Vacances À Vélo Pour Deux Coquines (3/3)
Après leur nuit mouvementée dans une maison forestière des Landes , Ghislaine et Agnès avaient eu un peu de mal à remettre la machine en route. Le vélo était devenu plus lourd, les jambes répondaient moins bien et le vent sobstinait à souffler de face. En se relayant, elles avaient pourtant fini par atteindre la côte landaise par une douce soirée dété. Le nom du village, Lit-et-Mixe, leur avait plu :
Cest pour nous, ça, je verrais bien un lit dans la mixité, avait plaisanté Agnès.
Mais cest plutôt une toile de tente, la leur, qui les attendait. Elles avaient décidé de la planter près de la plage, à lécart de la commune, après une traversée laborieuse dun bois de pins par un chemin sableux qui les épuisa. Mais cela valait le coup. Ah, sendormir au son des rouleaux et dans lodeur des plantes sèches ! Avant la nuit, alors que tous les baigneurs étaient partis, elles sétaient déshabillées entièrement et avaient barboté dans lécume, en faisant attention à ne pas séloigner du bord, car ces plages sont dangereuses, les multiples panneaux davertissement en attestaient.
Le lendemain matin, elles se trouvèrent si bien là quelles décidèrent de rester une journée de plus pour profiter de la mer.
Cela nous permettra de récupérer un peu, on en a besoin, justifia Ghislaine, encore mâchée par Armand-la-mitrailleuse.
Sa vulve lui faisait un peu mal, mais en même temps, les rapports sexuels des derniers jours avaient relancé une machine longtemps endormie. Le frottement de la selle sur leurs parties intimes navait rien fait pour les calmer, au contraire. Tout au long de leur périple vers la côte, elles navaient pu sempêcher de répondre par un sourire aux hommes de tous âges qui les interpellaient, sans sarrêter pour autant. À lapproche du but final, lenvie de faire lamour les tenaillait toujours
Elles ne tardèrent pas à sapercevoir quelles avaient établi leur camp dans un secteur envahi de naturistes.
Tas vu le mec ? Je voudrai le voir à luvre quand sa queue se transforme en point dexclamation, plaisanta Agnès.
Oui, il est pas mal, plus sexy en tout cas que les gars quon a mis dans notre lit ces derniers jours, reconnut Ghislaine.
Cest vrai quà côté, avec notre bronzage de cycliste, on fait un peu déplacé dans le tableau. On fait textile. Jespère quils ne vont pas nous virer, sinquiéta Agnès.
Comme par un fait exprès, les deux filles décidèrent daller à leau en même temps que leurs voisins, histoire de les voir de plus près. Ceux-ci les regardèrent avec curiosité. Entre deux vagues qui lavaient rendue ruisselante, la brune leur adressa la parole, un large sourire sur son visage lunaire :
Vous faites du vélo, on dirait.
Ah oui, et vous voyez ça à quoi ? rigola Ghislaine en montrant ses bras et ses cuisses bicolores.
Un dialogue sengagea sur la difficulté de la bicyclette. Mais chacun retourna à ses pénates. Les filles avaient faim et le butagaz nallait pas tarder à chauffer.
Alors quelles sommeillaient après le repas, elles saperçurent que leurs voisins avaient dressé de chaque côté de leur serviette une espèce de velum qui les masquait sur les côtés.
Tu as vu ? ça sent la sieste crapuleuse, glissa Ghislaine à Agnès.
De fait, malgré le bruit du vent et des vagues, des plaintes séchappaient du réduit, qui ne laissaient pas de doute sur lactivité à lintérieur : le couple baisait.
Elle le fait exprès pour nous exciter, ou quoi ? lâcha-t-elle.
