Le Cinéma - Chapitre 2
Lesprit un peu embrumé, jentends la porte se refermer dans mon dos. La seule idée quun troisième homme est là, quil me regarde me faire baiser comme une petite salope, réveille mon désir. Parfaitement lubrifiée par mon orgasme, je savoure le glissement du sexe de Marc dans ma chatte, la douceur de celui de Luc dans ma bouche. Je contracte mes muscles intérieurs, aspire fort dans une succion intense, je moule mes parois intimes autour de ces queues si douces, si dures qui me pénètrent.
- Hmmm, on samuse bien ici on dirait ce soir.
Une main vient caresser mon dos, de bas en haut, de haut en bas, passe sur mes fesses. Un doigt se glisse dans la vallée entre mes globes, régulièrement aplatis par le ventre de Marc. Le doigt se retire, puis revient, copieusement enduit de salive, tournoie autour de mon illet avant de senfoncer un peu.
- Il te reste un trou à remplir ma jolie, ça ne va pas ça
Moi cest Antoine.
Un silence, ponctué par mes gémissements et quelques bruits mouillés.
- Marc.
- Moi cest Luc. Mais attends un peu, tu veux ? On a tous les deux commencé dans sa bouche. Ça me parait logique quon tourne.
Ma parole, on se croirait dans une réunion de bureau.
-Ok, ok, premier arrivé, premier servi
Jai compris. Je peux quand même la préparer non ?
Ils ont dû hocher la tête, parce que le doigt qui navait pas quitté mon anus se remet à tourner doucement, se retire et revient à nouveau avec encore plus de salive. Ça glisse mieux, il rentre une phalange, passe le premier barrage. Une bouffée de chaleur se répand dans tout mon corps. Moitié douleur, moitié plaisir, tous mes nerfs se réveillent en même temps. Je sors de ma langueur. Jai envie de plus. Je pousse un peu, le doigt dAntoine est comme aspiré et senfonce beaucoup plus loin. Marc grogne, il a senti ma contraction qui la presque poussé dehors. Un dernier coup de boutoir, bien appuyé celui-là, puis il se retire et promène sa queue trempée à lentrée de ma chatte.
- Vas-y, encule-moi ! Je la veux, donne-la-moi !
- Tu veux ma bite dans ton cul hein ? Attends un peu. Viens par là.
Il matt par la taille et me mets debout. Je vacille sur mes talons, je recule vers sa chaleur, je colle mon cul contre lui. Tête en arrière, calée sur son épaule, je me frotte en gémissant. Je malaxe mes seins, passe la main sur mon ventre et enfonce mes doigts dans mes replis trempés avant de faire tournoyer furieusement mon index et mon majeur sur mon clitoris.
- Tes vraiment en chaleur, toi.
Il empoigne mes fesses, les écarte, les rapproche, les caresse. Je sens lair frais sur mes doigts, dans ma raie. Sans prévenir il enfonce son doigt en entier dans mon anus puis me claque brutalement une fesse, puis lautre. Le claquement de sa main sur mon cul résonne fort dans la pièce presque vide, mais pas aussi fort que mon cri. Ça me brûle mais cest tellement bon. Je me crispe sur lui, à deux doigts de jouir encore. Si jétais chaude avant, maintenant je suis carrément brûlante.
Jentends les pieds de la table grincer sur le sol, Marc retire son doigt et me soulève par la taille.
- Regarde-moi cette petite chienne. Viens par là.
- A genoux, allez, dépêche-toi.
Je remonte les genoux, tends les bras à laveuglette. Je me retrouve à califourchon sur lun des hommes et avant de comprendre ce qui se passe, je sens une queue se frayer un chemin dans ma chatte dégoulinante.
- Aaaah !
Merde, ça fait du bien. Cest chaud, cest dur, cest doux, mais moins gros que tout à lheure.
Jen profite quand même, je monte, je descends, mais rapidement je perds le rythme.
- Laisse-moi faire ma jolie, hmmm ce que tes bonne, tu las aimé dans ta bouche, comment tu la trouves dans ta petite chatte de salope ?
- Luc ?
- Hmhm. Cause un peu, ma jolie, quon t'entende.
Il me tient par les hanches et donne de grands coups vers le haut. Jessaie de parler mais ma réponse est entrecoupée par ses coups de boutoir.
- Ou iii - jen - veux - encore - Plus - fort !
Il se démène en dessous de moi mais mon minou est tellement mouillé que ça glisse trop facilement.
- Donnez - moi - plus - aaaah !
- Avec plaisir ma jolie, dit Marc, tout près de mon oreille.
