33.2 Sexy Sans Sexe : Le Bac Philo.
Cest là que Jérém sengage dans un mouvement, une attitude, une position qui a fallu lui valoir un sale quart dheure
avec une nonchalance absolue, qui mériterait déjà à elle seule quon lui retire le permis de séduire, il laisse glisser encore un peu plus son fessier sur le plat de la chaise ; ses omoplates appuyés sur le bord haut du dossier, il finit par se retrouver en position mi-allongée, les pieds plantés sur le sol, les jambes légèrement écartées, la bosse du short bien en évidence, les bras repliés et les mains croisées derrière la nuque, dans une attitude typique de jeune mec sexy, celle que jappelle lattitude « quest-ce que tu attend pour venir me sucer ? ».
On peut facilement imaginer dans létat jétais
Lundi 11 juin 2001, bac philo, retour en arrière dune heure environ.
Le chrono est lancé depuis quelques minutes et je nai pas écrit un seul mot sur ma copie. Je soutiens toujours son regard de braise. Ca chauffe sérieusement, mais je tiens bon. Je réfléchis à mon choix de ce matin là. Le choix de me dégager de sa domination. Un choix que je peux faire mais qui peut entraîner la fin de notre relation. Un choix implique toujours des conséquences quil faut savoir assumer.
Oui, le choix, ce concept dont il est justement question dans le sujet de mon bac philo. Je lis lintitulé :
Être libre est-ce pouvoir choisir? Sommes nous toujours libres dans nos décisions ? La liberté est-ce le refus de toutes contraintes?
Oh, là, vaste programme. Concentre toi, Nico, tu vas y aller par étapes.
Être libre est-ce pouvoir choisir?
Choisir cest préférer, dire oui à quelque chose ou à quelquun et exclure le reste, les autres. Cest dur de faire des choix. Cest parfois plus reposant de laisser les autres les faire pour nous. Mais dans ce cas, quen est-il de notre liberté, justement ? La liberté est en effet une affaire bien peu reposante. Est il donc préférable dêtre libre de choisir ou bien dêtre libre de ne pas choisir ? Et au final, le fait de ne pas choisir, nest-ce déjà un choix ?
Je nai pas choisi de rentrer dans la vie de Jérém, je nai pas choisi de le faire rentrer dans la mienne.
Putain
même le sujet de philo me ramène à lui
heureusement que je nai pas encore posé le stylo sur ma copie, sinon je pense que le nom de Jérém y apparaîtrait noir sur blanc. Et ça franchement, ça ne va pas le faire
Je prends une inspiration profonde, sans savoir si jarrête de mater ce petit con et si je plonge illico dans la disserte
ou si bien je vais foncer derrière mon idée
je regarde bien au fond de ses yeux et ce que je vois me donne la mesure de combien ce matin du bac je suis en colère après lui
et sil y a bien un truc grâce auquel ou peut provisoirement contrôler nos passion, cest bien la colère
Alors je me dis que aujourdhui ou jamais il est temps de choisir
choisir, lespace dun instant, de ne plus me soumettre à lui, de lui montrer que je ne lui suis pas acquis
quitte à en payer le prix, un prix que je ne connaissais pas mais qui pourrait être si important que celui de la fin de nos rencontres
Alors, je le défie ouvertement, outrageusement. Je ne me démonte pas et jaffiche un petit sourire narquois qui part de mes yeux et parcourt tout mon visage jusquà mes lèvres, un sourire détaché, insolent ; je fais pire : je lui lance un clin dil genre le sien de tout à lheure et je reviens soudainement à ma copie. En mon for intérieur, je jubile en me repassant limage de son air surpris, de cette expression un brin déroutée que jai eu limpression de capter sur son visage juste avant de rompre le contact
jadore lidée de le faire languir
cest nouveau pour moi
et si excitant
je vais laisser mijoter un peu tout cela
Je plonge dans mon sujet, et jy reste pendant plusieurs minutes.
Je ferme les yeux et je frotte les mains sur le visage pour me ressaisir
le contact est rompu
mais je nen sors pas perdant
Jérém a bien saisi le défi que je lui ai lancé, et voilà que dans son regard, lexpression de lemportement a remplacé celle du triomphe
petit con, va
Allez, trêve de bêtises
il est temps de se mettre au boulot
je balaye mon espace visuel hors Jérém et je me rends compte que tout le monde est en train de gratter du papier
je me secoue un brin et je ne peux pas mempêcher de revenir une fois de plus vers lui
je le fixe, longuement
je sais quil sent mon regard sur lui, jai vu quil la capté du coin de lil
mais là il boude, il ne répond plus à mes appels visuels
je lai trop défié, peut-être
sa sanction sera à la hauteur de laffront, elle a dailleurs bel et bien commencé, elle est là sous mes yeux, dans son refus de poursuivre ce petit jeu si excitant
mais à bien regarder cette pause quil a décidée de façon unilatérale, dans lattente détudier sa prochaine manuvre, est-ce bien une punition ou plutôt une marque de vexation ? Qui a la main du jeu ?
