Amis ? 5
AMIS ? 5
Au lit, Marie, toute excitée par le contact de Louis, mais restée sur sa faim, se fait pressante. Que faire ? Elle a le cur infidèle, mais elle est toujours aussi attirante. Je succombe. Mes spermatozoïdes accumulés vont peut-être se révéler plus efficaces que ceux de mon rival. Quand je laurai jetée à la porte, Marie pourra toujours essayer de savoir qui est le père de son . Je vais, pour la dernière fois, la pénétrer, de la façon la plus classique. Je suis en elle, je coulisse par petits mouvements rapides limités à quelques centimètres à lintérieur de son corps, bras tendus, je réussis à lessouffler et je vois, avec plaisir, rougir son visage, le sang afflue en larges auréoles sur le bas de son cou et sur ses seins.
Malgré sa trahison elle est capable de jouir avec moi. Elle réclame dêtre baisée bien fort, veut mencourager par des déclarations damour dont je sais ce quelles valent. Sous moi, elle cherche à frotter son clitoris sur larc de mon membre pour atteindre les sommets de son plaisir et elle y parvient, le manifeste en redoublant ses déclamations. Comment peut-elle encore me dire "mon amour" ? Jai mis toute mon énergie à la faire reluire, mû par la rage dêtre trompé et manipulé. A-t-elle vraiment joui ? Ce nest pas impossible, sa mouille tend à le démontrer, mais je suis dégoûté à lidée quelle mutilise avant de pouvoir se donner sans retenue à son amant quand je suis absent.
Le jeudi soir, Juliette et moi les prions avec insistance de se déshabiller. Les deux comédiens refusent, dabord, comme des pucelles effarouchées. Nous menaçons de leur donner lexemple, puisquils ne tiennent pas, les hypocrites, à subir une trop forte tentation avant samedi. Juliette passe à lacte, je limite, elle enlève son soutien-gorge, je tire sur lélastique de mon slip. Soudain Louis, le futur père, manifeste une bien curieuse jalousie. Il veut bien faire un à ma femme, Marie (sans compter quil est son amant, à notre insu pense-t-il), mais il serait inconvenant, selon lui, que je voie sa propre femme nue ! Donc il crie "stop", nous demande de la décence et il accepte de se soumettre au nouveau test de compatibilité.
De la même manière, mon épouse accepte de se mettre nue, plutôt que de devoir assister au déshabillage complet de sa meilleure amie et de son propre conjoint. Cest bien pour nous faire plaisir, Louis et Marie se dénudent. Je prends la main de ma femme et je la conduis dans notre chambre à coucher. Juliette nous suit et entraîne son mari derrière nous.
Nous tenons beaucoup à ce que la répétition prépare au plus près le scénario du samedi. Nous les invitons à se coucher et à entreprendre des travaux dapproche : il faut quils se regardent, sexaminent de près, jusque dans les moindres détails, quils se touchent avec les mains, quils se caressent. Ils doivent se connaître parfaitement, mettre leurs corps en contact étroit, ramper lun sur lautre. Marie a des impatiences et saisit la verge menaçante, lempoigne, fait semblant de la découvrir, lapproche de ses yeux, lui envoie un rapide coup de langue. Elle me regarde, minterroge du regard pour savoir si jautorise plus de contact.
- Tu peux le prendre en bouche, si tu en as envie, mais attention, népuise pas ses réserves
Oui, habitue toi à cette verge inconnue doù jaillira le sperme fécondant
Est-il meilleur que moi en bouche ?
Prudente, elle se détourne du sexe, le garde en main et déclare que ce nest pas la même chose, que les saveurs sont différentes, que chacun a ses propres caractères gustatifs. Elle ne veut fâcher personne ! Bizarrement les amoureux ne veulent pas quitter leurs conjoints. Ils commettent ladultère, ils devraient vouloir tout partager, temps, lit, maison etc
Ils vivent secrètement une aventure sexuelle dont-ils ne peuvent plus se passer, mais ne veulent pas briser leurs foyers ? Pour moi cest difficile à comprendre. La situation actuelle leur convient et ils font le nécessaire pour quelle dure. En somme ils se font du bien sans nous faire de peine; cest jouir sans chagriner les cocus.
Juliette rappelle la règle de cette préparation à laccouplement.
- Louis, merci de te sacrificer ! Juliette, merci de permettre à ton mari de nous faire cet ! Vous êtes formidables !
Juliette et moi rions sous cape. Nous encourageons des gestes plus intimes, nous leur réclamons des caresses plus appuyées: ils doivent trouver les positions les plus aptes à obtenir une fécondation. Nous les soutenons moralement et nous guidons leur recherche de la volupté. Je mamuse à exciter :
- Louis, quand tu auras éjaculé, tu devras lever ses jambes et son bassin pour que le sperme se dirige vers lutérus. Montre-nous le mouvement !