Quand soudain, à la suite dun coup de vent, lune des maigres toiles qui protégeaient le couple senvola. Agnès découvrit la brune à quatre pattes, aplatie sur les coudes, cul haut levé, son homme la prenant par derrière en levrette. Affolement ! Lhomme, encore en érection, se précipita pour récupérer la toile cependant que la brune, ses seins lourds en bataille, rassemblait ses affaires. Les deux cyclistes éclatèrent de rire et la brune les imita.
Vous êtes trahis par la logistique ! cria Ghislaine.
Mais une fois le dommage réparé, le couple de nouveau dissimulé reprit son activité sans la moindre gêne et telle lexplosion du bouquet final dun feu dartifice, le cri rauque de la brune marqua son orgasme et la fin de leurs ébats. Les toiles furent abaissées et le couple fila vers la mer pour le bain daprès lamour
Bien entendu, cette scène cachée avait fortement ému les deux cyclistes :
Pas possible, ça nous poursuit, jen ai mal au ventre, murmura Ghislaine.
Si un mec nu passe à portée, je lui saute dessus, confirma Agnès.
Le couple revint ruisselant se poser sur la serviette et la fille engagea la conversation avec les deux amies :
Cest à vous la tente là-haut ? demanda-t-elle en désignant la dune. Vous savez que le camping sauvage est interdit ici ? Si les gendarmes à cheval arrivent, vous êtes bonnes pour une grosse amende.
Ah bon ? Et ils font quoi sils vous surprennent à faire lamour ? répliqua Agnès du tac au tac.
La fille éclata de rire.
Pourquoi ne viendriez-vous pas vous y installer, il y a une chambre de libre, ce serait sympa non ? proposa la brune.
Agnès et Ghislaine se consultèrent brièvement. Cétait oui. Le reste de laprès-midi se passa à papoter, à bronzer, à se baigner. Les trois femmes commentaient en pouffant le passage dhommes passant et repassant devant elles flamberge au vent.
À 17 h, les deux cyclistes plièrent leur tente, enfourchèrent leur vélo et se dirigèrent vers la maison dhôte, en lisière du village. Cétait un grand chalet landais typique qui sentait le pin. Julie les accueillit en compagnie de sa tante, Dominique : une femme en bout de cinquantaine, aux cheveux blonds cendrés coupés court. Elle portait une robe légère boutonnée sur le devant, ou plutôt déboutonnée puisquelle laissait apparaître presquentièrement deux seins bronzés libres de tout soutien et tenant encore très bien la route. Elle paraissait à laise dans son corps encore appétissant malgré quelques bourrelets dâge. Ghislaine était à peu près sûre quelle ne portait pas de slip, cétait le genre à se balader à poil sous sa robe. Le tonton, prénommé Albert, arriva sur ces entrefaites, rond et barbu, la pipe au bec. Elle paraît plus jeune que lui alors quils ont sans doute le même âge, pensa Ghislaine.
Allez vous installer et venez profiter de la piscine, proposa Dominique.
Mais on na pas de maillot
Et alors ? Vous êtes naturistes, Julie et moi aussi, répliqua Dominique en se débarrassant de sa robe et en se glissant nue dans londe bleutée en faisant admirer son bronzage intégral. Javais raison, pensa Ghislaine
Après un bain réparateur, où leur peau contrastée provoqua lhilarité de Dominique, les deux filles rejoignirent la table dhôte, loncle, la tante, Julie et son compagnon.
Oui, ce sont deux travailleurs saisonniers qui ne vont pas tarder à arriver, expliqua Dominique. Lun, Piotr, est Letton, lautre Nguyen est Vietnamien. Vous verrez, ils sont charmants.
