Amis ? 6 Fin
AMIS 6
Plus Juliette est furieuse, plus elle sourit et se montre généreuse. Puisque des amis réclame laide de son mari; elle ne peut refuser, même si notre solution ne lui paraît pas « légale » ou peu conforme à sa conception très romantique de lamour. Mais à partir du moment où elle a assisté à ladultère de ma femme et de son mari, elle a décidé de se séparer de Louis et de punir Marie. La meilleure punition consistera à faciliter leurs rapports et à les conduire à vivre ensemble. Linfidélité commune va les transformer en couple et il serait étonnant que leur envie daller voir ailleurs passe, ils finiront par se tromper et entreront dans un cycle infernal. Juliette met pourtant en garde lamie qui va coucher avec son mari. :
- Tu sais, ma chérie, que tu risques de tamouracher de Louis. Au lit cest une tornade, tu pourrais souffrir de maux de reins après ses charges amoureuses, prévois des pommades apaisantes. Si tu savais quelle énergie il déploie quand on se donne à lui.
- Ah! Bon ! Tu me donnes vraiment envie de vivre des instants aussi enivrants pour être enfin enceinte. Oh ! Mille mercis.
- Je te supplie dêtre honnête et de cesser vos contacts sexuels ou sentimentaux dès que tu seras enceinte comme je le suis. Arrange-toi pour aller le plus vite possible. Je viendrai te tenir compagnie quand Laurent sera au travail et nous vivrons ensemble notre grossesse. Ce sera formidable partager notre bonheur.
En réalité Juliette, sous couvert de sollicitude veut imposer aux amants des heures dattente impatiente. Quand elle sera avec Marie, celle-ci ne pourra pas recevoir Louis. Cest un avant goût de notre vengeance, je le comprends. Je mesure combien la conduite de Louis la meurtrie à cette façon de trouver des occasions de punir les infidèles en les séparant. Juliette est attentive à rendre les coups. Même si elle sait que ce ne sont que des menaces, puisque dès le premier véritable accouplement des « procréateurs » bénévoles nous les chasserons de nos vies.
Le samedi après-midi, Marie doit aller à ses rendez-vous chez sa coiffeuse et au salon desthétique : elle tient à être belle pour concevoir notre , me déclare-t-elle avec une tendresse simulée. Elle veut faire honneur à son mari et à son ami inséminateur.. Elle sefforce, selon ses explications, de paraître désirable afin de faciliter la tâche de Louis. Le traître na nul besoin dexcitants extérieurs pour venir la prendre, par devant ou par derrière, je lai observé. Marie ne tarit pas de paroles de consolations pour son « pauvre mari, réduit à céder sa place. »
- Plus Louis aura envie de moi, plus sure et plus rapide sera la conception de l et moins je souffrirai de te faire de la peine
Marie sent le besoin de se défendre et de justifier notre projet commun. Elle ignore toujours que Juliette et moi sommes « au parfum ». Elle sembourbe dans les détails avec un air malheureux à fendre âme :
- Je vais devoir mouvrir pour quil me pénètre et pour quil puisse déposer dans mon sein la petite graine fertile. Tu devras voir son sexe se loger dans le mien sy ébrouer avec bonheur, aller et venir dans mon vagin Supporteras-tu la vue de notre union, lardeur que nécessairement nous mettrons à provoquer léjaculation au fond de mon vagin.Il nous sera difficile de ne pas être émus. Je crains même davoir un ou des orgasmes et tu connais mes cris de bonheur. Cest un peu te tromper quand même et ça me laisse un arrière goût pénible. Mon pauvre ami.
Ah ! Lenflure. Sa commisération ridicule me fait enrager. La salope, comme elle doit souffrir dans son âme délicate chaque fois que Louis vient la baiser ! Les mensonges ne leffraient pas :
- Jai juré de naimer que toi. Donc, je suis gênée de recourir à un ami pour des rapports intimes.
Je navais exprimé aucun vu avant de la découvrir en train de copuler avec Louis.. Que vient faire Dieu dans cette lamentable trahison. ?
Elle pousse laudace jusquà faire semblant de ne pas se donner à linséminateur, de revenir sur notre accord, alors quelle rêve justement de copuler devant moi sans encourir de reproches, « pour la bonne cause ».. Elle aime utiliser le mot « inséminateur » pour désigner son amant . Louis réduit à ce « rôle », ladultère devient plus léger à endosser, peut-être ? Rater ce bon coup la rendrait malade, mais elle ose :
-On pourrait encore renoncer, si tu as des doutes sur la justesse de la démarche !
