Pimenter Les Relations 5
Le reste se perd en sanglots. Sophie réveillée pleure dentendre pleurer sa mère. Je mendors. Je passe le dimanche matin au lit. Je jeûne à midi. Le soir, Emma envoie Sophie. Je ne résiste pas aux appels de ma fille, et fais acte de présence à table. Emma joue la compassion :
-Si tu continues, tu vas tomber malade. Maintenant le mouvement est lancé, je ne peux plus reculer, que tu le veuilles ou non. Je serais allée une fois de temps en temps au club, si tu nétais pas monté sur tes grands chevaux. Comme je nai pas de quoi payer ma cotisation, nous avons trouvé un compromis.
Nous ? Ce nest pas « toi et moi », rassure-moi !. Il ny aura pas de compromis entre nous. Ou tu te conduis en épouse respectueuse des règles du mariage, ou nous nous séparerons. Cest clair ? Amuse-moi avec « votre » compromis.
- Jai dû m'engager auprès des responsables du club à assurer une permanence de vingt heures à trois heures, trois nuits par semaine, le samedi, le lundi et le mercredi, moyennant quoi ils me procureront chaque mois les sous-vêtements chics nécessaires pour soigner mon apparence, à des prix défiants toute concurrence. On mestime, on me gâte, jai trente huit ans, je sais ce que je veux : ne gâche pas ma joie en boudant ou en niant la valeur dun cadeau que tu mas fait. Tu avais deviné avant moi la joie quil me donnerait. Tu ne peux pas vouloir revenir en arrière.
- Javais fort mal évalué les conséquences de ce cadeau. Je reconnais avoir commis une erreur. Ce qui est fait est fait. Mais, de grâce, ne cache pas tes débordements futurs derrière mon erreur. Assume tes décisions. Tu es seule responsable de tes engagements à lavenir. Ton accord avec les gens du club est en contradiction absolue avec tes engagements envers moi. Reconnais-le et attends-toi à traiter exclusivement avec tes nouveaux maîtres. Pour moi, ce sont des souteneurs, jespère quils te rémunèreront généreusement et que tu tireras de tes travaux de nuit des revenus plus substantiels que quelques chiffons destinés à mettre en valeur un corps à exploiter ou la possibilité de te prosti sous leur protection, pour leur profit.
- Ah ! Que tu me déçois. Immédiatement tu minsultes. Je ne te trahirai pas puisque je prendrai du plaisir avec des inconnus. Dans mon cur, il ny aura jamais que toi.
- Ma petite Sophie papa est fatigué et va se coucher.
Je nai pas lintention de poursuivre une conversation sans issue, nos points de vue sont inconciliables, jen prends acte et je me lève de table. Je laisse Emma à son monologue. Elle a pris des engagements sans me consulter pour une fois. Elle est décidée à les respecter. Sil sétait agi dun emploi rémunéré ordinaire, elle aurait longuement raisonné, étudié la valeur du travail et trouvé trop basse la rémunération au regard de ses diplômes, elle aurait exigé mon avis. Je parle dexpérience, elle ma fait le coup à plusieurs reprises. Mais, cette fois, elle raisonne avec son sexe et na pas besoin de conseil. A ce niveau et en raison des séquelles de ma rencontre brutale avec une automobile, je ne suis pas à la hauteur de ses exigences actuelles; jai des concurrents beaucoup mieux qualifiés et sexuellement armés. De science infuse, son vagin sait ce qui lui fait du bien
Je me réfugie dans la chambre damis. Le bruit de la clé met fin à sa logorrhée et relance des pleurs. Je lentends partir en voiture avec l. Elle revient seule et sinstalle derrière la porte close.
- Tout ça cest de ta faute. Ca fait une éternité que tu ne me fais plus lamour vraiment. Quelques attouchements et quelques baisers ne suffisent pas à mon âge. Jai des besoins, tu dois le comprendre, des besoins de sexe, des besoins sérieux, jai trouvé un moyen de les assouvir sans te tromper. Jaurais pu prendre un amant, mais au club je mamuserai uniquement avec un tas de types sélectionnés par la direction et dont je ne suis et ne serai pas amoureuse, tu devrais être content.
- Quoi ? Moi content dêtre le mari dune putain ? Content de pouvoir être jugé comme souteneur, parce que marié à une fille de joie qui racole en boîte ? Je préfèrerais que tu sois tombée amoureuse dun autre homme et que tu sois la maîtresse dun type qui taimerait.
- Mais, les rapports sexuels ne sont pas tarifés.
