Amis ? 1
On disait:" Louis et Laurent les inséparables." A vingt ans nous étions des amis de seize ans !
- Ho ! Chouffe, devant ! Nous poussions ensemble notre cri comme chaque fois que nous suivions des mignonnes. Aujourd'hui, l'unisson était parfait, les nanas valaient bien ça!
De dos, deux silhouettes splendides balancent harmonieusement des fesses à la Pippa Middleton, montées sur talons hauts. Un truc à faire dire à un financier très célèbre, montant en avion, à New-York, derrière lhôtesse de lair « Quel beau cul ». Ha! Comme ce mouvement des deux hémisphères est prometteur. Des jumelles splendides, aux longs cheveux bruns tombant en cascades ondulantes jusquà une taille de rêve, avancent devant nous dun pas sautillant et souple. Quel port de princesses. Nous accélérons lallure et les abordons avec ce culot particulier des timides. Louis les fait rire. Cest gagné, elles acceptent de prendre un rafraîchissement sur une terrasse à lombre dun parasol. Lune sappelle Marie, lautre Juliette, mais elles ne sont ni jumelles ni surs: ce sont deux bonnes copines depuis la maternelle.
Louis a épousé Juliette, jai épousé Marie. De prime abord Louis était indécis. Javais un fort penchant pour Juliette: jétais fils unique, Juliette navait ni frère ni sur, Louis au contraire venait dune famille nombreuse comme Marie. Un jour, de façon inattendue Louis décida quil serait bon de croiser nos expériences plutôt que dassembler des profils familiaux identiques, au nom du principe que les contraires sattirent. Jaurais protesté, mais il sortit une pièce et décréta :
- Pile je prends Juliette, face tu prends Marie.
Lastuce me faisait toujours rire; de toute façon, je savais depuis toujours que sa pièce truquée garantissait son succès. Or la veille javais eu une longue conversation avec Juliette, je lui avais déclaré ma flamme, elle sétait un peu défendue avant de beaucoup accepter mon premier baiser.
Depuis quelques années Louis et moi travaillons comme caristes dans un grand entrepôt en deux postes. Une semaine de six heures à treize heures. La semaine suivante de treize heures à vingt heures. Mon contremaître ma proposé de remplacer un chef déquipe qui part à la retraite, mais jai dû accepter de changer déquipe.
-Vas-y ma encouragé Louis, saisis ta chance, veinard. De toute façon on se retrouvera au foot et nous continuerons nos nuits de tarot.
Effectivement nous avons pris lhabitude de passer à quatre, toutes les deux ou trois semaines une nuit entière à jouer au tarot. Nous nous retrouvons tantôt chez moi, tantôt chez Louis. Vers minuit nous prenons un médianoche et dansons un peu avant de reprendre le jeu. Il y a quinze jours, quand nous nous sommes retrouvés seuls, jai fait remarquer à Marie que Louis la serrait dun peu trop près en dansant. Et je trouvais qu'elle semblait plutôt consentante.
-Allons, Laurent, Louis est ton meilleur copain, tu ne vas quand même pas imaginer des choses ! Il est affectueux, il maime bien. Tu oserais me supposer attirée par lui ?
- Je sais, mais sa façon de te caresser les seins en douce, quand il croit ne pas être vu, ma surpris, comme cette jambe quil envoie entre les tiennes à la recherche dun contact plus quamical. Si vous recommencez je me permettrai les mêmes privautés avec Juliette.
-Essaie et tu verras si japplaudis. Tu inventes une histoire sans fondement pour excuser tes abus. Fais attention, si tu me trompes, tu auras des cornes hautes comme le clocher. Allez, cesse de te faire des idées. Tiens, voilà, tu as juste réussi à déchaîner ma migraine.
Ha! Cette migraine.
- Tu as oublié tes médicaments ?