La prendre au mot causerait une terrible déception. Jy vois un inconvénient, elle sarrangerait pour organiser des entrevues amoureuses secrètes. Je ne linvite pas à ce renoncement peu propice à la réalisation du plan bâti avec Juliette. Nous tenons à les compromettre. Ils nous ont trahis, nous serons sans pitié..
Je proteste pour la forme. Juliette et moi, frappés de stupeur lors de la découverte de leurs jeux dans mon lit ou sous la douche, navions pas réagi. Mais nous avons tiré les conséquences de la situations. Nous aurons un avenir commun . Pour y parvenir Juliette a inventé une grossesse et a insufflé à Marie lirrépressible envie dêtre enceinte. Il aura suffi de suggérer que Louis pourrait la féconder plus sûrement que moi pour la persuader de la nécessité de faire lamour avec son amant et devant nous. Donc en dépit des contrariétés quelle dénonce Marie se prépare pour la cérémonie du soir. Elle se fera tailler le maillot pour loccasion, en forme de L majuscule, comme Laurent.. Un L majuscule dans la toison pubienne ? Je ne peux pas limaginer.
- L comme Laurent ou comme Louis ? Cest une charmante attention pour Louis et pour moi ! Tu fais la joie de deux hommes, cest fort habile. Nest-ce pas trop dattention pour Louis qui nest jamais que le donneur de sperme ?
- Jai bien dit L comme Laurent. Cest une rude épreuve pour toi mais plus encore pour moi. Je vais faire lamour avec un étranger, même si cest ton ami,devant toi. Oh, comme cette idée me chagrine.
- Jure-moi que tu nes pas amoureuse de Louis et jécarterai mes craintes. Cest la meilleure solution.
- Oh, mon pauvre amour. Tu serais jaloux ton meilleur ami? Mais non, je ne suis pas amoureuse de lui; Louis nest pas mon genre dhomme. Je suis étonné quil ait réussi à engrosser Juliette, mais reconnaissons lui cette qualité et profitons de ses bonnes dispositions pour commander notre . Juliette ma fait peur avec ses conseils, Louis serait une brute redoutable quand il fait lamour. Nas-tu pas peur quil me maltraite ?
- Deviendrais-tu subitement douillette ? Excuse Juliette, elle souffre dans son cur, tolère difficilement de prêter son mari. Pourtant elle surmonte les sentiments qui interdiraient notre bonheur. Jai de ladmiration pour ses efforts. Elle pourrait aussi se sentir trompée, au même titre que moi. Alors, inconsciemment elle exagère la rudesse des pratiques amoureuse de Louis. Il nempêche quelle ne soit enceinte par lopération de son époux.
La comédienne sait parfaitement comment Louis se comporte avec une femme, elle a subi ses assauts,elle y a pris goût et ne peut plus sen passer. Pour les avoir surpris en action, je sais aussi le plaisir quelle prend à se faire défoncer par Louis. Mais en reprenant les termes de Juliette, elle veut me montrer la grandeur du sacrifice de la relation sexuelle à laquelle elle se soumet par amour de moi. Elle se fout de moi et ajoute :
- Enfin, qui ai-je épousé, nest-ce pas toi.
Sur quoi, Marie court à ses rendez-vous, de peur que je ne la prenne au mot.
Donc cest pour ce soir, voici le jour béni de la première relation sexuelle destinée à me rendre père. Comme prévu Louis et Marie vont saccoupler pour engendrer mon rejeton. Ah! Sils pouvaient imaginer ma colère et deviner le sort que je leur prépare.
Je décore la chambre à coucher, elle sera fermée jusquà lheure de lévénement. À ce moment précis, apparaît Guillaume, mon détective privé, porteur, en dernière minute, de photos de Louis et dune femme, sembrassant avec une passion évidente et datées de mercredi. Hé oui, Louis jouit dun fort tempérament. Non seulement il saute ma femme mais il entretient des rapports amoureux avec Suzanne, la toute jeune femme dArmand, le plus jeune des ouvriers de mon équipe ! Leur baiser na rien dune bise amicale.Jai dû mal à y croire, ça mennuie pour Marie. Enfin, cela mennuie modérément. Tout ce cirque, elle la cherché ! Je refuse de mattendrir sur son sort.
En quelques coups de fil jinvite à un pot Armand et Suzanne. Armand part en voyage pour un match de foot mais Suzanne le représentera. Il y aura Léon, Georges, Raymond et leurs épouses. Une équipe de gens sympathiques qui connaissent Louis et Marie.