- Tu as gobé ce genre daffirmations ? A quoi servent les cotisations ? Bien sûr, toi tu nen verras rien. Tu attireras les gogos, ils feront marcher le bar, se remonteront le moral avant doser affronter les charmes dénudés femmes serviles ou nymphomanes quils monteront . Connus ou inconnus ils te feront lamour à tour de rôle ou collectivement et tu gagneras, au cours débats fantastiques, des éclairs de félicité et des courbatures, avec en possibles primes des bienfaits baptisés syphilis, chancre mou, chaude pisse, blennorragie, gonorrhée, tout lalphabet dhépatites ou un gentil sida de derrière les fagots. Largent récolté sert à faire tourner lactivité et enrichit les organisateurs qui te flattent pour tirer de toi la substantifique moelle. Tu feras un boulot de putain sans le salaire correspondant à ta disponibilité. Enfin, chacun cherche à satisfaire ses besoins
- Voilà. Tu nes pas en état actuellement de satisfaire les miens à cause de tes blessures. Ne sois pas égoïste, quand tu iras mieux tu me rejoindras au club. Tu verras ta femme heureuse, comblée et épanouie : cest bien ce que tu as toujours souhaité, du moins tu las souvent affirmé. Sevrée de rapport depuis une éternité
Elle a bien assimilé la doctrine échangiste. Liberté, émancipation, rejet des tabous, victoire sur la notion impure et dépassée dappartenance à un seul être, recherche du bonheur, jouissance par tous les moyens, noblesse du partage, dévouement aux membres et obéissance à la hiérarchie détentrice des clés du bonheur. Elle ménerve en se prétendant sans sexe depuis « une éternité »
- Je pensais que léternité faisait plus de deux mois.
-Je ne suis pas une prostituée. Personne ne se fait payer son plaisir dans cette enceinte.
-Quest-ce qui peut tempêcher de gagner ton argent les jours où tu ne vas pas au club ? Cherche-toi un travail bien payé et tes dépenses à prix défiant toute concurrence seront couvertes par ton activité. Tapine sur internet si nécessaire, établis-toi à ton compte. Tu pourras changer de profession, gagner plus mais rester maître de ton emploi du temps. Dès ma guérison je quitterai la maison et tu pourras y exercer ton art.
-Dans ce cas nous ne nous verrons plus et je naurai plus le temps de moccuper de Sophie. Ce nest pas possible ! Ma vie actuelle me convient, le club comblera un vide, cest tout.
Éternelle rengaine dune surdiplômée devant lesclavage du travail destructeur de la cellule familiale. Je ne relève plus ces arguments. Elle a des « besoins » qui sortent des limites quon peut imposer à un mari, quelle se débrouille. Elle peut toujours frapper à la porte, faire une crise de larmes ou me supplier de la comprendre au nom de notre amour de quinze ans. Je nai quune réponse.
- Ne me parle plus damour si tu tenvoies en lair avec un troupeau de porcs.
Je suis en arrêt pour accident. Mes plâtres seront retirés ce lundi matin, je vais rendre la chaise roulante empruntée et dans trois jours je vais reprendre mon travail avec plaisir pour échapper aux syllogismes dEmma toujours en proie au besoin de se justifier à mes yeux à travers la porte qui nous sépare physiquement.
-Si ça continue, jcest moi qui vais divorcer, a-t-elle griffonné sur un billet.
Jai répondu par le même procédé
-Comme il te plaira. Tu me rendras service. Devant le juge, tu bénéficieras des témoignages éloquents et du soutien de tes nouveaux amis. Bon courage.
Elle na pas insisté. Sitôt quEmma est partie avec Sophie à lécole, je men vais me faire délivrer de mes plâtres et faire vérifier ma guérison . Au retour je marrête au bistrot du coin devant un café et deux croissants. Tout va bien, je suis tout neuf, le moral mis à part. Jachète quelques provisions et retourne dans mon repaire, jette les draps souillés de foutre étranger dans le couloir, en saisis des propres et ferme à clé. On ne mentendra plus jusquà mon départ au travail mercredi matin. Jattends ma convocation chez le juge des divorces. Emma menace, mais nest pas pressée dentamer la procédure. Deux ou trois fois Emma mapostrophe. Je suis muet. Un club nous sépare.
-Il va être vingt heures, je vais au club. La petite dort. Occupe-toi delle si elle pleure. Mais ça narrive jamais cest un ange.
A trois heures du matin, Emma me réveille et raconte derrière la porte.
