre relation deux semaines après notre rupture. De mon côté, rien, le néant me faire remplacer ainsi as même eu une incidence sur ma libido qui ne s’est pas exprimer depuis plus de 9 mois, je suis resté enfermer chez moi à vivre de mon job étudiant en changeant totalement de voie d’étude, je ne voulais pas le croiser au bras de cette fille, j’ai donc quitté la fac pour une formation à mon rythme chez moi (ce qui vous expliquera chers lecteurs ce long passage à vide dans mes textes avec toutes mes excuses).

Je rentre dans mon nouvel appart, me débarrasse de mes affaires de travail et enfile mon doux peignoir chaud. Je me fais un truc à manger, des pâtes à la carbonara, c’est rapide et pas trop lourd dans l’estomac. Je mange tout en regardant les infos puis débarrasse et vais dans ma chambre. Que porter ce soir ? Des mois que je n’ai pas quitté l’appart j’ai perdu l’habitude, je renonce aux robe, il pleut et je vais me gelé les fesses si je sors comme ça. Je sais ! Je retrouve mon slim en cuir, mon corset en cuir, un joli string noir et des talons hauts ça fera l’affaire…

Je pars prendre ma douche, après une journée de travail ça fait du bien, l’eau chaude caresse mon corps, ça me détend et j’en ai besoin car des milliers de questions me traversent la tête « comment ça va se passer ? Lui ai-je manqué ? Vais-je toujours lui plaire ? ».

Je me rase soigneusement les jambes, les aisselles et le pubis puis je me savonne avec un gel douche aux huiles essentielles et me lave soigneusement les cheveux.

La douche finie, je sors, me sèche et m’habille, je prends soin d’ajuster chacun de mes vêtements puis me maquille, tout passera par le regard, je fonce mes paupière ce qui fait ressortir mes yeux verts enfin je ne prends pas le temps de me coiffer, mes cheveux courts seront très bien en bataille.

Il est 21h30, j’enfile mon trench rouge vif, prend mon sac à main et part. Rouen n’est qu’a 20 minutes de chez moi mais je compte me garer à l’entrée de la ville et prendre le bus pour me rendre aux lieux de rendez-vous. Mon ventre ce noue dans le bus, je stress de le revoir, un mélange de peur et d’excitation, le trajet ne dure que quelques minutes mais ça me parait duré des heures. J’arrive enfin à mon arrêt, j’enfile mes écouteur et met la musique de mon i pod pour me détendre en remontant la rue qui mène au bar. J’arrive enfin, il y a beaucoup de monde, je le cherche du regard d’abord dehors puis dans le bar, il n’est pas là…

Je lui envoie un message, pas de réponse, j’attends cinq minutes, puis dix. Je commence à perdre espoir et pense à repartir quand mon téléphone vibre ; un sms ! Je l’ouvre et lis :

« Retournes toi je suis derrière »

Mon cœur s’arrête, je me retourne et le vois là, à quelque mètre de moi, ses cheveux bruns pas coiffé, sa repousse de quelque jour, en t-shirt AC DC, jean et basket, j’avais oublié à quel point il était attirant. Je cours vers lui et lui saute dans les bras, il me porte un instant, je le serre fort, je suis tellement heureuse de le revoir qu’une larme s’échappe de mes yeux. Il me repose, je le fixe un instant avant de lui dire à quel point je suis contente de le voir. Son sourire semble dire la même chose mais comment en être sur ? Je n’ai jamais réussi à déchiffrer cet homme.

On profite du fait qu’il ne fasse pas trop froid pour se mettre en terrasse à l’abri sous la tonnelle du bar, on commande, trinquons à nos retrouvaille puis discutons.
Il me demande comment je vais depuis la rupture, on parle de son travail, du mien, de ma formation, de ce qu’il a fait de ses neuf derniers mois, bref de tout et de rien. On prend un premier verre, puis un second, puis un troisième et on finit avec un shooter. Mince l’alcool me monte plus à la tête que j’aurais crue, je ne pourrais jamais prendre la voiture, remarquez lui non plus, on a bu autant l’un que l’autre. Je me lève pour aller au toilette, trop vite et perd un peu mon équilibre :

- Ça va ? me demande-t-il
- Oui ne t’inquiètes pas, répondis-je en riant, ça va aller je me suis juste levé un peu trop vite

En effet, tout va bien, je n’ai pas trop bue, juste assez pour embrumer mon cerveau et oublier mes problèmes en me laissant que ce sentiment de bienêtre que l’on ressent quand on est « pompette ». En revenant je le vois me regarder avec un sourire moqueur :

- Tu ne vas jamais réussir à conduire correctement, me lâche-t-il
- En effet, je vais devoir attendre que ça descende un peu, remarque toi non plus tu ne peux pas prendre le volant ainsi, en plus tu habites plus loin que moi c’est risqué.
- Ce n’est pas faux, je réfléchissais pendant ton absence et je pense qu’il serait mieux que l’on passe la nuit ici
- Quoi ici dans le bar ? répondis-je
- Mais non, allons passer la nuit à l’hôtel, ça nous permettra de continuer de discuter tout en étant sûr qu’aucun de nous prenne le volant puis on partira que demain matin.

