Pimenter Les Relations 3


Elle remonte sa deuxième jambe en parallèle, cale sa tête et ses épaules au dossier, tend et ouvre mieux ses deux hémisphères charnus en tirant des mains sur ses fesses, fait basculer son ventre pour sentir les frottements de la verge patiente, lente, dure qui va son train de sénateur et pour encaisser plus solidement le heurt du ventre qui frappe ses arrières. Elle commence à souligner les coups de « han » rythmés, inspire et lâche un han, inspire et fait han, é..; han,é… han.

Alors d’une tape Rémi réclame son tour. Le premier se retire, laisse la place entre les pieds qui débordent du canapé. Astrid se précipite, prend le vit marital entre les lèvres et le nettoie de la langue avec amour.

Rémi ne se précipite pas. Il tend une main à Emma, la fait relever devant le canapé et joue à l’amoureux, un bras amène ma femme contre son corps, la cale contre lui, il s’empare tranquillement de ses lèvres et il caresse ses seins gonflés de volupté. Emma ne s’y attendait pas, ses yeux de nouveau cherchent les miens, pour me faire savoir que si elle répond au baiser c’est qu’il n’y a pas moyen de faire autrement. Le baiser serait-il plus compromettant qu’une pénétration vaginale ? Comporterait-il plus de sentiment que la mécanique des sexes unis ? Instinctivement sa main gauche parcourt le torse viril et comme par hasard coiffe le sexe brandi dans sa gloire par Rémi. Il caresse ses seins en propriétaire, elle l’encourage en branlant avec art, sans réussir à en faire le tour, cette trique dont elle attend les coups avec impatience. Docile elle reprend place sur le canapé.

La verge épaisse de Rémi tente une incursion dans le sexe. On le voit pousser des reins, ses deux pouces ouvrent au maximum la voie, étalant à nos yeux l’intimité rose et le sombre des profondeurs, . Emma proteste qu‘elle a mal, il pousse, renonce. Il prend ma femme dans ses bras, l’allonge sur le parquet, seins pointés vers le haut, s’allonge sur elle, torse au bout de ses deux bras tendus, ventre à ventre.

Il se pousse entre les cuisses réticentes, doit la couvrir de tout son poids pour la contraindre physiquement, pour amener un bras et une main qui ouvre le sexe. En position du missionnaire, il recommence à pousser son gland sur la vulve ouverte. Fesses au sol, Emma ne peut plus se dérober, le gland essaie, force, ne passe pas.

- Attends, je vais lubrifier, il n’y a pas de raison que tu cales, tu y es presque.

Denise s’avance bombe de lubrifiant tendue, asperge la jonction du tenon et de la mortaise, demande à son mari de céder un ou deux centimètres, envoie un jet supplémentaire et donne le signal de l’assaut d’une gifle sur la fesse poilue. Rémi reprend sa poussée, gagne du terrain petit à petit et tout à coup s’enfonce jusqu’à la garde avec un hon de bûcheron auquel Emma répond par un long cri de douleur. Pour la première fois de sa vie (un mari ne sait jamais ce qui l’a précédé, les pessimistes ajoutent: ni ce qui a suivi :est-ce vraiment la première fois ?) Emma vient de prendre de suite deux verges en elle. La qualité de la seconde lui laissera un souvenir impérissable. Un foret aussi dur et aussi épais laisse des traces. Ils sont allongés l’un sur l’autre, lui immobile, les pieds d’Emma remontés sur les épaules de l’assaillant. En me baissant, par en dessous j’aperçois la tache sombre de l’anus remontée par le basculement des jambes et du bas-ventre transpercé et un lambeau de chair rose surmonté des couilles collées aux grandes lèvres invisibles qui servent de butoir.Quelle saillie !

Un nouveau pas est franchi. Sous mes yeux de mari compatissant et complaisant une partie de mon cadeau est livrée. Emma est baisée successivement par deux hommes différents. Pourquoi Rémi ne bouge-t-il pas ? On devine une imperceptible giration de son bassin sur le ventre écrasé. L’homme sur elle déglutit difficilement, mais ne bouge pas, aplati comme un lézard au soleil sur une pierre chaude: l’accouplement fixe dure, c’est interminable, incroyable, fascinant.
Je regarde Astrid, elle hoche la tête comme pour me signifier que tout va bien. Emma ronronne sous le mâle.

Astrid s’approche de mon fauteuil roulant et calme mon impatience en s’emparant ostensiblement de mon sexe durci par le spectacle hallucinant. Sa main monte et descend sur ma tige raide. Je n’ai rien demandé, je laisse faire, mû par un inavouable esprit de vengeance. Emma, mon Emma s’abandonne si facilement et moi je me débattrais? La traîtresse se livre sans la moindre hésitation, se tend vers le pieu bandé dans son sein. J’ai secrètement espéré qu’elle aurait un sursaut. Ce n’est pas mon anniversaire, mais pourquoi ne pas accompagner ma femme dans l’accomplissement de son fantasme.

