Pimenter Les Relations 2


Pimenter les relations 2

Douchée, coiffée avec soin, habillée sexy, parfumée, Emma m’avait demandé de la doigter et de la sucer très fort, jusqu’à l’orgasme, avant de se rendre chez ses hôtes pour une soirée spéciale. Elle était fébrile depuis l’invitation, chaque jour plus excitée à l’idée de voir des hommes et des femmes échanger leurs partenaires et se livrer devant elle à toutes les fantaisies amoureuses. Ramenée à la maison par Fernand vers trois heures du matin, elle m’avait réveillé pour me livrer ses observations à chaud.

Il n’y avait que les deux couples connus. De façon très classique Fernand avait chauffé sa femme Astrid en de longs préliminaires et Rémi avait préparé Denise des doigts et de la bouche. Le trafic des doigts dans les sexes avait porté les femmes au rouge vif, front, gorge et haut des seins s’étaient colorés comme les pubis rasés de près. Les acteurs avaient ensuite permuté pour se livrer à une pénétration en position du missionnaire. Le mari de l’une s’emparait de l’épouse de l’autre avec le plus parfait naturelL’observatrice avait relevé la taille exceptionnelle du pénis de Rémi, une sorte de massue à l’extrémité impressionnante, avec un gland énorme de couleur prune. Astrid l’avait choyé longuement, avait tendu son bassin pour accueillir l’impressionnant engin, avait grimacé pendant la pénétration lente puis avait semblé s’habi au calibre exceptionnel qui allait et venait dans son vagin dilaté, précautionneusement malgré l’importante quantité de lubrifiant utilisée.

Après ce premier assaut stupéfiant Astrid avait appelé Denise et avait présenté le gourdin gluant de lubrifiant et de foutre chaud à sa légitime propriétaire. Habituée à son mari, Denise, couchée sur le dos, des deux mains avait ouvert son sexe, dévoilé le rose nacré de ses parois et Astrid avait guidé l’engin impressionnant vers son port où il avait par secousses rudes frayé son chemin. La double démonstration phénoménale avait effrayé ma femme :

- Quelle belle queue, énorme à faire peur : je me demande si elle pourrait entrer chez moi.

Oh ! Cela m’a beaucoup intriguée. Ces femmes doivent avoir beaucoup souffert avant de pouvoir s’ouvrir au champignon violacé de Rémi. De dimensions un peu plus modestes, ton ami Fernand n’en est pas moins un mâle super actif. Ses coups de reins rapides, profonds et endiablés lui assurent dans le club, paraît-il, l’engouement des filles et je me suis sentie tentée d’en réclamer sur le champ

L’idée d’un essai n’abandonne pas Emma mais continue à faire son chemin. Son cadeau d’anniversaire devrait la combler. Elle ne cache pas son enthousiasme , demeure intarissable :

-Astrid et Fernand ont inversé leur position, la femme chevauchait son homme. C’est une rude combattante, elle s’ébrouait violemment, levait ses fesses, laissait apercevoir la quasi-totalité de la hampe de Fernand, un gras morceau tout dur mais de taille normale qu’elle engloutissait aussitôt avec gourmandise Et ils s’amusaient à rompre leur union pour changer de partenaire, complices, parfaitement entraînés. Astrid semblait craindre les pénétrations de Rémi. Chaque fois il poussait, franchissait les lèvres et finissait dans le vagin auquel il laissait,quasi immobile, le temps de s’habi à sa taille formidable. A chaque retrait il faisait sortir, collé à son tube, un collier rose de la paroi du vagin, cette peau intérieure suintante faisait coucou entre les petites lèvres échancrée qui s’ouvraient en fleur avant de se resserrer lors de la pénétration suivante. Les deux femmes s’étaient mises face à face, à quatre pattes, Fernand se tenait derrière Denise, Rémi reniflait les fesses ou le sexe d’Astrid. Les deux hommes ont avancé leur poitrine au-dessus du dos féminin, un bras de chaque côté des flancs, à la façon de chiens en train de saillir leurs chiennes. Sans mal Fernand a monté sa partenaire.

