Pour Son Plaisir (11)
11 les 3 jours à larmée
Dès le premier coup sur les couilles, je hurle. Le deuxième me laisse sans respiration, au troisième je mévanouis. Jentends au loin un « Arrêtez ! » puis je sens que lon me détache. Je mécroule sur le sol, quelquun me prend sur son dos
Quand je me réveille, je suis revenu à lhôtel, je suis allongé sur le lit, caressé par Jacques !
- Alors ? cétait trop ? pourtant je croyais quà lécole on tavait endurci !
- Quest-ce qui est arrivé ?
Je me soulève, je suis encore nu mais avec une couverture sur moi
- Tu as dû faire un malaise ! tu as dormi
presque 8 heures daffilé !
Jembrasse Jacques tendrement, je le remercie de soccuper de moi
puis il mannonce que lon est en retard et que lon prend lavion pour retourner à Bordeaux. On doit être prêt très vite. Il me demande de mhabiller. Jai juste le temps de prendre une douche et je mhabille plutôt traditionnellement cette fois : jean, tee shirt, basket et un blouson pour la route !
Arrivé à Bordeaux, japprends que je dois me présenter à Cambrai pour effec la visite dincorporation militaire. Cambrai correspond au lieu dincorporation de mon ancien domicile. Jacques semble contrarié. La date est au choix mais je dois répondre très vite. On choisit début octobre, mais Jacques me dit quil ne connait personne à Cambrai ! Je suis très inquiet
Je voudrais pouvoir être comme les autres mecs qui seront présents mais Jacques a décidé que je ferai la séance dépilation comme prévu ! Et la séance tombe 3 jours avant
En attendant, nous sommes mi-septembre 1990 et je prends des cours de conduite. Ça se passe plutôt bien ! Je passerai le permis dès mon retour de Cambrai. Les jours passent, je me morfonds alors que Jacques semble content. Comme il ne peut pas me conduire dans le Nord, je devrai prendre le train
On se renseigne, je suis obligé de passer une nuit à Lille avant de rejoindre Cambrai
Le jour du départ arrive.
Le voyage se passe
longuement ! Jarrive à Lille le soir. Il y fait noir et froid ! Je nai plus lhabitude, même si jai grandi dans la région
je repère le train pour le lendemain et je vais à lhôtel qui ma été réservé. Une chambre très simple pas loin de la gare.
Le lendemain, je prends le train direction Cambrai. Arrivé sur place, un bus de larmée attend les différents jeunes qui arrivent. On est tout de suite mis à laise
« Allez les bleus bites ! On monte ! »
Dans le bus, enfin dans le transport en commun qui nous emmène, tout le monde est calme. Visiblement aucun ne se connait. Le trajet ne dure pas très longtemps. Nous arrivons à la caserne. Un soldat nous guide vers la « bagagerie » où un autre soldat prend notre sac et nous donne un numéro : une consigne en quelque sorte. Cest dailleurs sans ménagement quil jette les sacs vers le fond dune pièce. Ensuite nous attendons tous dans un grand hall. Dautres gars arrivent. Il y en a vraiment de tous les genres : du frêle timide au gros baraqué, du poilu à limberbe du cheveu court, comme moi à celui qui se paie une touffe sur la tête. On se regarde, on sexamine ! Quand tout à coup je vois apparaître Loïc, un ancien copain de lycée ! Il ne semble pas me reconnaître tout de suite, mais vient sinstaller près de moi
- Jai limpression de te connaître
tu srais pas Emeric ? ou Frédéric ?
- Non, je suis Cédric
- Cest ça Cédric ! ça fait un bail !
- Presque deux ans maintenant ! jai déménagé dans le sud-ouest.
- Pourquoi tes là ?
Jsuis con ! comme moi !
- Ouais
jaurais préféré rester à Bordeaux !
- Dis-donc, tas changé ! tu tes rasé la tête ? Déjà soldat ?
Et il se met à rire. On échange quelques banalités
Il y a bien une heure que lon est là en train dattendre
Plusieurs soldats entrent dans la pièce. Lun deux commence lappel. Les noms appelés doivent le suivre. Je ne fais pas parti du premier lot, Loïc non plus. On est appelé avec le troisième bidasse. Nous sommes une vingtaine à le suivre. Il nous annonce le planning : fin de matinée : tests, autres tests, demain matin : visite médicale et entretien.
