La Caille Et Les Deux Rapaces (Chapitre 3)

CE RECIT EST UN TRAVAIL COMMUN ENTRE "EFFRONTEE" ET "FLORENCE27". ELLES ESPERENT QUE VOUS PRENDREZ AUTANT DE PLAISIR A LE LIRE QU'ELLES EN ONT EU A L'ECRIRE.



Le lendemain, Elsa avait dressé une jolie table sur la terrasse pour le brunch. Sandy et Chantal ont fait leur apparition presque en même temps. Sandy, en chemise de nuit, long et large teeshirt bleu ciel, a embrassé l'une et l'autre du bout des lèvres mais sans retenue particulière ce qui rassura les deux femmes un peu inquiètes de la volte face de la jeune Sandy. Les yeux baissés sur sa tasse de thé elle dit à ses deux amies :

- J'ai une confession à vous faire.

- ……………Vas y nous pouvons tout entendre.

- Voilà, comme vous le savez ma famille est très traditionaliste, le mot sexe est rayé du vocabulaire il ne faut jamais en parler. Ma mère a demandé à ma tante de m’apprendre ce qu'étaient mes premières règles, n'osant pas le faire elle-même. Le premier sexe d'homme que j'ai vu a été celui du garçon à qui j'ai donné ma virginité, j'avais vingt et un ans. Il lui a fallu plusieurs mois de féquentation, de patience, de persuasion pour que j’accepte simplement de lui regarder le sexe nu ! Petit à petit je me suis laissée regarder puis toucher avant de céder à la curiosité de connaître mes premiers émois avec un garçon. Heureusement Bobby était très amoureux de moi et expérimenté. Malgré tout je n’ai éprouvé du plaisir qu’après quelques rapports. Je sais ce n'est pas très précoce. Néanmoins je savais ce qu'était le plaisir car vers treize ans, sans le vouloir, en prenant ma douche ma main a frôlé ma fente et cela m'a fait tout drôle. J'ai recommencé ensuite dans mon lit et j'ai trouvé cela très agréable bien que ma mère m'ait dit qu'il ne fallait surtout pas se toucher à cet endroit, que c'était très sale et que cela offensait Dieu. Je me sentais très coupable. Mais ce mélange de plaisir et de culpabilité servis par la transgression des interdits a eu vite fait que plus je le faisais, plus je prenais du plaisir.



- Bon mais maintenant tu es une femme, tu sais ce qu'est le plaisir et ce que tu aimes; alors pourquoi rester enfermée dans cette culpabilité dès que tu reçois un coup de fil de tes parents.

- En fait-il y a pire.

En disant ça la jeune Sandy marqua une pause. On la sentait émue et bouleversée. C’est Elsa qui vint à son secours.

- Lâche toi ma douce, comme on dit ici. Livre nous tes secrets, tu te sentiras d’autant plus heureuse.

- Quand j'avais seize ou dix-sept ans, pendant les vacances j'avais invité une amie une après midi, croyant que mes parents étaient partis pour un long moment. Nous nous sommes amusées à essayer nos maillots de bain. Assez vite les choses ont dérapé et la séance d'essayage a tourné à la séance de "touche pipi" comme vous dites en Français. Elle était très belle et je l’admirais beaucoup. Cela nous faisait rire de nous toucher sans le faire exprès. Puis j’ai senti qu’elle aimait beaucoup ces jeux “innocents” et de proche en proche ils sont devenus de moins en moins innocents, et de plus en plus érotiques.
C'est à ce moment là que mes parents sont arrivés et nous ont surprises, nues sur le lit dans une posture sans équivoque. Ce fut terrible, nos deux familles étaient déshonorées ! J'étais vouée aux feux de l'enfer. Malgré cela j'avais trouvé très agréable cette "petite séance" et jusqu'à ce que je rencontre Bob, qui a pris ma virginité, je me suis contentée de me caresser seule. C'était trop bon ! Malgré le sentiment de culpabilité.
Or je vous ai rencontrées et j'ai été sidérée par votre sexualité tellement naturelle et si bien assumée. J'avoue avoir eu avec vous des plaisirs jamais rencontrés avant. Mais pardonnez ma réaction, pourtant j'ai envie d'en connaître encore plus dans vos bras. Cependant comment vais-je faire de retour dans mon Massachusetts si "coincé" ?

- Vas vivre à SF ( San Francisco) l'état d'esprit est si différent lui dit Elsa.

