La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N° 445)

Vanessa au Château – (suite de l'épisode N°410) -

Après une discussion passionnante sur les affaires de Monsieur Le Marquis, les deux hommes reviennent vers Vanessa. Le Maître des lieux claque des doigts pour la rappeler à Ses pieds, mais elle dort profondément, fatiguée des épreuves de sa journée.

- Dommage, elle s’était si bien comportée jusqu’à maintenant, dit le Noble sur un ton joueur. Puis-je demander à l’éducateur de renom que vous êtes de lui rappeler sa place ?

Sans un mot le commandant hoche la tête positivement et se lève, se saisit de la cravache qu’il avait laissée sur la table et s’approche de Vanessa. Elle est blottie sur la couverture, paisible, doucement il caresse son corps pour la réveiller, mais elle ne réagit pas, sur toute autre soumise, sa cravache aurait mordu, mais il voit les marques de la badine laissées par Walter sur le corps de Vanessa, et n’ose pas lui en faire subir d’avantage.

- Je crois avoir sous-estimé les sentiments que vous avez pour la femme, se moque Le Noble, le voyant hésitant.
- Ne vous inquiétez pas très cher, je voulais simplement lui éviter de nouvelles marques, mais je saurai faire la part des choses entre la soumise et la femme, tout ça est nouveau pour moi.
- Evidemment, je comprends cher ami, prenez votre temps.

Le commandant regarde Vanessa, lève sa cravache et l’abat avec force sur la fesse gauche de la jeune femme. Dans un cri elle se redresse subitement réveillée en sursaut par la douleur, puis consciente qu’elle dormait sans en avoir reçu l’autorisation, elle se redresse immédiatement, à genoux, les mains dans le dos et baisse la tête. Le commandant, la regarde si déterminée, si belle dans sa soumission, il prendre conscience de ce qu’elle est réellement.

- Soumise, tu sais ce qui t’attend, n’est-ce pas ? Veut-il s’assurer avant de la sanctionner.
- Oui Monsieur.
- Quoi donc ?
- La juste sanction pour m’être endormie sans autorisation, Monsieur.

- Alors redresse-toi et pose tes mains sur le mur de la cheminée.

Sans défaillir Vanessa s’exécute, et elle patiente le dos bien cambré, la morsure de la cravache tenue par la main de son ami. Le commandant se recule pour prendre la meilleure position, puis sans sourciller, il abat sa cravache en rafale sur les fesses de la jeune femme, une dizaine de coups successifs, rapides et puissants. Il n’a pas retenu sa main et Vanessa peine à supporter l’humiliation de recevoir une correction si forte de son ami. L’homme se tourne vers Le Marquis d’Evans, le Noble hoche la tête pour lui demander de continuer et sans attendre le commandant abat une autre dizaine de coups sur le fessier de Vanessa qui reste immobile malgré la chaleur qui irradie ses fesses. Il se tourne à nouveau vers son ami le Marquis qui lui fait signe de s’arrêter.

- N’as-tu rien à dire ? demande-t-il d’une voix autoritaire que Vanessa ne lui connaissait pas.
- Monsieur, je tiens à vous remercier d’avoir pris le temps de parfaire mon éducation.
- Et ?
- Et je vous prie de bien vouloir m’excuser d’avoir dormi sans autorisation.
- Bien, vas aux pieds de ton Maître.

Alors que le commandant rejoint sa place, Vanessa se déplace à quatre pattes jusqu’aux pieds de son Maître où elle attend patiemment.

- Vas lécher les chaussures de mon ami pour le remercier de son investissement.

Sans un mot, ravalant son orgueil, la jeune femme se dirige vers les chaussures du commandant pour les lécher avec une conviction qui étonne le chef des pompiers. Elle fait son maximum pour satisfaire son Maître, et n’oublie aucune parcelle des chaussures. Après plusieurs longues minutes un claquement de doigt la rappelle. Une fois de nouveau à genoux aux pieds de son Maître, Il lui explique doucement.

- Bien, je ne sais pas si tu connais les liens qui nous unissent avec le commandant.
- Non, elle sait simplement que nous avons partagé les mêmes bancs d’école, l’interrompe le commandant.
- Ah, je vois, vous m’autorisez à l’informer du reste ?
- Evidemment, rien n’est secret.
- Vois-tu, le commandant et moi avons partagé beaucoup de jeux d’s et d’adolescents, nous nous quittions rarement. Jusqu’à la fin du collège nous étions les meilleurs amis, et également les meilleurs élèves de notre classe. Pendant les vacances scolaires il accompagnait son père, le meilleur artisan de la région dans la rénovation des bâtiments anciens, et souvent c’était pour faire des travaux sur les toitures ou les murs du Château. Parfois son père lui autorisait une journée de repos et on passait la journée ensemble dans le Château à faire mille jeux dans le Domaine. Puis le temps du lycée est arrivé, j’étais destiné à reprendre les affaires de mon père et donc à me diriger vers des grandes écoles de management en commerce, et le commandant souhaitait devenir pompier. Son niveau d’étude lui permettait d’intégrer les écoles d’officier, mais le prix onéreux était un frein pour sa famille. Il avait donc décidé de renoncer aux grandes écoles, de commencer en bas de l’échelle et de monter en grade pendant sa carrière. Mais conscient des capacités de mon ami, et toujours satisfait du travail de son père, mon père a pris la décision de lui offrir ses études. Il a été à la hauteur de cette confiance puisqu’il est sorti major de sa promotion et est devenu lieutenant…