Je reste bouche bée, passer la nuit avec lui, je ne pensais pas qu’il me le proposerait à ce moment-là, j’essaie au mieux de dissimuler ma joie sans parvenir à effacer le sourire ancré sur mon visage. Nous réglons la note du bar et partons à la recherche d’un hôtel sympa ou passer la nuit. Nous marchons un bon moment dans les rue de Rouen, l’un à côté de l’autre, en discutant sous la pluie qui commence à retomber. On presse le pas jusqu’à tomber sur un hôtel sur les quais de Rouen, nous entrons et demandons si une chambre pour deux serais disponible pour la nuit, L’homme de l’accueil nous dévisage puis nous donne la clé de notre chambre.


On prend les escaliers jusqu’au troisième étage, chambre 303, il tourne la clé et nous entrons. La chambre est assez grande, crème et marron clair, en face de nous se trouve le lit double et à droite de celui-ci une pièce avec les toilettes et la salle de bain munie d’une douche et d’un lavabo. Tandis qu’il ferme la porte, j’enlève mon manteau trempé par la pluie et le croche aux portes manteaux à côté de la porte et retire mes escarpins. Je me tien maintenant devant lui, dos à lui, à observer la chambre pendant qu’il enlève son manteau.

Et maintenant ? Pensais-je qu’allons-nous faire après tout ce temps ? Je frémis, quelque chose viens de me tirer de mes pensées. Je ne l’ai pas entendu approcher, il vient de passer ses mains sur mes hanches, s’est collé contre mon dos et à glisser sa tête dans mon cou. Il y dépose un petit baiser avant de me dire doucement:

- Ça va ? Tu n’as pas trop froid ?

Je me retourne, plonge mes yeux dans les siens, ses main sont à présent en haut de mes fesses et lui répond dans un murmure :
- Non, plus maintenant…

Il sourit puis, tendrement, m’embrasse, mon cœur ne fait qu’un bond, je l’enlace, il me serre fort contre lui, le baiser passe de doux, tendre, plein de promesse à avide, désirable et charnel. Nos langue s’entremêlent, j’agrippe ses cheveux, caresse son visage, il me serre parcours le laçage de mon corset puis ses mains se renferment sur mes fesse. Le désir nous consume, j’ai envie de lui et cette envie se transforme en besoin, en manque, en ivresse. L’alcool me tourne la tête mais son baiser m’enivre au point de m’abandonner à lui, oui, à ce moment précis je lui appartiens, il n’y a que lui et moi, le reste du monde n’existe plus, nous somme seul là dans cette chambre pour cette nuit.

Je le tire vers le lit où je tombe sur le dos, il tombe à son tour sur moi à une longueur de bras de mon corps, son visage à quelque centimètre du mien, je lui souris, il me le rend puis m’embrasse de nouveau.
Ses mains parcourent mes hanche et remontent le long de mon corps jusqu’aux seins. Il m’embrasse le cou, chaque baiser me procurent un frisson de désir, je sens son érection à travers son pantalon frotter contre mon slim.

Je ne tiens plus, j’enlève son t-shirt et le balance à terre, j’embrasse chaque parcelle de son torse, mordille ses lobes d’oreilles et ses lèvre, il respire fort, gémis et serre plus fort son étreinte. Il att le haut de mon corset, entre mes seins et, d’un coup, retire toutes les agrafes et le corset rejoint le t-shirt. Il embrasse mes seins, les masses, les suces, mordilles mes tétons, je geins face à ce traitement me tend de plaisir. Il descend plus bas encore de la pointe de sa langue, il part du centre de ma poitrine vers mon nombril qu’il embrasse avant de s’arrêter face à mon slim.

D’un geste lent et divin, il retire le bouton, baisse la braguette, ses yeux marrons me fixent affamé de mon corps, de sexe et d’envie. Il retire entièrement mon slim et mon string en même temps puis me pousse vers la tête de lit pour monter entièrement dessus et se placer entre mes jambes. Il embrasse d’abord doucement mon pubis avant de descendre plus au sud, il embrasse mes lèvre intimes puis passe sa langue dessus, il joue divinement bien avec, tantôt sur mon clitoris tantôt dans mon vagin. Je suis sur le point de venir, mais non pas maintenant, je me défais de son emprise, le fait s’allonger et m’attaque à la boucle de sa ceinture, à son jean et son boxer. A présent nous somme tous les deux nues.