- Tu as raison, il faudra que tu me fasses penser à les prendre. Je ne sais pas si le toubib ma prescrit ce qui me convient. Et quand tu me contraries avec des histoires absurdes, tu le vois, jai une crise quasi instantanée. Bon je me soigne et je vais rattr ma nuit. Tu viens au lit maintenant ?
Et au lit, en cas de migraine, madame ne supporte ni les attouchements ni les caresses, elle tolère encore moins de faire lamour. Tout contact épidermique accroît ses douleurs. Ça a commencé une semaine après mon changement dhoraire de travail. Pourtant Marie travaille dans un cabinet médical de huit heures à treize heures, elle y prend les rendez-vous de trois médecins et fait des papiers. Son médecin trouvera fatalement pourquoi une semaine sur deux elle présente ces crises. Sennuie-t-elle quand je travaille daprès-midi ? Pire : la multiplication des migraines diminue la fréquence de nos relations sexuelles, elles se font rares.
Enlevez les migraines et les jours de règles, nous faisons lamour cinq ou six fois par mois au maximum, parfois moins. Au début je ny avais pas prêté attention. Marie subit nos rapports plus quelle ne participe, elle vit dans la crainte des prochains maux de tête, ne peut donc plus se laisser aller comme elle aimerait tant. Elle se couche sur le dos, écarte les cuisses, me regarde et me demande ce que jattends. Il y a comme un malaise.
- Nous devrions consulter un sexologue,
ai-je suggéré lundi, las de son manque de participation réelle. Je suis trop jeune pour pratiquer systématiquement labstinence. Il marrive de perdre mon sperme au cours déjaculations nocturnes et de me réveiller dans un pantalon de pyjama souillé. Un sexologue pourrait nous aider.
- Mais, non.
Il a facile à dire ce médecin. Ma patience nest pas sans limites., je bande à tout moment, chaque jolie femme devient objet de désir. Je me contiens, mais je suis souvent gêné par des manifestations intempestives de ma libido, là au niveau de mes parties intimes. Que faire ? Je ne vais pas me mettre au bromure !
Subitement, ce soir là, Marie sest montrée entreprenante. Non quelle mait sauté dessus, mais elle ma pris en main, longuement masturbé avant de maccorder une fellation du bout des lèvres. Et quand à sa prière, je lai enfin pénétrée, mais avec précautions à sa demande, je nai pas eu à la besogner bien fort ni bien longtemps. En un temps record, elle a joui avec de gros soupirs, un essoufflement inversement proportionnel à ses efforts, des gémissements à fendre le cur. Jai eu le sentiment désolant dassister à un orgasme simulé. Je nai pas insisté, jai vu poindre une menace de migraine. Pleine de compassion, Marie ma repris en bouche « pour me soulager les couilles ». Lécart de langage peu habituel chez elle ma étonné. Dordinaire elle utilise un vocabulaire plus châtié, fruit dune éducation chez les surs et dans une bonne famille.
Quand, sans prévenir, jai lâché la première salve, elle a brusquement détourné la tête pour me déloger et de la main a dirigé les jets suivants dans une serviette prévue miraculeusement et très exceptionnellement à cet effet ! Elle qui aimait tant avaler mon jus damour depuis nos premiers rapports et jusquà larrivée des maudites migraines, renonçait soudain à la liqueur suave en détournant son visage. Avant si elle navalait pas, elle samusait à sen barbouiller la figure pour soigner le velours de sa peau. Mon jeu à moi consistait à lui arroser les yeux pour entendre ses protestations de principe. Je montre ma surprise devant ce retrait :
- Tu aurais dû me boire, ce serait peut-être un anti migraine plus efficace que tes pilules.
- Justement, puisque tu parles de pilule, jai cessé de prendre la pilule anticonceptionnelle, le docteur pense quelle est peut-être à lorigine de mon mal. Alors si tu ne tiens pas à avoir un bébé, il va falloir faire très attention pendant quelques semaines. nous devrions utiliser des préservatifs.