- Tu te rends compte, le règlement de létablissement interdit à Fernand et à Rémi, mes recruteurs de soccuper sexuellement de leurs recrues. Ça ne fait rien. Tu crèverais de jalousie si tu voyais mon succès. Je nai pas compté les hommes qui mont entourée, caressée ou mont fait lamour. Pendant que lun me baisait, un autre se faisait sucer, un troisième me prenait la main pour que je le branle. Cest extraordinaire. Le sexe est roi, on se mélange mais par pur désir. Jai eu droit à une double mais par des petites bites. Tu vas mieux? Tu vas bientôt sortir de ton trou pour redevenir mon unique amour ?
Elle a oublié la menace de divorce. Lasse de parler à une porte muette après les fatigues dune nuit si bien utilisée, ses besoins comblés au-delà de ses espérances, après une pique à ma jalousie, elle est allée se coucher. Le mardi matin elle a conduit Sophie à lécole avec une heure de retard.
- Cest de ta faute, tu dors toute la journée, tu pourrais toccuper de ta fille.
Elle a le cerveau à lenvers. Comment sarrangera-t-elle à partir de ma reprise du travail et après mon envol ? Elle exerce sa seule activité fatigante au club selon des horaires choisis. Je vis désormais avec une inconnue qui a perdu le sens commun et qui nexiste que pour « inventer » des combinaisons sexuelles pratiquées depuis la plus haute antiquité.
Fernand m'accueille au travail, les bras ouverts.
- Ah! Ta femme, quelle perle. Un tempérament increvable, toujours entourée dune grappe de fidèles. Elle se donne, cest un phénomène. Jespère que tu laides dans les travaux du ménage, sinon elle ne pourra pas tenir le rythme. Elle a oublié de lui parler de sa grève du ménage.
Le lundi suivant Fernand me vante lactivité débordante et enthousiaste dEmma le samedi, jour traditionnel de bourre. A force de se faire bourrer elle oublie de se réveiller. Le courrier du mercredi me demande un billet dexcuse pour labsence à lécole de Sophie le mardi matin. Je laisse un mot dans le cartable pour indiquer que seule ma femme est en mesure de répondre. Les retards à lécole deviennent monnaie courante le mardi et le jeudi matin. On convoque Emma, puisque je travaille aux heures douverture de lécole. Je confie à Fernand que mon couple est foutu. Il en est ébahi. Il me prenait pour un esprit éclairé.
Je ne rentre plus à la maison que pour dormir et me changer. Je vis de casse-croûtes achetés. Je vais laver mon linge au pressing. Emma sabsente trois nuits par semaine, fait un minimum de 21 heures dactivités sexuelles épuisantes, dort et récupère le reste du temps. Nous nous croisons rarement, sa mère soccupe de Sophie le week-end. Un lundi soir la porte de ma chambre est fermée. Javais oublié denlever la clé. Emma a profité de mon oubli pour essayer de me ramener dans son lit. Je décide doccuper le canapé du salon et découvre que le ménage na pas été fait depuis le fatal anniversaire, une bouteille de champagne vide est entourée des six flûtes sur la table basse du salon. La poussière couvre les meubles. Jouvre la porte de la cuisine, la vaisselle sale sentasse sur lévier et la table, dispute la place aux boîtes de conserves vides. Je me nourris de casse-croûte, je ne suis pour rien à ce désordre répugnant. J'annonce !
- Je vais à lhôtel.
Et je quitte la maison. Le lendemain mardi Fernand me remet la clé de la chambre que lui a confiée Emma. Il me traite dentêté.
Le mercredi soir je vais prendre un remontant au bistrot du coin pour avoir du courage en vue dun éventuel affrontement avec Emma. Elle devient agressive. A une table un homme mobserve puis vient sinstaller au comptoir à mon côté. Nous discutons, lalcool délie ma langue, je vide mon sac. Il mécoute attentivement, cest un assistant social, se prénomme Serge. Il passera chez moi vers 19heures 30 avant le départ dEmma et va essayer de mettre un peu dordre dans nos affaires sil nest pas trop tard. Certaines personnes lont alerté. De quoi les gens se mêlent-ils. Ça sent Fernand et compagnie.
Quand Serge sonne, Emma est dans la chambre, douchée, parfumée. Je lappelle de façon exceptionnelle pour la première fois depuis deux mois. Elle se précipite et paraît devant nous, plus nue que nue dans son mini string et son simulacre de soutien-gorge. Elle a horriblement maigri depuis son anniversaire, le volume de ses seins sest vidé. Instinctivement devant linconnu elle cache sa poitrine dun bras et son string minuscule dune main.
- Oui que veux-tu ? Excusez-moi, je suis en train de mhabiller, je vais être en retard.