Rémi tenait son manche à pleine main, le faisait aller de haut en bas puis de bas en haut, poussait en avant mais ne franchissait pas l’ouverture. Il m’appela à l’aide. Je dus prendre sa massue en main et la diriger, non vers la vulve mais sur l’anus d‘Astrid.
C’était la raison de l’échec de ses tentatives précédentes. Avec son pieu surdimensionné, il voulait passer par le petit trou apeuré. Dans ma main ce pénis hors norme tressaillait, voulait se tourner vers le plafond, c‘était terriblement excitant de tenir pour la première fois un bâton de chair palpitant de cette taille. Rémi m’a demandé de l’entretenir pendant qu’il portait son index, son majeur et son annulaire à la bouche, les recouvrait de salive et les vissait dans le trou du cul d’Astrid où il les fit tourner contre les parois. Ce n’était pas sa première fois, cependant elle semblait appréhender la pénétration du mastodonte. Je devais faire aller mes doigts sur la tige, mais je n’en faisais pas le tour, je dus y employer mes deux mains.

-Détends-toi, Alice, ce n’est pas la première fois, cool. Toi, la nouvelle, prends-moi dans tes deux mains, ne me laisse pas plier et en place.

Il retira ses doigts et se poussa brutalement dans l’orifice bâillant. Astrid cria, la moitié du pieu avait passé l’anneau rectal. L’homme s’était levé à la verticale et pesait de tout son poids pour avancer encore, centimètre par centimètre. Elle, sous lui, s’était écrasée des épaules sur le tapis et s’efforçait de garder la croupe haute. Je pus retirer mes mains d’entre les deux corps et je vis le poignard disparaître dans l’anus endolori.

Emma était sortie de son rôle d’observatrice, s’était émue du contact et avait participé à l’intromission, ne parlait plus de gêne mais d’excitation. J’étais débordé par la rapidité de l’évolution de son vocabulaire et de son attitude en face d’un sexe étranger.

-Rémi était tout rouge de visage, Astrid grimaçait affreusement et poussait des soupirs à faire pitié. De son côté Fernand pistonnait gaillardement Denise. Je me déplaçai et constatai qu’il était dans le vagin chuintant de bonheur mouillé. Quand l’enculée et l’enculeur reprirent leur souffle, Fernand quitta le vagin de Denise, vint relever le buste de son épouse empalée et demanda à ce couple collé de se laisser couler de manière à retrouver Rémi couché sur le dos à même le tapis et Astrid dos contre le ventre de son pourfendeur, jambes ballantes battant l’air et sexe ouvert par l’écartement des cuisses, emmanchée.

C’était le clou du spectacle, le mari s’agenouilla entre ces jambes pendantes, dirigea son membre gluant vers le sexe offert et s’y perdit. Alors commencèrent des ondulations de serpent, les hommes se retiraient puis revenaient dans les deux trous et Astrid ne contenait plus ses gémissements où se mêlaient douleur et plaisir. Enfin après une longue période de va-et-vient les deux pénis abandonnèrent les places brûlantes. Je vis à leur suite s’évader deux coulées blanchâtres animées par l’éclatement de grosses bulles .Elles se rejoignaient et se mélangeaient sous Astrid immobile. Denise, agenouillée, s’accrochait aux jambes des deux hommes debout et nettoyait de la bouche avec une avidité stupéfiante les membres ramollis des deux rigolards enchantés. Fernand s’était tourné vers Emma:

-Alors Emma, ça t’a plu? Tu n’aimerais pas être prise entre deux hommes? Ne t’effraie pas. Si un jour tu le voulais, Rémi entrerait dans ton vagin et je te défoncerais le p’tit trou: ce serait plus facile. Tout n’est qu’une question d’habitude. Avec de la persévérance tu finirais par recevoir Rémi comme Astrid. Tu connaîtrais le plaisir absolu. Chaque femme devrait y goûter.

Les mâles avaient pris le temps de récupérer. Les femmes ne cessaient pas de les taquiner, montraient un entrain sans faille, se faisaient des langues, se passaient les mains sur les chattes, se suçaient les seins puis retournaient à leur conjoint pour une pipe ou une branlette vigoureuse. Denise à son tour avait été prise en sandwich. Chez elle Rémi avait ses habitudes, entrait et sortait à l’aise et elle affichait un bonheur béat, contente de montrer le résultat d’un usage répété.

-Mon pauvre chéri tu te perdrais dans un monument aussi vaste.

Eh! Oui, elle me voit tout petit comparé à l’exceptionnel, je suis dévalué et hélas absent à cause de mes blessures.

-Pourtant au repos elle se referme. J’ai dû y introduire un doigt, car elle tenait à me prouver l’intégrité du muscle annulaire qui ferme son canal.
J’y suis parvenue très facilement, mon index dérapait dans le foutre déchargé par l’énorme plantoir. Fernand lui-même donnait l’impression de nager dans un gouffre trop large quand à son tour il a succédé brièvement à Rémi entre les fesses de Denise accoudée sur un fauteuil.