Je me force à écrire, mais ça ne vient pas, je ny arrive pas
je me retrouve le bec en lair, me disant que lheure tourne et que je vais rater cette épreuve à priori inratable
je narrive pas à écrire plus de deux lignes daffilé, ma première page est bourrée de ratures et je narrive pas à enchaîner deux phrases logiquement
heureusement que je métais fait la réflexion que le bac philo nallait pas poser de problème
Je suis perdu dans ces pensées et je ne me rend pas compte que mon regard dérive vers Jérém
et dès que mes yeux se posent sur lui, comme si ma main se posait sur son épaule, Jérém tourne légèrement le cou et nos regards se rencontrent à nouveau
il nest plus vexé, ou alors il va me sortir un atout inattendu
je le regarde droit dans les yeux
il en fait de même pendant une seconde seulement
linstant daprès son regard est parcouru par un petit sourire coquin et ses yeux se décrochent des miens pour faire un aller retour vers sa braguette
cest un mouvement presque imperceptible, mais ça a le pouvoir de capturer mon regard et de lorienter pile là où il le veut
Dès lors, je suis irrémédiablement happé par cette braguette qui a lair bien rebondie
son paquet semble avoir pris de lampleur
je suis presque sûr quil bande
je le regarde et je suis sûr quil me regarde à son tour du coin de lil pendant quil fait semblant dêtre à sa copie
son sourire narquois parcourt toujours son visage et le rend juste sexy à en pleurer
Oui, jen suis sûr
je suis sûr quil se rend compte que je le regarde, que je LA regarde
que je regarde sa bosse
plus je la regarde, plus jen suis aimanté, plus je la mate, plus jai limpression de sentir lodeur de sa queue
mes surprises ne sont pas terminées
un instant plus tard je vois sa main gauche disparaître dans la poche du short
et là je jurerais lavoir vu discrètement se tripoter la bite
ça ne dure que quelques secondes, ensuite il retire sa main, je la vois se faufiler sous le t-shirt, pour aller se poser sur ses abdos
Bien joué, Jérém, là tu tiens une sacrée mains dans ton jeu
je me disais bien que tu me préparais un truc
un truc qui fait que la situation rebascule en ta faveur
tu le sais, petit con, que je suis fous de toi et de ta queue
Il me regarde, les yeux débordants de libido, dappétit sexuel
cest chaud, cest de plus en plus chaud
mon coeur bat à 100 à 1000
jai limpression grisante que son sourire narquois, que sa superbe ont disparu, ne laissant que lenvie safficher sur son visage et dans son allure toute entière
jai limpression de sentir la vibration de son désir, de la sentir frémir dans son regard, dans lair, den sentir presque lodeur
Oui, cest chaud
je transpire, je le regarde et je suis excité de voir que lui aussi il transpire, je vois dans le V de son t-shirt que sa peau commence à être moite
mon excitation se nourrit de son excitation et jai limpression que la sienne se nourrit de la mienne
cest une escalade apparemment sans fin
jusquoù va-t-on aller ainsi ?
Je sais quil a envie, autant que moi il en a envie
il a envie de me baiser
ce nest pas assez pour moi, mais je sais que cest tout ce dont il a envie à ce moment précis
je le lis dans ses yeux, dans son regard, dans son sourire
Je le sens agité, nerveux, excité.
Un camarade juste à coté est surpris par ce remue ménage et il relève la tête. Il se regarde autour brièvement et il finit par revenir aussitôt à sa copie.
Je vois Jérémie doser sa respiration par de longues inspirations et expirations, plus lentes, plus profondes
je vois son t-shirt se soulever sous le mouvement régulier de son diaphragme : mon dieu quil est beau
ses cheveux noirs épais, coiffées au gel sur sa tête dans un brushing très mec
des yeux noirs, un regard ténébreux, viril à faire peur
A un moment il passe la main dans le col du t-shirt, il se gratte un pecs
ça ne dure quune fraction de seconde, mais ça me fait hurler intérieurement
laisse moi faire, petit !
Je regarde le poils courts et fins sur la peau soyeuse de ses bras, ça a vraiment lair tout doux tout ça
ça en a pas que lair, cest le cas, et je le sais si bien
jai trop envie de le caresser
de le dévorer
je remonte vers ses biceps dessinés à la lisière du coton de la manchette de son t-shirt, jusquà rencontrer le rebond délicieux de son biceps
et là jai failli perdre la raison
Cest là que Jérém sengage dans un mouvement, une attitude, une position qui a fallu lui valoir un sale quart dheure
avec une nonchalance absolue, qui mériterait déjà à elle seule quon lui retire le permis de séduire, il décroise ses jambes, il laisse glisser encore un peu plus son fessier sur le plat de la chaise ; ses omoplates appuyés sur le bord haut du dossier, il finit par se retrouver en position mi-allongée, les pieds plantés sur le sol, les jambes légèrement écartées, la bosse du short bien en évidence, les bras repliés et les mains croisées derrière la nuque, dans une attitude typique de jeune mec sexy, celle que jappelle lattitude « quest-ce que tu attend pour venir me sucer ? ».