Nous arrivons dans la salle des tests. On est une bonne cinquantaine à être présent. Un cahier nous est remis et on répond à des questions, la plupart très idiotes, même si jentends des soufflements désespérés
Jai fini assez rapidement. Mais le temps est fixé pour tout le monde. A la fin des tests, on part à la cantine. Un repas quelconque nous est servi. Le bidasse nous dit que cest comme ça tous les jours. On a droit à une pause. Loïc en profite pour me parler de sa vie banale. Il suit des études de droit ! Je fais celui qui mintéresse. Il me demande si je suis toujours nageur, si jai une copine etc etc
Je lui avoue que je suis homosexuel et que les copines, cest plutôt des copains. Il semble étonné mais continue de minterroger sur ce que je fais. Je finis par lui dire que je vis avec un homme. Il semble de plus en plus intéressé par ce que je lui raconte. Je le vois même se toucher la bite.
- Et toi ? toujours chez tes parents ?
- Oui, mais je tenvie ! être libre ! baiser tous les jours !
Sil savait !
On se dirige vers la deuxième partie des tests puis nous devons passer dautres tests plus médicaux : vue, ouïe et souffle. Il est passé 18 h quand on a terminé la séance
ça me rappelle le domaine où nous devions attendre que chacun ait fini pour poursuivre
Le bidasse annonce ensuite ceux qui ont été sélectionnés pour passer le test du morse.
On retourne à la cantine pour le repas du soir, puis à la bagagerie pour récupérer notre sac. Le bidasse nous emmène ensuite dans la pièce qui sera notre chambre. Dix lits superposés. Loïc me propose de se mettre ensemble. Pas de problème pour moi. Il prend le lit du haut. On partage larmoire enfin, le placard pour y ranger le sac. Le bidasse nous annonce quil y a un film qui démarrera à 20h30 sinon une salle télé, sinon ce quon veut. A 22h30 extinction des feux et à 5h30 lever. Ceux qui veulent prendre une douche peuvent le faire mais avant 20h30. Visiblement personne nest volontaire pour la douche.
Loïc sintéresse de plus en plus à ma vie. Il me pose un tas de questions sur mes relations, comment ça se passe ? Je lui demande sil nest pas lui aussi homo ? Mais il semble démentir malgré son intérêt. On retourne à la chambre. Il y a déjà quelques mecs qui mettent un pyjama. « Merde, je me dis, jai pas pris de pyjama
» Je me mets en slip pour aller dans le lit. Loïc remarque que je suis éplié sur les jambes.
- Pour la natation, je suppose ?
- Oui, entre autres
- Entre autres ?
- Mon mec aime que je sois lisse
On parle doucement pour ne pas éveiller les soupçons, mais un autre mec plus macho, semble remarquer ma pilosité ou plutôt ma non pilosité
- Eh, la demoiselle ? elle se fait épiler ou raser ?
Je ne réponds pas. Je suis dans le lit et jessaie de mendormir. Il est 22h30, il fait noir, je sens quelquun qui vient près de moi et qui me demande si je dors. Cest Loïc. Il veut que je lui suce la bite.
- Avec toutes ces histoires, jai la gaule ! tu maides ?
- Tes con ? ce nest pas parce que je suis homo que je saute sur tout ce qui bouge !
Il me met sa bite sous le nez. Elle ne sent pas très bon mais à une bonne dimension. Il me force la bouche. Je cède. Je le suce tout en le branlant, en espérant quil se laisse aller très vite.
Comme prévu à 5h30, cest le lever. Je bande quand je me lève, comme la plupart des mecs dans la chambrée. Les commentaires vont bon train sur les calibres des uns et des autres. Lun des mecs se lève et se balade à poil dans la chambre. Il exhibe un beau membre bien tendu et bien décalotté. En fait, il va comme ça au chiotte, derrière la chambre. Je mets un pantalon pour y aller moi aussi. Je le vois se branler.
- Ça fait du bien le matin ! tas jamais essayé ?
- Oh que si ! souvent, mais pas aujourdhui ! Bonne branle mec !
Le bidasse nous amène à la douche. Il y a des petites cabines avec la douche derrière. On doit se mettre à deux par cabine parce quil ny a pas assez de douches en fonction. Tout naturellement Loïc me colle. On se déshabille puis on attend que la douche soit activée. Je vois Loïc bander en me voyant nu.
- Pas mal, le sexe rasé ! cest excitant
Puis il prend ma bite en mains
Il me titille le gland et bien évidemment, je bande ! Il se met à me branler
jen fais de même avec lui.
Le bidasse annonce « Cinq minutes pour le savon, 3 minutes pour le rinçage, 5 minutes pour le rhabillage ! je vous attends donc dans moins dun quart dheure »
Puis il lance la douche. Loïc continue à me branler. Jéjacule sur lui. On se lave et on se rhabille sans reparler de ça.