Personne n’avait attaqué Emma, les quatre s’en étaient tenus à donner le spectacle, à quelques exceptions près dont cette investigation dans les profondeurs anales de Denise. Elle avait vu et touché des étrangers. Et elle répéta, comme si de l’avoir dit une fois n’était pas suffisant, sa troublante émotion de sentir palpiter dans ses doigts le prestigieux bâton d’amour de Rémi. Elle en bavait de plaisir des heures plus tard. Je prévoyais des demandes prochaines. La sodomie entrerait dans nos habitudes.

Je reprenais des forces, mes fractures se soudaient. Affamée de sexe, la récente découverte devait y contribuer, Emma avait réussi à me chevaucher sans brusquerie et m’avait pompé longuement, bras tendus, le ventre dansant au-dessus du mien, lié au mien uniquement par les sexes emboîtés. Elle m’avait fait éjaculer quelques gouttes mais grâce à sa persévérance s’était accordé un orgasme d’intensité moyenne. Nous avions eu recours à nos jouets.

Devant moi, sans gêne désormais, comme si le mot et le sentiment avaient disparu lors de la démonstration chez Fernand, Emma se livrait aux vibrations mécaniques avant de me présenter son entrejambe pour des caresses buccales et linguales dont son clitoris était friand. Hélas, toute mon application de mari handicapé ne chassait pas de son regard cette tristesse, reflet de son insatisfaction et de son envie de nouveautés sensationnelles. Le souvenir de la queue de Rémi la hantait. Elle en parlait à peine, mais sa soirée spéciale avait réveillé son fantasme assurément. Elle voulait connaître les mêmes sensations que ses deux modèles, Astrid et Denise. Pourquoi ses orifices se contracteraient-ils

C’était le grand jour, le jour de son anniversaire. Restaurant à midi. Au cours du repas je lui annonçai la surprise mise sur pied pour l’après-midi : deux hommes viendraient lui faire l’amour et lui faire réaliser son fantasme de pénétrations simultanées. C’était mon cadeau un peu spécial certes, mais destiné à chasser l’idée de frustration que j’avais relevée, elle devait s’en souvenir, après un film sur canal +. Je m’attendais à l’entendre protester, il n’en fut rien. Elle me remercia en termes chaleureux.

Comme moi elle pensait voir s’évanouir les images et les désirs de coïts multiples avec deux partenaires grâce à un passage à l’acte unique. Elle se voyait à la place des actrices de films pornographiques, prise et reprise, en transes, coincée entre deux mâles, envahie, fouillée et souillée, tremblante du double plaisir. L’expérience vécue, on n’en parlerait plus, elle n’y penserait plus! Décidément c’était un cadeau d’anniversaire original et génial. Elle m’en serait éternellement reconnaissante et son amour pour moi en serait ravivé, je n’aurais pas à regretter mon geste inspiré par le souci de son bonheur. Comme l’avait dit mon collègue Fernand, toute femme devrait y goûter, j’avais vu juste, mon cadeau plaisait.

Elle ne pensa même pas à me demander si je n’éprouverais pas un pincement au cœur en la voyant jouir avec d’autres hommes. Pour elle j’allais profiter du spectacle, me réjouir avec elle de ses orgasmes ment bruyants et nécessairement multiples si j’avais bien choisi les acteurs. Elle ne se soucia pas plus de me savoir écarté de l’aventure par mes blessures. Naturellement dans son esprit, le mari assistait mais ne participait pas. Il devait se montrer reconnaissant d’être admis comme témoin. Et pourtant dans mon plan initial, j’avais prévu d’être l’un des deux mâles. Un peu vexé qu’elle n’en ait pas évoqué la possibilité, je lui indiquai que j’aurais aimé vivre en même temps qu’elle cette découverte unique. Elle en rit

- Mon pauvre amour, tu me vois blessée par tes plâtres ! Non, c’est très bien comme ça: deux anonymes que j’oublierai, ce sera parfait. Après, délivré de tes protections encombrantes, tu deviendras mon unique amour. Je ne suis pas sûre d’être aussi audacieuse que toi, je suis trop jalouse pour t’offrir en cadeau d’anniversaire deux femmes ! Même pas une.