- Tu naimes plus mon sperme? Je ne comprends vraiment pas tous ces changements. Que nous arrive-t-il ? Aurais-tu du dégoût ? Est-ce que tu ne maimes plus ?
- Je te répète que cest passager, quil faut patienter, ne dramatise pas tout de suite. Mais comment peux-tu douter de mon amour ?
Ma protestation eut un effet positif: le mardi soir, avec un enthousiasme modéré Marie entreprit de se racheter. Elle fut gentille, utilisa ses mains sur mon vit, sa langue un peu partout, suçota ma chose, essaya de me conduire à reddition mais dut admettre que son vagin serait le plus sûr instrument du plaisir concédé au mari contestataire de la veille.
-Mais si tu pars, noublie pas de te retirer, tu sais pourquoi !
Elle daigna même me gratifier de quelques coups de reins, ventre tendu vers mon membre en bout de course. Elle tenta dabréger la rencontre en se mettant à gémir bien vite. La ruse fit long feu :
- Ne simule pas.
En trois mots bien sentis, je lui fis comprendre que je nétais pas dupe. Elle se remit au labeur, agita son bassin, se chatouilla le clitoris pendant que je limais, se prit au jeu et mentraîna dans une danse bien plus convaincante. Cette fois je sentis les premiers spasmes, me retirai prestement pour plonger ma raideur entre les lèvres ouvertes par lessoufflement: et là je déversai la liqueur abondante et observai. Marie ne cracha pas, nutilisa pas la serviette toujours à portée de main, attendit un moment, bouche fermée et comme je continuai à la fixer, elle avala enfin mon offrande. Ce nétait pas par plaisir si jen croyais mes yeux, sa grimace signifiait quelle faisait un effort pour éviter des reproches. Il ny avait plus de spontanéité, ça sentait le calcul, le désir déchapper à une protestation. Avais-je démérité ? Cette attitude de soumission plus que damour allait-elle durer ?
- Ta migraine revient ? A lavenir si tu as des haut-le-cur, ne te force pas à avaler ! Ta répulsion est visible. Je men voudrais de te donner la nausée en te faisant lamour, ce serait un comble, complètement à lopposé de mes attentes !
- Chéri, je fais tout ce que je peux pour têtre agréable. Je reconnais un certain sentiment de déplaisir à recevoir ta semence en bouche; javais un grand appétit auparavant, jai limpression de faire une indigestion. Ca ne se commande pas.
- Tu as failli dire « dégoût« . Eh! Bien, désormais jutiliserai une capote et tu nauras plus à craindre une grossesse ou lenvie de vomir. Peut-être demain membrasseras-tu sur la bouche : aujourdhui je nai pas eu droit à un seul baiser.
- Oh! Pardon. Cest vrai ? Que je suis distraite, pardon mon amour. A mon retour de la salle de bain, je vais me rattr
Mais, dis-moi, ton nouveau travail te rend grincheux. Deux jours de suite tu madresses des reproches !
- Je relève juste que tu me donnes limpression de te forcer à être une épouse attentive, mais tu es distraite, comme absente parfois. Vivement que tes migraines disparaissent, sinon je vais craquer.
- Je ne suis pas bien et cest toi qui menaces de craquer. Cela devient compliqué, zut alors !
Ce soir le baiser nest pas venu. Le lendemain soir jai eu droit à la soupe à la grimace, au lit jai vu un dos.
Aujourdhui, au boulot nous avons été victimes dun train égaré dans des aiguillages. Les wagons arriveront avec un gros retard. Inutile de les attendre, nous les déchargerons lundi matin. A quinze heures nous quittons lentrepôt. Au passage devant sa maison, je salue Juliette. Elle me fait signe, je descends de bicyclette.
- Laurent ? Que fais-tu là ? Louis est parti il y a quelques dizaines de minutes pour te donner un coup de main. Vous aurez bientôt fini de tapisser les chambres ?
