La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N° 476)

L'histoire de Thaïs et du Maître Vénéré – Suite de l'épisode précédent N°475 -

Walter croise les deux ceintures des sièges latéraux pour venir les clipser sur les embouts opposés, ce qui a pour effet de plaquer totalement contre le siège le chien-mâle qui doit même rentrer le ventre et retenir sa respiration sous l’effet des sangles trop courtes pour être attachées un cran plus loin sur le siège central. Tout comme l’avait été installée quelques heures plus tôt, sa sœur de soumission Thaïs MDE, compelled MDE est également attaché au niveau des bras et des jambes qui sont totalement écartées, rabattus de chaque côté. Ses poignets et ses chevilles sont fixées dans des liens de cuir qui se trouvent le long des sièges près des portières extérieures. Le Majordome glisse un bandeau sur les yeux de l’esclave en ajoutant.

- Voilà qui t’évitera d’avoir envie de faire le curieux, tu n’as pas encore besoin de savoir où l’on te conduit sur ordre de Monsieur le Marquis d’Evans en personne, pas plus que ce qui va être exigé de toi. Tâche de bien te tenir et d’être digne de l’honneur qui t’es fait d’avoir été sollicité en lieu et place d’un autre esclave au service du Maître depuis de nombreux mois.

Le Majordome vérifie que le « chargement » est solidement arrimé de toutes parts. Une véritable inquiétude mentale de ne pas être à la hauteur de ce qui va être exigé de lui se répand dans l’esprit de compelled MDE privé de la vue et qui ne peut esquisser le moindre mouvement. Il se trouve en même temps terriblement excité de cette situation qui ne peut que lui réserver des surprises d’autant plus appréciables qu’il a conscience que c’est Maître Vénéré qui a donné les ordres le concernant, à tel point que sa queue se réveille cherchant à sortir de la cage contraignante, mais en vain.

- Au revoir, Monsieur Walter.
- Bonne route car2MDE et rappelle-toi bien qu’il t’est interdit de causer avec ton colis pendant tout le temps du trajet.

Tu connais les consignes pour ton arrivée !
- Oui, Monsieur Walter. Emeline MDE m’a tout expliqué.

compelled MDE comprend que la voiture a démarré lorsqu’il se sent plus ou moins balloté au niveau des bras et des jambes dans les petites routes du Beaujolais. Il n’en sait cependant pas plus, n’ayant jamais entendu parler d’Emeline MDE et se demandant bien qui est cette soumise qu’il n’a jamais eu l’occasion de croiser pendant son séjour au Château. Mais il met ce détail de moindre importance de côté et se remet à penser à son évolution depuis qu’il est devenu un chien-mâle MDE aux pieds du Maître Vénéré, heureux de ressentir et de vivre pleinement sa condition de slave.

Pendant ce temps-là, dans les bureaux de l’entreprise du Marquis d’Evans, le Châtelain, en sa qualité de Président Directeur Général quitte son bureau pour rejoindre ses deux interlocuteurs avec lesquels il est en pleine négociation d’affaires, Emeline MDE qui a attrapé la laisse de la chienne-esclave Thaïs MDE vient à son tour de quitter la pièce pour rejoindre la salle de bains conformément aux exigences du Maître, suivie à quatre pattes par la soumise tirée en laisse. A peine, la porte des bureaux franchie, Emeline MDE demande à Thaïs MDE de se redresser et elle lui ôte symboliquement la laisse.

- Voilà, à partir de maintenant, tu dois redevenir dans ta tête et en apparence « Isabelle » l’associée de Monsieur le Marquis d’Evans, bien que tu restes toujours son esclave-soumise MDE au fond de ton âme et de ton corps. Tels sont les ordres du Maître Vénéré.