On peut facilement imaginer dans létat que jétais
Dans cette position, Jérém y reste un petit moment ; et puis, soudainement, il retire ses pieds, relève le buste, rappelle ses bras à lui et, tout en me toisant avec ce regard de braise dans lequel je vois tout lincendie de son désir, de son envie de mec, il fait un geste avec le bassin comme sil voulait se relever de sa chaise
je sens mon cur saccélérer
pendant une fraction de seconde jai limpression quil va se lever et venir me choper là au beau milieu de lexamen
putain de mec
on dirait un petit taureau excité et tenu en cage devant une femelle dhumeur quil crevé denvie de saillir
il va le faire
il va se lever
mon cur saccélère encore
il va me sauter dessus
il va me baiser là devant tout le monde
Je sens son désir dans lair, comme un appel aux phéromones. Je lui montre le mien. Ma respiration sest faite également plus profonde, jai limpression davoir des spasmes au visage tellement je sens mas lèvres frémir
Et Jérém les regarde mes lèvres, putain quest-ce quil les regarde
il les mate avec lenvie précise dy glisser sa queue bien raide et de la faire coulisser jusquà me remplir la bouche de son jus
Sentir son envie palpable et penser à des souvenirs coquins de notre incroyable semaine de révisions
voir ressurgir le souvenir de Jérém affalé sur le canapé en attendant que je vienne le sucer
et ses mots
ses mots de petit con macho
Viens me faire jouir, sinon je ne vais pas pouvoir me concentrer
Viens me sucer
j'ai envie de me vider dans ta bouche de salope
A genoux
Tas envie que je te baise
Taimerais que je rentre dans ton cul et je le baise bien profond
Cest baloo
moi je nai pas envie de te baiser aujourdhui
jai envie que tu me suces encore
que tu me vides les couilles avec ta bouche
Viens sucer, mec, aujourd'hui ta chatte va serrer la ceinture mais ta bouche va prendre cher
Vas-y comme ça
Tu vas te faire remplir ta bouche et garder mon goût jusquà demain
Allez, viens me sucer
Putain, tu vas sucer à la fin
Tiens, putain, avale-la bien, avale bien ma queue, vas-y !! Tu laimes, tu laimes l'odeur de ma bite et de mes couilles
taime mon odeur de mec
vas-y, dis le
Suces, putain
tu laimes mon jus, tu aimes mon goût
tes une vraie salope, je te le dis depuis le début
Suces bien, vas y, je viens, plus vite, plus vite
Oui, oui, oui, prend ça, prend ça, encore, oui, oui, encore
Je sais quil bande, maintenant jen suis sur et certain : je le regarde dans les yeux
je sais quil a envie de moi, de ma bouche, de mon cul
il a envie de jouir, je le vois déglutir sa salive, je sens la testostérone envahir son esprit et le brouiller
Allez, stop
respire, Nico, calme toi
je suis tellement excite, je sens quil est tellement excité que jai limpression que lune de nos queues va sortir de notre pantalon et gicler sur la copie
elle aurait bonne mine la copie
et puis il faut bosser, enfin
je ne sais plus où jhabite
je vous dis elle va être top la disserte de philo
la sienne autant que la mienne
Oui, pendant un instant jai limpression quil va bondir de sa chaise et me prendre là devant tout le monde. Au lieu de quoi, il relève précipitamment le buste, il cale le bassin dans la chaise, ses jambes formant désormais un angle droit avec sa colonne, ce qui aura la fâcheuse conséquence de refermer cet aperçu de bonheur quétait le bâillement de son short dans le bas de son dos associé au soulèvement de son t-shirt
Mon cur bat toujours le disco mais un instant plus tard jai limpression quil va sarrêter de battre : je vois le surveillant arriver face à moi, approcher à grands pas
dans un retour à la réalité un peu brusque je me dis quil a du remarquer notre petit jeu et quil doit croire quon est en train de tricher
ou alors il sest bien rendu compte de ce qui se passe entre nous deux
je ne sais pas ce qui me fait le plus peur
la crainte de me faire choper sur un soupçon de tricherie ou de me taper la honte de me faire gauler en train de chauffer Jérém
il est tout proche de moi
je sens quil va sarrêter, il va me pourrir
putaaaaiiin Nico
plonge toi dans ta copie
cest ce que je fais, je commence à écrire, à écrire à peu prés nimporte quoi
et là, contre toute attente, le surveillant arrive à hauteur de mon banc, il avance et me dépasse, sans rien dire, sans même me regarder
Je reprend alors ma respiration et je relis lintitulé pour la énième fois :
Être libre est-ce pouvoir choisir? Sommes nous toujours libres dans nos décisions ? La liberté est-ce le refus de toutes contraintes?
Oh, là là
ça me saoule
vraiment quand on na par la tête à la tâche, tout semble bien compliqué. Même une disserte de cette matière inratable quest la philo.
Sommes nous toujours libres dans nos décisions ?