Je fus choqué de cette marque d’égoïsme. Certes c’était avant tout son fantasme, elle aurait pu m’y faire une place. Nous en parlerions après l’expérience de cet anniversaire. Il était inutile de la contrarier, elle devait aborder la douce épreuve dans les meilleures dispositions.

J’avais annoncé de la visite pour16 heures. Sophie, notre fille, était partie jouer chez sa grand-mère. Je recommandai à ma femme de prendre particulièrement soin de sa toilette et de sa tenue. J’avais agrafé moi-même son soutien-gorge et ajusté au mieux entre ses fesses le fin ruban du string confetti assorti. De mon fauteuil roulant je l’avais aidée à choisir une robe, donnant la préférence à un décolleté profond pour exposer les courbes magnifiques de ce corps de femme mature soignée. Elle piaffait d’impatience, devant le miroir de l’entrée, redressait une mèche de cheveux, regardait son profil.

- Tu crois qu’ils vont apprécier. J’aurais peut-être dû mettre ma robe verte ?

De plus en plus la crainte d’avoir commis une énorme erreur me donnait une impression d’. Emma ne cachait pas son enthousiasme, se préparait fébrilement à accueillir ses deux héros. Peu lui importait ce que je pouvais ressentir.

- Ma chérie, notre visite arrive. Veux-tu poser ce bandeau sur tes yeux. Je t’ai préparé une surprise, mais il va falloir patienter en aveugle avant de la découvrir.

- Je veux bien jouer le jeu, puisque cela t’amuse. Bisou, mon amour.

- Courage, c’est une minute à passer. Sois sans crainte, je te garantis beaucoup de joie. Je te souhaite bien du plaisir.

Un doigt sur la bouche, je fais entrer dans le couloir Fernand, Rémi, Denise et Astrid en silence. Dans ma chambre à coucher, ils se déshabillent et accrochent leurs rares vêtements aux patères de l’entrée, ils ne se sont pas encombrés de sous-vêtements. Nous ne sommes pas à un défilé de mode. Au contraire la tenue de rigueur est tout ce qu’il y a de plus simple. Assise dans son fauteuil Emma froisse les rides de son front, essaie d‘entendre, de deviner. Elle craint que je ne lui aie joué une farce. Elle voudrait se rassurer :

- Ce n’est pas une blague, dis. Tu n’as pas invité la famille ? M’a-t-elle demandé quand j’ai placé le bandeau sur ses yeux.

Je regrette déjà de ne pas l’avoir fait comme les autres années. La surprise est pleine d’incertitudes et de risques étrangers à une fête en famille. Mais qu’auraient dit sa mère, ses frères et sœurs en présence du tableau vivant offert en cadeau ! Dans ma maison se déplacent deux couples nus. Au repos la verge de Rémi est déjà étonnante. Celle de Fernand a un air de famille avec la mienne. Astrid et Denise ne se formalisent pas de l’examen attentif et curieux auquel je me livre. Ce sont deux belles plantes, aux seins généreux, aux hanches pleines bien dessinées et larges de presque quinquagénaires délurées. Astrid a les cuisses plus épaisses et plus courtes, Denise est plus élancée et porte son pubis aux poils noirs taillés court plus haut que l‘arrondi grassouillet de celui d‘Astrid.

Pour moi, en souriant, elles font un tour sur place, me montrent leur dos en forme de caisse de violon, quelques bourrelets appétissants, une raie séparant ici deux fesses en pointes, là deux parts massives d’une croupe lourde, pour faire court, deux beaux culs de femmes matures mais encore très comestibles Évidemment le fessier de la blonde Astrid, plus lourd se trouve en contrebas de l’autre, plus fin et plus resserré d‘apparence. Je ne suis pas insensible à leur charme, bien que j’aie des préférences pour les popotins jeunes et joyeux des jeunes filles en fleurs. Par politesse je les remercie d’un geste avec une mimique d’admiration. Contre toute attente leur nudité provocante ne me laisse pas indifférent: je sens monter l’émoi dans ma verge.

- Chérie, veux-tu ouvrir tes mains et les tendre. Je vais y déposer quelque chose qui te renseignera sur l’identité de tes visiteurs.

Sur un signe Rémi et Fernand s’avancent. Je dépose dans chaque main un pénis. Après une seconde d’étonnement Emma s’écrie

-Rémi, c’est Rémi !