De fait, ils arrivèrent quelques minutes plus tard. En les voyant entrer, les deux filles ressentirent un petit choc. Celui qui devait être Piotr était un grand blond aux yeux bleus, la virilité incarnée, un vrai mannequin. Lautre, souple, mince et vif, illustrait le charme particulier de lAsiatique. Ils se montrèrent très cérémonieux envers Ghislaine et Agnès qui se sentirent bêtement timides. Dominique et Julie se chargèrent de rompre la glace en demandant aux deux filles de raconter leur voyage en vélo. Elles sexécutèrent avec plaisir, en omettant toutefois un ou deux épisodes particuliers
Piotr et Nguyen racontèrent leur histoire, celle dimmigrés ballottés demployeurs en employeurs et de régions en régions. Chacun alla sagement se coucher aux alentours de 23 h.
Une heure plus tard, Ghislaine se leva pour satisfaire un besoin naturel. En passant à côté dune porte entrouverte, où passait un rai de lumière, elle entendit des bruits caractéristiques dun couple faisant lamour. Sa curiosité la poussa à pousser légèrement cette porte. Le spectacle la cloua sur place. Dominique se faisait prendre en levrette par Piotr tout en suçant en même temps Nguyen tandis quAlbert, armé de son caméscope, filmait la scène. Ghislaine courut réveiller Agnès :
Vite, viens voir, cest incroyable !
Quoi, quoi, quest-ce quil y a, pourquoi tu me réveilles, répondit Agnès, la voix pâteuse.
Ghislaine tira son amie vers la chambre des hôtes. Dominique chevauchait maintenant Piotr à lenvers et suçait toujours le Vietnamien, sous lobjectif du caméscope du mari. Agnès mit la main devant sa bouche afin d sa surprise. Dominique et les deux saisonniers expérimentaient toutes les variétés du trio. La tante se faisait prendre en suçant et suçait en se faisant prendre. Quand elle murmura « la double », les deux filles comprirent quelles allaient assister à un moment très spécial. De fait, alors que Dominique chevauchait le Letton, le Vietnamien lui prépara lanus avec son doigt enduit de gel et vint senfoncer en elle à petits coups précis, lui provoquant un râle profond. Albert baladait son caméscope sous tous les angles, alternant gros plans et plans larges, fixant le visage de son épouse déformé par le plaisir jusquà ce que les deux hommes larrosent tour à tour de leur sperme copieux.
Les deux filles regagnèrent leur couche, médusées.
Tu as vu ça ? On aurait dit le tournage dun film porno, murmura Agnès.
La tata, elle a lair davoir drôlement chaud au derrière, à côté, nous, on est des saintes nitouches, répondit Ghislaine.
Nempêche que jaurais bien aimé être à sa place. Je nen reviens pas que des mecs aussi canon se mettent à deux pour sauter une femme mûre. Elle les paye ou quoi ? Et le mari qui filme ! Jy crois pas. Heureusement que tu as vu aussi.
Peut-être quelle leur fait un prix pour les chambres. 50 euros la nuit pour des saisonniers, ça me paraît un peu élevé. Bon, après tout, tant mieux pour elle, cest son affaire. Moi maintenant, je dors.
Avant de sendormir, Agnès commença à se masturber, inspirée par le spectacle entrevu, cependant que Ghislaine nen finissait plus de se retourner dans son lit, énervée autant quexcitée. Elles se réveillèrent tard.
Au petit déjeuner, cest Julie qui faisait le service. Dominique était encore au lit, sans doute éprouvée par la séance de nuit. Les deux hommes étaient partis depuis longtemps et Albert nettoyait la piscine.
Bien dormi ? questionna la brune avec un sourire en coin.
Moyen. La patronne a des nuits agitées, répliqua Agnès tout de go.
Julie laissa partir son rire franc.
Vous savez, ici, ce nest pas un couvent et si je vous ai proposé de venir, cest parce que jai compris que vous nétiez pas des bonnes-surs. Sinon, je me serais abstenue.
Ne me dis pas que cest comme ça toutes les nuits ! sexclama Agnès
Non, bien sûr, mais ma tante était assez excitée par votre présence, elle savait que vous la verriez et elle adore sexhiber.
Mais le tonton qui filme, ça veut dire quoi ?
Julie baissa la voix.
