La Bonne Du Cure (3)
-- ATTENTION HISTOIRE FICTIVE POUR LECTEURS AVERTIS --
Lorsque nous reprenons le car, je vois Berthe, la responsable, celle qui ma repéré hier au soir dans ma vitrine, me regarde avec insistance. Je passe sans lui porter la moindre attention. Jai remis mes vêtements habituels afin déviter la provocation.
Lorsque je passe à côté dAlain, je le titille gentiment.
Vous avez passé une bonne soirée.
Adeline, la maman de Léa, regarde son homme avec les yeux remplis damour.
Votre homme a lair dêtre à la hauteur, jai limpression quil vous a bien comblée cette nuit à la façon dont vous le regardez.
Sa seule réponse est un sourire vers moi et une main quelle promène sur sa poitrine.
Léa a encore frappé même si elle est déjà au fond du car, il y a quelques jours mon rôle de bonne de notre curé maurait interdit de proférer de tels mots envers lune de nos paroissiennes.
Comment ai-je eu limpudeur de parler de chose si intime à sa maman !
Je minstalle près de mon amie et nous partons vers Rouen.
Pour être le plat pays, cest bien le plat pays.
Nous passons à Gand à cent mètres du bordel où Léa ma fait perdre mon pucelage et surtout ma candeur.
Le midi, nous mangeons avec le groupe. Berthe me regarde, semble vouloir me parler et au dernier moment se détourne.
Il est dommage que cette femme moins vieille que son tailleur noir semble le monter se soit retranchée dans une solitude presque mystique à la suite de la mort de son mari.
Repas terminé, je retrouve larrière du bus.
Aussitôt installé, je tiens à avoir une réponse que je me pose depuis hier.
Léa, comment as-tu connu tous ces endroits.
Je suis contente que tu le demandes, je vais texpliquer.
Au moment de ladolescence, jai eu une période de rébellion avec mes parents. Tout était motif à conflit.
En juin un groupe de zonard est passé dans le village.
Je traversais la place et jallais à la pharmacie.
Eh ! La pucelle vient nous voir, tu vas nous renseigner.
Je me suis arrêté et jai écouté ce quils voulaient.
La route pour Rennes ?
Vous prenez à droite après léglise.
Tu viens avec nous.
Celui qui venait de parler était un garçon assez grand avec une barbe taillée en pointe et qui était habillé avec un pantalon trop grand et un marcel bleu.
En une minute, javais pris ma décision.
Daccord, attendez-moi !
Je suis rapidement retourné chez moi et jai préparé mon sac à dos. Mes parents me faisaient pratiquer la marche. Jétais donc équipé surtout les chaussures.
Une lettre sur la table de la cuisine ma suffi pour changer de vie.
Jai rejoint le groupe qui était prêt à reprendre sa route.
Nous avons marché toute la journée. Le soir, une grange nous a protégés pour la nuit.
Javais mon tapis de sol et le duvet que javais mis sous moi. Il faisait assez chaud.
Serge, le gars qui mavait interpellé sest installé près de moi. Javais encore ma virginité, javais simplement lhabitude de me masturber.
Rapidement, il ma mis sa main dans le pantalon et ma mis deux doigts dans la chatte.
Il a dû sentir létroitesse de lendroit et quaucun homme ne mavait sauté, car il est devenu plus prévenant.
Tu es pucelle.
Oui !
Tu veux que je tenlève ton hymen.
Viens !
Il est venu à mes pieds, a enlevé mes chaussures puis mon pantalon.
Il ma arraché ma petite culotte et cest couché sur moi.
Grâce à la lune, je voyais les deux autres filles avec les trois autres garçons.
Pour la première fois, je voyais une femme sucer un homme.
Mieux même, la deuxième était couchée sur un autre et le dernier soccupait de son fondement.
Ils la prenaient à deux et les cris quelle poussait disaient le plaisir quelle prenait.
Elle se faisait prendre par deux hommes.