Petit déjeuner, puis test de morse qui ne dure pas très longtemps
On est peu nombreux, mais cest très difficile de se concentrer. Il est environ 9h30, nous redéposons le bagage à lentrée puis nous allons vers la visite médicale.
Plusieurs soldats nous attendent. Nous sommes 3 groupes de 20 à attendre. On nous fait entrer dans une grande pièce qui doit être le vestiaire.
Un bidasse gueule : « Tout le monde en slip ! Et rien dautre »
On sexécute. Malgré la douche matinale, des odeurs subsistent
Comme dans la chambrée dailleurs. On dispose chacun dune patère et dun morceau de banc. Loïc se met près de moi, de lautre côté un mec plutôt bien foutu se met en caleçon. Sa bite dépasse un peu de louverture. Je regarde, il me fait un clin dil et remet son engin dans le caleçon. On nest pas très nombreux à avoir un slip. Le mien est plutôt bien échancré sur les côtés, il a une large ceinture marquée DIM. Loïc est aussi en caleçon à fleurs
assez ridicule dailleurs. On doit se mettre en file indienne puis on savance dans une autre pièce : poids, mesure
on nous remet à chacun un feuillet que lon devra remettre au médecin. Puis cest lattente dans un couloir face à des portes. On est assis sur un banc, serrés les uns contre les autres. Les derniers arrivés restent debout. Le mec en caleçon de tout à lheure sest mis à côté de moi et me donne des coups de genoux. Je sens ma bite qui va gonfler
Jai beau me concentrer pour penser à autre chose, je bande ! il semble content de lui et me chuchote à loreille « A la sortie, une petite pipe, ça te dit ? » je le regarde, il est plutôt mignon. « on verra ».
La visite dure environ une vingtaine de minutes par gars. Je suis enfin appelé à entrer dans une pièce. Le mec avant moi est en train de remettre son caleçon puis prend le dossier remis par le médecin. Le médecin dit, sans me regarder, « à poil et approche toi ». je défais mon slip. Ma bite est un peu moins raide mais bandouille encore. Le mec sort en me donnant un coup de coude : « ben alors pas encore de poils ? » et il se fout à rire.
Le médecin pose enfin les yeux sur moi.
- Ah ! nous avons à faire à un original !
- Cest pour la natation, msieur
- Un sportif alors ? cest bien ça !
Puis il me pose quelques questions sur ma vie, mes habitudes, ma vie sexuelle
il me propose de faire le test sida
je ne comprends pas trop pourquoi mais jaccepte. Il me dit que je devrai me rendre à lhôpital militaire de Lille parce quon ma détecté un défaut dans les oreilles. Je fais létonné et je lui dis que je nhabite plus la région. Il regarde une liste puis mannonce que je pourrai aller à Villenave dOrnon, près de Bordeaux.
Il me demande de mallonger sur une table dauscultation et me palpe un peu partout. Ma bite se dresse quand il touche mon pubis. Il remarque le tatouage et minterroge dessus. Je lui indique alors que je suis gay et que jai fait faire ce tatouage pour mamuser. Il le caresse puis prend ma bite en main pour la palper, elle aussi. Une petite claque dessus et il me demande de me mettre à quatre pattes sur la table. Il menfonce alors un doigt dans le cul, sans ménagement. Je pousse un cri un peu étouffé.
- Tu devrais avoir lhabitude !
- Pas par surprise !
Il rit, me claque les fesses et me dit de massoir au bureau. Il mexplique un tas de choses sur les risques sexuels puis appelle le suivant. Je remets mon slip pendant que lautre lôte, prend mon dossier et retourne vers le vestiaire. Un bidasse sapproche de moi et me questionne sur la suite :
- Alors, ptit mec ? tes bon pour le service ?
- Je dois aller à lhôpital militaire pour des compléments
- Ah ! comme moi alors ! tu verras, on semmerde à plein temps !
Puis il me laisse me rhabiller. Je lui demande où je dois aller. Il me dirige vers le bureau dun capitaine qui va me recevoir.
Encore lattente, puis on mappelle. Jentre dans un bureau et là nouvel interrogatoire sur ma vie plutôt professionnelle cette fois. Jessaie darranger un peu lhistoire de ma vie pour quelle paraisse plus commune. Il mannonce que jai bien réussi tous les tests et que je peux choisir mon lieu dincorporation. Il me propose trois destinations : Allemagne, Normandie, Sud-ouest. Sans hésiter je lui réponds Sud-Ouest. Il mindique ensuite que je devrais me présenter à lhôpital militaire dans les quinze jours qui suivent. Il prend son téléphone et appelle celui de Bordeaux. Le rendez-vous est fixé pour le lundi suivant. On est mercredi
ça me laisse peu de temps. Lentretien a duré quelques minutes, je le remercie et quitte la pièce. Je récupère mon sac et sors de la caserne. Un groupe de mecs est en train de parler de leur incorporation. Lun deux minterpelle
- Tu vas où ?