Albert a eu un cancer de la prostate qui est heureusement guéri mais il est devenu impuissant. Son seul plaisir, cest de voir et de filmer sa femme en train de prendre son pied avec dautres. Je sais, ça paraît absurde, mais cest plus fréquent comme attitude quon le croit. Il faut dire que ma tante a toujours été très portée sur le sexe, comme moi dailleurs, et cest pour ça que nous nous entendons bien. Vous lavez compris, Piotr et Nguyen ne sont pas là par hasard. Cest un échange de bons procédés : ils la baisent et payent moitié prix. Et encore, je ne suis pas sûre quils payent
Sur ces entrefaites arriva Dominique, encore ensommeillée, vêtue seulement dun long tee-shirt qui lui arrivait en haut des cuisses et qui découvrit son intimité lorsquelle sassit.
Alors, on va à la plage aujourdhui ? Un temps pareil, il faut en profiter, lâcha-t-elle, enjouée. Rien ne laissait supposer dans son attitude quelle savait avoir été observée durant la nuit.
Après une journée quasi entière sur le sable, durant laquelle les deux cyclistes eurent fort à faire pour éviter les coups de soleil sur leurs fesses blanches, et où Julie et Gildas trouvèrent moyen de séchapper une bonne demi-heure dans les dunes, Dominique proposa pour le soir même une virée vers un grand étang proche de Mimizan.
Un bain de minuit, ça vous dit ? Piotr et Nguyen seront avec nous, assura-t-elle. La perspective enchanta les deux cyclistes.
De fait, les deux « saisonniers » rejoignirent le couple Julie-Gildas, Ghislaine et Agnès et bien sûr Dominique et Albert pour cette virée landaise par une nuit étoilée et douce de soir dété. Dominique connaissait les lieux et les guida vers une petite plage à labri des regards. Leau noire était assez inquiétante :
Ne vous inquiétez pas, on a pied longtemps et leau est très propre, assura la tante de Julie, qui sétait déjà dévêtue entièrement et savançait résolument dans leau en saspergeant.
Julie et Gildas, nus aussi, coururent la main dans main, soulevant des gerbes deau. Piotr et Nguyen, beaucoup moins pressés, se déshabillaient lentement. Ghislaine et Agnès, en tenue dÈve, étaient déjà entrées dans londe quand les deux saisonniers apparurent sous le clair de lune, exhibant fièrement leurs corps parfaits. Couchées dans leau tiède quelles savouraient avec béatitude, jouissant de la caresse de londe sur leur nudité intégrale, les deux cyclistes ne perdaient pas une miette de la plastique des deux mâles. Quant à Albert, il était resté sur la plage et semblait observer le spectacle.
Un peu à lécart, assis dans leau très peu profonde (à peine trente centimètres), Julie et Gildas jouaient aux jeux de lamour.
Ils ne vont pas encore baiser ici devant nous ? murmura Ghislaine à Agnès.
Je crois bien que si, lui répondit son amie ; dailleurs, regarde, elle sest mise sur lui.
En effet, Julie allait et venait sur son compagnon, empalée selon toute vraisemblance à en juger par ses soupirs et le clapotis provoqué par leur union. Puis elle se mit accroupie et les deux filles virent clairement le fessier copieux de la brune monter et sabaisser sur le sexe de son partenaire, encore dissimulé sous leau. Ghislaine, assise elle aussi dans leau, regardait les ébats du couple lorsque deux mains se glissèrent sous ses bras pour empaumer ses seins. Elle cria.
Doucement, pas peur, murmura une voix dhomme à laccent étranger.
Cétait Piotr. Ghislaine se détendit. Ainsi donc, cest elle que ce mâle superbe avait choisie. Elle sen sentit flattée plutôt que scandalisée. Il aimait visiblement ses seins quil soupesait, caressait et titillait, à genoux derrière elle. Ghislaine sentit quelque chose de dur contre son dos. Sa queue !