Serge, lassistant social se présente et va droit au but. A la suite dun signalement il doit vérifier létat de notre couple qui serait au bord du divorce et assurer la protection de notre apparemment négligée et éventuellement nous en retirer la garde. Il souhaite jeter un coup dil sur la maison, voir les parties communes et la chambre de l. Emma proteste quil la retarde
- Cest que je suis attendue. Il faut absolument que jarrive à lheure.
- Comme vous voudrez, si vos obligations vous appellent, saluez votre fille, il est fort probable que le juge décide de la retirer et de la placer en foyer dans les prochaines heures. Les gendarmes viendront la prendre dès le lever du jour, discrètement pour éviter de le faire devant tous vos voisins.
- Quoi ? Pourquoi donc ? Tout va bien pour ma fille. Oh ! Tu as porté plainte, lâche ?
Serge intervient :
- Pourquoi ? Parce que vous ne voulez pas prendre le temps de vous défendre et de défendre votre droit de garde. Votre mari nest pas le plaignant. Mais laffaire est grave, pour l, pour votre mari et pour vous si vous aimez votre .
- Ce nest pas possible. Bon voyons vite ce que vous voulez. Mais vite.
Elle ouvre ses portes, laisse paraître le désordre quelle ne voit plus. Le travailleur social prend des photos, traite la chambre de Sophie de taudis, ne trouve pas de qualificatif pour les autres pièces. Enfin il sinforme de lemploi qui arrache une mère à sa fille, de la fréquence de ses absences et des causes du désordre qui règne dans la maison. Pour toute réponse il entend quEmma va être en retard.
- Les faits confirment les signalements, je fais le nécessaire pour la protection immédiate de votre mineure. Après, menez votre vie comme bon vous semble. Monsieur, avez-vous quelque chose à ajouter?
- Je gagne par mon travail le salaire qui nous fait vivre. La tenue de mon épouse montre à quelle occupation unique elle se livre en dispersant dans un club échangiste les forces qui seraient nécessaires pour lentretien de la maison et pour soccuper de notre fille convenablement. Si en raison de sa passion immodérée pour le sexe et des négligences qui en découlent on nous retire notre fille, je divorcerai.
-Je prends note. A bientôt.
La gabardine qui devait couvrir ses sous-vêtements pendant le trajet lui tombe des mains, Emma pose ses fesses nues et amaigries sur la pile de vieux papiers entassés sur la chaise la plus dégagée.
- Quoi, tu veux divorcer. Je pourrais savoir pourquoi?
-Cest évident. Pendant les deux mois qui ont suivi mon accident nous navons plus eu de relations sexuelles satisfaisantes et depuis ma guérison je nai plus de femme du tout. Tu te dérobes au nom de tes besoins.
-Tu nas quà venir coucher dans notre chambre.
-Tu rentres fourbue au petit matin, comme une somnambule: il t arrive de me bousculer au passage sans me voir, tu tétales sur ton lit et tu ronfles, ni lavée ni douchée, puant la transpiration, les cheveux collés de sperme, le rimmel en flaques douteuses sur les joues. Regarde-toi, tu nes plus que lombre de toi-même, un squelette qui perd ses fesses et ses seins. Et je devrais passer sur toi et te faire lamour après des dizaines de vicieux qui tont réduite à létat de loque. Tu voudrais peut-être que je vienne pomper dans ta chatte fatiguée les rivières de foutre entassées à coup de bites par tes « nouveaux amis » ?
- Oh! Comme tu y vas. Jai encore des succès. Moins que les premiers jours. Fernand a promis de mexhiber avec Rémi pour faire revenir vers moi ceux qui se jettent sur les nouvelles recrues.
-Tant mieux pour toi. Fernand ma effectivement annoncé ton déclin et ma réclamé le remboursement dun prêt : quil se paie sur la bête. Moi aussi, jai des besoins à satisfaire, mon sexe a ses exigences mais je ne vais pas le mettre en danger dans un vagin super actif et peu regardant sur le nombre et la qualité de ses visiteurs. Tu nauras plus un euro de moi, jai changé de banque, annulé ma carte et mon chéquier. Il est juste que tes baiseurs soient tes payeurs. Et il est temps que je te quitte
- Et qui prendra soin de notre fille ? Après seize ans de mariage, tu perds la tête, mon vieux.
-En attendant que je me remarie, Sophie sera prise en charge par laide à lenfance. Elle y sera mieux quavec une mère incapable de soccuper delle.