Bah, je nen sais foutrement rien
mon choix de dire oui aux avances de Jérém
ma soumission à ses envies
lacceptation dune relation qui nest que sexuelle et qui ne me comble pas au final
oui, cest mon choix, cest le sien mais le mien aussi
je pourrais refuser, arrêter de le voir
jai décidé de lui dire oui, de dire oui à tout ce qui me permet de le voir, de coucher avec lui quand il le veut, comme il le veut, de tout accepter pour le sentir en moi
Ma décision de lui dire oui, est-ce quelle en est bien une ? Est-ce que le fait que je laie autant dans ma peau ne fausse pas mon libre arbitre ? Bien sur que oui, voyons
je fais mon malin à mon petit jeu de linsoumission mais au final je ne peux pas lui résister
est ce que ma décision de tout accepter de lui, de dire oui à toutes ses envies est bien un choix qui sest fait en toute liberté ? Jaurai pu refuser, je pourrais toujours refuser
mais je suis sous son charme, sous sa domination
alors finalement mes choix me sont dictés par le désir qui me lie à lui, et au final mes choix sont dictés par le bien vouloir de Jérém
Est-ce que je suis libre dans mes décisions
je serais libre de mes décisions si javais tout pouvoir sur moi
ce qui nest pas le cas aujourdhui
je serais libre de mes décisions si jarrivais à dire non aux appétits sexuels
ce qui pour le Nico de 18 ans en présence de son Jérém T. paraît une option complètement inenvisageable
je serais libre de mes décisions si je savais imposer à Jérém une relation basée sur les règles que jaurais choisies et non pas me ranger tant bien que mal aux règles que lui a choisies pour moi
Tiens, Jérémie sest mis au travail. Je le regarde en train de rédiger sa copie et je trouve ce geste décriture, qui a pourtant lair très lourd et pas très aisé, très sexy également
quest ce que je ne trouve pas sexy venant de lui
putain
le buste légèrement penché en avant, sa chaînette de mec se détache de la peau parfumée de son cou et, suivant la gravité, vient pendouiller et osciller à lavant
putain de détail à craquer
détail magique
aaaahhhhh, soupiiiirs
Et au même temps, aussi inattendue que craquante, une autre image me frappe, sa bouche malaxant discrètement un chewing-gum que je ne lai pas vu porter à sa bouche
Jérém, tu es vraiment un grand malade
est-ce que tu te rends compte de létat dans lequel tu me mets avec ces mouvements bien virils de ta mâchoire, ces gestes que tu accomplis tout en plissant les yeux comme tu le fais parfois pendant l'amour
? Tu me fais un effet de dingue, mec
si, tu sais
Je laisse traîner mon regard sur lui et un quart de seconde plus tard il me regarde à son tour
je crois que jamais je me suis senti autant excité et frustré
et je crois bien que jamais je ne lai vu autant excité et
frustré
son genoux est en train de sautiller, signe évident dune tension qui parcourt son corps tout entier
mon il est soudainement attiré par ce petit grain de beauté juste en dessous de sa pomme dAdam
comment exprimer lintense beauté de cette petite imperfection de sa peau, ce petit « défaut » par ailleurs si débordant dun charme qui lui est bien propre, ce grain de beauté posé sur cette peau moite de transpiration
jimagine à quel point il doit commencer à sentir bon son t-shirt imbibé de sueur et imprégné de son déo... et son boxer
nen parlons pas
jimagine le bonheur de sentir ce t-shirt avant de le soulever et lécher la peau humide de son torse
le délire de caresser sa queue avec mes lèvres à travers le tissu fin
Et quoi dire de cette pomme dAdam qui se balade sans cesse de haut en bas de sa gorge ? Que dire à propos de ses déglutitions nerveuses traduisant un niveau dexcitation palpable ?
Je sens que le mec a envie de tout sauf que dêtre assis à ce banc ; non, il na pas envie de tout : il a juste envie de se retrouver quelque part, debout ou allongé, en train de se faire sucer. Je le lis carrément sur son visage. Sacré Jérém, est-ce que tu te doutes de toutes les images qui me passent par la tête en ce moment ?
Penser à des souvenirs coquins et simaginer quil pense aux mêmes. Le revoir en train de jouir dans le cul de Guillaume ; ou alors en train de me baiser la bouche, la tête coincée contre le mur ; retrouver le délice de ses giclées puissantes qui percutent mon palais ; et retrouver toutes ces fois où jai eu la chance de voir lexpression de sa belle petite gueule pendant quil jouit
Une brise légère rentre par la fenêtre et caresse ma peau : je la sens passer à travers le t-shirt, effleurer mes tétons, elle aura sur mon excitation le même effet dun coup de soufflet sur une braise déjà bien rouge
je regarde Jérém et je suis heureux de voir quil a lair de ressentir les mêmes sensations sur sa peau
surtout quand, sous leffet dun léger courant dair provoqué par louverture dune porte, jai limpression de le voir sursauter
ce petit con est vraiment à fleur de peau
il ne tient plus en place
chaque fibre de son corps est secouée par lexcitation et la frustration
il ronge son frein, et je sais que tout cela ne sera pas sans conséquences pour moi
Il passe à nouveau sa main sous le t-shirt, il se caresse les abdos
et un instant plus tard, elle monte ensuite jusquaux tétons!... sa jambe narrête pas de sautiller, il inspire, il expire presque rageusement
et puis, sous couvert de son t-shirt, sa main redescend vers son short, ses doigts se glissent dedans
dans son short