Oui, depuis je lai fait souvent et jadore sentir deux bites labourer mes entrailles. Je te trouverais rapidement deux hommes, je te le promets !
Jaurais mieux fait de la fermer, elle va de nouveau maltraiter mon corps. Mais
Pendant ce temps, Serge, arrive à son but, je sens, son sexe qui cherche ma fente et sans aucune précaution, il ma défoncé la chatte. Le plus drôle cest qualors que ce sexe me labourait, jamais je nen avais vu.
Dans la nuit les trois autres garçons ont profité de ma naïveté et sont venus mhonorer chacun leur tour.
Certes, comparé à toi je suis loin de ton record pour une première fois, jai eu quatre bites dans ma vulve, alors que toi tu en as eu assouvi treize.
Treize, ce chiffre va me porter chance.
Nous sommes montés jusquà Amsterdam. Nous prenions le train sans billet et deux fois sur trois, nous nous faisions jeter. Ils nous mettaient des amendes tout impayées, car les adresses que nous donnions étaient fausses.
Lorsque nous sommes arrivés, Serge connaissait un squat où nous pouvions loger et trouver où nous laver bien que la douche était froide.
Nous mettions tous en commun, les lits et le couvert.
Beaucoup étaient là pour la fumette.
Jai essayé une seule fois, pendant deux jours, je me suis senti mourir, jai été vacciné.
Cest certainement ce qui ma sauvé, car les deux autres filles accros aux drogues douces au départ ont sombré dans des produits durs qui les ont détruites. À la fin, je les voyais se piquer.
Lorsque je suis parti, elles vendaient leur corps pour quelques euros et acheter leurs doses.
Dans notre squat, nous baisions aussi bien avec des garçons et aussi des filles.
Jétais devenue experte en léchage de chatte.
La chance que jaie eue lorsque jai quitté le groupe est dêtre venue traîner vers les vitrines.
Je passais systématiquement devant lune des filles qui mavaient tapé dans lil.
Cétait une belle-fille noire avec des yeux en amande émeraude. Je flachais sur eux chaque fois que nos regards se croisaient.
Elle ma repérée aussi, le deuxième soir, elle a ouvert sa vitre et ma fait signe dentrer. Elle avait fini son service et après avoir récupéré ses gains, elle ma entraîné chez elle.
Elle louait un studio dans une maison typique dAmsterdam, peut large et très haute.
Sais-tu pourquoi ces maisons sont construites comme cela ?
Je donne ma langue à ta chatte !
Pour payer moins dimpôts !
Plus la surface au sol est importante et plus les propriétaires payaient. Ils ont contourné le problème avec ce type de construction.
Et quas-tu fait chez elle ?
Pour commencer, jai appris quelle sappelait Diarra et quelle venait du Sénégal.
Elle ma douché et mis mes affaires à la poubelle, surtout à cause de lodeur.
Après, elle ma coiffé. Cétait son métier de formation. Ma coupe actuelle est sa création. Nous nous sommes aimés comme des folles. Chaque fois quentre mes lèvres ses lèvres intimes souvraient, son miel intérieur venait se distiller sur mes papilles.
Je peux tassurer que je jamais ma bouche a sucé de chatte que dans nos moments dintimité.
Justine passe ta main sur ma chatte à cette évocation, mon vagin dégouline.
Nous avons vécu deux mois idylliques, le soir, elle partait travailler dans sa vitrine. Lorsquelle ma dit que ses réserves financières sépuisaient, jai trouvé naturel un soir de venir gagner notre pitance. Elle avait prévu que jaccepterais me sachant très libre de mon corps le jour où elle ma acheté la tenue que tu avais lors de ton dépucelage.
Je tai choisi cette tenue pour attirer la chance le soir où nous sommes allées toutes les deux, nous prosti pour ta première fois.
As pas eut peur de commencer dans cette vitrine.
Je pense comme toi, franchir le pas avec une personne que lon apprécie, est plus facile !
Pas daccord Léa, pas une personne que lon apprécie, mais une personne que lon aime.