Monsieur le Marquis reprent son souffle et continue :

Puis évidemment, nous avons partagé notre goût pour la Domination et nous continuons encore aujourd’hui. Le commandant n’est pas qu’un ami, il est comme un frère pour moi, et j’ai souvent fait appel à lui dans l’éducation de mes soumis et soumises. On a toujours tout partagé depuis notre enfance… tu comprends ?
- Oui Maître, répond Vanessa comprenant qu’elle va devoir se soumettre régulièrement à son commandant.
- Comme tu ne fais pas exception à la règle et comme je le lui ai promis, je vais t’offrir à lui pour la fin du week-end. Et j’exige de toi le plus grand dévouement, tu dois te comporter avec lui comme avec moi, as-tu bien compris ?
- Oui Maître.
- Bien. Très cher, je vous la confie, elle va vous ramener chez vous avec sa voiture, et vous la congédierez lorsque cela vous semblera opportun. Il va de soi que je compte sur vous pour l’éduquer à la fellation comme vous savez si bien le faire.
- C’est entendu, je ferai de mon mieux pour qu’elle puisse vous satisfaire.
- Je vous laisse carte blanche, aucune limite, vous pouvez user de toutes les méthodes

A ces mots Vanessa se réjouit qu’il s’agisse du commandant, elle aurait paniqué de se savoir sans limites aux mains d’un autre homme.

- C’est entendu, si vous le permettez je vais prendre congé maintenant, car elle va avoir besoin de se reposer si je veux que mon éducation soit efficace.
- Vous avez raison, je vous raccompagne.

Le Noble se lève suivit de son ami, il claque des doigts et immédiatement Vanessa le suit. Ils arpentent le grand et principal couloir du Château en discutant agréablement de divers sujets. Arrivés sur le perron, Walter les attend à côté de la voiture de Vanessa qu’il a garée devant. Il monte rejoindre les deux hommes, et tend au Marquis le collier de cuir de Vanessa.

- Merci Walter, veux-tu bien le lui passer s’il te plait.
- Bien entendu, Monsieur le Marquis… Redresse-toi, ordonne-t-il sèchement à Vanessa.

Le Majordome passe son collier à Vanessa, puis il la mène jusqu’à la portière conducteur. Là il se saisit d’un long imper noir qu’il a laissé sur le siège et l’aide à le passer.

- Ton Maître est magnanime, il te laisse cet imper le temps de faire la route, et lorsque Monsieur le commandant te renverra tu pourras récupérer tes vêtements qui sont dans ton coffre. Allez prends le volant, à bientôt.

Sur le perron les deux amis se saluent, puis le commandant descends les marches et entre dans la voiture.

- Allons-y, dit-il simplement à la jeune femme.

Dans le silence d’aucune conversation, elle enclenche la première et prend la route. Elle roule prudemment, concentrée sur la route, sans dire un mot, trop troublée par la situation, appréhendant la suite. Son ami et commandant sent son trouble et ne dit rien, pour ne pas la déstabiliser plus qu’elle ne l’est déjà. Ils arrivent devant la maison du commandant, il sort de sa poche une télécommande et le portail d’entrée s’ouvre lentement.

- Gare-toi dans l’allée devant le garage.

Sans dire un mot encore, elle s’exécute, puis elle coupe le moteur et attend, ne sachant pas trop quoi faire. Il sort, fait le tour de la voiture, ouvre la porte de la jeune femme et lui prend la main pour l’aider à sortir. Sa douceur, le contraste avec la dureté dont il sait faire preuve en tant que Maître, la trouble. Elle le suit docile, jusqu’à l’entrée de la maison.

- Je te laisse aller dans le salon, je vais nous chercher à boire et j’arrive.

Elle se dirige dans le couloir jusqu’au salon, elle allume la lumière et ne sait trop quoi faire, ne sachant pas comment l’attendre. Puis consciente de sa condition que le collier qu’elle porte lui rappelle, elle réalise qu’elle doit se comporter comme son Maître le lui a enseigné. Aussi, elle retire son imper, le pose soigneusement sur un des fauteuils, puis s’agenouille et patiente, nue, les mains dans le dos… Et il lui faut bien se l’avouer, une certaine excitation se fait ressentir au niveau de son bas-ventre…

(A suivre …)