dans son boxer
je suis presque sûr que ses doigts sont en contact avec son gland, avec cette queue que je devine bien droite, à un rien de dépasser du short
quest-ce que je voudrais glisser mes doigts à la place de siens pour sentir la chaleur brûlante de cet endroit
Jai une folle envie de défaire sa ceinture, douvrir sa braguette
quest ce que jai envie de lui
cest troublant, cest grisant
je bande comme un malade à lidée davoir réussi à lexciter à ce point rien quavec des regards
je sens mon excitation mouiller mon caleçon, jai limpression que ma queue va déchirer mon pantalon
Ça fait une bonne heure que je ne cesse de le provoquer, de défier son autorité
de lui faire du rentre dedans, de voir son regard lancer des flammes, ses yeux brûler dintensité érotique, tout son être sexciter au contact de mon effronterie
je sens que ses représailles vont être à la hauteur de ma mutinerie
jen ai à la fois peur et vraiment trop envie
être à sa merci, sentir sa fougue, sa rage, son machisme, sa domination de petit mec viril se croyant un homme
lair saturé de sa testostérone
les couilles bien pleines
sa vengeance de petit mec ayant été défié par la salope que je me conformais à être pour lui
Je suis excité et je suis rassuré, heureux
je crois quau pire on baisera au moins une fois de plus
je suis certain quaprès la fin de lexam il va se passer un truc
Jérém est trop excité, il ne va pas me laisser partir comme ça
Je me surprends à me demander ce quil va avoir envie de me faire quand il va mattr
quand il va pouvoir poser ses mains sur moi et enfoncer sa queue en moi
où est ce quil la fourrerait en premier
est ce quil se laisserait sucer ou est quil me baiserait sauvagement la bouche, ma tête coincée entre un mur et son bassin, ou alors avec ses deux mains qui ramènent sans pitié ma tête vers sa queue et son gland vers le fond de ma gorge
comment aurait-t-il envie de jouir ?
Je me retrouve à espérer que ça se fasse vite après lépreuve, un coup sauvage dans les toilettes
et puis cest le bonheur, lextase
Jérém sétire à nouveau, le t-shirt monte encore, je revois son chemin de poils, presque le nombril, la peau douce et ferme de ses abdos; il lève les bras, plie les avant-bras, il ramène les poings vers sa tête
et voilà linstant magique
ses biceps gonflent, gonflent, gonflent
et cest trop trop trop beau à voir
mais putain ça me rend diiiiingue !!!!
Il me fait face et la flamme lubrique qui brûle dans ses yeux est vive comme jamais
le mec est chauffé à blanc, il nen peut vraiment plus
je sens quil va péter un plomb
le désir est dans ses yeux, sur son visage, dans tout son être
Cest un instant
sa langue glisse entre ses lèvres, à la fois lentement et furtivement
ça ne dure quune fraction de seconde, elle disparaît aussi vite quelle est apparue, je ne suis même pas sur que le mec ait eu conscience de ce mouvement chargé dun érotisme brûlant, bouillant
Il a envie de jouir, il a besoin de jouir, je lai rendu fou denvie
il me toise, comme sa proie
et quand un mec te regarde de cette façon là, avec cette envie animale, comme un lion prêt à bondir, ça cest juste le Graal, le Graal absolu, le Graal du gay!!!!
Jai chaud, chaud, chaud
!!! Mon cur semballe, les mains sont moites, tremblantes, le dos ruisselant de transpiration
je suis tellement hors de moi que jai peur que ça se voit
Lheure tourne, il est déjà onze heures, il ne reste plus quune heure pour boucler la disserte. Je me fais violence et je décide de my mettre, dans mon intérêt, et dans le sien. Je relis les deux pages que jai écrites et je me rends compte que je ne me comprends même pas moi-même en me relisant
je reviens une fois de plus à lintitulé :
Être libre est-ce pouvoir choisir? Sommes nous toujours libres dans nos décisions ? La liberté est-ce le refus de toutes contraintes?
Le choix, la liberté, les contraintes
ça me saoule
jai envie de crier haut et fort, de graver sur ma feuille que tout tout TOUT ce qui mintéresse cest Jérém !!!!
Tu vas voir, elle va être vite fait la disserte
Postulat :
Tout ce qui mintéresse cest
Jérém !
Thèse :
Pour moi la liberté cest pouvoir choisir de faire lamour avec Jérém sensuellement, tendrement, en couvrant son corps de baisers et de caresses
et une fois lamour physique passé, me retrouver enlacé à lui, sentir sa main sur moi, sa peau contre la mienne
pouvoir mabandonner à ces câlins qui me manquent à en crever
cest une liberté que jai eu la chance de vivre ce week-end mais qui ensuite ma été à nouveau refusée, car Jérém cest le mec qui baise et qui ne fait pas de câlins
Antithèse :
Pour moi la liberté de mes décisions cest daccepter de me faire baiser par Jérém comme il en a envie
de tout accepter de lui pour lui rendre agréable ma compagnie, quitte à tout lui laisser passer, à mhumilier devant lui plus que mon dû
je nai que cette liberté là, lui offrir mon corps à son plaisir de mec
le plaisir débridé où tout lui est permis, le plaisir quil ne trouve pas ailleurs
Synthèse :
Pour moi la liberté cest refuser les contraintes qui mempêchent de baiser avec Jérémie quand il en a envie
mes sentiments je les laisse au vestiaire, les raisons dElodie je les oublie, les craintes pour lavenir je les fais taire
je fais le mur le samedi soir quand il me siffle par sms interposé et rien ne pourra mempêcher de le voir tant que sa porte et sa braguette me seront ouvertes, rien ni personne !