Après les embrassades entre vieux amis et un premier apéritif nous passons au tarot. En première partie de soirée, au tarot, Juliette et moi perdons partie sur partie, commettons des étourderies qui déclenchent lhilarité de nos conjoints. Nous nous soumettons à la règle et perdons nos vêtements de façon très rapide. Nous sommes les deux perdants, nous sommes nus. Nous dansons nus, puis nous devons nous embrasser sur ordre des vainqueurs. Après la défaite suivante, nous devons, sur ordre, danser en corps à corps. Mon érection les amuse. Juliette frotte, puisquon nous limpose.
Force est de constater la forte attraction que Juliette exerce sur moi, les signes physiques de mon excitation sont manifestes. Une chose est sûre, nous nous trouvons compatibles, jai un plaisir fou à tenir dans mes bras ma complice et ses coups de ventre contre moi sont des signes sans équivoque pour moi , efficaces sur mes sens et amusants pour Marie et Louis. Ils rient des manifestations dun désir quil ne nous est pas permis de satisfaire pour différentes raisons, joyeusement énumérées par les complices adultères, à savoir : « Juliette est la femme de Louis, Juliette est enceinte de Louis et na pas besoin de moi pour assurer sa descendance. » Fiers de leur bonne farce ils trichent sans vergogne pour gagner et nous écraser moralement. Marie en devient diabolique :.
- Vous avez encore perdu. Maintenant, mon chéri, nous vous envoyons au lit, vous pourrez tout faire, sauf la pénétration vaginale: noublie pas que Juliette est enceinte. Donc, tu peux ouvrir la chambre où ton ami et moi allons fabriquer le petit. Vos jeux vont nous réjouir et l sera conçu dans la joie !
Marie nous rend la monnaie de la séance de jeudi ! Juliette aurait préféré plus dintimité, elle renvoie la balle :
- Mais ma chère, ne crains-tu pas que je tombe amoureuse de ton mari ?
- Non, Juliette, que ferais-tu dun mari impuissant ?
Comme elle marrange devant nos « amis » ! Elle a pris tellement de précautions depuis si longtemps quelle sest persuadée de mon impuissance.. Pilule, stérilet et autres moyens contraceptifs lont mise à labri dune grossesse qui aurait déformé son corps. Elle a oublié ou veut oublier : depuis que Louis a engrossé sa meilleure amie, elle souhaite devenir mère grâce au dévouement de létalon qui a fait ses preuves. Lhypocrite souligne sa bonne volonté :
- Et puis, Laurent et moi, nous nous aimons et cest par amour de Laurent que je vais faire lamour avec ton mari Louis. Tout est clair entre nous, tu nas pas à craindre que Louis maime. Cest par pure amitié que nous allons faire ensemble un bébé. Nous allons faire lamour pour la première fois (menteuse!), avec un seul objectif : donner la vie et nous cesserons, aussitôt que je serai enceinte. Nous obéissons à lordre « croissez et multipliez." ! »
Louis renchérit :
- Oui, cest tout à fait ça. Marie et moi sommes amis et nous consentons à faire ensemble un . Avec un peu de chance, il nous suffira de cette première union pour réussir. Cesse de discuter, Juliette. Votre gage consiste à inaugurer le lit sur lequel nous ferons ensuite un , en votre présence. Mais vous ne consommerez pas : cest doublement inutile, il est impuissant et tu es enceinte de moi !
Double coup de massue, jencaisse et cache ma colère. À notre tour, nous connaissons la tentation. Juliette et moi accomplissons le long parcours des préliminaires, des caresses, des baisers, des chatouilles. Elle est nouvelle pour moi et elle me découvre. Les amants se vengent et nous sommes très heureux dobéir. Sous la gêne feinte, nous profitons de lobligation qui nous est faite. Nous nous lançons dans lexploration des sensations que lhonnêteté et la fidélité à nos serments nous interdisaient. Marie et Louis ordonnent des baisers en bouche à bouche : notre obéissance aveugle les fait rire. Ma femme excite ma verge qui nen demande pas tant et la pointe sur la vulve que les mains de Louis entrouvrent, mais barrée de son majeur. La pénétration est interdite, rappelle-t-il dun air rigolard, mais méfiant. Il baise régulièrement ma femme, ce nest pas une raison pour que je lui rende la pareille, doit-il penser. Pourtant Marie, plus vicieuse, essaie de me glisser à côté du doigt qui interdit lentrée de la fente.