Son érection est impressionnante, je le prend en main et commence de long mouvement de haut en bas sans oublier le petit tour de poigner à chaque descente. Il ferme les yeux et gémis, je suis heureuse de voir que ce que je lui fais lui plait. Je me penche en avant et lèche du bout de la langue son gland, de tout petit coup de langue rapide, puis plus long parcourant le long de sa verge, remontant m’attardant sur la région juste en dessous du gland. Il geint plus fort, il est temps pour moi, je le prend en bouche, d’un coup j’enfonce son pénis au plus profond de ma gorge, il pousse un cri de surprise, je remonte le long de l’organe et recommence plusieurs fois pendant que ma main joue avec ses testicules. Quand je sens que ma mâchoire commence à s’endolorir, je vais moins profond et comble la partie de son sexe en dehors de ma bouche par ma main, je synchronise mes mouvements de tête avec ceux de ma main pour lui donner un maximum de plaisir.

Je le sens attr mes jambe et les placer de chaque côté de sa tête et, pendant que je continue de le sucer, il entame de nouveau un cunnilingus tout en jouant avec ses doigts. Je redouble d’effort pour lui procurer le plus de bien possible, je sursaute, il vient d’entrer un doigt en moi, je serre l’emprise de ma main sur son membre, il en entre un second et un troisième. Tout en me léchant le clitoris, il me masturbe, j’ai peine à me concentrer tant il me fait de bien, il accélère le mouvement de ses doigts et, dans un cri, je jouis une première fois.

J’ai peine à reprendre mon souffle, après neuf mois d’abstinence cet orgasme était des plus intense. Je m’allonge sur le dos, il se place sur moi, me regarde, me souris tendrement et doucement me pénètre. Ouah ! Quelle sensation ! Sans forcer il s’enfonce en moi au plus loin, de nouveau, je lui appartiens. Une fois au plus profond de moi, il se stoppe, m’embrasse vigoureusement et commence de petits mouvements, de plus grand mais toujours en douceurs. Je joins mes mouvements au siens, l’enlace et d’un coup lui att l’oreille pour le mordiller. Un râle de plaisir se fait entendre, il accélère et accentue ses mouvement, chaque coup de hanche me fait à la fois mal et me procure du plaisir, j’agrippe son dos, le griffe. Plus je griffe fort, plus il intensifie ses mouvements, je contracte mon vagin pour lui procurer plus de plaisir, de son côté, il embrasse et mordille mon cou.

Soudain, d’un geste brusque je nous retourne pour finir à califourchon sur lui, je lui souris, un sourire coquin, avant de me dresser et de commencer à décrire des cercles avec mes hanches, de plus en plus large. Il se cambre pour être au plus profond de moi, puis, posant mes mains sur son torse, je monte et descend le long de son engin, toujours en contractant mon vagin, il agrippe mes fesse, j’enfonce mes ongle dans son torse et accélère mes mouvement. Pris dans son élan de plaisir, il me met une claque sur les fesses, ce qui m’arrache un petit cri de plaisir et de surprise. Il me fesse de nouveau, à chaque fessé j’accentue mes mouvement et l’emprise de mes main jusqu’à lui laisser des marque rouge sur son torse.

S’en est assez pour lui, il me retourne, me place à quatre patte dans le lit et s’enfonce d’un coup en moi, je pousse un cri de douleur, vite remplacer par le plaisir que ses aller-retour me procurent. Enfonçant ses doigts dans mes hanches, il me pilonne tout en me fessant à intervalle régulier. C’en est trop pour moi, j’implose en de multiples orgasmes, mes bras tremblent, je vais bientôt m’effondrer quand il se tend d’un coup et s’enfonce au plus profond de mon corps pour, à son tour, jouir dans un râle.

Nous sommes épuisé, l’alcool est descendue mais le plaisir nous enivre encore, nous nous effondrons l’un à côté de l’autre, à bout de souffle. Mes membres tremblent, j’ai tellement chaud, nous sommes en sueur, si bien que nous décidons d’aller prendre une douche avant d’aller au lit (douche que je vous raconterais peut être dans un autre chapitre, cher lecteur).

Rafraîchit par l’eau et ayant récupérer de notre ébat, nous nous installons dans le lit. Je ne m’étais pas rendu compte que le matelas était si moelleux, nous somme rester un moment, allongés, face à face, à nous regarder sans dire un mot. Il est encore plus beau sorti de la douche, l’eau perle encore sur ses cheveux, il me caresse tendrement le bras, je ferme les yeux. Caressant mon visage et pensant que je m’étais endormie je l’entends murmurer :

- Tu es si belle quand tu dors, si seulement tu pouvais être mienne, je prendrais soin de toi et te promet de ne jamais te faire souffrir…

Un sourire se dessine sur mes lèvres et, sans ouvrir les yeux, murmure à mon tour :

- Je serais à jamais tienne …

Puis, me serrant contre lui, nous sombrons dans un profond sommeil.

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