Citation :
La plus perverse des soumissions est le sentiment amoureux. Cest la plus difficile à soigner car elle touche ce qu'il y a de plus cher en nous, notre amour propre. Elle peut nous faire faire les choses les plus incongrues, les plus folles. (Voici la citation dun grand philosophe femme que je ne connaissais pas à lépoque et dont jaurai loccasion de découvrir luvre plus tard dans ma vie : ce philosophe sappelle Marie Alice Young).
Conclusion :
Tout ce qui mintéresse cest Jérém, encore et toujours. Jaimerai faire lamour avec lui, mais cela nest pas possible, alors jaccepte de me laisser baiser, cest le seul moyen que jai trouvé pour être avec lui, pour voler des instants déternité à ce temps qui nous est compté.
Je me fais cette réflexion, je vois les lignes sécrire dans ma tête, ma main prête à les coucher noir sur blanc, et dans lemportement je ne me rends pas compte que mon regard sest à nouveau posé sur Jérém, sattardant à le mater en train de gratter sa copie
et là je ressens une présence à coté de moi
je ne lai pas entendu arriver
il est arrivé dans mon dos, et là il est en train de contourner mon banc, lentement.
Le voilà planté devant moi : prenant appui sur ses deux mains posées juste devant ma copie, je le vois plier son buste et ensuite poser son regard dans le mien
le surveillant
à le voir aussi de près, je me rends compte que cest un brun qui doit avoir tout juste la trentaine, un age qui à lépoque me le faisait classer parmi les vieux ; je lui trouve cependant un certain charme dans son look dintello à lunettes
il est là planté devant moi et il me regarde fixement dans les yeux, un petit sourire au coin des lèvres. Au bout dun instant, il finit par me lancer :
« Je vous comprends
ce nest pas facile darrêter de regarder ça
(et, ce disant, ses yeux se tournent légèrement en direction de Jérém) mais je vous rappelle que là vous êtes au bac
il vous reste moins dune heure pour finir
regardez donc votre copie au lieu de chauffer votre camarade
».
La honte. Putain, le mec a tout capté. Je sens mon visage passer par toutes les couleurs, je sens ma peau bouillir, je nai quune envie, cest creuser un trou dans le sol et de my enterrer dedans
je narrive pas à articuler le moindre son
ma gorge est comme paralysée
je le regarde se relever, et ce nest que lorsque je le vois séloigner que je commence à retrouver mes esprits
Mais monsieur
est-ce que vous avez vu comment il est gaulé ? Est-ce que vous vous imaginez à quel point il me rend dingue?
Ça cest évidemment ce que jaurais voulu crier haut et fort tellement cétait ce que je ressentais dans mes tripes
au lieu de quoi, je passerai toute la dernière heure à essayer de me remettre de la honte de mêtre fait gauler par le surveillant en train de mater Jérém ; et à me demander si lui aussi avait flashé sur Jérém
et comment ça pourrait en être autrement si
si ce mec est un mec à garçons ? Et même sans que ce soit le cas, la beauté de Jérém est tellement universelle, une véritable uvre dart, elle transcende les préférences sexuelles, cest juste un canon esthétique, un absolu devant lequel, à linstar dune aube ou dun coucher de soleil un soir dété, à moins dêtre non voyant, on ne peut pas être insensible
Je passerai toute la dernière heure à me demander si Jérém avait compris que le surveillant avait deviné notre manège et à essayer de résister à la tentation de le mater à nouveau
jy arriverai à peu près, dans la mesure où lui aussi il sera plongé dans la disserte et que par conséquent je ne croiserai plus son regard jusquà la fin de lépreuve
Je passerai toute la dernière heure à gratter accessoirement quelques lignes de plus à mon texte, à essayer de lui donner une organisation à peu prés potable. Javais voulu faire une omelette et je me retrouvais avec des ufs brouillés collés au fond de la poêle
La fin de lépreuve est arrivée, le surveillant nous annonce quil est temps de poser nos stylos et de faire glisser nos copies à notre droite. Pendant que lassistant se balade entre les bancs pour récupérer nos torchons, je lance un dernier regard à Jérém. Jai limpression de posséder un pouvoir surnaturel car dès que mon regard se pose sur lui, il tourne la tête vers moi
son regard est chargé de testostérone, son corps est parcouru par une charge de sensualité qui me fait délirer. Jai limpression que son regard dégage un message dont la teneur est à quelque chose près la suivante :
« Tas voulu me chauffer, maintenant fais gaffe si je tatt
».
Programme enchanteur.