Elle n’a pas hésité sur le contenu de sa main gauche. C’est le cri du cœur. J’arrache le bandeau et elle se retrouve nez sur pines. Elle rougit de s’être trahie aussi facilement. Elle l’avait tenu, se souvient, le morceau exceptionnel est gravé dans sa mémoire et hante ses rêves. Nous sommes cinq à rire de sa confusion. Pour reprendre ses esprits elle dépose un léger bisou sur chaque tête de nœud, se lève, va pour embrasser les femmes et reçoit de l’une et de l’autre un baiser inattendu sur la bouche. Dans ces deux couples on est bi. Je déglutis difficilement avant d’annoncer :

-Mon amour, voici ton cadeau d’anniversaire. Fernand, Rémi, Astrid et Denise viennent te faire partager leur goût du sexe. Tu as manifesté de la curiosité pour l’amour à trois ou plus, tu as déjà assisté à leur union. Je t’offre aujourd’hui, en cadeau d’anniversaire et de façon tout à fait exceptionnelle, le plaisir de participer. Tu vas pouvoir leur demander tout ce que tu veux, ils se sont mis à ta disposition pour te laisser un souvenir impérissable de tes trente-huit ans. Je regrette de devoir me contenter d’être spectateur. Pendant que tes compagnons vont te mettre en tenue, je m’absente pour déposer mes propres vêtements. Pardon d’avoir encore les jambes plâtrées. Astrid et Denise se précipitent et j’ai tôt fait de me retrouver nu jusqu’aux genoux. Je dois faire pitié. Emma est désolée, l’air de dire:

-Voyez à quoi je suis réduite.

Denise a un petit geste d’amitié, prend en main mon escargot recroquevillé, l’astique puis l’embrasse et s’étonne de lui voir prendre des proportions somme toute respectables. Astrid applaudit. Cette partie de mon corps n’a pas souffert de l’accident. Au cours des dernières semaines Emma l’a trop épargnée

- Mais nous n’allons pas nous ennuyer, déclare Astrid, le mari n’est pas aussi impuissant qu’Emma le prétendait.

J’admire l’érection phénoménale de Rémi, j’ embrasse Emma dont c’est ou ça va être « la fête » et je peux rouler d’entrée une pelle aux deux belles qui réclament un accueil chaleureux, heureuses de mon élan. Elles en profitent pour reprendre en main ma lance qu’elles caressent et embrassent comme si j’étais un habitué de leur cercle. Les deux belles femmes nues, chaudes et bienveillantes retirent prestement à la mienne ses derniers remparts de dentelle. Maintenant elle est offerte nue pour la première fois à une assemblée.

Ma gorge se serre, je viens de perdre une exclusivité. C’est excitant, plus excitant que prévu, mais avec une pincée de doute, d’angoisse, une gêne à la gorge. Mon privilège de mari s’est évanoui, son corps devient public. Je dois être le seul ici à connaître ce mélange de sentiments contraires. Elle est très jolie, je le savais. D’autres désormais le voient et le proclament. Elle ne se donnait qu’à moi : c’est terminé, ils vont en user, s’en servir sous mes yeux. Emma, épanouie, ravie vient m’enlacer, m’embrasser et elle me remercie solennellement. Où est sa gêne ? Décidément nous apprécions très différemment la situation. Elle peut me flatter pour me remercier :

- J’ai un mari formidable, Penser à ce cadeau extraordinaire ,c’est déjà en soi un merveilleux cadeau d’anniversaire. Il vient de m’offrir le cadeau dont je rêvais. Il transforme un fantasme en réalité. Applaudissez-le. Merci de lui avoir permis de me prouver son amour, son souci de mon bonheur, sa générosité et son ouverture d’esprit. Encore un bravo pour ton incroyable tolérance, mon amour.

Je ne lui dirai jamais quelle somme importante j’ai versé pour obtenir ce contrat. J’aurais pu lui payer une belle bague pour le prix. Qu’elle continue à rêver, à supposer qu’ils sont là pour ses beaux yeux uniquement puisque cela la rend heureuse. Peut-être se fâcherait-elle d’apprendre que c’est un contrat à durée déterminée. Ce sont des professionnels, ils louent leurs services et s’engagent à se retirer une fois la mission accomplie. Aujourd’hui ils doivent multiplier les positions à trois. Plus tard, si Emma le souhaite ils l’introduiront au club et ne la toucheront plus. Il y va de leur réputation de recruteurs sérieux.