Faisant attention quaucune des vieilles et ses parents ne nous remarques, elle me prend la bouche et rapidement me donne un baiser langoureux.
Jai travaillé plusieurs mois, jai amassé énormément dargent. Un jour jai trouvé la chambre vide, plus aucune de ses affaires dans larmoire. Elle est partie avec un Sénégalais qui lavait remarqué. Elle a juste prévenu le patron à notre travail quils retournaient dans son pays.
Depuis plus aucune nouvelle.
Tu as continué dans la vitrine.
Non, le bail du logement était à son nom et le propriétaire ma viré.
Quas-tu fait ?
Une fille était venue manger chez nous un midi. Elle a parlé dun bordel à Gand en Belgique tenu par un dénommé Tonio.
Daprès ce quelle disait son club avait tellement bonne réputation quil était difficile de pouvoir y travailler. Jai fait mon sac et jai pris un train pour cette ville que javais traversée en montant.
Il ta embauché.
Je suis née sous une bonne étoile, lorsque je suis entré, Tonio était absent.
Il était parti deux jours pour ses affaires.
La femme qui gère le club en son absence avait un problème ce soir-là, une fille avait appelé, car elle était malade.
Lorsque je lui ai dit que je venais de travailler plusieurs mois dans les vitrines dAmsterdam et que jétais loin dêtre une débutante, elle a décidé de me garder en attendant le patron.
Pendant ces deux jours, jai fait péter les compteurs, jamais aucune fille navait fait autant de passes.
À croire que les clients se donnaient le mot quune petite Française blonde travaillait dans le club.
Lorsque Tonio est arrivé, après avoir regardé mes performances, et après mavoir testé comme il la fait pour toi, jétais accepté définitivement.
Jai tapiné six mois dans son club.
Javais renoué des contacts téléphoniques avec mes parents. À la mort de ma grand-mère, il y a 8 mois, jai quitté Gand malgré les suppliques de Tonio pour revenir à Vannes.
Javais assez dargent et peu de frais, lorsque jai retrouvé ma chambre de jeunes filles.
Pour mes parents, javais travaillé à Gand dans une boutique de chaussures.
Il y a deux mois, ils ont voulu que je vienne faire ce voyage jusquà Amsterdam. Il métait difficile de refuser sans éveiller des soupçons.
Jai bien fait daccepter, je tai rencontré. Dans quelques jours, je te proposerais, une chose quil te sera impossible de refuser.
Que va-t-il marriver ?
Léa, tu es bien gentille, je taime.
Que vas-tu faire de moi, lorsque nous sommes parties de Vannes, jétais la bonne de notre curé et que jhabitais au presbytère ?
Le soir à Rouen, nous navons pris aucun risque et nous avons passé une soirée tranquille avec Berthe et ses amis.
La conversation était passionnante, elles refaisaient tout le voyage. Elles sémerveillaient des beautés des champs de tulipes et surtout elles avaient été impressionnées par les moulins anciens et les champs éoliens que lon a vus tout le long du trajet.
Javais envie dajouter « nous avons aimé les putes qui travaillent dans les vitrines que nous sommes venues mater ou peut-être enviez, nous qui avons perdu lhabitude de nous faire baiser par le sexe des hommes. »
Pendant tout le temps du repas, jai senti Berthe mal à laise lorsquelle me regardait.
Vus de prêt, à bien la regarder, un peu arrangé, le chignon retiré, lunettes enlevées ou moins conventionnelles, elle pourrait reprendre dut servir sur un sexe de garçon au lieu de se dessécher comme un pruneau en pleurant celui quelle a beaucoup aimé et qui là quitter.
Le lendemain, nous sommes revenues dans le village, où de nombreuses personnes nous attendaient.
Je laisse Léa partir avec ses parents. Il est prévu de nous voir dès le lendemain, elle sait que jattends des explications sur ce quelle a dit dans le car et pour prendre des décisions sur le paquet deuros que nous ramenons.
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