La chaude humidité de son haleine caresse mon cou et me fait frissonner. Luc simmobilise, en profite pour retrouver un peu sa respiration qui sétait emballée. Je sens Marc qui envahit mon anus. Il y va par petits à coups, toujours plus loin. Je me crispe un peu. La présence de Luc dans ma chatte me rend bien plus étroite que dhabitude.
- Allez, pousse ma belle, dit-il, soufflant dans mon cou.
Je frissonne à nouveau, me détend, pousse un peu contre lui et il senfonce dun coup.
- Aaaaaaaah !
Je nose plus bouger. Je suis remplie et je retrouve la sensation de plénitude de la gorge profonde de tout à lheure. Ces deux bites plantées en moi remplissent un vide dont je ne mesurais pas la profondeur.
- Ça va ?
Perdue dans une autre dimension, je ne comprends même pas doù vient la question murmurée, mais je réponds avec empressement :
- Oui, allez-y, baisez-moi, défoncez-moi !
Marc recommence à bouger, senfonce encore plus loin, se retire un peu, mords mon épaule et amplifie son va et vient. Je savoure la sensation des dents de Marc sur ma peau. Ça glisse de mieux en mieux, je sens la pression familière se répandre à nouveau dans mon ventre.
- Oui, vas-y ma jolie, mène un peu la danse, chuchote Marc dans mon oreille.
En appui sur mes bras, tête rejetée en arrière, jabaisse et remonte mon bassin, attentive à la pression qui monte en moi. Je mempale de plus en plus fort sur les deux bites tour à tour. Je les sens qui frottent lune contre lautre en moi, je suis tellement remplie que jai limpression dêtre plus forte, plus grande, une déesse. Je suis tellement grande, il men faut davantage.
- An - toine ?
- Oui, dit-il, haletant.
- Tu - te - branles ?
- Hhmhmm..
- Donne - moi - ta bite - je veux - une bite - dans - ma bouche !
Une claque sur mes fesses. Des mains sur mes seins, sans doute celles de Luc.
- Petite chienne, ten veux encore alors !
- Ouiii iiii !
Ils reprennent le contrôle, tous les deux en même temps. Je sens leurs bites sactiver en moi, plus fort encore que tout à lheure. Cette fois ils bougent tous les deux, au début de façon alternée, lun cédant la place à lautre et puis dun coup ils senfoncent simultanément. Je hurle, cest trop bon. Antoine en profite pour enfouir sa queue dans ma bouche, étouffant mon cri de façon très efficace. Il va trop loin trop vite, ça me donne un haut le cur, mais le bruit semble lexciter encore plus et je le sens grossir encore dans ma bouche. Je salive abondamment, du coup il glisse plus facilement et je me laisse faire, trouvant ma respiration par intermittence. Il maintient mon visage entre ses deux mains, me baise littéralement la bouche. Enfin, enfin, jai trois bites rien que pour moi. La déesse en moi enfle et grandit encore. Poupée de chiffon ballottée en tous sens par ces trois hommes, jai la sensation contradictoire dêtre toute puissante. A moi toute seule je suis en train de donner du plaisir à trois hommes, trois mâles forts et dominants.
- Dans ta bouche, sur tes seins ?
- Sur mon dos, je réponds en haletant, et un instant plus tard je sens la pluie chaude de sa jouissance sur mes reins qui me provoque un ultime spasme, un ultime gémissement de bonheur.
Marc se retire doucement. Il me soulève, ça me détache de Luc. Il massoit sur ses genoux, sur la table. Il retire le bandeau de mes yeux. Je cligne des yeux, moite, essoufflée, une profonde satisfaction ancrée au ventre. Je maccroche à son cou et je fais le point sur le visage face à moi. Cest Lui, mon homme, mon ancre. Cette sensation dappartenance, cétait lui, cest toujours lui. Il me prend dans ses bras, me cale contre son épaule. Je ferme les yeux. Il pose son menton sur ma tête, nous restons un moment blottis lun contre lautre, à reprendre notre souffle, à profiter de la détente après lorgasme. Il me caresse le dos doucement, embrasse ma tempe et me secoue doucement. Jouvre les yeux, un peu dans le brouillard : je vois « Luc » et « Antoine » qui me font un gentil clin dil.
- Merci la belle, cest quand tu veux pour recommencer !
Je leur souris avec langueur, un petit signe de la main et ils séclipsent en refermant la porte derrière eux.
- Alors ? La semaine prochaine ? Tu veux continuer ?
Je le regarde, étudie son expression, essaie de savoir si lui en a envie, si ça lui a plu. Il me sourit et le coin de ses yeux se plisse en éventail. Pas la moindre ombre sur ce visage qui me plait toujours autant, après tant dannées. Je lui souris en retour, je chatouille un peu ses côtes, taquine.
Je hoche timidement la tête.
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