-Mais, Louis ne ta pas dit que nous ne sommes plus sur la même tournée ?
Je lui expose brièvement la situation. Elle tombe des nues.
-Mais lundi, mercredi aussi, il a prétendu taider à encoller les lés de tapisserie. Il trouve magnifique le papier avec les roses de ta chambre à coucher et veut mette le même chez nous.
- Ce papier a trois ans. Veux-tu savoir si ton mari est chez moi ou sil est parti jouer à la pétanque ? Saute sur ton vélo et accompagne-moi.
Je roule derrière Juliette. De dos son déhanchement minspire, réveille mon sang. Un vélo dhomme est appuyé contre la façade de ma maison. Cest celui de Louis. Nous nous regardons, étonnés. Quelle surprise nous concoctent nos époux ? Ils ne nous attendent pas, ne les dérangeons pas si nous voulons éventer leur gentil secret.
- Viens sur le côté, jai la clé du cellier.
Du cellier, nous entrons dans la cuisine, de la cuisine dans le salon séjour. Il ny a personne. Mais nous percevons des sons connus :
- Oh ! Euh ! Han ! Encore ! Plus fort !!!
Marie, cest bien sa voix, geint sans retenue. Il y a bien longtemps que je nai pas entendu une chanson aussi forte et aussi décidée. Voilà les encouragements que jaimerais capter pendant lamour. Ça vient de la chambre à coucher. Juliette fronce les sourcils. Elle aussi reconnaît des grognements significatifs dhomme en plein assaut.. Je lui fais signe de faire silence. Arrivés près de la porte, nous nous rendons à lévidence : Sur mon lit, de dos, Louis, pieds et jambes en équerre fait monter et descendre son cul. A ses cuisses saccrochent de part et dautres les talons de petits pieds. Ça se passe dans ma maison, jai reconnu la voix de ma femme, cest donc sa vulve et ses fesses que nous voyons chaque fois que le fessier monte en extrayant une verge nue, sans trace de préservatif. Le tunnel rose lance un bref éclair avant dêtre envahi à fond. Louis sen donne à cur joie et Marie lexhorte à bien la baiser, à y aller plus fort :
- Oui, oui, baise, baise-moi fort, encore, plus fort, oui.
Elle fait des sauts de carpe, sappuie sur les talons calés aux jambes poilues pour accen la jonction. Pour le moment elle ne se plaint pas de migraine. Le martèlement continu infligé par lhomme qui nous cache son visage ne la fatigue pas. Elle ne feint pas lorgasme, elle en réclame toujours plus. Cest une femme toute différente de celle que jai connue lundi et mardi. Pas étonnant, si avant moi, lundi et mercredi comme aujourdhui Louis est venu lui encoller le vagin au sperme. A coups de pinceau vigoureux il épuise ma femme. Pour gagner la constance de son amant, Marie lui réserve toute son énergie et na plus que des miettes à moffrir le soir. A lami du mari la fougue, au mari la migraine !
Une écume blanche cerne déjà la base de la vulve. Si le mâle faiblit elle le relance. Deux mains viennent se croiser sur les reins et le collent sur son ventre affamé de femelle en chaleur. Louis dit :
-Tu es merveilleuse. Si javais su, tu serais ma femme.
Quel con, il ma refilé Marie pour me voler Juliette. Et depuis il a changé davis, il préfère ma femme à la sienne. Je retiens Juliette furieuse, lui impose silence: nous avons une certitude, nous sommes cocus. La surprise gentille se révèle catastrophique pour nous deux. Javais étouffé mon penchant pour Juliette, javais ouvert mon cur à Marie : entre amis nous avions réparti les rôles. Et Louis détruit notre entente, foule nos accords au pied.