On nous donne enfin la permission de nous lever et de quitter la salle. Je ramasse mes affaires et je me dirige vers la porte : ça bouchonne un peu à la sortie, jai le temps de voir du coin de lil que Jérém est juste derrière moi : il est tellement proche que je sens son épaule frôler mon dos, je sens son souffle chaud sur mon cou, comme près de la braise, comme pendant la baise ; je sens son déo, mélangé à sa transpiration
tellement proche que ses lèvres effleurent mon oreille pour y glisser :
Chez moi, maintenant
Je vibre
je tremble
je frissonne
javais espéré quil le fasse mais je navais pas osé espérer que cela arrive vraiment
par ailleurs, jaurai vraiment été déçu que ça ne se passe pas comme ça
Putain de putain de mec
cette voix basse, tendue par lexcitation, ce ton autoritaire qui nadmet dautre possibilité que lobéissance
et que faire devant lurgence absolue de sa jouissance de mec ? Obtempérer mon capitaine, obtempérer
Obtempérer, certes, mais pas tout de suite
en vrai, je nai quune envie, cest de mabandonner à lui, de le suivre dans sa chambre et de le faire jouir comme un malade
en même temps, je sens une idée de dingue venir me chatouiller lesprit
ma provocation pendant la philo a si bien marché, ça la amené dans un tel état dexcitation que là, avant de lui céder pour de bon, jai envie de lui porter lestocade finale, de lui balancer un truc auquel il ne sattendrait pas
cest risqué, cest quitte ou double
car Jérém nest pas le genre de mec qui essayerait de me rattr si je faisais mine de lui résister
mais au même temps je me dis que si ce que jai en tête va marcher, je vais faire monter son ivresse libidineuse dun cran supplémentaire
en clair, je vais le rendre carrément dingue
et ça va être ma fête
Cest décidé : je vais le faire. Je compte sur son excitation extrême pour que son envie de mâle en rut soit plus forte que sa fierté de mec
je suis moi-même très excité et peut-être je ne mesure pas le risque que je prends
le risque quil me laisse partir tout bonnement et que je rate le coche de ce bon moment de baise qui sannonce pour cet après midi là
Mais jai envie de le faire, envie de tester un peu plus ce pouvoir que je commence à apprécier, le pouvoir de lui donner envie de me baiser
peut-être que je ne pourrais jamais lui donner envie de me faire des câlins ou de maimer, mais quest-ce que cest bon, en attendant, de savoir que je peux lui donner envie de me sauter
Et puis, tout en adorant être soumis à lui et à sa queue, je sens en moi un sursaut de dignité
jai envie de lui faire payer son comportement du dimanche matin, jai envie de lui montrer que je ne suis pas un objet dont il peut disposer à sa guise
du moins pas tout de suite
Chez moi, maintenant
Jai un petit frisson en entendant son ordre, en percevant son souffle sur mon oreille
je prends sur moi pour me contrôler, pour ne pas répondre. Pour lignorer. Pour faire mine, du moins
jai une gaule denfer, mais je fais comme si je navais rien entendu
Par chance, voilà que lattroupement devant moi se met à avancer ; une seconde plus tard je suis dans le grand couloir
javance à grands pas, je double mes camarades comme si jétais très pressé
je ne regarde pas vers larrière mais jespère quil est en train de me suivre, je nose pas me retourner de peur quil mait lâché
javance, javance, je fonce, je ne sais pas si jai plus peur quil me ratt et de le retrouver très énervé contre moi ou si je crains davantage quil me laisse partir comme ça
Je croise un flux détudiants sortant dune autre classe et je me mélange à eux, javance encore, je fonce vers la sortie du lycée, je suis dans la cour, le soleil du mois de juin méblouit
je nose toujours pas me retourner et je commence à me dire que mon petit jeu na pas marché, que je vais rentrer chez moi bredouille, que jai été con de vouloir trop le chercher, de montrer ma fierté que je commence à trouver vraiment mal placée vu quelle me faisait rater celle qui était certainement la dernière baise avec Jérém
Cest à ce moment là que je sens une main se poser lourdement sur mon épaule, la saisir fermement, marrêter net. Lallure qui était la mienne, associé de la fermeté de ce « stop » sans ménagement, fait que jaccuse le contrecoup, je suis déséquilibré et je faillis me vautrer et tomber dans ses bras.
Tu crois aller où comme ça ?
Il est là. Il ma rattrapé. Je suis super heureux. Je ny croyais plus. Cest trop trop bon. Je me retourne, son regard est toujours autant marqué par lexcitation, une excitation mélangée maintenant à une certaine contrariété provoquée par mon geste
une contrariété qui rend Jérém encore plus beau
je laime quand il dort, je laime quand il sourit, je laime quand il a le regard coquin, quand il a le regard tendre, je laime quand il est en colère
De quoi ? jessaye de me dédouaner.
Fais le con, va
tas pas entendu?
Si
mais
Il ny a pas de mais
dépêche!
Le ton de sa voix, pourtant pas très élevé, discrétion oblige, est encore monté dun cran dans la fermeté et lautorité
je sens toute la puissance de son ego de mâle menvahir, ses yeux dégagent de lenvie sexuelle à létat pur, son regard est noir, brun, puissant
il est à point
je crois que je ne pourrais jamais le chauffer davantage
la voix et le regard, en plus de sa beauté qui métourdit
là il ny a plus de fierté ou de provoc qui tienne
je suis à lui
Il relâche sa prise et, sans un mot, il cache son regard brûlant derrière ses lunettes noires et il commence à séloigner du lycée, sûr de lui. Il sait que je vais le suivre. Son assurance me rend dingue. Je lui emboîte le pas, jen ai trop envie, de toute façon je nai pas le choix : je suis trop a fond sur le bogoss.