Elle se retourna et devina dans la semi-pénombre lorgane tendu qui appelait sa bouche. À genoux à son tour, elle le goba. Il avait le goût sableux de leau du lac. Ghislaine gonfla et creusa ses joues, sentant le vit de lhomme palpiter contre sa langue. Julie et Gildas, au gré de leurs ébats, sétaient rapprochés et la brune, à quatre pattes, recevait son compagnon en levrette, ses seins lourds ballottant à fleur deau, comme deux bouées. Ghislaine limita et offrit son copieux postérieur à lappétit du Letton, qui lenfila dun coup dun seul, à genoux dans le sable doux. Les deux filles se faisaient face sans se voir, Julie plus avancée dans son plaisir que Ghislaine, encore en train de prendre la mesure du membre puissant qui la fouillait. Un bruit aqueux émanait des deux accouplements, à peine couvert par les halètements et les gémissements des deux femelles en chaleur. Neussent été ces frénétiques copulations, on aurait dit des s jouant dans lélément liquide, comme ce devait être le cas ici même quelques heures plus tôt, en plein jour.
Après un long va-et-vient, Piotr se retira, prit sa partenaire par la main et lentraîna vers la mince bande de sable où les serviettes de bain avaient été étendues. Ghislaine se mit sur les coudes, cuisses ouvertes, en attente, offerte, juteuse, palpitante. Piotr se positionna à plat ventre et entreprit de lui lécher la vulve. La plantureuse blonde laissa son regard vagabonder sur londe tout en sabandonnant à la langue du Letton. Mais où diable était passée Agnès ? Elle aperçut à une cinquantaine de mètres, sur le côté, une sorte de ponton qui lui avait échappé au premier regard. Elle y distingua quatre formes imprécises. Deux couples en fait. Lun était formé dun homme, dans leau jusquà la ceinture, absorbé par un cunnilingus, la femme étant assise sur le ponton, bras tendus derrière elle, pieds sur les épaules du lécheur. Sur le même ponton, dans le sens de la longueur, un homme besognait dans la position dite du missionnaire, les jambes de sa partenaire autour de ses reins et absorbé dans une séance de pompes de fesses. Celui qui se trouvait dans leau, le lécheur, était à lévidence Albert, massif et grisonnant, et lautre Nguyen. Mais où était Dominique et où était Agnès ? Impossible à voir dans la pénombre.
À dire vrai, Ghislaine sen foutait. La langue diabolique de Piotr était en train de lui donner un plaisir vif et cela seul comptait. Elle regrettait juste de ne pas pouvoir davantage admirer son amant et ses yeux bleus en action malgré un beau clair de lune.
Pour une fois que je me fais sauter par une gravure de mode, je ny vois rien, je peux à peine mater son torse, cest rageant, pensa-t-elle au moment où Piotr venait de la pénétrer une deuxième fois. Elle replia ses cuisses et creusa ses reins pour que le pénis puisse aller profondément en elle. Se servant des bras de son amant comme appuis, elle riposta à ses coups de boutoir avec ardeur. Il serait dit quelle ne serait pas une « planche à pain » avec un mâle pareil, ah mais ! Elle lencourageait de la voix, « allez, vas-y, cest bon, encore », espérant quelle serait entendue du côté du ponton où ça couinait aussi de plus en plus fort. Elle reconnut le timbre de voix dAgnès dans lorgasme, cétait assez caractéristique, son plaisir montait comme des jappements, « aw aw aw », pour sachever par un « ouuuuuuuuiiiiiiiii » reconnaissable entre mille. Ah oui, elle la connaissait bien, Agnès, maintenant ! Le Viet, puisque cétait lui, savait y faire, ça cétait sûr. Elles auraient des choses à se raconter sur la bécane.