Il y a des choses à apprendre peut-être. Ce qui est certain aussi, cest que Louis naura pas à se plaindre de baiser une planche inerte, ni dun oubli de baisers, Marie ardente ne cesse dattirer sa tête vers elle. Il lime consciencieusement, la travaille en profondeur, fouille coins et recoins, tasse les grandes lèvres, sort, collée à son pieu une portion rose de vagin. Le ton monte, JMarie est de plus en plus bruyante, perd sa respiration et part dans des gémissements que je croyais oubliés depuis ses maux de tête.
- Oh ! Non, Louis, je tavais dit de faire attention. Ce nest pas le moment, je ne veux pas tomber enceinte. Ce serait un désastre. Laurent na rien planifié, il na pas craché une seulefois dans mon ventre depuis quinze jours. je me réserve totalement pour toi. Mardi jai poussé le sacrifice jusquà avaler sa fumée. Il a remarqué mon air dégoûté. Je taime trop pour aimer faire lamour avec lui.
-Si tu crains dêtre enceinte de ce coup, cest facile, ce soir ou demain ou dimanche tu te laisses baiser par lui, tu fais un deuxième sacrifice, tu recueilles sa crème à lentrée de ton utérus. Toutefois évite de reprendre lhabitude de jouir avec lui. Cela me peinerait de te partager vraiment.
- Toi, tu ne jouis plus avec Juliette et tu ne la fais plus jouir ?
- Tu moffres si généreusement ton corps, elle subit des relations tièdes. Si elle ne baisait pas comme un sac de patates, je ne serais pas venu au secours de la femme de mon meilleur copain
- Merci pour le copain et merci pour ta générosité. Quest-ce que tu laimes ton copain, tu voles à son secours, tu le remplaces avantageusement quand il défaille, tu te sacrifies. Haha haha ! Tu es rigolo
. Mais continue ! Bon, laisse-moi aller faire ma toilette pour éviter le pire. Mon râleur a déclaré que pour ne plus mincommoder ou prendre des risques de grossesse, il enfilerait des préservatifs. Alors tu dois apprendre à te retenir. Quand tu sens monter la sauce, viens me remplir la bouche, jadore ta liqueur !
Quelle salope, Louis reçoit ce qui mest refusé. Elle va sortir : Jentraîne Juliette derrière le canapé, au fond du salon. Marie sort de la chambre et entre dans la salle de bain, Louis sort, se rend aux WC, ne ferme pas la porte, pisse bruyamment, sort en sifflant, absorbé par la contemplation de son zizi, se rend à la cuisine choque un verre et une bouteille, rejoint Julienne sous la douche.
- Mais si, debout ! Penche-toi, appuie tes mains au carrelage, baisse, creuse tes reins, écarte tes pieds et tends ton cul.
- Non, Louis pas là, pas comme ça, Louis tu me fais mal . Oh ! Mon cul ! salaud !
-Oui, mais là tu ne risques rien, ma belle.
Alors, cest pas bon?
Baisse encore un peu tes mains. Hon !
Elle geint, râle parce que cest douloureux, puis semble shabi. De toute façon il y est. Nous ne voyons rien, nous entendons les grognements des exécutants. Louis exprime sa satisfaction double de posséder Marie et de lui prendre le cul.
-Attention. Tu es serrée, ça frotte dur, jexplose, reste comme ça. Ah!
Cétait pas sensationnel, hein? Tu as mieux supporté la sodomie que mercredi, ça ira de mieux en mieux. Ton petit cul va sélargir, sassouplir. Tu nes pas obligée de faire des bruits de gargouille ! Hé, chasse gardée, passage interdit pour ton mari. Merde, à lavenir fais un lavement avant mon arrivée ou je te ferai bouffer ta crotte !
Donc mercredi, sil a joué avec ses boules, ce nétait pas à la pétanque ! A voix basse je fais remarquer à Juliette que nous apprenons plus en nous taisant quen intervenant : ce qui ne servirait à rien vu létat davancement du double adultère.Pendant notre échange Louis commente :
- Ah! Ce que tu es drôle avec tes fesses barbouillées du sperme que ton cul recrache. Lave cette coulée de foutre et reviens au pieu. On a encore le temps, Laurent ne rentrera pas avant vingt heures. Et il entonne :
« Il est cocu le chef déquipe, il est cocu » Ah ! Le con, ça lui fait une belle jambesa promotion. On remet ça, ma grosse cochonne ?