La jeune Sandy était toute heureuse de s’être confiée à ses nouvelles amies.
Surtout qu’aucune n’avait manifesté le moindre jugement sur sa conduite. Tout semblait normal pour elles. Elle fut entièrement soulagée en apprenant qu’Elsa et Chantal avaient également été obligée de franchir les limites de la décence et de la bonne conduite.
Il est bientôt 10 heures et cette superbe journée qui s’annonce se doit d’être consommée sans modération.

- Viens ma belle, on va t’aider à t’habiller. Aujourd’hui tu vas être notre petite poupée !

Elles éclatent de rire et montent en courant dans la chambre de Sandy.
Chantal prend son sac de voyage et le verse sur le lit.

- Rien de bien sexy dans tout ça dit elle, jusqu’à ce qu’elle découvre une blouse en satin très fin, légèrement transparent de couleur peau très ouverte par un large et profond V sur le devant. Le tissu est léger, flottant au moindre mouvement.

- Tu vas mettre ce bijou ma chérie. Enlève ton teeshirt qui te tient lieu de chemise de nuit.
La jeune américaine n’hésite pas une seconde et apparaît nue devant les deux amies. Même si elles ont déjà eu l’occasion de la contempler nue, elles restent bouche bée devant ce corps svelte qui se découvre à leur yeux. Sandy qui remarque leurs regards, sourit et se met à danser en ondulant des haches devant ses nouvelles amies. Elle est belle, une taille fine qui se poursuit par des hanches aux courbes délicates qui se prolongent par le galbe des fesses aux rondeurs parfaites. Tout est rond chez elle. Pas un défaut de forme. En plus elle a une peau sans défaut de couleur légèrement bronzée qui garde encore les marques de son maillot. La petite perverse se tourne pour leur montrer son cul qu’elle remue maintenant, visiblement pour exciter Chantal et Elsa. Les deux amies comtemplent et en même temps s’amusent du comportement de Sandy.
Le chemisier laisse le ventre et le nombril nus.
- voyons voir ce qu’on va te faire porter en bas.
Chantal arbore un large sourire en montrant un fin pantalon de lin très léger attaché à la taille par une simple ficelle.
Elle s’approche de Sandy, lui fait lever une jambe puis l’autre, ce qui bien évidemment fait bâiller un instant les lèvres de son sexe. Elsa qui a remarqué la perle de moulle qui sourd d’entre les lèvres s’écrie joyeusement.

- Mais tu mouilles ma chérie, tu aimes nous exciter en te montrant sous tes plus beaux atours.
La jeune américaine sourit mais rougit très légèrement. Elles l’entendent murmurer timidement :

- Oui, c’est vrai j’aime que vous me regardiez avec envie.

Chantal fait glisser le tissu léger le long des cuisses, s’attarde un peu pour laisser passer les fesses rondes, sans éviter un petit attouchement qui n’a rien de fortuit.
Le pantalon s’arrête juste en dessous de la taille laissant ainsi une bonne partie exposée aux regards.
Pour finir, Sandy chausse deux spartiates, laissées apparentes par le bas de pantalon assez court, dont elle noue les lacets à ses chevilles.
Ainsi vétue, les deux amies ont bien conscience que la belle est plus nue que si elle ne portait rien sur elle. Pour achever le tableau, elle passe un collier de pièces d’or qui non content d’ajouter à la beauté du modèle, attire le regard sur la poitrine exposée juste en dessous.
Avec ses cheveux blonds en vagues sur les épaules, la belle ne risque pas de passer inaperçue, ce qui semble ravir les deux complices.

- Allez les filles, en voiture. Je vous emmène visiter Gordes et le musée Vassarely, l'abbaye de Sénanque et Roussillon,"le Colorado Provençal" .


et Elsa dit qu'elle les invitera à dîner chez David , une institution avec sa terrasse surplombant les terres ocres éclairées la nuit.
La voiture décapotée avec le beau temps Sandy se laissait aller sur le siège; toujours allongée sur la petite banquette arrière Chantal lui caressait doucement le cou, laissant glisser ses doigts, de temps à autres, dans le chemisier de la jeune américaine qui semblait avoir laissé derrière elle ses pensées "coupables".


Elle fut enchantée par Gordes et la vue magnifique de l'abbaye de Sénanque entourée de ses champs de lavande. Puis ce fut Roussillon et ses carrières d'ocre, si l'ocre jaune était la couleur dominante, certaines veines allaient du blanc au rouge sombre en passant par des verts et bleus.

Elsa toujours prompte à faire des farces, a ramassé des poignées de ce sable coloré pour transformer en "peau rouge" le visage de Sandy. Mais elle ne s'arrêtat pas au visage; ouvrant largement le chemisier de lajeune fille elle lui décora aussi les seins en lui interdisant de refermer son chemisier. Sandy eut un franc succès lorsqu'elles croisaient d'autres touristes.

