La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N° 464)
L'histoire de Thaïs et de son Maître Vénéré Suite de l'épisode N°457 -
Lhistoire de Thaïs et du Maître Vénéré - Chapitre N°55 -
Le Marquis dEvans vient dannoncer à son esclave la nature de la suite de la punition quIL entend lui imposer. Il sagit de 9 coups de fouet, ce qui pourrait paraître quantité négligeable pour des soumis dressés de longue date et accoutumés à supporter bien plus ou encore des adeptes masochistes capable dapprécier ce genre de pratiques hautement cinglantes. Mais pour lesclave-femelle cela reste une première, la découverte de sensations dont elle ignore lintensité et la douleur afférente. Thaïs MDE vient de confirmer son consentement et même de supplier le Maître Vénéré de bien vouloir daigner la punir de la manière quIL a imposée, estimant au fond delle que la décision du Dominant est plus que juste et que la sanction est méritée pour la soumise-associée défaillante quelle a été, tant le matin en ne répondant pas correctement, que quelques minutes plus tôt ne pouvant même pas se rappeler des bonnes réponses pourtant énoncées en tout début de journée.
Cependant, au fond delle, la soumise est inquiète, peu rassurée sur ses propres capacités physiques et psychiques à pouvoir endurer la morsure du fouet, dautant plus que le Marquis dEvans la informé quIL ne lattachera pas pendant tout le temps que durera la fustigation. Elle aurait pourtant bien aimé pouvoir être contrainte par des liens lempêchant de se mouvoir, nayant plus quà éprouver dans son corps et dans sa tête la dureté de la sanction sans pouvoir sy soustraire, car elle pense que cela lui aurait demandé moins defforts de volonté sur elle-même que de vouloir se contraindre à tout supporter jusquau bout sans bouger et sans faire de gestes réactifs pour se dérober à limpact des coups. Mais Thaïs MDE sait quil sagit avant tout dune punition et non pas dune partie de plaisirs SM à découvrir. Elle est prête en bonne soumise docile à se plier aux exigences du Maître Vénéré pour rentrer en grâce et pouvoir enfin venir à Ses pieds implorer Son Divin pardon.
Pour autant, lesclave-soumise malgré ses craintes et ses appréhensions est aussi terriblement excitée à lidée de ce qui va lui arriver, que dune certaine manière elle attendait et espérait même. Cest une vérité première quelle ne peut pas se cacher à elle-même en toute honnêteté, bien que cela la terrifie et la bouleverse rien que dy penser. Du fouet, elle en avait rêvé souvent déjà ou adolescente, lorsquelle voyait des films, surtout les péplums romains qui grouillent desclaves battus ou fouettés, avec ou sans raison, pour le plaisir ou par châtiment, car les droits authentiques des Maîtres de lantiquité sur leurs esclaves, considérés comme biens valant parfois moins que du bétail, étaient absolus et sans limite. Ceci est très loin de la norme de la saine D/s actuelle, respectueuse et sécuritaire, veillant au bien-être partagé des Dominant(e)s comme des dominé(e)s, nonobstant le vocabulaire servile qui est resté et est utilisé dans la communauté BDSM pour le poids que cette terminologie impacte sur le cérébral de C/chacun(e).
Et même si plus jeune, elle savait quelle navait sous les yeux que des acteurs ou actrices volontaires qui simulaient les scènes pour des tournages réalisés en toute sécurité sans le moindre impact réel, cela produisait toujours sur elle des ressentis excitants qui parcouraient son corps, son bas-ventre et aussi son dos qui frémissait à chaque claquement de fouet quelle apercevait sur lécran, comme si elle-même en avait été la destinataire, même si elle savait bien que la douleur physique réelle devait être bien pire que tout ce quelle pouvait imaginer par le simple fait de la pensée.
Bien plus tard, à lâge de 18 ans, elle avait pu aller voir le film « Histoire dO », puis avait lu le livre, ce qui lui avait permis de mettre des mots et dautres images plus contemporaines et plus érotisées sur ce quelle pensait et ressentait au fond de son âme depuis toujours, sur ce quelle aurait bien aimé pouvoir vivre dans la réalité dans une vraie soumission magnifiée par le don de soi, mais qui lui semblait ne devoir faire partie que de ses fantasmes secrets de soumission et non dune réelle possibilité dans son parcours de vie qui en était bien éloigné. Cest dailleurs aux passages de ce film que la soumise se met à repenser intensément tandis que le Marquis dEvans vient de séloigner quelques instants, se rappelant combien elle avait désiré au fond de son âme pouvoir être l « O » de Celui qui saurait déceler en elle ses désirs cachés et lui faire découvrir les joies de la servilité et de labandon total entre les mains de Celui quelle pourrait reconnaître comme Maître Vénéré.
Pour autant maintenant mise au pied du mur, Thaïs MDE en vient à douter delle, non pas de sa volonté à être une soumise MDE très dévouée, pas plus que de sa confiance totale dans le Maître auquel elle appartient, mais de ses propres capacités se trouvant toujours si fragile, si novice encore et tellement imparfaite. Elle se rappelle que Le Marquis dEvans lui a déjà fait comprendre que douter delle dans sa progression sur le chemin de la soumission, cest dune certaine manière comme den arriver à douter du Maître Vénéré, puisque Ce dernier sait ce quIL fait et en qui IL a daigné placer Sa confiance et Sa Dominance. En tant que Maître D/s confirmé depuis des années et reconnu par ses pairs pour Son savoir-faire dans la Maîtrise et Sa sagesse dans les relations humaines, IL sait parfaitement ce quIL peut exiger de chacun(e) et ce quIL peut également imposer au moindre de ses soumis/soumises MDE quIL connaît parfaitement, le/la forçant parfois à se dépasser, mais progressivement en évoluant par étapes et sans jamais aller au-delà de ce qui est du possible réalisable de chacun(e) à un instant T. Cest même Le Marquis dEvans en personne qui vient de lui annoncer quelques minutes plus tôt avant de séloigner « Ma chienne-esclave qui attend dêtre châtiée, tu vas maintenant connaître quelque chose de nouveau pour toi, que je réservais pour la bonne circonstance, lorsque je te sentirai plus capable de pouvoir accepter et supporter des sensations plus intenses ».