- Je veux bien, mon amour, mais cette fois vise la bouche. Espèce de fou. Ouhouhou.
Elle court devant les doigts qui pincent ses fesses, si jolies dans mon souvenir et là encore. Elle lui a dit « mon amour ». Elle sarrête à la porte de notre chambre pour lembrasser à pleine bouche et se frotte à lui, peau à peau, létreint de toute la force de ses bras.
Juliette déjà abattue par la découverte de la scène de baise, en entendant les mots doux devient blême. Je lui tiens la main en signe de compassion. Nous entendons grincer le sommier, ils sont retournés au lit. Nous revenons à la porte. Ils sont couchés sur le dos. Louis en appui sur un coude promène une main des cuisses à la poitrine, flatte un sein, embrasse lautre, remonte à la bouche et lie ses lèvres à celles de Marie. Avec lui, elle nest pas avare de baisers ! Je ny tiens plus, je me tourne vers Juliette et lui vole un rapide baiser. Elle écarquille les yeux de surprise, hésite et me rend mon baiser. Nous restons suspendus lun à lautre quelques secondes. Il est temps quitter la place, le spectacle nous attriste trop, nous meurtrit. Pendant lintermède, alors que nous nous éloignons, Louis discute :
- Dis, cest Laurent et toi qui organisez le tarot samedi soir, tu es toujours partante ? Il faut cultiver lamitié si on veut pouvoir continuer.
- Cest vrai, jai toujours aimé Juliette. Exactement comme tu aimes mon homme.
- A ta façon, ça ne tempêche pas de lui piquer son cher époux , coquine ! Donc nous venons demain soir.
- Bien sûr. Mais tu devras te surveiller. La dernière fois Lolo ma reproché de trop coller quand nous dansions ensemble. Si tu s, votre longue amitié risque de voler en éclat . Que diras-tu alors à Juju pour tabsenter sans éveiller sa méfiance.
- Jai remarqué, Laurent a changé depuis quil est passé chef. Ne te laisse pas intimider. Et si on le mettait dans lembarras. Toi et moi ferons équipe. On va faire un strip-tarot. Au début on énonce la règle: A chaque partie les perdants quittent une pièce de vêtements. Ecoute bien, si je dis un mot qui commence par la lettre p, tu joueras pic, si je prononce un mot commençant par t que joueras-tu ?
- Trèfle bien sûr. Ca va jai compris. Tu veux les mettre à poil ! Et après ? Mais ça ne marche pas avec C , carreau ou cur.
- Cherche la deuxième lettre ! Les perdants devront sembrasser, puis sils perdent encore, ils devront danser une valse ou après un tango ou un slow, des danses où on se touche. Ma prude Juliette va rougir et ton brave petit chef va bander comme un âne contre elle sous nos yeux . Elle le traitera dexcité, de sournois et tu pourras lui demander de bien se tenir. La vengeance
- Oui, je sais! Tu as raison, on va bien rigoler! Mais nous, nada, rien ?
- On se rattra lundi matin quand ton malheureux mari commandera son équipe. Demain couvre-toi le plus possible pour le cas où les cartes nous joueraient des tours. Ne me donne pas une envie violente de te culbuter.
- On pourrait aussi bien perdre. On céderait à la force des sens pour excuser des gestes « déplacés »
- Ne commence pas comme ça, je naime pas perdre et quand ça commence, ça nen finit plus. Donc on va gagner et rigoler. Alors on baise encore un peu ? Que dirais-tu dune levrette ?.
Nous pouvons sortir. Juliette pleure et je suis fou de rage.
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