La fidèle secrétaire-soumise ouvre le passage et Thaïs MDE, un peu étonnée de ne plus être trainée en laisse, suit docilement sur ses deux jambes, tout en portant sa main à son cou, comme si tout d’un coup, il lui manquait quelque chose. Les deux soumises MDE arrivent dans une salle de bains luxueuse avec une grande baignoire où attend un bain déjà tiré et à bonne température. L’esclave ne se fait pas prier pour s’y installer car cela la change des douches froides avec un jet puissant qu’elle a l’habitude de recevoir dans son cachot à la première heure matinale.
Elle ressent malgré tout la douleur qui se réveille au niveau des coups qui zèbrent son dos lorsqu’elle cherche à s’asseoir et à s’allonger dans le fond de la baignoire, mais le réconfort du bain qui doit contenir des huiles calmantes pour la peau est tellement agréable qu’elle en oublie presque toutes les épreuves de la matinée qu’elle a dû endurer.

- Thaïs MDE, euh pardon ! J’aurai déjà dû dire « Isabelle » ! Je suis désolée de devoir te déranger, mais le temps nous est compté et pas question de te prélasser trop longtemps, même si je pense que le bain aura déjà fait beaucoup de bien à ton dos et à tes fesses. Lave-toi correctement, surtout au niveau des aisselles, du bas-ventre et du creux des fesses, même si le gant de crin a enlevé une bonne partie du sperme qui a collé sur ta peau. Tu sais combien Le Maître est à cheval sur l’hygiène et la propreté de Ses chiennes. Comme tu as été souillée, il te faudra également prévoir un lavement anal pour que tu sois impeccable dedans autant que dehors, N’oublie pas de te laver les cheveux et en sortant, tu pourras te rincer sous le pommeau de douche. Dépêche-toi s’il te plait, car tu es attendue pour le déjeuner d’affaires et tu as tout un dossier à éplucher avant, dans lequel tu trouveras également les consignes pour savoir ce que tu devras faire ou dire tout au long du repas.

Thaïs MDE n’a pas encore pris totalement conscience qu’elle doit mettre de côté sa soumission pendant un laps de temps donné pour se conformer aux ordres du Maître et n’être plus que son associée devant les deux interlocuteurs qui ignorent encore tout du monde BDSM et des activités de Domination de Monsieur le Marquis d’Evans. Elle sort de la baignoire se sèche correctement, insistant sur les creux ou les plis et sur toutes ses parties intimes, puis elle utilise le sèche-cheveux pour donner du volume à ses cheveux fraîchement lavés. Pendant ce temps-là, Emeline MDE lui applique sur le dos et les fesses un baume pour la peau, qui a pour effet d’atténuer les inflammations dues aux instruments D/s mais sans enlever les traces des impacts qui restent bien visibles et si caractéristiques des différents accessoires que Le Maître Vénéré a utilisés : la cravache avec les 13 petits aplats violacés, la canne avec 12 traces bien droites formées de deux traits parallèles rougeâtres, et les zébrures plus foncées des 9 coups de fouet.
Pas un des impacts ne manquent sur la face arrière bariolée de l’esclave MDE, châtiée pour ses manquements mais aussi marquée car tel était la volonté du Marquis d’Evans qui avait l’intention le moment venu de se servir à bon escient de celle qui lui appartient totalement.

Isabelle se lave les dents et le visage, passe du lait corporel sur sa peau, et une fois totalement sèche enfile les vêtements mis à sa disposition. Pas le moindre sous-vêtement à l’exception de bas noirs très fins portés avec des escarpins à talons. Un chemisier blanc en soie très échancré au niveau de la poitrine si fin qu’il est facile de voir par transparence l’absence de soutien-gorge, et de distinguer nettement les deux auréoles plus foncées ainsi que les deux mamelons saillants qui déforment le tissu. Par-dessus, un costume bleu marine avec une jupe légèrement évasée en corolle vers le bas et une veste droite élégante et bien coupée. La soumise se maquille légèrement pour se donner plus de prestance sous le regard scrutateur de la soumise Emeline MDE qui est là pour veiller au respect des consignes. Pas le moindre bavardage entre les deux femelles, chacune sait qu’elle est sa place et tout ce que cela implique de contraintes permanentes et de respect des consignes dans une vie de soumission servile.

