Souvenirs
La quarantaine tout juste, divorcé, n'ayant mes s qu'une semaine sur deux; j'avais plus de temps libre et cela me permettait de retourner sur les lieux de mon adolescence. Mes parents venait de disparaître subitement et j'avais la responsabilité de préparer le partage des biens entre mes frères et surs et cela commençait par faire un tri des affaires dans la maison familiale. Ma mère nous avait eu assez jeune, et nous avions eu une enfance heureuse dans cette grande maison. A l'éveil de ma sexualité, je fantasmais beaucoup sur ma voisine qui était un peu plus jeune que ma mère. Elle se prénommait Pili. En ce samedi matin, ou je faisais des va et vient à la déchetterie, je me demandais si j'allais la revoir, si elle avait changé, si elle me reconnaitrait. Sa maison proche semblait encore habité mais je n'avais croisé personne pour le moment que je pouvais reconnaître ou qui m'avait reconnu. Pendant ces vingt dernières années, je n'étais revenu que pour les fêtes familiales sans l'avoir revue. Je ne restais pas plus de vingt-quatre heures et je repartais. En cette fin de journée, j'avais fini de trier et je m'accordais une pause bien méritée quand je reconnu instantanément sa voix lorsqu'elle prononça mon prénom. Je me retournais. Elle avait maintenant la cinquantaine passée mais elle etait encore une tres belle femme. Elle avait toujours été tres féminine et en cet après-midi de juin, elle portait à merveille cette robe légère qui laissait deviner ses dessous. Nous nous sommes embrassés. Elle n'avait pu assister aux obsèques de mes parents, ayant eu à gérer également de son coté, des priorités familiales. Apres les échanges de circonstances et les condoléances, elle me demanda si je restais le week-end, le cas échéant, m'inviter à diner ce soir. Par ailleurs son fils, David, venait également visiter sa mère ce soir, et c'était également l'occasion de le revoir. J'avoue qu'à ce moment précis, beaucoup d'images me sont revenus à l'esprit, notamment la première fois ou je l'ai vu en simple bas de maillot alors qu'elle bronzait sur sa terrasse.
Je sonnais. David m'ouvra la porte. Nous étions content de nous revoir. Il ne resterait qu'à l'apéritif, ayant des engagements pour ce soir. De toute façon il venait pour le week-end et il verrait plus longuement sa mère demain. Il me dit en plaisantant que je profiterai seul de sa mère ce soir. Je lui répondais que le plaisir était grand, quand elle descendit l'escalier vêtue d'une robe avec un beau décolleté qui la mettait encore plus en valeur. Nous avons pris comme prévu un apéritif à trois avant que son fils ne s'éclipse et que nous passions au diner. Son mari l'avait quittée, il y a déjà quelques années lui laissant une situation confortable. De verre en verre, on partage plus de confidences intimes et elle me demandait ce qu'avait été ma vie depuis tout ce temps. Je lui racontais dans les grandes lignes ma vie, les évènements marquants. Inévitablement à un moment de la discussion, le sujet est abordé. Copain, copine, amant, maitresse. Je lui expliquais que suite à mon divorce je n'étais pas pressé de reconstruire de nouveau une vie de couple. Elle me dit que bien qu'elle y cru de son coté, elle n'avait jamais pu également avoir un homme de manière permanente dans sa vie sauf son fils pour donner une pointe d'humour à ce constat. J'aurai aimé avoir le courage de lui avouer davantage mais il m'était difficile de franchir cette barrière, pas après tant d'année, et elle n'avait pas donné un signe qui m'aurait encouragé à la franchir. Les heures passaient sans que nous en rendions compte et je pris l'initiative d'abréger le diner car la situation me semblait plus amicale qu'autre chose. Je la remerciais pour son accueil et je la laissais lui promettant de passer la voir quand j'étais dans le coin.
Je dormais dans la chambre qui fut la mienne, et n'ayant pas sommeil, je regardais dans un carton, mes affaires restées chez mes parents, quand je retrouvais une photo de David et moi-même jeune homme. De ma fenêtre, je voyais qu'elle n'était pas encore couchée car les lumières étaient encore allumées, et je voulais lui donner cette photo afin qu'elle la donne à son fils demain. Je retournais d'un pas ferme chez elle. Je tapais à la porte mais pas de réponse. Je retournais sur mes pas quand je décidais de faire le tour de la maison par la terrasse. Peut-être ne m'avait elle pas entendu. La baie vitrée était resté ouverte et je pouvais la deviner assise sur son canapé. Elle avait la tête en arrière, posée sur le dos du dossier, elle me donnait l'impression de s'être endormie. Ce n'était pas impossible, nous avions bu un certain nombre de verres de vin. J'entrais pour poser cette photo à un endroit ou elle tomberait dessus quand j'entendis des gémissements sourds venant d'elle. je m'approchais dans son dos. Je passais ma tête sur le coté et je voyais qu'elle avait fermé les yeux mais qu'elle gémissait. Etait elle en train de rêver? Mon regard ne put s'empêcher de descendre sur sa poitrine, quand je compris qu'elle ne dormait pas mais qu'elle était en train de se caresser....
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