Il montre et nous voyons surtout le gonflement de son vit, énervé par la proximité du vagin bien connu, mais interdit pour linstant. Juliette, bonne âme, demande sil ne pourrait pas se soulager, en prenant Marie par la porte arrière. Je proteste hypocritement :
- Louis devra avoir des réserves de sperme intactes samedi, de manière à faire du premier coup, un coup de maître. Je souffre de devoir accepter cette aide généreuse à cause de mon impuissance, mais je souhaite obtenir un résultat rapide, pour épargner aussi la pudeur de ma femme. Je devine son chagrin davoir à recourir à un tiers. Heureusement, il sagit du meilleur ami de son mari, sinon, jamais elle naurait accompli ce qui ressemble malgré tout à une sorte dadultère !
Le mot fait réagir lamant.
- Ne tinquiète pas, jai cessé mes relations avec ma femme pour être en forme et donner le meilleur de moi-même ! Je vais faire de mon mieux pour que Marie oublie avec qui elle sunira ! Je veux lui donner lillusion quelle sera dans tes bras !
Marie a-t-elle déjà cette illusion lorsquils saiment en secret ? Je ne crois pas.
- Tu es merveilleuse, ma chère femme. Quelle plus belle preuve damour pourrais-tu me donner que de coucher avec mon ami le plus fidèle, pour me donner un fils ! Je regrette de tinfliger un effort surhumain ! Tu mérites une récompense immédiate et Louis va te loffrir en te faisant jouir avec la bouche ! Tu ne perdras rien de tes forces, cest lavantage dêtre femme, Louis, le voudrais-tu ?
Je ne mattends pas à le voir faire des manières. À reculons, il glisse vers la fente à fêter, il ne parle pas, il agit. La bouche pleine, il suce, il plonge sa langue, passe deux mains sous les fesses pour mieux ouvrir le sexe, ramène sa main droite et agite son pouce sur le clitoris, à la manière dun mandoliniste. Déjà, Marie séclate, râle et senvole. Elle était chauffée à blanc, le plaisir la submerge, presque instantanément ! Juliette et moi nous prenons la main pour revivre en partie la scène vue le jour où nous avons découvert ladultère. A deux nous sommes plus forts.
Encouragements et compliments les confortent dans un sentiment dimpunité. À les voir se serrer, se rouler lun sur lautre, on devine la force de la tentation. Juliette caresse le dos et les fesses de son conjoint couché sur ma femme, elle empoigne son vit tout dur et lapproche de la fente défendue. Je tiens la main de Marie, je lui demande si ça va, si elle supporte le poids de lhomme, si elle réussira à laccueillir et à se persuader quelle fera ça pour moi. Et dune main, jaugmente lénervement de ses tétons. Essoufflée, elle massure que oui, avec conviction. Le frottement du gland tenu par Juliette sur sa vulve chaude lamène à se cabrer, à souvrir pour une impossible copulation.
- Bon, pour éviter laccident, faites-nous un joli soixante-neuf, ça permettra à la tension de retomber !
Et nous avons droit à une démonstration immédiate. Louis sest couché sur le dos, Marie a posé ses fesses sur sa figure et plonge sur la bite, la prend dans sa main, jette un il vers moi, embrasse lextrémité de lengin. Sa main et sa tête décrivent un mouvement parallèle sur la verge. Quand la main tire le prépuce vers le bas, la bouche enfourne tout le gland et une partie du sexe aux grosses veines saillantes. Si la bouche remonte, la main suit la trajectoire À lautre bout, Louis se venge de la longue attente et une nouvelle fois, bouffe comme un goinfre, le sexe où il espère senfoncer, samedi avec notre accord, mais quil fréquente, assidûment, sans autorisation, depuis un certain temps. Des deux mains, il a étalé les chairs intimes et il y plante ses lèvres, aspire comme un goulu la cyprine abondante, plaque sa bouche sur les parois roses et suce, suce, se gave de chair et de jus, sen couvre le menton. Et du fond de la gorge de Marie monte le chant rauque du plaisir. Alors nous interrompons lexpérience !
- Nous sommes convaincus, nous avons acquis la certitude de votre compatibilité ! Soyez sages, jusquà samedi ! Merci, vous pouvez vous rhabiller ! Bravo et merci
Je relève la tête de ma chère tricheuse, je lui présente une serviette. Elle fait un bond, Louis na pas entendu siffler la fin de la partie. Jarrache Marie à sa voracité, en tirant sur ses deux bras. La tête de Louis reste collée au sexe et le suit dans sa montée. Il revient enfin à lui et réalise quil sest laissé prendre au jeu.
- Bravo lami, ce sera parfait. Tu fais bien les choses. Ça promet. Merci pour ton dévouement. Et toi, ma chérie, viens à la salle de bain. Juliette je tembrasse. Je suis sûr que Louis sera à la hauteur ! Es-tu toujours daccord pour nous prêter Louis ?
Comments:
No comments!
Please sign up or log in to post a comment!