J’ai payé les deux compères en me disant qu’un peu d’amour de moi la ramènerait à la raison, lui rappellerait notre promesse de fidélité. Un sursaut d’orgueil, d’amour propre simplement, de respect d’elle-même aurait constitué une consolation pour le mari candauliste occasionnel. Hélas, depuis le restaurant je pressentais qu’elle allait accepter pour dépasser le stade du test. Mais je continuais à garder l’espoir d’un rejet, d’un refus à la dernière minute. Le diamètre exceptionnel de la massue de Rémi lui fournissait un motif de retrait de l ‘aventure fort compréhensible.

Espoir stupide. Écrasée, immobile sous le mâle, soumise succube, elle déguste, savoure, se délecte visiblement du poids, de la chaleur et des contractions internes de l’homme et de son membre volumineux. Elle goûte sa présence lourde et enivrante et fait des efforts pour le garder en croisant ses pieds dans le dos, en se servant de ce levier pour tenter d’avaler un peu plus de cette chair vibrante encore. Son visage rougi par les contractions de ses parois vaginales autour de la masse brûlante plantée dans ses chairs trahit le plaisir de se donner, d’être possédée à fond par un chibre exceptionnel. Elle étale impudiquement la volupté débordante de cette union longue, pleine avec cet étranger.
Sa crainte de ne pas pouvoir recevoir une bite aussi grosse a fondu et s’est transformée en satisfaction infinie. Elle est remplie, elle est comblée, heureuse.

Emma se met à glousser des « oh » étranges, de plus en plus forts, exulte et proclame un orgasme fort et inattendu tant ils restaient immobiles. J’explose entre les doigts charitables d’Astrid, la jouissance de mon épouse est communicative. Astrid lèche mes bordées de semence à la source. Rémi se soulève précautionneusement, son membre s’extrait de l’abri, couvert de liqueur blanchâtre et d’une fine traînée couleur de sang. Sans le moindre mouvement de pompage, il a fait jouir la femme et a éjaculé en elle. Denise de la langues’applique au nettoyage du con libéré et ensuite Astrid plonge un doigt en crochet dans le vagin malmené pour y cueillir de petites flaques de liquide séminal qu’elle porte à sa bouche et avale! Ils forment à quatre une équipe soudée et organisée.

Il faut battre le fer temps qu’il est chaud. Fernand ne laisse pas le temps à Emma de refroidir, il la met à quatre pattes sur le canapé, seins dans les coussins, croupe en l’air. Sans faiblir il reprend possession du vagin, y fait provision de lubrifiant humain, sort, hésite, me regarde, relève Emma et lui fait reprendre la même position devant mon fauteuil : ainsi serai-je associé au bonheur de ma chérie

- Suce ton mari ma belle, pour le remercier, ne le perds pas de ta bouche.

Elle me regarde, les yeux bordés de reconnaissance et s’exécute, une larme à l’œil. En position derrière elle, Fernand se masturbe pour retrouver la rigidité nécessaire puis pointe son majeur sur la pastille ridée de l’anus, le force dans les plis du sphincter, se montre content de constater l’élasticité de l’anneau, m’envoie un clin d’œil complice, fait place à son gland, crache sur l’œillet et avec un élan soutenu envoie une bonne partie de sa queue dans le cul d’Emma. J’aurais dû lui offrir un plug plus épais me dit la plainte lamentable provoquée par la sodomie.
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Pour oublier la douleur de l’intrusion, elle fixe son attention sur ma queue prisonnière de sa bouche et me suce avidement. Fernand la ramone consciencieusement, toujours calme, c’est un coureur de fond, patient, avare d’efforts inutiles. Et Emma me mâchouille en me regardant, attentive à la bousculade postérieure et à la succion. Dans ses yeux brille une flamme de fierté. Je lui demande si c’est bon, elle fait signe que oui et par malice mordille mon gland. Oui, elle savoure son cadeau.


Qui va piano va sano. Astrid s’est glissée sous les seins d’Emma et les agace. Rémi ne veut pas risquer de faire éclater le rectum et va placer sa tête sous le ventre fouillé par son copain. A son tour il s’acharne en un cunnilingus gourmand sur la vulve délaissée. Et vas-y que je te suce avec des bruits d’aspiration mouillés ! Attaquée de toute part, Emma se tord dans tous les sens, secouée de frissons violents. Elle ahane sur mon chibre qu‘elle tète comme un nourrisson crevant de faim, elle serre les lèvres pour contenir ses gémissements, creuse son dos, serre mes genoux entre ses mains et se laisse enfin partir en un cri aigude délivrance, terrassée par un orgasme formidable. c’est bouleversant.