- Louis, ce serait justice de leur permettre de faire lamour. Il ny a aucun risque puisque tu as engrossé ta femme. Ça rétablirait léquilibre et je me sentirais plus à laise ensuite, pour recueillir, au fond de moi, ta semence. Allez, enlève ton doigt et lève les jambes de Juliette bien haut. Laurent, mon amour, cest juste une compensation. Ne sois pas paresseux ou excessivement prude, fais proprement lamour à mon amie, son abnégation le vaut bien ! Pense à lautorisation quelle a bien voulu nous accorder
Dans son esprit, il y aura égalité apparente de traitement, je ferai lamour à une femme que je naime pas et elle naura plus à sinquiéter de faire lamour à lhomme quelle a choisi et avec lequel, elle me trompe habituellement sans vergogne.
- Laurent, courage ! Mais tu as oublié de la préparer sérieusement. Nagis pas comme un sauvage, lèche-lui la chatte. Elle est certainement comme moi, elle doit adorer les gâteries entre les jambes. Allez, tu sais faire. Il ne fallait pas perdre aux cartes : lèche, suce.
Louis est moins catégorique :
- Marie, tu exagères. Je ne suis pas certain que Juliette soit daccord. Ce nétait pas prévu dans nos règles. Dis-moi, Juliette quen penses-tu ?
- Je ne sais pas. Cest vrai, après tout, je veux bien que tu couches avec Marie, sa femme; mais ça ne veut pas dire que vous disposez de moi comme dun bout de viande à lui jeter en pâture. Dailleurs, quen pense Laurent ? Posez-lui la question !
Marie tient à compromettre sa rivale aux yeux du mari, son amant.. Elle estime que Louis sattachera à sa maîtresse avec plus de force et dappétit si elle réussit à le détacher de Juliette. Leur liaison en profitera. Je suppose que cest lexplication du chantage qui suit . Marie utilise la menace, toujours la même destinée à faire plier Louis et à nous soumettre :
- Ça devient franchement idiot. Si vous ne voulez pas jouer le jeu, je renonce au bébé, on arrête là et vous allez tous vous faire voir chez les grecs !
Elle se lève, esquisse un mouvement de retrait. Simultanément, Juliette et moi protestons.:
- Ah, non, on ne va pas tout gâcher au dernier instant. Juliette, sil te plaît, je tiens à avoir un . De grâce ne sois pas égoïste. Ton mari apporte le plus gros de votre contribution. Tu pourrais faire un effort pour que Marie continue. Même si je ne te plais pas, sacrifie-toi et faisons au moins semblant de faire lamour. Louis, tu ne vas pas nous lâcher maintenant ?
Eh ! Oui, ils nont pas le monopole de lhypocrisie; nous voulons les perdre, avec lavantage de les savoir coupables. Louis obéit^ à ma femme :
- Cest vrai, jallais oublier pourquoi je suis ici. Dépêchez-vous, faites ce que Marie réclame et aussitôt après, le bébé sera mis en chantier ! Ne traînez plus. Voyez mon état dexcitation. Je bande et si vous ne vous hâtez pas, je vais perdre mon sperme.
Sur ordre, je déguste le fruit damour. Il y a des années, jen avais rêvé. Ma langue parcourt les grandes lèvres, fouille le creux qui les sépare des petites, avec habileté, je vais agacer le bourgeon en haut du sexe.
- Cest bien mon amour, approuve ma femme. Tu me fais plaisir et tu ty prends comme avec moi. Juliette a beau fermer les yeux, elle nest pas indifférente. Continue comme ça ! Naie pas peur de lui mettre un doigt ou deux dans le con !
Louis simpatiente.
- Oui, mais ne tendors pas. Vous mexcitez et je vais éjaculer avant davoir commencé. Laurent remonte entre ses jambes et, puisquil le faut, baise ma femme ! Ne fais pas le dégoûté ! Allez, pousse et mets lui la trique.
Peut-on me donner ordre plus agréable ? Donc, je rampe sur le corps soumis à leurs ordres, les jambes de Juliette reposent sur mes épaules. Je nai pas à moccuper du reste, la main secourable de Marie masturbe mon pieu, Juliette écarte les bords de son orifice, Louis appuie sur mes fesses, je menfonce en Juliette, pressé par les deux amants, impatients de se retrouver et je suis verbalement encouragé à me montrer un homme, un vrai.
- Vas-y, lime. Ça va mon chéri, tu nas pas trop mal au ventre ?