Comment ai-je pu émettre cette hypothèse sous l’influence de Fernand. Emma n’a pas souhaité fréquenter le club. Qu’irait-elle faire dans ce club d’échangistes? Pour avoir les deux hommes ici, je leur ai laissé croire à une possible inscription, persuadé que l’idée d’aller se faire mettre par n’importe qui déchaînerait la colère d’une femme fidèle depuis si longtemps. Ma surprise du moment, c’ est la compagnie des deux épouses non prévues dans le contrat. J’ai fait part aux deux associés des travaux préparatoires à cette rencontre, notamment de l’utilisation des jouets destinés à préparer les voies de pénétration. Une femme de trente huit ans a une expérience certaine à laquelle, du fait du nombre d’intervenants, ils vont ajouter un chapitre.

Pour débuter nous dégustons un champagne rosé bien frais. Coupes entamées, Astrid et Denise entraînent Emma sur le canapé. Astrid s’agenouille à ses pieds, ouvre l’angle des jambes en pesant avec ses seins, passe ses deux bras derrière les genoux d’Emma, les relève, porte ses mains derrière ses fesses et attire le ventre à la limite du siège, à portée de sa bouche immédiatement posée sur la vulve close. Elle y crache la gorgée de champagne gardée en bouche. Astrid s’incruste et se met à dévorer le fruit à saveur de coquillage maritime. Denise debout sur le canapé entoure de ses jambes le buste de ma femme et présente à sa bouche sa féminité. Impressionnée par le travail vorace de la bouche et de la langue d’Astrid Emma a vite compris ce que Denise lui réclame. Elle pose ses mains sur le fessier, le cramponne avec force et fait avancer le sexe féminin gonflé pour répéter dans la fente la leçon donnée plus bas. Des bruits humides de lapements et de succions imposent le silence. Nous, les trois hommes, spectateurs pour le moment, au garde-à-vous, faisons silence et admirons cette mise en bouche des tribades. Encore une révélation pour Emma et déjà du piment pour les deux héros du jour.

Ils quittent leur siège et l’un après l’autre vont pénétrer le vagin d’Astrid toujours aux pieds d’Emma, pour y puiser en quelques allers retours le lubrifiant naturel dont-ils vont avoir besoin. Au signal, la triplette femelle se désunit, Astrid et Denise s’enlacent et s’embrassent pour partager les secrétions de ma femme et vont prendre place dans les fauteuils des maris et se rincer la bouche au champagne.

Les hommes ont disposé Emma devant le canapé. Elle nous tourne le dos, ses deux mains prennent position sur le haut du dossier. Rémi relève la jambe gauche et en dépose le genou sur l’assise. La raie des fesses dessine une courbe déviée à gauche. Rémi se penche par le côté et va embrasser la bouche d’Emma qu’il courbe vers le dossier en appuyant de son bras droit sur les épaules. Fernand passe sa main gauche entre les cuisses écartées et flatte la vulve en allers retours appuyés puis par petites claques.

Emma ouvre l’angle pour être mieux touchée. Rémi à gauche, Fernand à droite, nous avons, entre les deux, vue unique sur le sexe exposé dont les grandes lèvres voudraient se décoller. D’un doigt expert Fernand parcourt la fente, monte, redescend en ouvrant le sillon, déniche les petites lèvres fines et, avec la deuxième main pesant sur la fesse droite, il fait béer le sexe tout rose et trempé par les préliminaires d’Astrid. Ma femme est complètement dévoilée, ouverte aux regards concupiscents de la petite troupe. Le sait-elle? Elle paraît si occupée à lutter langue à langue avec Rémi. Elle est parfaitement à l’aise, on dirait une habituée, je n’en reviens pas.

De deux doigts puis de trois Fernand vérifie le diamètre de l’entrée du vagin sous le méat urinaire et le clitoris caressé. Il se prend en main, durcit son envie en tapotant sa verge sur une fesse ou sur la vulve. Il se met en place, écarte et tout lentement entre, s’introduit dans la mouille et pénètre avec mille précautions une Emma dont la seule réaction a été un mouvement léger de croupe pour se prêter à l’entrée en matière. Elle a en bouche la langue de Rémi et vient d’être envahie sans broncher ou presque par un phallus aguerri et néanmoins étranger.

Elle se disait incapable de l’imaginer: elle le subit avec délectation. Mieux placé, Rémi se retire pour lui laisser savourer la présence unique en elle de son comparse. Fernand est en balade, il va, il vient, musarde, s’attarde au fond du conduit, frotte les berges internes à allure lente. Emma tourne la tête, me cherche du regard, sourit heureuse, attend un signe d’approbation. Je souris jaune, mais je souris, il le faut, ce n’est pas le moment de gâcher un début de cadeau apprécié.

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