On est à quelques minutes à pied de la rue de la Colombette. On fait la route en silence, pas après pas, rue, après rue : il fait beau et les terrasses des restaurants débordent de toulousains en train de prendre le temps de déjeuner par cette belle journée du mois de juin
le vent tiède souffle sur ma peau, sur sa peau, cest le vent dAutan, celui qui annonce que lété approche, celui qui amène avec lui les beaux t-shirts moulants les torses des garçons, celui qui me parlera et encore toujours de mon beau Jérémie
ça sent les vacances, envie de séchapper, de prendre du bon temps, de faire lamour avec lhomme quon aime
jamais je nai eu autant envie de lui, envie à en pleurer, envie de pleurer à lidée dêtre en train de vivre les derniers moments avec lui
Soudainement il sarrête devant une sandwicherie où il ny a pas trop de monde. Il a faim, le bel étalon. Il faut bien nourrir la bête. Moi aussi jai faim et je me tâte si de oui ou de non je vais prendre un sandwich moi aussi
une fille surgit de nulle part et sadresse à lui
je la comprends, Jérém est le genre de client pour qui on se battrait jusquau sang
je le regarde et sa peau mate moite de transpiration, la droiture et lextrême harmonie virile de sa silhouette me font chavirer
je suis perdu dans mes pensée et je ne me rends pas compte que Jérém a déjà payé alors que je nai toujours pas décidé si je vais prendre un truc ou pas
tant pis
je mangerai plus tard
Cest Jérém qui me secouera de mes pensées : il est devant moi, deux sandwichs dans ses mains. Il men tend un. Je vais craquer, je vais pleurer, je vais mourir.
Merci, Jérém
Il ne répond pas, il reprend sa route. Il marche vite devant moi, en attaquant son sandwich comme un fauve sa proie
là encore je trouve ses gestes dune beauté masculine à me rendre dingue
on arrive place Wilson, le soleil tape sur les façades en briques apparentes qui bordent lespace circulaire en leur restituant tout léclat rose qui fait la renommée de la ville
place Wilson est elle aussi bondée de monde à cette heure là
quest ce que cest beau et plein de vie et de gens à lair heureux la ville de Toulouse au mois de juin, ça a presque un air de Dolce Vita
ça me fait penser à un vieux film italien, mais surtout ça me donne envie de réécouter une chanson plus toute jeune elle non plus, une chanson qui a pour moi la couleur chaude et plaisante des vacances, des plages, des maillots de bain, de la liberté, dune caresse du vent sur ma peau devant la mer
ça me met de bonne humeur
We're walking like in a Dolce Vita/Nous marchons comme dans une douce vie
This time we got it right/Cette fois nous l'avons bien obtenu
We're living like in a Dolce Vita/Nous vivons comme dans une douce vie
Mmm, gonna dream tonight/Mmm je vais rêver ce soir
We're dancing like in a Dolce Vita/Nous dansons comme dans une douce vie
With lights and music on/Avec de la lumière et de la musique
Our love is made in the Dolce Vita/Notre amour est fait d'une douce vie
Nobody else than you/Personne d'autre que toi
It's our last night together with our love again/C'est notre dernière nuit ensemble encore avec notre amour
Another light before we drown in darkness/Une autre lumière avant que nous nous noyions dans l'obscurité
Cest bon dêtre amoureux à 18 ans, de lêtre au printemps, de lêtre à Toulouse, de lêtre de Jérém
Jérém avance sans maccorder le moindre regard
je le suis, je cours après lui, je suis comme tenu en laisse
cest une chaîne qui me lie à lui, une chaîne faite de beauté, dassurance virile, de désir, de testostérone, de puissance, de déo de mec
denvie pure
On traverse boulevard Carnot, on retrouve rue de la Colombette, on la remonte très vite
La porte dentrée de limmeuble est ouverte à cette heure-ci
je monte les escaliers derrière lui, envoûté par son déo qui traîne derrière son passage et qui me donne une trique denfer
je ne sais même pas comment je résiste à la tentation de me jeter sur ce putain de petit cul bien serré dans son short, sur ces fesses rebondies, comment je résiste au bonheur de lui arracher le short et le boxer et de fourrer ma langue dans son ti trou
On passe la porte de sa chambre, il la referme derrière nous. Je suis seul avec lui
putain de Jérém
Bonjour à tous, merci pour lattention que vous portez à mon histoire. Dans quelques semaines, la saison 1 de lhistoire de Jérém et Nico va prendre fin et lauteur va prendre quelques semaines de pause pour avancer dans la saison 2 et dans sa vie.
Avant de lire la suite de lépisode du bac (plus tard dans la journée ou demain matin), je lance un appel à tous les lecteurs qui aiment cette histoire pour savoir si quelquun maîtrisant lart du dessein, aimerait de se lancer dans lillustration de certaines scènes clés de mon histoire. Peut-être il y a parmi vous un artiste capable de cela, ou connaissant un artiste apte à cela.
Jaimerais que ce soit un dessin sensuel, esthétique, sans les excès de la plupart des représentation graphiques des anatomies et des scènes de rencontres gay quon voit sur internet. Quelques images dabord, et pourquoi pas une bd ensuite ? On peut toujours rêver
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