L'heure du dîner approchant elles se dirigèrent vers chez David, Elsa y était fort connue et obtint tout de suite une table en bordure de la terrasse d'où la vue sur les falaises d'ocre était époustoufflante.
Les mets étaient succulents largement arrosés du rosé de Gigondas. Elsa conduisant en prit peu mais prit garde à ce que le verre de la jeune "caille" soit toujours plein.

Le dîner avait été délicieux, les regards de Sandy à Elsa et Chantal, les frôlements des mains, les contacts plus ou moins appuyés des jambes, autant de signes qui prouvaient au deux "prédatrices" que les angoisses de Sandy n'étaient plus qu'un mauvais souvenir.

L'air était doux, la nuit étoilée, Sandy se tenait entre ses deux amies pour rejoindre le parking ses bras entourant leur taille mais glissant facilement sur leurs fesses. Elle décidèrent de laisser la capote baissée et reprirent lentement la direction de la maison d'Elsa où, sans avoir été clairement dit, il était évident qu'elles comptaient y passer le reste de la nuit.

Dans la voiture, Sandy était à l'avant, Chantal allongée sur la petite banquette arrière. Peu après le départ Sandy s'est mise à genoux sur son siège pour être tournée vers Chantal et lui tendre sa bouche.

- Chantal j'ai envie de sentir ta langue venir jouer avec la mienne !
- Mais tes désirs sont des ordres ma chérie.

Tandis que les lèvres des deux filles étaient collées comme des ventouses et que leurs langues jouaient un ballet effréné, Sandy tenait d'une main Chantal par le cou tandis que son autre main partait caresser la cuisse d'Elsa et s'insinuait lentement dans le short peu moulant de cette dernière.

- Sandy tu me caresses ok, mais tu arrêtes en arrivant à ma toison si non nous finissons dans le fossé.
- Bien Elsa mais à la maison tu me permettras de m'en délecter, ma caresse c'est juste pour la rendre bien humide.

Tranquille à l'arrière Chantal, tout en continuant à savourer la bouche de la jeune américaine, avait ouvert son short afin de faire aller et venir son doigt sur sa fente, c'était plus un effleurement qu'une caresse, mais suffisant pour sentir sa cyprine commencer à couler et son bas ventre être pris de contractions qui se termineraient en orgasme, elle le savait, dès qu'elle serait arrivé à son clitoris douloureux tellement il était dur.

- Mes petites dit-elle, en riant je pense que mon short va pouvoir aller directement au lave linge, il est trempé et le cuir de la banquette va être entretenu à la mouille !

Les kilomètres défilaient lentement et Elsa avait hâte d'arriver pour pouvoir, enfin, profiter pleinement de ses amies et des dispositions lubriques qui semblaient animer Sandy.

A peine la voiture arrêtée les trois filles allèrent sur la terasse pour profiter de la douceur de la nuit. La pleine lune éclairait le ciel. Sandy alla mettre un cd dans la chaîne stéréo, une musique sentimentale, compilation de slows des années 70. Elle se mit à danser seule sous le regard de ses deux amies installées dans les chaises longues.

Les mouvements de son corps invitaient à la sensualité. Lentemment elle fit passer son chemisier au dessus de sa tête offrant sa pointrine menue au regard avide de ses deux amies. Simplement vêtue de son pantalon de lin elle se déhanchait affichant un regard coquin en direction de Chantal et Elsa. Visiblement, les deux femmes comprirent qu'à cet instant c'était Sandy qui menait la danse. Elle 'est approchée pour tendre la main vers Chantal et l'inviter à danser. Sans hésiter cette dernière vint se coller à la jeune fille Celle-ci la serra fortement contre elle écrasant ses seins contre la poitrine de sa cavalière. Elle posa une main sur la nuque et tout en se lovant contre elle, elle lui caressa les cheveux en les faisant glisser entre ses doigts. Chantal, passive se laissait faire, les yeux fermés. Sandy frottait son bas ventre contre le pubis de sa complice. Sandy avait vite appris de ses amies les moyens de trouver le plaisir entre femmes.

Elsa restait songeuse devant ce spectacle d'une grande douceur pleine d'érotisme et pour calmer la chaleur qui iradiat son ventre elle s'est deshabillée et disant.

- C'en est trop pour moi je vais me rafraîchir.

Otant ses vêtements, elle est allée vers la grande douchière extérieure, rejointe peu après par les deux autres en tenue d'Eve. Bien que surprenant cette douche fut sage, Sandy maniant l'éponge sur le corps de ses amies sans s'attarder sur les parties tant convoitées, il en fut de même à son tour.

(A suivre)

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