- Ah ! Le joli père que voilà. Et tu vas te remarier, voilà la cause de ta conduite. Tu te plains de moi, tu me quittes pour une autre. Je te rappelle que nous sommes mariés officiellement. Pour le divorce, tu attendras, je ne vais pas me laisser faire. Tu as une à charge, tu paieras une pension alimentaire, je me suis renseignée.
- Ah la jolie mère. Quel exemple pour une gamine. Bien je paierai cette pension, mais tu ne puiseras pas dessus de quoi forniquer au club.
-Ça va, oui ! Bon je vais être en retard.
Elle part, revient moins dun quart dheure plus tard.
- Tu nas pas cent euros, il faut que je rembourse une partie dun prêt. Dis, mon amour
- Ton amour est mort, ton banquier est décédé en même temps.
- On pourrait trouver un arrangement. Par exemple je commencerais à 22 heures et je rentrerais une heure plus tôt. Demain je ferai le ménage.
- Demain il sera trop tard, ta fille sera partie et demain tu seras épuisée, comme après tes succès au club. Ce soir, tu nes pas fatiguée. Au lieu daller te casser les reins à te faire sauter et fourrer et bourrer toute la nuit par des malades et de rentrer crevée au matin, dégoulinante de giclées de sperme, reste à la maison, nettoie.
-Oui, mais si jy vais moins longtemps, tu voudras toujours divorcer ? Juste une nuit par semaine ?
- Tu veux rire ? Si tu ne peux plus te passer de toutes ces galipettes, de la quantité des rapports et de toutes les expériences, tu apprendras à te passer de moi. Dailleurs que changera notre divorce ? Ton attachement à ce monde de la nuit, ta dépendance aux rapports sexuels multiples, cest du vice, que ça dure une heure ou vingt heures par semaine. Que tu couches avec dix ou vingt Rémi à la fois ou que tu ne trouves quun éjaculateur précoce rejeté par toutes les autres filles cest une déchéance impossible à supporter. On ne peut pas tout avoir. Tu as vu que lassistant social maidera : au premier coup dil, il a compris notre situation.
- Tu crois quils vont menlever ma fille ?
- Je ne le crois pas, je le sais, cest certain.
-Cest de ta faute.
-Tu me las souvent répété. Je naurais pas dû payer Fernand et Rémi pour ton anniversaire. Jespérais exorciser ton fantasme et voilà le résultat. Mais au lendemain de tes trente huit ans tu as pris seule les décisions. Fais ton examen de conscience honnêtement. Javais senti ta curiosité pour les amours de groupes, jai organisé une séance en espérant chasser ton fantasme une fois ta curiosité satisfaite. Au contraire jai ouvert les vannes dautres curiosités et tu tes précipitée dans ces eaux troubles et tumultueuses aux dépens de notre vie de famille, sans te soucier de Sophie et au mépris de tes promesses de mariage.
-Tu les avais payés. Combien?
-Un cadeau na pas détiquette de prix. En contrepartie ils mont signé un document qui leur interdit de te toucher.
-Si tu crois quils se gênent depuis quelques jours. Je les soupçonne même daiguiller mes candidats vers les autres filles pour mobliger à me soumettre à des fantaisies répugnantes ou douloureuses. Lautre nuit quelquun avait mis un écriteau « occupé » sur le rideau de mon alcôve et les hommes cherchaient ailleurs. Mais quand Rémi ou Fernand sennuient, ils viennent me baiser. Je leur plais et Fernand veut te faire plaisir ! Il me dit :
- Encaisse ça ma cochonne, cest de la part de ton jules. Il sera content et fier de savoir combien tu excites les hommes.
Il me défonce toujours à la même allure, sans à coups, me pince les côtes, aspire mes tétons, gratouille mes aréoles. Il me lime longuement, me tourne sur le dos, puis sur le ventre. Son plaisir le plus grand est de mentrer dans le vagin puis de forcer mes fesses, de rentrer devant et de retourner derrière. Il me prend en levrette, va dun trou à lautre, appelle des témoins. Ceux-ci doivent me caresser partout, je sens des mains partout, des doigts dans lorifice vide. Et quand il veut me faire jouir il fait intervenir un complice qui plonge en moi son pénis et un autre qui chevauche mon visage pour que je le suce. Le troisième remplace le second, un quatrième se sert de ma bouche. Cest sans fin avec un seul permanent, linfatigable Fernand.
Comme je lui ai emprunté de largent, il se permet maintenant de se montrer un peu sadique: avant de jouir de plaisir, il aime me faire souffrir et crier :
-Allez, ma chérie, gueule, il faut mettre un peu dambiance.
Comments:
No comments!
Please sign up or log in to post a comment!