De la petite chienne-femelle qui était arrivée le matin même à quatre pattes avec les yeux bandés à la businesswoman, Isabelle, à l’allure classe et très professionnelle qui en impose presque car elle a retrouvé (pour quelques temps) tout de sa stature altière de dirigeante au fort caractère, il y a en apparence tout un monde, et pourtant il s’agit de la même et unique soumise MDE, qui ne cherche plus qu’à satisfaire le Maître Vénéré en tous points, celui-là même à qui elle a voué son présent et son devenir et pour qui elle a abandonné librement tout de son passé et de ce qu’elle avait été. La secrétaire MDE conduit l’associée du PDG avec déférence maintenant, presque impressionnée par celle qui se tient désormais très droite, avançant la tête haute avec un regard profond, celle-là même qu’elle avait pourtant vu nue à quatre pattes, le dos marquée quelques minutes plus tôt, les yeux et les joues emplis de larmes.
Isabelle s’installe dans un petit bureau mis à sa disposition et potasse le contenu du dossier qui a été déposé à son attention, faisant bien attention de se concentrer sur tous les détails qu’il contient, car elle se doute que Monsieur le Marquis d’Evans ne manquerait pas de lui reprocher à juste titre la moindre erreur, et qu’elle s’en voudrait terriblement si par sa faute, le repas d’affaires ne se déroulait pas au mieux pour Le Maître Vénéré, car elle sait qu’elle n’est là que pour servir Sa Gloire et Ses intérêts.

C’est Emeline MDE qui vient chercher Isabelle pour la conduire à l’heure dite dans la salle de repas lui précisant que Monsieur le Marquis et ses deux invités ne devraient pas tarder à arriver pour la rejoindre. Sur ces entrefaites, tandis que la secrétaire vient de sortir par une porte à la dérobée, le Châtelain entre.

- Bonjour Isabelle.
- Bonjour Monsieur Le Marquis d’Evans. Bonjour Madame, Bonjour Monsieur. (en se tournant vers les deux autres personnes)
- Permettez-moi de vous présenter ma nouvelle associée, Isabelle, que j’ai conviée à déjeuner avec nous, si vous n’y voyez pas d’inconvénient. Elle arrive d’Orléans et elle va m’aider à développer mon activité d’affaires immobilières dans tout le bassin parisien et aussi sur la région Centre.
- Isabelle, je te présente Madame D… et Monsieur D…, ils ne sont pas mariés mais frère et sœur. Je pense d’ailleurs qu’il y a un bon air de ressemblance entre eux.

Le repas d’affaires se met en place, avec au départ des discussions plus générales et moins affairistes, histoire pour Monsieur le Marquis d’Evans de détendre un peu l’atmosphère, car les pourparlers engagés le matin même en réunion semblent ne pas pouvoir évoluer, chacun étant resté campé sur ses positions au niveau des premières discussions. La présence d’Isabelle à table permet en apparence d’équilibrer les choses, tout du moins en parité sexuée, mais cela n’est qu’une apparence, car la femme d’affaires hautaine et très aguerrie ne semble nullement impressionnée par la présence des deux hommes qu’elle regarde froidement tant l’un que l’autre, et Isabelle reste pour l’instant effacée conformément aux instructions qu’elle a reçues. L’homme d’affaires, ayant du mal à masquer son tempérament fougueux qui s’emporte facilement, est quant à lui visiblement plus nerveux, ne voulant pas risquer de perdre la face…

- « Monsieur Evans », permettez-moi de vous poser …..

Avant même que la femme puisse terminer sa phrase, le Noble l’a interrompu.

- « Monsieur … Le … Marquis … d’Evans … », si cela ne vous dérange pas trop de ne pas écorcher mon nom, car je tiens au titre que m’ont légué mes aïeuls. A cette remarque près, je vous en prie, continuez ! Je suis prêt à répondre à toutes vos questions...

(A suivre ...)

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