La soumise essaye donc de se rassurer en se disant quelle doit se fier uniquement à ce quelle vient dentendre et à sa confiance absolue dans le Maître Vénéré, mais son esprit bien plus indiscipliné que sa volonté est toujours en proie à des pensées contradictoires parasites, car ce temps dattente où rien ne se passe et où elle est livrée à elle-même et à ses tourments intérieurs est une épreuve de plus dans le déroulement de sa pénitence et dans le but poursuivi par Le Marquis dEvans, même si sur le moment, elle nen a pas conscience.
Difficile de ne pas réfléchir quand il ny a rien dautre à faire que dattendre ainsi dans lexpectative de linconnu. La soumise en vient à penser que son postérieur est déjà relativement marqué tant par la cravache que par les coups de canne précédents, quil lui semble terriblement brûlant, presque à vif. Elle se doute que tout nouvel impact viendra réveiller les meurtrissures davant. Cest donc dans ce mélange dappréhension et dexcitation quelle attend le retour du Maître et la suite de la sanction, essayant de se concentrer pour se donner du courage et de la contenance sur ce frisson qui lui parcourt le corps de lintérieur dont elle ne pourrait dire sil est glacé ou brûlant car il lui semble les deux à la fois. Bouleversée tout autant quexcitée, elle a les jambes chancelantes dune part mais son bas-ventre échauffé de lintérieur qui suinte. Après quelques petites minutes qui ont paru comme une éternité pour Thaïs MDE, le Marquis dEvans revient à nouveau dans la pièce tenant dans ses mains un fouet single tail qui se termine par un manche recouvert de cuir.
- Ma chienne, je nai plus beaucoup de temps devant moi, car je dois rentrer en réunion avec mes deux interlocuteurs professionnels dans quelques minutes. Pas question cependant de différer ce que je tai promis. Une punition méritée est due jusquau bout. Heureusement pour moi, je nai pas 50 coups ou plus à dispenser ! Jaurai fini par avoir mal au bras et ce nest pas le jour, car je dois me concentrer à mes affaires avant tout.
La soumise écoute sans rien dire Le Maître Vénéré qui parle pour lui et de son seul point vu, oubliant presque (ou faisant semblant doublier plus exactement pour mettre un peu plus de mordant cérébral dans ce qui reste une punition) que cest elle qui va recevoir les coups qui doivent être largement plus douloureux pour celui qui est du côté de la lanière que pour celui qui tient le manche et fait claquer le fouet. Le Marquis dEvans att lanneau qui pend au collier de Thaïs MDE et lentraine dans une partie de la pièce spacieuse et libre de tous meubles et accessoires à lexception dune chaîne à gros maillons en métal qui pend du plafond et se termine par une large poignée circulaire.
- Les mains en lair, tu pourras tagripper à cet anneau. Comme je te lai précisé, je ne tattacherai pas pour te forcer à supporter la punition acceptée de ton plein gré. Tâche cependant de ne pas bouger pendant toute la correction si tu ne veux pas avoir des marques sur le corps à un autre endroit que celui que je viserai. Tu peux crier ou pleurer si tu en as envie, les murs de cette pièce sont insonorisés, donc aucun risque de déranger ceux qui travaillent à létage dans les bureaux voisins. Tâche cependant de ne pas trop méchauffer les oreilles, pour ne pas me faire regretter de tavoir autorisé à geindre pour cette toute première fois, ce qui ne sera pas toujours le cas par la suite, car tu devras apprendre à supporter en silence si tel est Mon bon plaisir. Comme à lhabitude puisque tu nes pas bâillonnée, tu compteras les coups à haute voix en rajoutant « Merci Maître Vénéré » à chaque fois. Après le 9ème, tu auras droit de venir Me remercier à mes pieds et implorer Mon pardon. Mais, il y a juste quelque chose dont je veux massurer avant de commencer.
Thaïs MDE sest positionnée suivant les exigences du Maître. Elle sest agrippée de toutes ses forces au cercle de métal et elle a fermé les yeux en plissant les paupières, se demandant comment elle va faire pour tenir bon sans lâcher lanneau qui pend au dessus de sa tête, craignant les gestes reflexes de son corps sous leffet de la douleur cuisante. Le Marquis dEvans glisse sa main gauche dans la chatte de son esclave, qui est trempée de cyprine onctueuse. IL samuse à lui caresser son bouton damour la faisant frissonner et renforçant son excitation, tandis que de lautre main, IL fait glisser la lanière de cuir sur le dos et les fesses de lesclave, un premier contact avec linstrument bien plus sensuel et excitant que cruel et cinglant.
- Et bien, Ma chienne en chaleur, on dirait que tu es plus que trempée. Tu mouilles Ma femelle ! Cela texcite encore bien plus que je ne laurai imaginé. Toi qui me disait que pour une punition, tu ne ressentais jamais de plaisirs charnels et néprouvais que la peine de mavoir courroucé. Ton corps parle autrement et trahi tes pensées intimes
(A suivre
.)
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