Par les deux extrémités elle reçoit les jets de sperme, ceux de Fernand dans les intestins, les miens sur la langue. Rémi se relève en essuyant une giclée échappée du sexe qu’il bouffait, urine ou cyprine, en gourmet confirmé il avale? Emma me libère pour se frotter les mâchoires engourdies et me montre sa bouche vide, elle a avalé mon jus. A peine est-elle debout que Denise va avaler la liqueur qui s’échappe de façon incontrôlable dans le sillon des fesses. Ici on partage tout

Une nouvelle coupe de champagne marque une étape de repos, pour un bilan provisoire. Emma clame son plaisir, se réjouit d’avoir vaillamment passé ces premières épreuves. Tous les orifices sont rodés, mais tous ses vœux ne sont pas encore exaucés. Elle veut absolument une double pénétration. Comme dans le film qui lui a délié la langue. Pour son anniversaire ce sera la cerise sur le gâteau, comme je l’ai annoncé. D’un commun accord il est convenu que Fernand reprendra possession de la place arrière et que Rémi entrera à l’avant, par-dessus.

Les hommes rient de son enthousiasme, de sa générosité dans les unions successives. Les femmes l’encouragent à les rejoindre au club. Fernand lui offrira une première séance gratuite en l’introduisant par l’entrée des artistes, si possible en ma compagnie. Emma fait la moue et explique sa déception : elle a un doute sur la rapidité de ma guérison; or elle aimerait visiter le club et observer les membres actifs le plus vite possible, même sans moi. Jamais il n’a été question du club dans mon plan, avec ou sans moi. Mais l’idée est lancée et saisie au vol. Emma applaudit la proposition des deux autres délurées, le visage illuminé. Je ne veux pas attrister son anniversaire, je me tais.

Pendant toute la discussion elle me regarde avec une lueur de pitié, la main gauche enserrant une partie du manche monstrueux de Rémi, comme une bite d’amarrage. Dans un mouvement très doux qui découvre le gland redouté, elle l’entretient mais innocemment, sans vraiment s‘en rendre compte, tellement c‘est naturel. Astrid et Denise se regardent en souriant et s’amusent de l’attitude décontractée de la néophyte. Parfois elles guettent en douce mes réactions moins enchantées. Tous les maris ne se réjouissent pas d’assister impuissants à la métamorphose de leur conjointe en dévergondée nymphomane, elles le savent par expérience.

J’ai payé avec largesse un cadeau peu commun, osé au possible. Donc je dois de présenter un visage impassible, alors même que je suis débordé par ses suites possibles.. Les finaudes ont remarqué chez moi l’une ou l’autre crispation de mâchoires, un froncement de sourcil ou un pincement de lèvres. Serai-je décidé à lâcher la bride et à tout permettre à la convertie de fraîche date? Pour m’y contraindre elles ont pris soin de moi et se montrent très bienveillantes. De plus je me remplis les yeux des courbes de leurs corps et je ne suis pas insensible à leur contact. Elles ne désespèrent pas de me convertir également à l’échangisme.

Sur le lit de la chambre d’amis Rémi s’est couché sur le dos. Emma n’a laissé à personne le soin de le branler et de l’avaler pour lui rendre toute son énergie. Accroupie au-dessus de la colonne dressée, aidée par Astrid et Denise qui écartent ses lèvres, elle vient se poser sur le sommet et secoue de trois doigts l’entrée de son vagin pour trouver et ouvrir la juste place à la somptueuse menace de la terrible massue . Elle se pince les lèvres et se laisse descendre. Du bout d’un doigt Rémi titille le clitoris chassé de son refuge par la pression de sa bite. Le membre bien graissé plie mais ne rompt pas. Il y faut le temps. Quand enfin Emma touche de son sexe la base du sceptre, un sourire illumine son visage jusque là concentré dans l’effort. Son vagin est écartelé, c’est douloureux et délicieux en même temps. C’est glorieux. Pour la deuxième fois elle égale Denise et Astrid.

Cette fois Rémi la soulève, la fait remonter, puis lui ordonne de se laisser retomber. Une fois, deux fois, trois fois: à chaque chute ralentie elle se tortille pour se retrouver bien assise, le pieu caché en elle, écorchant ses peaux rougies. C’est un manège, comme les chevaux de bois, elle monte poussée par deux mains et se laisse glisser sur l’essieu et on recommence sans fin. Son visage se détend au fur et à mesure des allers-retours. Les femmes complices la distraient en touchant ses seins ou en lui chatouillant l’anus. Ces diversions calment les craintes et rendent plus acceptables les sensations presque insupportables de l’écartèlement des chairs lors de chaque descente le long de la colonne si dure. Finalement, malgré des retraits réflexes au sommet de cette verge, Emma domine sa peur et relance le mouvement vers le bas. Elle est fière de son courage et de son exploit sexuel. Après ça plus rien ne l’arrêtera.

J’ai ouvert la boîte de Pandore. Je m’en mords les doigts. Emma m’envoie de la main un bisou de remerciement.

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