- Bordeaux
- Bordeaux ? mais cest loin. Moi je vais à Rouen
Ils me laissent. Cest alors que Loïc sort à son tour. Il me rejoint directement :
- je suis exempté ! ouf ! un an de gagné !
- moi je dois faire des examens complémentaires
- tes malade ?
- non, mais peut être un problème à loreille
- tu fais quoi maintenant ?
- je reprends le train pour Lille et pour Bordeaux, demain
- tu passes la nuit où ?
- à lhôtel bien sûr !
- viens chez moi, jhabite près de Lille
je tamènerai à la gare demain !
- mon train est tôt !
- pas grave, allez viens !
Nous nous dirigeons à pieds vers la gare de Cambrai. On attend un peu pour le tain puis nous arrivons à Lille. Je suis Loïc qui annonce à sa mère que je vais loger là ce soir
Sa mère ne semble pas contrariée. La maison est plutôt grande mais je devrai partager la chambre de Loïc. On est en fin daprès-midi, je lui montre mon ticket de train pour le lendemain et il sorganise. Son père mamènera à la gare de Lille, sans problème. On passe à table, les questions sont nombreuses sur ma vie. Jessaie desquiver tout ce qui touche à ma vie personnelle, mais Loïc annonce que je suis gay. Alors sa mère me pose encore tout un tas de questions très personnelles. Je rougis et ne réponds quà moitié. Cest le père de Loïc qui clos la conversation. On monte dans la chambre, je vois la mère de Loïc lui faire des recommandations.
Loïc me montre la salle de bains puis il déploie un lit dappoint. Sa chambre ressemble à celle dun ado avec des posters de footballers sur les murs. Il se met à poil et se glisse dans son lit. Je garde mon slip pour et je mallonge à mon tour.
- Tu dors pas à poil ? je croyais que les pd dormaient à poil
- Je crois que tu te fais des idées sur les comportements des uns et des autres
- Jai envie que tu me suces, comme hier !
- Tes con !
Il sort de son lit, rabat la couette et se met sur moi. Je sens son cul sur ma bite, qui grossit aussitôt
- Tu vois, je savais que tu en avais envie !
Il me tient les bras et approche sa bite encore molle de ma bouche
- Allez, ouvre ! et gobe
Je serre les dents pour ne pas lui donner satisfaction. Il menvoie une gifle. Je fais lair étonné et il men donne une de lautre côté.
- Hey ! quest-ce que tu fous ?
- Tu me suces oui ou merde ?
Et pendant que je parle, il menfonce son membre dans la bouche. Jen ai envie de vomir tellement il me lenfonce. Il se branle dans ma bouche. Il me lâche enfin les mains, jen profite pour lui tenir les fesses et les caresser. Ça a lair de lui faire de leffet parce quil décharge rapidement. Je laisse filer le sperme par la bouche. Il me le remet avec sa queue et moblige à tout avaler. Je lui demande de me branler mais il refuse. Il retourne dans son lit. Je vais dans la salle de bain pour me soulager, étant très excité. La nuit se passe. Le matin, très tôt, je retrouve Loïc qui exhibe sa queue bien raide :
- Dis-donc ! tu me fous la gaule ! tu devrais rester quelques jours ici
- Tes con ! et ta copine ?
- En fait, jen nai pas ! et ça fait un moment
jcommence à me sentir un peu seul
avec ma main !
Et il se met à rire. Son père entre dans la chambre
- Debout les jeunes ! il est lheure. Alors Loïc ? cest comme ça quon se tient quand on a des invités ?
Loïc tente de cacher son sexe, mais il est trop tard.
Douche, petit déjeuner et direction la gare. Loïc me laisse son numéro de portable. Je lui dis que je nen ai pas mais que jessaierai de lappeler
et qui sait de linviter à Bordeaux !
Le soir, jarrive à Bordeaux. Jacques est à la gare
Je lui raconte mon séjour dans le Nord, en évitant les détails qui pourraient le fâcher. Quand il apprend que je dois aller à lhôpital militaire, il semble satisfait :
- Ah ! là je connais du monde ! tu vas éviter larmée, mon ptit gars !
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