Marie expose à Louis mes derniers ennuis de santé, souhaite que Juliette ne ressente pas de nausées. Elle me suppose incapable dassurer et souhaite un malaise à Juliette.
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Juliette se porte aussi bien que moi. Ses bras me serrent, ses mains passent de mes épaules à mes hanches, son ventre colle au mien, ses pieds glissent de mes épaules au creux de mes reins et font levier. Louis sinquiète devant la force de nos enlacements :
- Ma chérie, attention, ne perds pas mon fils, fais doucement. Ne force pas ! ,conseille-t-il.
Pour le distraire, Marie se met à embrasser son amant. La bouche occupée ne pourra plus nous sermonner. Le faire taire et nous laisser faire devient sa devise.
Indifférents à leur conduite, Juliette et moi, nous copulons pour la première fois et laissons place à lexpression de notre amour. Juliette ne retient plus ses gémissements, se laisse aller, souvre complètement, se donne, se cambre, projette son sexe contre moi. Louis grogne et agite ses bras, mais ma femme le retient.
- Louis sois raisonnable, ta femme ne te trompe pas, elle a notre approbation !
- Oui, mais quand même, Laurent y va fort !
- Jespère que tu sauras faire mieux que lui ! Dis, te sens-tu capable de faire mieux? Je lespère.
Les yeux de Juliette brillent, elle est heureuse, son regard le dit. Les ondulations de son ventre appellent le plaisir, Elle sent monter mon sperme, magrippe des quatre membres et membrasse à linstant où mes jets de sperme frappent les parois de son vagin. Elle jouit bruyamment. Louis veut protester, grogne que ce nest pas normal, que sil avait su
, il ne serait pas venu !
- A notre tour ! sécrie Marie qui guettait laccomplissement de notre union. Viens, Louis, fais aussi bien et mieux que mon mari ! Je suis impatiente de devenir mère grâce à toi. Vite à poil et viens sur moi.
Jenfile caleçon et pantalon et je freine leur élan.
- Pardon, je vous demande un instant de concentration. Essayez de vous dire quelque chose de gentil. Même si ce nest pas vrai, déclarez- vous que vous vous désirez. Par exemple, regardez-vous dans les yeux, comme si vous étiez amoureux et dites-vous avec le plus de conviction possible « Louis, je taime ». Marie commence. Louis nattend pas , il enchaîne « Marie, je taime ». Comme ils ont lair vrais, sincères, cest presque émouvant. On croirait deux jeunes mariés devant le maire ou le curé!
A ce moment arrivent nos invités. Juliette enfile sa robe, ouvre la porte, conduit les invités dans la chambre Je tire un coup sec pour faire tomber le drap dont jai couvert le mur au-dessus de la tête de lit. Apparaissent les photos de ladultère. Marie suspend son déshabillage, Louis reste coi, immobile, bite au vent et regarde effaré la relation imagée de ses exploits. Jexplique devant lassemblée surprise :
- Votre tour ? Vous lavez déjà pris ! Louis, je te fais cadeau de ma femme ! Tu me la volée, garde-la. Témoins, applaudissez ce nouveau couple.
Une voix de femme crie
- Gros salaud !
Tout le monde se demande pourquoi Suzanne est aussi indignée. Juliette coupe court :
- Marie, je te prête mon mari pour toujours. Voici une réservation pour une chambre double, à lhôtel, qui vous est offerte par un couple de cocus. Nous vous avons déjà vus copuler, le spectacle nous a écurés, continuez sans nous !
Jajoute (pour ne pas froisser Suzanne; pour ne pas étaler son aventure devant les autres) :
- Marie, prends cette enveloppe, tu louvriras hors dici, elle contient quelques photos, pleines dintérêt. Oubliez-nous. Bonne nuit, croissez et multipliez !
Honteux, sous les sifflets, ils partent.
Leur nuit à lhôtel a été tumultueuse. Marie na pas admis la liaison récente de Louis et de Suzanne. La photo du baiser, datée, a fait des étincelles. Alerté,lhôtelier soucieux de la bonne tenue de son établissement les a logés dans deux chambres différentes et éloignées. Comme prévu ils se sont séparés aussitôt., paraît-il. Je vous épargne les péripéties douloureuses de deux divorces. Et vous avez compris que Juliette et moi formons un couple heureux. Il y a peu de temps Juliette radieuse ma annoncé quun nous naîtrait. Je ne suis pas aussi impuissant que Marie le prétendait.. Vive la vie, vive lamour !
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