Maintenant, elle chevauchait Piotr, à lenvers, le visage tourné vers létang, en appui sur les cuisses du Letton. Ce nétait pas sa position préférée mais cétait souvent celle de ses amants qui adoraient voir son cul plantureux en mouvement car elle avait le bassin très souple, très mobile. Et Piotr ne faisait pas exception, qui lui palpait les fesses, les écartaient, jouait avec son anus. Tout en ondulant, Ghislaine jeta un il sur le ponton. Un couple arrivait vers la plage bras dessus bras dessous en sembrassant. Elle reconnut la silhouette de Nguyen et
mais pas possible, cétait Dominique ! Donc, Agnès était restée avec Albert ! Et il lavait fait jouir ! Incroyable ! Ils nétaient plus sur le ponton, partis allez savoir où. Ghislaine en oublia donduler et Piotr la rappela à lordre en manquant de la désarçonner à force de ruades.
Jai envie de jouir dans leau, murmura-t-elle en se levant et en tirant le Letton par la main.
Le couple se dirigea vers le ponton, désormais déserté. Ghislaine se hissa sur les coudes, face à son amant resté dans leau jusquà la taille. Elle laissa son bassin immergé et enroula les reins de Piotr de ses jambes. Cétait presque parfait. Elle avait un peu mal aux coudes mais elle le sentait merveilleusement bien calée. Et elle pouvait le regarder car son visage taillé à coups de serpe était en plein dans le clair de lune, yeux clos, concentré, plongeant dans le berceau de ses seins lourds pour sen repaître. Dondulations en va-et-vient, baignant à demi dans leau tiède de létang, le couple ne tarda guère à prendre son plaisir. Ghislaine lâcha le ponton pour sempaler franchement, les bras autour du cou du puissant Letton. Son orgasme fut si violent quelle le fit basculer en arrière et tous deux se retrouvèrent brièvement engloutis. Ghislaine but la tasse, suffoqua et rit aux éclats, enchantée par ce coït aquatique. Tous deux se laissèrent dériver sur le dos jusquà la plage où les autres protagonistes les attendaient pour leur adresser une salve dapplaudissements et leur tendre chacun une serviette.
Quelle nuit, hein, vous vous en souviendrez des Landes, les cyclistes ! lança Dominique.
Ah oui, elles sen souviendraient. Plus tard, au fond de leur lit dans la chambre dhôte, elles revivaient leur soirée pour en conclure que cétait de loin la plus belle de leur équipée.
Mais au fait, Agnès, cest le tonton qui ta fait couiner ce soir ? Je le croyais impuissant !
Oui, il lest confirma-t-elle, mais sa langue et ses doigts sont magiques et crois-moi si tu veux, jai vraiment pris mon pied, surtout dans ce cadre.
Ghislaine en resta songeuse, se demandant si le plaisir dAlbert avait été à la hauteur de celui de sa partenaire. Voyeur, oui, mais acteur aussi. Et Dominique nétait peut-être pas aussi frustrée que sa nièce le croyait. Elle sendormit sur ces belles pensées.
Le lendemain était le jour du départ. Les deux filles se rendirent compte quelles navaient plus le temps de rejoindre le Pays Basque à vélo si elles voulaient être présentes à lheure à la reprise de leur job. Elles sarrêteraient à Dax pour prendre un train vers Paris avec leur bicyclette en bagage accompagné. Elles auraient bien fait un petit câlin aux deux saisonniers avant de partir mais ils étaient déjà au boulot. Julie et Gildas, décidément insatiables, sétaient encore offert un réveil en fanfare, sans la moindre discrétion.
Dominique se baladait à poil dans sa cuisine avec ses seules tongs au pied. Cette maison, cest vraiment un lupanar, pensa Ghislaine. Seul Albert, impavide, nettoyait la piscine comme chaque matin. Les deux filles promirent de revenir lannée suivante, cette fois sans vélo, en vacancières ordinaires. Si, dici là, elles navaient pas enfin trouvé lâme sur
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